AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM EN HIATUS
plus d'infos ici
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Partagez
 

 Oops ! I did it again :! feat. Eoghan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Olympia Schuyler
Olympia Schuyler
Date d'inscription : 30/08/2020
Messages : 102
Pseudo : RedrumEm
Avatar : Emma Stone
Crédit : .corleone(ava) headers (ethereal.) Icons (corvidae)
Multicompte : Azucena
Oops ! I did it again :!  feat. Eoghan VRgxOZb
Âge : 29 ans
Pouvoir : MANIPULATION MENTALE : de vos cauchemars ou de vos rêves je saurais faire de telles illusions que la frontière entre réalité et onirisme pour vous ne sera plus. GUERISON de mes paumes j'absorberai vos maux et en abreuverai mon âme qui en dégueule déjà bien trop. CONTROLE DE LA METEO : je suis la fille qui fait sourire le soleil ou pleurer les nuages au-dessus de sa petite tête.
Allégeance : Coven Schuyler
Métier : Architecte d'intérieure
Adresse : Skidaway Island #110
#1 Mon Prince ((Eo))
Oops ! I did it again :!  feat. Eoghan Empty
witching hour
MessageSujet: Oops ! I did it again :! feat. Eoghan   Oops ! I did it again :!  feat. Eoghan EmptySam 3 Oct - 23:51

Never too far appart

She was like April sky
He was like endless storm
Fatal touch, final thrill
October and April

@Eoghan Falconer


«  Vous êtes certaine que vous désirez que je vous laisse ici Miss ?  »

Avait demandé d'une voix plus que blanche celui vers qui je relevais le plus innocent et pétillant des regards. Me mordant doucement la lèvre inférieure pour ne pas laisser mon rire m'échapper alors que, une main passée à l'appui-tête du siège vide à ses côtés et l'autre relevant sa casquette pour mieux gratter son crâne dégarni et pas qu'aux tempes, il dodelinait un instant de la tête et laissait son regard errer vers cet extérieur où, apparemment, il répugnait à m'abandonner. Et je ne saurais l'en blâmer, lui en étais même des plus reconnaissantes. C'est vrai que la rue dans laquelle nous venions de nous arrêter n'était pas forcément la plus avenante qui soit et, tous le savaient maintenant, ici se trouvait le territoire de ces créatures aux longues dents dont mon chauffeur, à l'évidence, ne faisait pas partie.

«  J'vais être honnête Miss ! J'suis pas rassuré de vous laisser ici ! Une femme, aussi jeune et jolie en plus, seule dans cette rue ?! Nan... J'suis pas un type toujours super réglo mais si jamais j'apprenais demain dans les journaux qu'il vous est arrivé quelque chose … J'me le pardonnerais jamais voyez ?  »

Une étoile, toute douce au jade de mes prunelles alors que je souriais à ce chauffeur vers lequel je me rapprochais. Suffisamment pour que nos regards ne se croisent et ne se fondent doucement. Suffisamment pour que, après avoir délicatement ôté le gant à ma main droite, je n'appose celle-ci sur le derme de la sienne. Et, parce que cet homme bourru et qui reconnaissait lui-même ne pas être un ange m'avait touchée, je fis pour lui ce que je ne faisais jamais que pour Eoghan. Mes cils qui papillonnaient un instant avant que mes paupières ne s'abaissent et que, de ma paume au dos de sa main, ma magie ne ruisselle. Bientôt, quand j'aurais quitté l'habitacle de son Audi, l'homme sentirait  son corps se détendre. Bientôt, alors que j'irais rejoindre cette silhouette que je voyais déjà se dessiner sous un lampadaire à l'ampoule cassée, l'homme sentira son esprit s'emplir des plus douces et rassurantes pensées. Il oubliera ces propos qu'il venait juste de me tenir, les pensera comme perdus dans un brouillard étrange et confus. Sa peur se sera diluée et, à la place, il ne verra que l'image rassurante et charmante d'une femme à la chevelure de feu sortant de son taxi pour mieux s'en aller se jeter au cou d'un homme. Sûrement son amoureux vue la manière que ce dernier aurait de la rattraper pour mieux la faire virevolter dans les airs avant que de boire son souffle à ses lèvres carmines.

