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 you pulled back, but I'm still waiting here. (briley)

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Riley Hoffman
Riley Hoffman
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Âge : the big thirty (vampire since 1998)
Allégeance : danton. for better or for worse.
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Adresse : #017, victorian district. party houseTM. #505, quand elle n'en peut plus du boucan.
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deathless
MessageSujet: you pulled back, but I'm still waiting here. (briley)   you pulled back, but I'm still waiting here. (briley) EmptyMar 7 Juil - 18:35

I've seen the void i felt the pain, I know what's like how you built a wall. you grew a way I cannot buy, your breath slows down, and I don't know what's on your mind. they say "leave him there" but i'm always looking behind - -

Elle avait merdé.
L’erreur gisait sur le parquet sombre sous les traits d’une masse exsangue dont la poitrine, inerte après d’interminables minutes à gasper, stagnait à présent dans une immobilité morbide. Elle osa coller une oreille contre le torse et perçut quelques battements de coeur qui n’eurent rien de rassurant. Pouls filant, poumons inertes — un arrêt cardio-respiratoire dans sa définition la plus stricte.  
Évidemment qu’elle avait merdé. Le sol de la chambre du Sycophant était jonché de bouteilles vides, la table basse recelant quantité de sachets au contenu explicite, des pilules aux couleurs vives à demi écrasées entre deux tas de poudre blanche ; et sur le tourne-disque antédiluvien posé sur une petite commode aux pieds marquetés, un vieux blues continuait de tourner, indifférent au carnage environnant. Un relent de tequila lui remonta le long du gosier — ou du moins, la proportion avantageuse qui avait imbibé le sang du pauvre bougre étalé sous son regard torpide. C’était dire s’il en avait consommé pour que le vampire fusse si ivre, proche de rendre son repas pour le peu qu’elle en percevait depuis les limbes éthyliques où elle s’était perdue. Ce qu’elle lui avait fait consommer, et là était précisément la clef du dérapage. La suite avait été à l’avenant. Galvanisée par l’euphorie chimique, elle s’était oubliée, la bouche scellée à la chair tendre de ce pauvre type. Well, if it isn’t the consequences of my own actions.
Prostrée contre les pieds du lit, l’estomac retourné, ses pensées tendaient vers une incongruité teintée d’une logique implacable : il mesurait quelque chose dans le mètre quatre-vingt, devait peser autour des soixante-dix kilos, et à en croire la musculature sèche qui roulait sous la peau, c’était un sportif, de ceux qui s’autorisent des écarts intempestifs avant de courir un marathon rédempteur le lendemain matin. Six litres de sang et des brouettes balayées par un myocarde aux pulsations lentes avant qu’elle vienne y planter les crocs. Tous calculs faits, il avait soit 1) plongé dans un coma éthylique — 2) fait un arrêt cardiaque après le dernier rail de poudre — 3) fait un choc hémorragique mais sur ce dernier point, difficile d’évaluer ce qu’elle lui avait extorqué en totalité car a) elle peinait déjà à distinguer les contours de la pièce et b) compte tenu de la carrure du bonhomme, il aurait sérieusement fallu qu’elle se gave pour le coller dans un tel état (pas impossible : la nausée s’intensifia lorsqu’elle remua pour tendre la main vers son téléphone). Ou probablement un détonant cocktail des trois.
Et comme toujours lorsqu’elle merdait, Riley se rabattit sur l’unique porte de sortie qu’elle connaissait, ou bien étaient-ce les conneries qu’elle instituait d’elle-même qui lui permettaient de le harceler à l’infini, provoquant de la sorte la proximité qu’il lui refusait le reste du temps : elle appela Brett. Articula péniblement quelque injonction stupide, signifiant l’urgence de la situation d’une voix atone en le priant de venir sur le champ, sans préciser la nature du bordel. Et quel bordel.

Main sur le front, genoux repliés contre la poitrine, elle s’autorisa une brève inspiration lorsqu’il fit irruption dans la pièce et vint se placer dans son champ de vision, nimbé de cette aura désapprobatrice qui aurait eu le don de l’agacer si elle ne s’était pas sentie aussi mal — et si désespérément avide de sa présence. « Please don’t say anything. » Car il n’y avait vraiment rien à dire. Le carnage qui salopait le cadre autrefois impeccable de la chambre n’était qu’une pâle copie de celui qu’ils avaient pour habitude de semer, quelques deux décennies plus tôt, à l’heure où il ne lui donnait pas encore l’impression de la fuir et où elle ne crevait pas encore pour le moindre témoignage d’affection. Une éternité aux yeux de Riley, pour qui l’indépendance croissante de son sire creusait des tranchées atrabilaires, salissant la dévotion cuisante qu’elle nourrissait encore à son égard.
L’humain ne remuait toujours pas et elle-même n’avait pas esquissé le moindre geste jusqu’à son arrivée. Les épaules nues se contractèrent dans l’effort fourni pour se hisser à sa hauteur. Plantée sur deux jambes flageolantes, elle resserra les pans d’une robe de chambre soyeuse autour de son corps sans le quitter des yeux, tanguant vaguement sous les effets des drogues peinant à se dissiper. Des remous liquides et de mauvais augure roulèrent dans son estomac. Et avant que le monologue bien pensant qu’elle s’apprêtait à lui servir ne franchisse ses lèvres, ce fut un flot de sang qu’elle partir dégueuler dans la salle de bain attenante, teintant la cuvette d’un raz de marée cramoisi.


Dernière édition par Riley Hoffman le Ven 24 Juil - 19:24, édité 1 fois
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Brett Danton
Brett Danton
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Âge : membre du twenty seven club pour l'éternité, tu serais en train filer vers tes soixante balais si la mort ne t'avait pas figé dans une jeunesse immuable.
Pouvoir : la compulsion ouvre quand même pas mal de portes, tu ne vas le nier. t'as une bague de jour mais tu ne la portes pas, alors tu peux bien abuser de ton pouvoir de suggestion, pas vrai ?
Allégeance : tu n'es fidèle qu'à toi-même mais uniquement les jours où tu arrives à te supporter. ça demande déjà pas mal d'effort.
Métier : rockstar fauchée au sommet de sa gloire dans les 80's, désœuvré professionnel, heureusement qu'il y a ton groupe, BRAND NEW SAINTS, pour te tenir occupé et t'éviter de devenir fou.
Adresse : #017, victorian district, l'énorme baraque où il y a toujours des fêtes folles.
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deathless
MessageSujet: Re: you pulled back, but I'm still waiting here. (briley)   you pulled back, but I'm still waiting here. (briley) EmptyJeu 16 Juil - 14:23

There's a humming in the restless summer air and we're slipping off the course that we prepared. But in all chaos, there is calculation, dropping glasses just to hear them break. Delicate in every way but one, God knows we like archaic kinds of fun. Chance is the only game I play with, baby. we let our battles choose us.
@solana valdez


Brett marche si vite qu’il en perdrait presque de sa nonchalance pourtant si travaillée. Lui qui pourtant est du genre à traîner la patte lorsqu’il s’agit d’aider les gens, se presse dans les couloirs à l’ambiance feutré de l’hôtel, cherchant tant bien que mal à ignorer son mauvais pressentiment, la boule au ventre qui s’est ramenée lorsqu’il a raccroché. Ce n’est pas que les choses ont changé, il n’a pas eu de soudaine épiphanie, décidant de revoir son sens des priorités, soudain transformé en modèle d’altruisme et de générosité. Non, ce n’est pas pour ça qu’il se dépêche. C’est juste qu’avec Solana, il ne peut pas vraiment se permettre de laisser les choses déraper d’avantage, toujours sur le qui-vive pour voir le pire arriver, plus que responsable des conneries de l’immortelle. Il ne sait pas exactement vers quoi il se dirige mais si le ton employé par la brune indique quoi que ce soit, il en a pour la soirée, un bordel qui lui prendra des plombes à gérer. Heureusement il a réussi à monter dans les étages du Sycophant sans trop d’encombre, ça ne lui a coûté que d’inviter à une prochaine soirée — soirée comme celle qu’il vient de planter pour voler à la rescousse de son infant — la jolie petite chose à la réception, jeune vampire moins consciencieuse que ce qu’il craignait. Il plante son téléphone dans sa poche après avoir récupéré l’handle instagram de la gamine derrière le guest book, espérant à moitié au passage un nouveau message, un simple ‘nevermind, i’m good’ de la part d’une Valdez qui ne lui aurait alors que partiellement ruiné sa soirée mais il n’en est rien. A la place, il se retrouve devant une porte et lorsqu’il abaisse la poignée, il prie brièvement pour qu’elle vienne de la déverrouiller, encore accroché à l’idée qu’elle n’est pas assez idiote pour autant manquer de précaution. Avec elle, difficile de savoir, tout ce qu’il considère comme des progrès ne dure jamais bien longtemps et s’il est sans doute trop dur avec elle, quand il n’a pas ce genre de standard vis-à-vis du reste du monde ou de lui-même, il arrive qu’il se demande si elle ne fait pas exprès. Co-dépendance ou besoin d’une attention qu’il lui a trop vite renié, trop gêné par ce dérapage imprévu et brutal que fut la transformation de la jeune mordue, à l’époque, Brett n’est pas foutu de le dire. Tout ce qu’il sait c’est qu’il n’a jamais réellement été fichu de donner à Solana ce dont elle avait besoin et que jour après jour, elle le lui fait payer, à sa façon, florilège d’auto-destruction qu’il tente de rattraper, par affection tordue, par sens du devoir, par culpabilité aussi.