«  Merci beaucoup, Monsieur.  » une bise innocente et enfantine que je déposais à sa joue alors que je voyais la portière s'ouvrir de mon côté, laissant la lumière criarde des néons avoisinants, venir se perdre sur l'écran blanc de ma peau. «  Merci de m'avoir rappelé qu'il existait encore en ce monde des hommes de bien.  »

«  On peut savoir ce que tu fous ?  »

Demandait, la moue boudeuse et l'oeil étincelant de jais, de celui dont je voyais la chevelure aussi hirsute que blonde, surgir devant mon petit nez. Des lunettes de soleil trônant sur le sommet de son crâne, celles dont il ne se séparait jamais lui qui, pourtant, n'en avait plus le moins du monde besoin et ce depuis près de trois siècles. Celles que je lui piquais dans un sourire avant que de les poser devant l'océan de mes yeux. Ma main qui se posait sous mon menton pendant que je me tournais lentement, laissant voir mon profile droit. Puis mon gauche. Lui qui la tête posée sur la portière, me regardait d'un œil rond mais plus guère étonné. Lui qui me connaissait depuis bien assez de temps, maintenant, pour ne plus s'étonner de mes lubies ou de mes parfois, bien singuliers, excès de fantaisies.

«  Tu as fini, c'est bon ?  »
«  Quoi ? Tu ne m'as même pas dit si elles m'allaient bien mes lunettes !  »

Avais-je répliqué, faussement boudeuse et alors que je laissais mon ami me prendre la main pour mieux m'aider à sortir et rejoindre ce trottoir sur lequel je trépignais un instant, mon regard errant un peu partout, allant même chercher dans les hauteurs des toits, cette silhouette que je ne trouvais pas. Déçue plus encore que surprise, le sourcil haussé et les lèvres plissées cette-fois en une grimace, je demandais, levant les bras et dodelinant si bien de la tête qu'on eut pu croire qu'elle reposait sur un ressort cassé

«  Et bah... Il est où ?  »
«  Qui ça ?  »

Demanda celui que je retenais d'une main à son poignet et vers qui je dardais mes prunelles inquisitrices. Il plaisantait là ! Mon nez qui se retroussait et mon téléphone que j'extirpais de la poche de mon manteau et dont je farfouillais un instant les entrailles avant que de le planter sous les yeux du blondinet. Là, sur mon écran, ce message envoyé par un numéro que je n'avais pas reconnu mais qui était signé d'Eoghan et me donnait rendez-vous ici et à cette heure très précise. Le vampire face à moi qui, une seconde sans doutes un peu trop longue, semblait perdu dans la plus sincère des perplexités avant que, dans un rire qui sonnait si faux que j'en fronçais encore un peu plus les sourcils, il passait sa main à sa nuque et me lançait sur un ton débonnaire

«  Oh ! Eoghan ?! Oui, bien sûr, pardon !  »
«  Oui, Eoghan ! Pas le Pape ou le chef de la police ! Eoghan ! Tu sais le grand brun aux yeux clairs et avec qui je finis toujours par m'enguirlander ? Ca y est ? Tu le remets ?  »
«  Comment oublier votre tandem ! La dernière fois ça m'a coûté un croc !  »
«  J'y peux rien moi ! On t'a jamais dit qu'avant de palper le postérieur d'une dame on demande la permission ?  »
«  Parce que tu penses vraiment que ton inséparable me l'aurait donnée ?! Allons Oly ! Je veux bien que tu sois naïve mais pas à ce point là !  »

Un sourire à mes lèvres et un haussement d'épaules que je me gardais bien de commenter. Et cette cigarette que je sortais à mes lèvres. La flamme de mon briquet et mon regard qui s'en illuminait un peu plus tandis que, la tête toujours inclinée, je réitérais ma question demeurée jusque là sans la moindre réponse valable.

«  Et, donc, tu me disais ? Où est Eoghan ?  »
«  J'avais complètement oublié ! Mais il a laissé un message à l'intérieur pour toi. Il est venu plus tôt que prévu et il a reçu un message et …  »
«  Et ?  »
«  Et il est reparti encore plus vite qu'il n'était arrivé ! Tu le connais : quand une mouche le pique difficile de l'arrêter ou de comprendre ce qui se passe dans sa caboche !  »

Là, Ewan marquait un point. Eoghan était de ces êtres à qui, jamais, l'on impose quoique ce soit et encore moins de tenir une heure de rendez-vous. Et, oui aussi, ce ne serait pas la première fois qu'il se serait éclipsé après avoir reçu un nébuleux message d'un expéditeur dont, grimaçant et la plus boudeuse des moues presque jalouses accrochée mes lèvres, je me demandais bien quelle pourrait bien être l'identité cette-fois. Homme ? Femme ? Humain ou crawlers ? Trop de questions, aucune réponse et les rouages de ma tête qui tournaient si vite que, si je continuais, de la fumée finirait par sortir de mes oreilles ! Laissant le blondinet passer le plus fraternel des bras autour de mes épaules et m'entraîner jusqu'à l'entrée de ce club où, nous reconnaissant, le videur nous fit signe d'approcher. Une bise amicale que je laissais claquer à sa joue et lui qui m'attrapait la main pour mieux me proposer, une fois n'était pas coutume, de le laisser planter ses crocs à l'ivoire de ma nuque. Des litanies de mots, sûrement empruntés au dernier titre entendu sur Spotify, et Ewan qui le repoussait de son regard sombre. Apparemment il n'y avait pas que mon vampire préféré pour se montrer protecteur. Celui qui, d'ailleurs, manquait toujours étrangement à l'appel. Qu'il soit en retard, je pouvais y croire. Qu'il soit arrivé et reparti, ça aussi je voulais bien le croire. Mais qu'il ne m'ait pas envoyé le moindre message en revanche... Eoghan savait, mieux que personne, ma terreur de ces lieux clos et où les corps étaient si nombreux qu'ils ne pouvaient que finir par se frôler, se colleter.

«  Et si tu laissais un peu ton téléphone en paix ? En plus, ce n'est pas à toi que je vais l'apprendre mais on ne capte pas ici !  »
«  Oui mais je voudrais bien arriver à le joindre. Juste pour le rassurer, lui dire que je suis bien arrivée et...  »
«  Allez ! Ne t'inquiètes pas ! Jamais ton petit prince ne te laisserait tomber ! Il va bien finir par nous rejoindre ! Et, en attendant, on file au bar !  »

Mon regard qui se levait vers ces escaliers menant à la surface, et au réseau, que je dardais un instant. J'aurais du prendre ces escaliers. Je ne le fis pas. Et je laissais Ewan m'entraîner jusqu'à ce bar où nous bûmes sûrement plus que de raison. Un verre. Un second. Et bientôt la notion même de temps qui commençait à m'échapper. La réalité qui s'estompait alors que je voyais, comme noyée dans un brouillard, Ewan se disputer avec le barman. L'accusant d'avoir mis quelque chose dans mon verre. De l'Emma ? Hein ? Je regardais mon verre et pouffais de rire. C'était ridicule ! Jamais une femme se prénommant Emma ne pourrait rentrer en mon verre ! Et j'allais d'ailleurs le leur signifier quand je sentis un corps s'appuyer dans mon dos et une bouche frôler mon lobe d'oreille.

«  On se connaît toi et moi, non ?  »

Ma tête qui se tournait et mes mains qui lâchaient mon verre pour mieux venir frotter mes yeux. Un geste de la tête pour mieux signifier que, non, je ne me souvenais pas de lui quand, de nouveau la voix du vampire vint résonner à mon tympan

«  Mais si ! T'es la copine du barge ! Celle qui veut être mordue !  »

Ah bah, finalement, peut-être que je le connaissais ? Parce que, même si je ne remettais pas sa bobine la description qu'il venait de faire me ressemblait assez. Enfin je crois ? Une main qu'il passait à ma joue alors que de l'autre il agrippait mon poignet et me tirait en avant, m'invitant plutôt rudement à le suivre.