Il entre en trombe dans la chambre, stoppé net par une scène qui lui arrache un soupir. Sourcil froncé, il quitte le corps inanimé des yeux et trouve la silhouette de Sol, prostrée comme une enfant après un cauchemar. « Please don’t say anything, » qu’elle souffle en guise de seule explication, supplique qu’il hésite à lui renvoyer dans les dents, intimant qu’elle n’est pas vraiment dans une position lui permettant d’exiger quoi que ce soit, à l’heure actuelle. A la place, il ronge son frein, referme la porte derrière lui et s’aventure dans la pièce où se mélangent effluves sanguines et parfum d’alcool. L’odeur de sueur froide qui se dégage du type ne laisse rien présager de bon mais au moins, il ne sent pas encore la mort. Solana, en revanche, pue la terreur. Désemparée, trop perchée pour savoir quoi faire, elle lui inspire un semblant de compassion qui empêche Brett d’être trop cassant avec elle. « Ugh, fine, » il lève les yeux au plafond mais avant d’avoir pu faire quoi que ce soit, avant d’avoir pu sortir quoi que ce soit d’autre, elle fout le camp, filant à toute allure vers la salle de bain. L’espace d’un instant, il la pense capable de se barrer de l’hôtel pour le laisser gérer seul et il est prêt à beugler qu’elle n’a pas intérêt à lui faire un coup pareil… A la place, elle bifurque juste à temps, compte des bruits qui émanent de la pièce et fond froncer le nez au sire-malgré-lui.

Il tente d’ignorer la détresse physique de la brune, tente d’ignorer les bruits qui s’échappent d’elle, l’infâme puanteur de ce qu’elle est en train de recracher. Qui est-il pour juger ? Well, quelqu’un qui n’a jamais eu besoin d’appeler Shelley à la rescousse pour nettoyer derrière lui, voilà qui. Il a conscience de la cruauté du chemin mental qu’il est en train d’emprunter, pourtant il ne peut pas s’en empêcher. Question de distance à imposer ou besoin d’agir avec responsabilité, il s’enfonce dans la distance froide qu’il impose entre eux depuis un moment. Plus moralisateur que figure paternelle ou même amical, il se conforte dans l’idée qu’un coup de pied au cul fera plus de bien à Solana que n’importe quelle méthode douce. « He’s alive » qu’il lance, s’approchant du type. Le pauvre bâtard savait-il dans quoi il s’engageait ? Ça renifle tellement la débauche qui a dégénéré que Brett doute fortement qu’il ait pu anticiper pareille issue. « He should make it if we take him to the ER quickly so come on, chop chop ! » C’est un ordre, qu’il jette à Solana, parce qu’elle fait inévitablement ressortir une facette qu’il ne se connaissait pas avant de la transformer. Trop stricte, trop haut perché dans son jugement, il en oublie presque ses propres travers, préférant lui faire des reproches plutôt que de réellement l’aider, façon détournée d’expier sa propre conscience peut-être. Pourtant, l’entendre rendre ce repas dantesque l’atteint plus que ça ne le dégoute. Sur un soupir agacé, il laisse temporairement le corps inanimé, s’invite dans la salle d’eau. « God, you’re such a trainwreck, » c’est plus fort que lui, ça lui échappe. Une critique supplémentaire dans un contexte qui, clairement, n’appelle pas un sermon. Alors il se mord la langue en entendant ses mots heurter les parois carrelées, le miroir, la faïence autour d’eux. Il se maudit à moitié, déjà, se sentant un peu con, comme s’il tombait dans le piège qu’elle lui dresse. Fut un temps, elle arrivait à l’amadouer, en abusait copieusement alors qu’il se laissait aller à la laisser approcher mais les choses sont différentes, maintenant, pas vrai ? Il attrape une serviette posée près de la vasque et y fait couler de l’eau avant de venir vers elle, soulevant ses cheveux bruns pour essuyer sa nuque, repliant le tissu pour en exposer un bout propre et aller toucher ses tempes. « Shhh, you’re fine, it's fine, it's all gonna be okay, I'm here now » qu’il souffle en s’autorisant quelques gestes doux, presque bienveillants, une main qui glisse entre ses omoplates, un bras qui vient entourer sa taille pour l’aider à se redresser une fois son estomac purgé. « You sweet idiot, what were you thinking ? » murmure-t-il, le dédain en moins, une vraie question plutôt qu’une pique réthorique et ce même s’il connaît déjà la réponse. Sol ne pense pas, aussi irresponsable que lui peut l’être, une infant à l’image des pires travers de son sire.


CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR ALCUNA LICENZA & AVENGEDINCHAINS
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Riley Hoffman
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deathless
MessageSujet: Re: you pulled back, but I'm still waiting here. (briley)   you pulled back, but I'm still waiting here. (briley) EmptyDim 9 Aoû - 1:48

I've seen the void i felt the pain, I know what's like how you built a wall. you grew a way I cannot buy, your breath slows down, and I don't know what's on your mind. they say "leave him there" but i'm always looking behind - -

« He’s alive » entendit-elle, tête penchée au dessus de la cuvette dans une posture tout sauf glorieuse, nez piqué au dessus de la faïence tapissée d’hémoglobine, à l’instar de ses lèvres, dont l’incarnat luisant tranchait sur la lividité de ses joues — consternant, de constater le nombre de scènes de cet acabit qu’elle avait infligées à Brett par le passé. Des appels incessants au beau milieu de la nuit, lorsque la solitude lui bouffait suffisamment le coeur pour passer outre ses griefs à son égard ; des conneries plus ou moins monumentales, impliquant souvent un ou plusieurs tartignolles oscillant au bord du trépas par sa faute, que lesdites conneries fussent volontaires ou non. À une époque, elles l’étaient. Quand Brett lui manquait, quand Brett ignorait ses signaux de détresse, quand Brett n’était, simplement, pas là, Riley inventait ou provoquait ces situations, les seules où elle était certaine qu’il daignerait se pointer et tant pis s’il l’admonestait vertement dans la débâcle. Un bail qu’elle ne se livrait plus tellement à ce genre de combine néanmoins, la dernière fois remontant peut-être à New-York, avant ou après la fermeture de la bloodhouse, elle ne savait plus. Un bail qu’elle n’avait pas dépassé les bornes à ce point non plus. Et si le diagnostic énoncé lui ôta un poids certain (fuck, what if he didn’t make it?), la perspective de devoir en payer les conséquences de quelque façon que ce soit ne l’enchantait guère — essuyer les remontrances de son sire, traîner le poids mort jusqu’aux urgences, ou payer une caution supplémentaire pour la chambre, dans cet ordre là. « He should make it if we take him to the ER quickly so come on, chop chop ! » Un galimatias étouffé lui tomba des lèvres et elle se pencha de nouveau pour cracher un filet de sang. Si assumer la conséquence de ses actes ne l’avait pas tant effrayée, sans doute aurait-elle laissé le bougre pour mort avant d’éviter les retombées comme on éviterait un accident de voiture — à l'instinct, sans réfléchir. « God, you’re such a trainwreck, » résonna dans son dos et, avant qu’elle n’ait le culot de l’envoyer balader (il l’avait rendue comme ça, merde), le contact rafraîchissant d’un linge humide vint lécher ses omoplates, ses tempes, sa nuque, et la nausée se dissipa en même temps qu’elle se laissait aller aux attentions inespérées de son sire. « Shhh, you’re fine, it's fine, it's all gonna be okay, I'm here now I feel like shit. » Ses jambes vacillèrent sous son poids lorsqu’il la redressa, et son dos percuta le mur carrelé contre lequel elle prit appui, la vue trouble et l’impression tenace de se tenir sur le pont d’un bateau perdu dans la houle. Le fleuron lumineux entourant le miroir lui esquinta la rétine. Leurs reflets lui firent l’effet d’un tableau grotesque. « You sweet idiot, what were you thinking ? » L’indulgence de son ton balaya momentanément l’irritation latente, et la moue désolée tordant ses lèvres n’eut de boudeuse que l’intention qu’elle lui donna. Désolée, elle l’était, autant qu’elle était fière, trop pour oser s’adoucir. Riley porta une main à son front, glacé. « Dunno. This guy —can’t even remember his name— promised me shit I wasn’t able to turn down. You know. Drugs, booze, the usual crap. » articula-t-elle. Elle bascula en avant, front posé contre l’épaule de Brett, les paupières closes dans l’espoir d’échapper au tournis. « I wasn’t— I wasn’t trying to bring you here. Not this time, I swear. » Elle se redressa brusquement, happée par un parfum vaguement familier émanant de sa veste. Ses doigts tirèrent en douceur sur la fermeture éclair avant de remonter jusqu’au col, puis glissèrent contre la mâchoire, qu’elle emprisonna entre ses paumes afin qu’il la regarde dans les yeux. Elle scruta ses traits avec une acuité surprenante — les plis mi-inquiets, mi-agacés barrant son front, la courbe de ses lèvres, jusqu’au mélange d’émotions contradictoires nimbant ses pupilles. Brett sentait la clope, l’alcool et l’odeur caractéristique imprégnant les beuveries récurrentes du 17, Victorian District. Un mélange de débauche et de luxure profondément déplaisante. Elle parut sur le point de dire quelque chose, retint finalement la question qui lui brûlait les lèvres. Dans un sourire faussement contrit, elle le relâcha et revint en chancelant sur ses pas, là où le type gisait toujours, aplati sur le parquet. Un soupir las lui échappa. « I guess I’ll just have to pay someone to clean this mess after me. »

L’air s’engouffrant par les fenêtres de la Chiron ramena un semblant de clarté dans ses pensées. Ils avaient largué l’inconnu sur la banquette arrière, et si Riley gardait la conscience aiguë de sa présence derrière eux, son inquiétude pour lui décroissait en même temps que son irritation enflait entre ses côtes. Elle connaissait ce parfum que dégageait Brett ; elle préféra ruminer ses soupçons jusqu’à leur arrivée aux urgences plutôt que de donner forme à ses récriminations, sans desserrer les dents un seul instant. Mais à mesure qu’ils approchaient de leur destination, elle les sentit grandir, attiser une jalousie mal contenue et éclater à l’orée de ses lèvres au moment où Brett garait la caisse devant l’entrée des urgences. L’enseigne lumineuse fardait sa peau de reflets bleus et verts qui le firent paraître plus pâle encore. Riley contourna le véhicule et, avec un aplomb brûlant surgi des vestiges de drogues polluant encore son système détraqué, elle formula enfin le fond de sa pensée. « You look good. » As usual, qu’il dirait. « And you smell like her. » À la manière d’un animal, elle se pencha pour le respirer de nouveau avant de se redresser sur deux guibolles pas franchement vaillantes. D’une main, elle se stabilisa sur le capot de la bagnole et un sourire faussement candide fleurit sur ses lèvres. « I made you leave a party, didn’t I ? Were you with Meabh again ? » La question dégageait une pitoyable amertume. Awsten lui avait déjà fait remarquer à quel point son obsession pour Brett manquait de finesse mais qu’y pouvait-elle, si elle s’étouffait littéralement dans sa jalousie dès lors qu’elle le voyait graviter dans le giron de Meabh, ou, pire encore, de la petite Wilkes, à tel point que de mettre un pied dans la baraque pendant une soirée où l’une ou l’autre (ou les deux) était présente lui paraissait insurmontable ? « Or with this little human girl you seem to like so much ? » Une pointe de culpabilité la traversa en même temps qu’elle fonçait dans le tas sans aucune délicatesse. Brett ne méritait rien de ce qu’elle lui infligeait, ce soir ou depuis sa transformation. Il s’était amendé mille fois pour son erreur, à sa manière, et ce n’était plus tellement l’envie de lui faire payer qui la guidait, de toute manière. Rien que ce sire-bonding infernal qui lui retournait la cervelle comme un gant et la poussait aux pires extrêmes.
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MessageSujet: Re: you pulled back, but I'm still waiting here. (briley)   you pulled back, but I'm still waiting here. (briley) EmptyDim 23 Aoû - 0:22

There's a humming in the restless summer air and we're slipping off the course that we prepared. But in all chaos, there is calculation, dropping glasses just to hear them break. Delicate in every way but one, God knows we like archaic kinds of fun. Chance is the only game I play with, baby. we let our battles choose us.
@Riley Hoffman