«  Et que dirais-tu qu'on aille discuter au calme toi et moi ?  »
«  J'vois pas trop de quoi on pourrait parler en fait...  »
«  Et pourquoi pas de ton envie de devenir l'une des nôtres ?  »
«  Eoghan refuse de me transformer.  »
«  Ton mec n'est pas le seul vampire au monde tu sais ? Et... son regard que je ne voyais plus même glisser sur moi avec concupiscence et ses mots, encore eux «  Et si tu sais te montrer très gentille avec moi on pourrait peut-être envisager un partenariat à très long terme. » sa main qui se posait sous mon menton et me forçait à le regarder «  T'en dis quoi ma belle ?   »

Là, honnêtement, je ne disais plus rien. Je ne pensais plus rien non plus. J'étouffais, voulais juste respirer un peu de cet air frais qui commençait à me manquer. Mais, au lieu de cela, le vampire un peu trop collant m'entraînait déjà à sa suite dans ces endroits que je ne reconnaissais même plus. Il était passé où le bar ? Et la piste de danse ? C'était bien la lune que je venais de voir là ? Mais j'étais où bon sang ? Et, surtout, il était où Eoghan ?

Là,  à quelques rues du Sycophant où je venais d'entrer en titubant et soutenue par mon chevalier pas gentleman du tout, Ewan courrait. Et pestait. Il avait bien tenté de me retenir mais la foule du club l'avait retardé et il n'avait pas pu me rattraper. Pestant encore plus fort il s'était décidé à téléphoner à Eoghan.

«  Eoghan ? J'ai merdé ... Et on a un problème. Ta poupée sorcière est bien venue mais je sais pas ce qui s'est passé... elle a disparu. un silence et sa voix qui confessait encore «  Et possible qu'elle ait pris un peu d'Emma.  » une grimace et un ultime aveu «  La dernière fois que je l'ai vue elle était à la colle avec Andrew... Ouais, cet Andrew avec qui tu t'es pris la tronche l'autre fois !   »

En résumé ? J'avais encore réussi à me foutre dans les pires des ennuis. A ce point là c'est un don je dis ! Non ?

Et...

Oups ! I did it again !



CODAGE PAR AMATIS
AVATARS KOKOBP && PANDA
Revenir en haut Aller en bas
https://violent-ends.forumactif.com/t873-la-poupee-qui-revait-de-longues-quenottes-olympia#18757
Eoghan Falconer
Eoghan Falconer
Date d'inscription : 31/08/2020
Messages : 44
Pseudo : Finn
Avatar : Rami Malek
Crédit : Miserunt
Multicompte : Paz Santiago
Âge : 111 ans d'âge réel, physiquement 35 ans
Allégeance : Lignée Bonny
Métier : Faussaire
Adresse : #110 Skidaway Island
Oops ! I did it again :!  feat. Eoghan Empty
deathless
MessageSujet: Re: Oops ! I did it again :! feat. Eoghan   Oops ! I did it again :!  feat. Eoghan EmptySam 17 Oct - 23:06

He was a punk...

When you were standing in the wake of devastation
When you were waiting on the edge of the unknown
And with the cataclysm raining down
Insides crying, "Save me now"
You were there impossibly alone

@Olympia Schuyler



Eoghan regarde la lune se lever en se balançant légèrement d'avant en arrière, assez pour que ses semelles claquent sur le pavé. Un petit "tac" sec. Loin du talent de claquettes de Fred Astaire. Charmant type. Excellent danseur. Très sympathique. Il est passé au bar. Il avait rendez-vous avec Olympia. C'était aussi simple que ça. Pas le meilleur endroit pour le rendez-vous. Mais qu'importe. C'était facile d'y faire les poches d'un inconscient. Il avait toujours les doigts aussi lestes. Il était au bar, à attendre sa sorcière favorite - en même temps, il n'en fréquentait pas assez pour avoir à en choisir une en particulier. La seule autre qu'il connaissait l'aurait bien littéralement envoyé en enfer. Ce qui lui donnait invariablement envie de glousser comme un fou. L'enfer n'avait pas voulu de lui après tout.