L’instant, pourtant doux, ne s’éternise pas. Contrairement à eux, qui sont coincés ici-bas, dans un cloaque de mauvaises décisions jusqu’à la fin des temps. Riley semble confuse, son état inquiète un peu Brett, pas qu’il s’agisse réellement d’une première mais entre ses vomissements et le pouls peu vaillant du type allongé dans la chambre d’hôtel soudain très sordide, peut-on vraiment un jour s’habituer à tel chaos ? « Dunno. This guy —can’t even remember his name— promised me shit I wasn’t able to turn down. You know. Drugs, booze, the usual crap. » souffle-t-elle et il ne peut pas s’empêcher de claquer sa langue derrière ses dents. Tout ce bordel pour ça, pour des paradis artificiels qu’il est à même, lui, Brett, son sire, de lui offrir. Pas comme si la baraque n’était pas constamment en train de déborder d’une quelconque fête, plutôt qu’un plan foireux comme celui-ci. Mais Brett sait ce qu’elle pense de ses soirées. Du moins, il s’en doute. C’est dans une bacchanale du genre qu’il l’a accidentellement transformé, alors peut-être qu’elle le juge encore, toutes ses années plus tard, de reproduire irrémédiablement les mêmes scénarios, de prendre les mêmes risques. Surtout quand il vient ensuite se permettre de lui faire la leçon. Pourtant, elle n’est pas braquée, pas sur la défensive. Au contraire, elle vient poser sa tête sur l’épaule de son sire, bref moment d’égarement. « I wasn’t— I wasn’t trying to bring you here. Not this time, I swear. » murmure-t-elle et il n’a pas le temps de glisser une main derrière son crane dans un geste presque tendre qu’elle est redressée, qu’elle se braque. Il la fixe, capable de voir pierre par pierre les murailles qu’elle remonte autour d’elle et pendant qu’elle étale mortier et parpaing pour maintenir entre eux une distance plus qu’évidente, Brett se renfrogne, détestant déjà le sourire qu’elle présente. Peste incarnée, parée dans ses secrets, dans des nuances que Danton n’est pas à même de comprendre, elle le plante sans demander son reste après l’avoir appelé au secours. A présent levée, Riley titube jusqu’à la chambre et au triste spectacle que ses pulsions furieuses ont laissé. « I guess I’ll just have to pay someone to clean this mess after me. » lance-t-elle, dans un soupir puant la nonchalance. Lui est déjà debout, remballant le semblant de bienveillance lui ayant échappé et d’un air agacé, il siffle entre ses dents. « The room is paid for until morning, no ? I’ll deal with it later, » comme d’habitude, pense-t-il, retenant le commentaire puisqu’ils savent tous les deux qu’il n’existe que pour passer derrière elle, punition d’un débordement assez vieux pour entrer dans un liquor store et acheter une bouteille de spiritueux.

Il râle et peste en chargeant le type – qu’il doit porter – sur la banquette en cuir de la Chiron. Une chance, le siège est carmin, muse-t-il exaspéré, maugréant à moitié qu’on ne verra pas de tâches écarlate. Il tente de ne pas perdre de temps, pas spécialement enclin à devoir se débarrasser d’un corps alors bien vite, la victime infortunée placée dans l’habitacle, Riley installée à sa droite, Brett s’élance à vive allure dans les rues de Savannah. Il hésite à tourner, à filer vers chez les sorcières soigneuses mais après mures réflexions, il préfère espérer que le type à une assurance décente plutôt que d’envisager payer lui-même une dette aux ensorceleuses. Pas qu’il est radin mais la magie a un prix qui, comme pour les serruriers, s’envole le soir et les weekends. Mâchoires serrées, il ne décroche pas un mot de plus à l’égard de l’immortelle, pas certain qu’elle soit en état d’encaisser ce que l’incartade de ce soir lui inspire. Avec un peu de recul, ce n’est pas tant d’avoir dû quitter une soirée qui l’emmerde, c’est l’état dans lequel il a trouvé Riley sans pour autant avoir le droit de réellement s’inquiéter ou de la secouer. Parce que c’est de sa faute, si elle est comme ça. Parce qu’il est condamné à l’observer, à une distance safe, pendant qu’elle se détruit et lui rappelle constamment ce qu’il lui a fait. Alors il se tait, se contente de remplir sa part du contrat et lorsqu’il arrive devant le sas d’entrée des urgences, il ne lui jette qu’un regard exaspéré. Avec un peu de chance elle va rester plantée dans son siège sans remuer et — raté. Evidemment. Tandis qu’il peine à extirper de son véhicule de prestige un type qui pue la mort et les excès, en plus d’être couvert d’une sueur qu’il devine être celle d’une partie de jambe en l’air aux frais de la vampire, cette dernière se pointe comme une fleur. Brett décharge la cargaison sans réel ménagement, encore perdu malgré tout dans cette impunité qui lui est propre. « You look good. » lance Riley, out of nowhere. Il la toise, dans n’importe quel autre moment, un ‘duh’ dédaigneux lui aurait sans doute échappé. A la place, il pince ses lèvres dans un rictus guère avenant. « And you smell like her. » Ah, there it is. Il fronce le nez, réalise où elle veut en venir, ferme les yeux et laisse dégringoler un râle agacé. « I made you leave a party, didn’t I ? Were you with Meabh again ? » siffle-t-elle, perfide, dégoulinante d’une jalouse qui n’en est pourtant pas vraiment. La rivalité est bien réelle mais ce n’est pas tant que Riley cherche la place de Meabh. Enfin, pas qu’il en soit conscient. Ça fait un moment qu’il a cessé d’essayer de comprendre les tenants et aboutissants de ce bordel, véritable serpent se bouffant la queue à longueur de journées, à mesure que les deux vipères se bouffent le nez et que lui, planté au milieu, tente d’esquiver les attaques qui arrivent toujours étrangement à le trouver lui, directement, plutôt que la véritable cible. A moins qu’il ne soit la cible, tiens, mais malgré son égocentrisme dévorant, Brett n’a pas envisagé ça. « Or with this little human girl you seem to like so much ? » ajoute-t-elle finalement et cette fois, il serre les dents si fort qu’elle doit pouvoir entendre sa mâchoire craquer. Qu’une Riley rendue hagarde par ses excès mentionne Blue ne lui convient pas du tout, un million d’alarmes s’allument dans son crâne, hurlant de tenir la petite blonde loin, très loin de son infante aux lubies destructrices. Il n’a pas le temps de protester, de gronder, pas le temps de la reprendre ceci dit. Bruits métalliques et ordres se font entendre, quelqu’un a du les voir arriver sur une caméra de sécurité. Shit, enfant d’avant il a tendance à oublier la technologie. « I don’t have time for your bullshit, get back in the car » crache-t-il, à son tour lançant des directives. Elle ressemble à une junkie sur le point de s’écrouler, il n’a pas besoin qu’on lui pose des questions, qu’on cherche à savoir si elle est en sécurité. Odieuse et chaotique comme elle semble l’être ce soir, elle pourrait répondre qu’elle a besoin d’aide et le foutre dans une merde noire. « Right now, Riley ! » cette fois, ça sonne comme un orage, il fait un geste en direction de la Chiron, implacable. S’il manque d’autorité, il se rattrape en charisme, assez pour qu’elle comprenne qu’il ne plaisante pas, il espère. Quand elle ne remue pas ses putains de fesses cependant, il vient se planter juste devant elle et ne sort qu’un flot rauque et menaçant, à quelques millimètres des lèvres de la brune. « Get back, now, or I’m leaving you to deal with this mess » qu’il articule péniblement, une expression dégueulasse peinte sur la gueule.

Il ne faut qu’une seconde pour qu’il s’en débarrasse, cependant. Les soignants arrivent, pressés, déjà en train de s’affairer autour de la victime de Riley, pauvre idiot pas prêt d’oublier sa soirée. Du coin de l’oeil il voit l’éternelle merdeuse enfin battre en retrait et il souffle avant de s’égarer dans une indolence assurée, une nonchalance inspirant, il l’espère, la confiance. De toute façon, si son attitude n’est pas suffisante, sa persuasion s’en mêle. « He wondered here on his own, he was mubbling about the Gallows, he’s a regular, it’s nothing out of the ordinary » murmure-t-il, chaque segment de phrase distribuée à un soignant différent pour qu’ensemble, ils puissent retracer un semblant d’explication n’impliquant ni Riley ni Brett. Compulsion rendue facile par les longues heures travaillées, sans doute, ou alors c’est tout simplement qu’ils s’en foutent, ne sont là que pour soigner, pas pour prévenir le Conseil, par pour appeler la BCC. Toujours est-il qu’on emporte l’autre inconscient, les portes automatiques se refermant et scellant les bruits médicaux. Un frisson plus tard, il a une main fermement serrée autour de la poignée de sa portière, se composant un peu avant de s’engouffrer dans l’habitacle de la Bugatti.

« What do you want from me ? What is it I’m supposed to do, because no matter what I try it’s always a goddamn shit show. » Dix minutes qu’il roule, trop vite, trop loin, avec trop d’agacement, lorsqu’il daigne enfin desserrer les dents. La musique beugle, tentative fructueuse pour la dissuader de parler jusqu’à ce qu’il soit prêt à l’envoyer bouler. Les yeux rivés sur la route, les mains crispées autour du volant, il slalome entre les véhicules avec qui il refuse de partager la route, envoyant le bolide vers les grandes artères pour quitter South Garden et remonter vers Thunderbolt. « I mean, I’ve enabled more than my fair share of fucked up shit, I dragged you into this, it’s my fault, I know that but — » pause, bordel ce qu'il peut la haïr. Non, ce qu'il peut se détester, de lui avoir fait ça. Brett ne regrette rien, rien du tout, jamais, c'est un peu son essence... Rien sauf ce qu'il a pu faire, la façon dont il l'a condamné avant d'en suite échouer sur toute la ligne, à tous les arrêts, à toutes les étapes. « But i’ve tried to be there, back then and that didn’t work so I gave you space instead. I’ve been patient, I’ve been the bad guy, I don’t know if I’m supposed to be a friend or some sort of father figure, and fuck... » La diatribe ne souffre aucune interruption, pas même les klaxons agacés de ceux à qui il vient de faire une queue de poisson. Pourtant, il entend les protestations et dans un relent rageur, il file un coup de volant, pile, repart aussi sec, de quoi faire hésiter les autres automobilistes, de quoi aussi canaliser sa hargne. Parce qu’il est perdu, Brett. Perdu dans ce bordel, dans cette valse qui dure depuis des années maintenant. Riley en roue libre n’a rien de nouveau, cependant plus ça va, moins il parvient à la ramener vers un semblant d’équilibre. Lui-même n’est pas un modèle mais ça fait un sacré bout de temps qu’il n’a pas laissé trainé un cadavre, ça fait… Well, ça fait depuis elle, depuis cette foutue soirée. Trop de coke, trop d’excitation, surchage sensorielle impossible à gérer et puis la gorgée de trop. Il se souvient encore du goût de son sang, du goût de la mort aussi. Pire nectar sur lequel il ait pu un jour tomber. Il chasse ça, très loin, passant d’agacé à colérique, de colérique à furieux. Il flanque un coup dans le volant, tourne trop vite, repart après un dérapage pas spécialement contrôlé, manquant de les envoyer dans un lampadaire alors que la Chiron grimpe temporairement sur un trottoir. Sans vergogne il s’enfonce dans les entrailles du quartier populaire, faisant ronfler son moteur sans égard pour les dormeurs. Ce n’est pas comme si Thunderbolt était calme en temps normal, quoi qu’il arrive. Sur un énième virage mal négocié, il plante enfin la Bugatti dans un coup de frein particulièrement violent. Comme si, quelque part, il espérait la punir en enfonçant la ceinture de sécurité dans sa clavicule délicate.

Il ne réalise qu’il halète, dans sa hargne, que lorsqu’il daigne regarder dans sa direction, attrapant brièvement son reflet dans la vitre derrière elle. Regard un peu fou, narines dilatées, il semble avoir rattrapé ses années volées tant ses traits sont marqués. Riley, son cheveux blanc, définitivement là pour lui rappeler qu’il a scellé son éternité à la sienne et qu’il doit assumé. « God knows I have no idea what I’m doing because I’m clearly the last fucking idiot for this so tell me, Riley » crache-t-il, sans voiler un certain dédain, une condescendance évidente. « Tell me, before you get yourself in something I can’t help you out of, » et en quelques mots, le ton change. La colère est encore là, plus que jamais à vrai dire mais alors qu’il se penche vers elle pour que ses mots ne puissent pas se perdre, alors qu’il va à taton baisser la musique qui l’agace à présent, il y a au fond de sa voix, au fond de ses yeux, comme une supplique. « You gotta give me something, » n’importe quoi, le moindre signe, le moindre geste, une directive, un semblant de piste. Parce qu’à l’aveugle, il n’y arrive pas, c’est évident. « And fucking Blue and Meabh out of this » gronde-t-il, comme pour la prévenir, pas d’humeur à encaisser une fausse crise, un voile de fumée, de ce qu’elle sait si bien lui servir pour détourner son attention et ne jamais aller jusqu’au fond du problème. « Especially Blue, Meabh can take care of herself, » and you can’t, manque-t-il d’ajouter, toujours plus coupable. Le fait est qu’il va toujours être là pour la rattraper mais merde, au milieu de ce parking desert, à l’orée d’un parc mal famé au fin fond du pire quartier de la ville, il voudrait juste pouvoir lui souffler qu’il aimerait bien l’empêcher de tomber. C’est plus fort que lui, plus fort qu’eux, question d’égo ou bêtise profonde, ça ne sort pas, évidemment. Pourquoi changer une équipe qui gagne, après tout ?


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