Il était au bar. Puis là, dans la rue. Au bord de la rivière. Merde. Il avait encore déconné ? Il se gratta l'arrière du crâne. Il n'avait pas vu le temps filer. Il regarda sa montre. Ce qui était inutile : elle s'était arrêtée depuis son bain forcé dans la rivière. Il n'avait pas jugé bon de changer la pile - ou de voler une autre montre. Après tout, même une montre qui ne fonctionne pas donne la bonne heure deux fois par jour. Il avait sorti son téléphone et s'était rendu compte qu'il était complètement à la bourre. Eoghan grogna. Il allait fourrer sans plus de cérémonie son téléphone dans sa poche lorsque le nom d'Ewan s'était affiché. Il avait décroché sans hésiter. Pour finir par vider tout son répertoire d'insultes. Les oreilles d'Ewan avaient probablement saigné pour le coup. Parce qu'il en connaissait un paquet.

Eoghan détestait Andrew. Il n'aimait pas ses manières flagorneuses et son arrogance. Il lui trouvait un air fourbe. Ce qui était un peu se foutre de la gueule du monde, parce qu'il en connaissait quand même un rayon nivau fourberie le voleur aux mains habiles. Sauf que lui n'était pas... Bon. Si. C'était un enfoiré de première quand il s'y mettait. Il n'y avait pas d'autre mot possible. Mais l'idée qu'Andrew s'approche d'Olympia... Il avait envie de lui arracher la tête avec des pinces rouillées.

Il avait rebroussé chemin à toute allure, les crocs sortis et une expression toute sauf cordiale plaquée sur le visage. Juste l'idée qu'il pose ses sales pattes dégueulasses sur la jeune femme lui donnait des envies de meurtres. Rien à foutre des conséquences. On ne touche pas à Olympia. Il ne lui était pas compliqué de retrouver la jeune femme. Il avait déboulé au Sycophant comme un boulet de canon. Un boulet de canon énervé qu'il valait mieux pas agacer. Il faudrait qu'il pense à passer un putain de savon à Ewan. Vraiment. Il devrait peut-être se le noter sur un post-it pour ne pas oublier.

Facile de repérer Andrew. Son arrogance empestait à trois lieues. Ou alors il l'avait dans le nez. Très littéralement.
« Eh, face de quetsche, fous-la paix à Olympia si tu veux pas que je te fourre tes canines si profond que tu te mordras le cul à chaque fois que tu t'assieras. »
Le tout lancé posément, avec son grand sourire de dérangé, comme Andrew le disait si aimablement. Eoghan était totalement du genre à mettre ses menaces à exécution. D'ailleurs, c'était quand il énonçait calmement les choses qu'il fallait se méfier. Ses colères, ses vraies colères, les plus sincères, avaient le calme de l'océan avant la tempête. Le calme surnaturel qui précède la pluie d'obus sur le champ de bataille. Quand il faisait du bruit, avec son exubérance coutumière, ce n'était pas une vraie brouille. Encore fallait-il le connaître suffisamment pour savoir distinguer le moment où il était vraiment menaçant.
« Donc, tu ramasses tes cliques et tes claques et tu vas voir à Babylone si j'y suis en train de taper une belote avec le Pape. »
Il s'approcha de l'autre vampire, les mains dans les poches.
« Si tu veux, j't'aide à y aller avec mon quarante-deux fillette envoyé avec entrain dans les deux globes de chair qui te servent de cul. »


CODAGE PAR AMATIS
AVATARS KOKOBP && PANDA
Revenir en haut Aller en bas
Olympia Schuyler
Olympia Schuyler
Date d'inscription : 30/08/2020
Messages : 102
Pseudo : RedrumEm
Avatar : Emma Stone
Crédit : .corleone(ava) headers (ethereal.) Icons (corvidae)
Multicompte : Azucena
Oops ! I did it again :!  feat. Eoghan VRgxOZb
Âge : 29 ans
Pouvoir : MANIPULATION MENTALE : de vos cauchemars ou de vos rêves je saurais faire de telles illusions que la frontière entre réalité et onirisme pour vous ne sera plus. GUERISON de mes paumes j'absorberai vos maux et en abreuverai mon âme qui en dégueule déjà bien trop. CONTROLE DE LA METEO : je suis la fille qui fait sourire le soleil ou pleurer les nuages au-dessus de sa petite tête.
Allégeance : Coven Schuyler
Métier : Architecte d'intérieure
Adresse : Skidaway Island #110
#1 Mon Prince ((Eo))
Oops ! I did it again :!  feat. Eoghan Empty
witching hour
MessageSujet: Re: Oops ! I did it again :! feat. Eoghan   Oops ! I did it again :!  feat. Eoghan EmptyVen 30 Oct - 16:35

Never too far appart

She was like April sky
He was like endless storm
Fatal touch, final thrill
October and April

@Eoghan Falconer



Elles n’avaient jamais dansé autant que ce soir-là. Les couleurs. J’aime les couleurs. Souvent les gens me pensent folle… enfin encore un peu plus folle que d’ordinaire… quand je m’acharne à leur expliquer que tout est couleur. Les choses, bonjour l’évidence ! Mais aussi les émotions : la peur est bleue, la mort est grise plus que blanche, et la passion rouge à ce qu’il paraît… Ce n’est pas moi qui l’ai inventé, ça, oh ! L’histoire des auras aussi j’y crois dur comme fer. Celle de mon longues et préféré était d’un superbe bleu. De ceux qui apaisent et rassurent. De ceux qui, comme le ciel constellé d’étoiles, invitent au rêve. Les couleurs vibrent, chantent et malheureusement parfois et comme en cet instant elles font comme moi : elles grimacent.

- « Il est où le bleu ? » avais-je demandé en tentant de relever ma tête décidément bien lourde et en remuant du bout du nez quand je pointais de l’un de mes doigts la chose couleur sable qui défilait sous mes prunelles lasses « Et pourquoi je vois ton arrière train ? »

- « Mais quel bleu ?! »

- « Bah celui du ciel didiou ! » me mis-je à glousser alors que je remuais, me pensant marcher quand je ne faisais jamais que gigoter sur l’épaule de celui qui semblait avoir du mal à se décider entre soupirer et grogner. L’entendant opter pour la seconde de mes hypothèses je me décidais pour la première et soupirais tout mon souffle « Je veux voir les étoiles… Il m’avait promis qu’on irait voir les étoiles… »

Il avait ri, cet homme que je ne me souvenais déjà plus avoir suivi, et je n’aimais pas son rire. Il sonnait faux, écorchait Mes tympans et faisaient trembler mes tripes comme mes os. Je crois que je n’aimais pas cet homme dont je regardais le cul à défaut de pouvoir voir la tête et l’écoutais encore bien sagement tandis qu’il me répondait

- « Je me demandais si tu étais folle ou idiote mais à tes mots je comprends que tu es les deux ! Croire en la parole de ce maudit dément ? »

Mon corps qu’il manipulait comme une poupée de chiffons, me faisant de nouveau basculer par-dessus lui de manière à ramener mon visage proche, trop proche, du sien. Mes narines qui frémirent mais de dégoût tant l’haleine du goujat aux mains trop baladeuses était proche du fétide… Dieu et Satan comment pouvait-on autant puer du bec ?! Je sais pas mais quand même… les longues quenottes ont parfois plusieurs siècles au compteur mais s’ils savent se servir d’un ordinateur ils doivent aussi connaître le dentifrice et le bain de bouche, non ?! J’allais le lui dire quand ce rustre me coupa la chique en enchaînant

- «Mais si tu veux voir des étoiles ma jolie… » sa main qui s’invitait sous le tissu de ma robe et m’arracha un glapissement de désapprobation et à ses lèvres à lui un rire gras «Allez… laisse-toi faire ! » sa main qui ne réapparaissait que pour mieux venir se poser sur mon sein « Toi et moi allons nous amuser puis, si je suis satisfait, je te promets de te donner ce que ton mec te refuse obstinément ! »

- «Eoghan n’est pas mon mec et si j’avais envie d’un mec je me contenterai de mon mari ! » puis je le dardais de mes yeux un peu plus éveillés et en agitant mon doigt sous son nez « En plus je ne t’aimes pas, toi ! T’es fuschia et ta voix… mais ta voix… elle est marron fiente de pigeons ! » et battant des pieds dans l’air tant le cochon à deux pattes me maintenait en l’air « Et ôte ta main de ma poitrine ou, longues quenottes ou pas, je te jure que foi de sorcière tu vas le regretter ! »

- «Comment fait-il pour te supporter ? » avait poursuivit en grommelant et en perdant le peu de patience qu’il lui restait encore le mort vivant tandis qu’il tentait d’une claque, de me faire taire. Mauvaise idée, je jurais de le lui faire comprendre plus tard. « Heureusement tu as beau être sorcière tu ne parleras pas quand tu auras la bouche pleine ! »

- « Mais t’es répugnant ! » avais-je crié alors que je comprenais l’allusion des plus salaces. Me débattant de plus belle je beuglais en crachant chacun de mes mots « Suce-toi toi-même abruti ! » un coup de pied dans le vide et le second qui percutait le service trois pièces dont il semblait si fier « Je suis végétarienne crétin ! »

Pas vrai mais il n’avait pas à le savoir, n’est-ce pas ? Un crachat supplémentaire que je dus ravaler quand, hors de lui cette-fois, il me souleva encore plus haut, sa main comme de fer appuyant à l’en briser ou presque sur ma gorge. Honnêtement on ne peut pas dire que j’en menais bien large mais, d’un autre côté et la drogue aidant, on ne peut pas dire que j’avais peur non plus. Si prendre de l’hémocaïne annihilait à ce point les peurs, étouffait aussi parfaitement les angoisses … alors, oui, je voulais bien devenir junkie ! Pas sûr, cependant, que celui dont je ressentis la présence avant même que de le voir apparaître apprécie ni approuve ma décision. Pas sûr du tout, même… il n’était pas même encore vraiment là que je souris. Je sentais sa présence. Je sentais son aura, d’un bleu aussi profond et mouvant que l’océan. Il était là…

- « Eo… » pas même le temps de prononcer la prochaine syllabe que la gifle, encore une, s’abattait sur moi. Drue, cinglante et un brin vexatoire il faut bien le dire ! Je frottais encore ma joue quand je grommelais la voix toujours aussi pâteuse « Oh ! Ma tête c’est pas un carillon ! Et ça fait mal ! Je ne suis pas masochiste moi bon sang ! »

Vlan ! et une de plus ! Celle-ci, plus forte, fit tourner ma tête d’un quart de tour, fendit ma lèvre inférieure et je crois bien que j’avalais l’une de mes dents. Mon dentiste serait enchanté, moi, bien moins. Et cette main que je passais à ma bouche se teinta du vermillon de ce sang que je perdais et qui faisait frétiller d’envie les crocs de celui qui, à peine arrivé, usait des mots parmi les plus choisis de son vocable pour mieux attirer l’attention de celui qui, comme tant d’autres auparavant et sûrement bien des autres après lui, tomba dans le piège. Un idiot qui se laissait duper par le calme apparent et en oubliait la tempête, pourtant si sourde, que je savais grouiller sous la peau de celui que je regardais. D’abord les sourcils froncés tandis que, gigotant à au moins un mètre du sol, je feignis de me plaindre

- « Normalement c’est pas moi qui suis supposée me faire attendre ? » et alors qu’Andrew se retournait vers celui qu’il toisait avec mépris tout en me léchant la joue à m’en faire grimacer « Tu veux bien dire à ce porc qui pue du groin de me lâcher ? » pour une fois que quelqu’un m'obéissait je le regrettais presque tiens… ma tête qui heurtait violemment le sol à une seconde et revenait à la suivante à la hauteur de celle de celui que je regardais en silence avant que de jeter à Eoghan « Pourquoi t’insulte les quetsches ?! C’est mignon une quetsche ! C’est super bon les tartes au quetsches ! Et lui il a rien de tout ça ! »

Je pense que je dus m’en manger encore une bonne car la tête se mit à me tourner et je sentis une masse compacte s’enfoncer dans mon ventre. Sacré uppercut ! Mais, quand bien même je n’avais plus même le souffle pour le dire, je commençais à en avoir plus qu’assez qu’on me prenne pour un sac de sable ou une poupée ! Il n’y avait donc personne pour sa souvenir des politesses élémentaires dans cette satanée ville ou quoi ?! J’aurais pu râler mais l’échange entre mon vampire préféré et l’autre me refilait surtout des furieuses envies de rire. Ce que, évidemment, je fis. En dépit de tout bon sens et de toute prudence ce qui, même lorsque je ne suis pas stone, n’est pas mon fort. Alors, oui, je ris. A en m’en faire mal aux zygomatiques ! Et quand je regardais celui qui reniflait le sang à ma peau avec une étincelle au regard qui ne me laissait rien présager de bon… Je sus que je devais me taire. Et, donc, je fis le contraire !

- « Falconer ! Je te dirais bien que je suis ravi de revoir ta sale tronche mais toi et moi savons que c’est faux. » puis, me secouant comme un prunier histoire de poursuivre sur le thème du moment, il soupira « Et plutôt que de balancer des insultes dignes d’un gosse attardé, va donc balader ton cul ailleurs pendant que je me charge de celui de ta copine ! »

- «Mais tu vas arrêter avec mon corps oui ! Oh ! Toute à l’heure mes seins, maintenant mes fesses ! Ca suffit, oui ! »

- «Sérieux mec… elle te soûle jamais ? »

- «Si, tout le temps ! »

- «Elle la ferme jamais… vraiment jamais ! »

- «Non, jamais ! Et je ne suis jamais sage non plus ! »

Avais-je craché avant que de me démener si bien que je parvins à échapper à l’emprise de mon bourreau porcin et m’écrasais lourdement au sol. Ma tête pleine de bosse maintenant j’en étais certaine qui ne cherchait plus même à se relever quand je murmurais, plus vraiment consciente

- « Dis ? Tu m’emmènes à Babylone faire un poker avec le diable en bouffant une vraie tarte aux quetsches ? » j’avais ri sans quitter des yeux celui à qui je souris tandis que je crachotais dans un filet de sang « Fais-moi plaisir : défonce-lui sa sale gueule au porc ! »

- « Arrête de te la péter Falconer ! T'as autre chose que ta grande gueule et des promesses en l’air à m’offrir ? Je t’accorde que tu as le sens de la tournure mais… quitte à foutre quoique ce soit dans un cul… »

Une fois de plus il me relevait et me ramenait à lui. Il bandait contre mes fesses, ça pour le coup c’était vrai. Mais ce n’était pas ce qui m’inquiétait le plus. Non. Ce qui m’inquiétait c’étaient ces crocs que je voyais se rapprocher dangereusement de mon cou. Bon, je sais, je n’arrête pas d'harceler Eoghan pour qu’il me morde mais, là… Je ne voulais pas ! Pas comme ça ! Pas par Andrew !


CODAGE PAR AMATIS
AVATARS KOKOBP && PANDA
Revenir en haut Aller en bas
https://violent-ends.forumactif.com/t873-la-poupee-qui-revait-de-longues-quenottes-olympia#18757
Contenu sponsorisé
Oops ! I did it again :!  feat. Eoghan Empty
MessageSujet: Re: Oops ! I did it again :! feat. Eoghan   Oops ! I did it again :!  feat. Eoghan Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Oops ! I did it again :! feat. Eoghan
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (Eoghan) Friends are like potatoes, if you eat them, they die.
» I spent a lot of nights on the run and I think oh, like I'm lost and can't be found (Ariel&Eoghan)
» Catch me if you can feat. Eo <3
» Pain is fuel feat. Ryan
» Don't threaten me with a good time feat. Mo'

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
VIOLENT DELIGHTS / VIOLENT ENDS :: PAINT THE TOWN RED :: victorian district :: the sycophant-
Sauter vers: