AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM EN HIATUS
plus d'infos ici
Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

Partagez
 

 overthinking and also hungry. (sonny)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Yasmin Dunbar
Yasmin Dunbar
Date d'inscription : 20/04/2020
Messages : 188
Pseudo : fern/mel
Avatar : xiao zhan
Crédit : wild heart (av)
Multicompte : ruby emo baby & freddie keke rose & ollie la diva
overthinking and also hungry. (sonny) C0aqEwO
Âge : vingt-sept ans
Allégeance : il y a une envie d'égalité et de respect mutuel dans le coeur de yasmin ; une envie qui alimente chacun de ses pas, et il espère apporter des changements, un peu, à chaque jour.
Métier : serveur dans un restaurant asiatique à thème historique. pour la millième fois, il s'embarque dans des études sans fins tandis qu'il possède déjà deux masters et un doctorat.
Adresse : #35 south garden ; il cohabite dans un appartement plutôt confortable avec quelques autres personnes qu'il envahie autant par son affection que par sa présence.
overthinking and also hungry. (sonny) PrUVAma

overthinking and also hungry. (sonny) NcbcB4y
overthinking and also hungry. (sonny) D70ouC0

overthinking and also hungry. (sonny) M9QrsT9
overthinking and also hungry. (sonny) Empty
flesh and bones
MessageSujet: overthinking and also hungry. (sonny)   overthinking and also hungry. (sonny) EmptySam 10 Oct - 18:37

Yasmin est un livre ouvert. Les paroles déferlent de ses lippes à une vitesse folle, et il est bien rare, souvent, qu'il ne partage pas des choses à son sujet. Il ne se cache pas. Il ne possède pas de honte ou du moins, celle-ci est moindre, et ne l'empêche pas de partager des choses qu'il a envie de taire. Les secrets sont rares ; plus souvent qu'autrement, il garde ceux des autres plus que les siennes. Il est difficile pour lui de ruminuer quelque chose longtemps sans le partager avec autrui. L'humain a besoin, après tout, d'autres opinions que la sienne. Il sait, après tout, qu'il ne possède pas la vérité absolue, et qu'il est souvent nécessaire d'avoir d'autres opinions que la sienne avant de prendre une décision ou du moins, de revoir son propre point de vue. L'impulsivité peut lui faire penser quelque chose mais la réfléxion l'aide, souvent, à voir les choses autrement. Son esprit est grand, comme son coeur, et qu'importe l'introspection qu'il peut constamment faire, une discussion est bien souvent plus avantageuse. Il possède une forte opinion sur l'avis des autres, et sur la manière que chaque personne peut penser différemment. Il ne remet jamais une manière de penser en question, et se voit souvent avantagé par la manière dont les autres voient les choses. Yasmin demande souvent, alors, pour des choses qui le titillent, divers avis. Que ce soit pour un problème personnel ou encore, une découverte, ou un avis politique, social ou encore, une thèse quelconque.
Il n'a demandé l'avis de personne, encore, au sujet qui lui remue la tête depuis un moment.
Plusieurs fois, pourtant, Yasmin a ouvert la bouche et a entendu les paroles dans son esprit. Il a formé les phrases, les iris posés sur Qiu, Sofia ou encore, Lola. Aucun mot n'a été prononcé.
Il hésite. Ne sait pas. Yasmin doute, un brin, et peut-être, appréhende.
Les paroles n'ont pas quittées ses lèvres, encore. Dans le calme de sa chambre, dans le vide de son appartement tandis que Sofia est en cours, il n'a pas osé prononcé la vérité apprise dans les dernières semaines. Elle n'a pas été dite de vive voix. Uniquement lue sur l'écran de son ordinateur, en silence, trop de fois.
Yasmin redoute, peut-être, l'instant où il le dira. Il a cette impression que quelque chose changera. Rien ne se passera, pourtant. Le monde ne va pas changer. Ce n'est qu'une information. Quelque chose qui était là, avant, et qui est là, maintenant, et qui sera là, plus tard. Un simple fait. Un fait dont il ignorait l'existence, et qui ne bouscule rien de sa vie.
Qui bouscule un brin son esprit.
Il a envisagé d'en parler à Raquel, lors de leur dernier karaoké. Mais l'homme riait, de l'alcool dans le sang, du Celion Dion sur le bout de la langue, et son fabuleux t-shirt nouvellement offert par Yasmin sur le torse. Yasmin n'en a pas parlé. Ce n'était pas le moment, après tout, pour une discussion profonde. Ils n'en ont jamais eu, encore. Yasmin ne sait pas si c'est une chose qui convient à leur amitié.
Il n'en a pas parlé à Sofia. Il la connait trop, après tout. Quelque part, il entend déjà ses paroles rassurantes et sent déjà la chaleur de son accolade. Il sait déjà ce qu'elle en pensera. Quant à Qiu -
Quant à Qiu, Yasmin ne préfère pas y penser. Il y a déjà des interrogations, dans son esprit. Un noeud dans son ventre, mélange de bonheur et d'anxiétés qu'il étouffe, trop. Il ne s'agit que d'une information supplémentaire qu'il tait, lorsqu'ils sont ensembles. Yasmin a ses craintes. Yasmin a peur de la fin du bonheur.
C'est un petit souffle, une simple pensée qui, pendant son shift de travail, l'a poussé vers Sonny. Simples paroles au bord des lippes, demande précise pour savoir s'il pouvait venir chez lui, en finissant, car il désirait lui parler de quelque chose. Lui demander son avis à un sujet. Sonny a accepté ; il y a une douceur, chez Sonny. Quelque chose de délicat, attentif, qui laisse toujours un sourire lourdement doux se poser sur les lèvres de Yasmin. Qui le calme, lorsqu'ils travaillent ensemble. L'anxiété danse dans ses veines depuis le retour à l'université et lorsque Jo travaille, il est plus souvent tendu par sa voix brusque que moqueur face à son caractère. Yasmin n'aime pas être préoccupé et si à vif, il préfère être léger. Il a besoin d'être léger, au moins sur certains points. Sur ce point.
Quand il finit de travailler, Sonny est parti depuis quelques heures, déjà. Yasmin hésite, presque une seconde, à annuler et aller chez Qiu pour étudier. Il ne fait que ça, depuis des jours. Aller chez Qiu pour étudier. Il s'en veut d'avoir si peu d'idées de sorties et d'être incapable de tenir une conversation, d'en mener une et de parler des heures face à un Qiu peu bavard. Il s'en veut pour un bon nombre de raisons.
Le doute le quitte, pourtant, rapidement. Les lèvres se pincent, les joues se creusent un peu, et il embarque dans son camion pour se rendre chez son collège de travail. Il sait où Sonny vit. Lorsque le cuisinier a entré ses données dans son téléphone, il y a également mis son adresse, juste en cas de problèmes. Voilà le genre de personne qu'est Sonny. Peut-être est-ce pour cette raison que Yasmin se tourne vers lui.
Il n'attend pas, une fois arrivé devant son appartement. Déjà, Yasmin descend de son véhicule et monte les quelques escaliers avant d'appuyer sur la sonnette. Il ne se laisse pas avoir des doutes. Des hésitations. Il en possède déjà trop, depuis quelque temps. Il a besoin de parler, qu'importe l'angoisse qui l'habite. Il a besoin de -
La porte s'ouvre. Il force un sourire, simple mais forcé malgré tout, face à son collège. Hé ! Je t'ai fait attendre ? Je voulais pas te faire attendre. Ah, peut-être que j'aurais du t'envoyer un message avant de venir. Fallait que j'apporte un truc ? J'ai même pas regardé mes messages, juste au cas. J'suis venu directement. Une main est déjà enfouie dans les poches, et Yasmin cherche, rapidement. Il relève rapidement les yeux vers Sonny, sans ouvrir l'écran de son téléphone. Ça va, sinon ? T'as l'air bien, en tous cas. Faut dire c'était calme au boulot aujourd'hui, tu trouves pas ? Ça devait être pas trop intense dans les cuisines, du coup. Il lui faut un moment, avant de s'arrêter. Avant de se calmer. Il est rare, après tout, que Yasmin ait un contrôle sur son débit de paroles. Il ne s'arrête que très rarement.
Il finit enfin par ouvrir son téléphone. Aucun message ne s'y trouve.
Revenir en haut Aller en bas
Song-Il Son
Song-Il Son
Date d'inscription : 20/08/2020
Messages : 323
Pseudo : Ceci
Avatar : Lee Sung-min
Crédit : Avatar : moi-même | Gif : the-sinkingship-blog
Multicompte : /
overthinking and also hungry. (sonny) Tumblr_n1fv4xHANS1qie4dto7_250
Âge : 47 ans
Allégeance : Aaaaaaall Byyyyyyyy Myyyyseeeeeeeehéheeeeeeeeeelf
Métier : Sous-Chef au Dragon Den
Adresse : #117 West Savannah
overthinking and also hungry. (sonny) Empty
moonchild
MessageSujet: Re: overthinking and also hungry. (sonny)   overthinking and also hungry. (sonny) EmptyLun 12 Oct - 14:40

Sonny a toujours voulu avoir des enfants.

Enfin... C'est compliqué. Mais il n'empêche qu'il a toujours voulu des enfants. Vous savez, ces nouveaux-nés qui vous regarde avec de grands yeux ronds, qui enroulent leur petite main potelée autour de votre doigt et vous laisse seul guide de leur destin. Ces gamins, toujours des éraflures quelque part et les genoux pleins de croutes à force d'être tombé, coordination encore branlante, qui n'ont seul mot à la bouche : pourquoi, pourquoi, pourquoi. Ces petits doubles miniatures, qui vous suivent comme votre ombre, qui vous réveille à six heures du matin car eux, sont réveillés, et ils sont affamés ou bien ont décidé que c'était une heure convenable pour tenir sa promesse d'aller faire des tirs aux buts au terrain vague. Ces semi adultes, un peu (beaucoup) paumés, en proie aux crises les plus inattendues ou violentes, qui clame un soir qu'ils vous détestent pour ensuite venir se blottir contre vous, plus calme, enfin prêts à entendre vos conseils qu'il faut s'efforcer d'exprimer avec justesse et le bon ton. Toujours l'idée de guide. Il ne sait pas trop si ça vient de Chu Young, d'avoir eu un petit frère, qui a fait naître cette envie très tôt chez lui.

Sonny a toujours voulu des enfants. Mais il se trouve que le destin est parfois bien cruel, jetant les dés comme un prince se délectant du supplice des autres. C'était un après-midi qu'il s'en était rendu compte. Un jeudi, pour être précis. Il faisait froid ce jour-là, même le chauffage n'arrivait pas à le réchauffer. Ses cours, fait le matin avec le précepteur payé par son père. Il le détestait, avec ses lunettes et son regard méprisant, pleins de jugement sur sa scolarité peu ordinaire. Chu Young était au collège et ses parents travaillaient; il n'y avait que lui : s'il sortait, personne n'en saurait rien. Il dépérissait entre quatre murs. Après l'agression qu'il avait subit à son club de foot, Song-il pensait qu'ils devraient déménager et partir loin mais ses parents étaient rentrés un soir, la mine sombre, et avait dit que ce ne serait pas la peine, que Ji-Sung et les autres ne diraient rien. Pour autant, sa mère avait insisté pour qu'il finisse le lycée à la maison et ne sorte qu'en de très rares occasions, et toujours accompagné. Saisissant l'opportunité, il était sorti, capuche de son pull bien enfoncé sur sa tête et rasant les murs. Il s'était arrêté près du terrain vague trois rues plus loin, s'était assis sur le banc humide par le froid. Il regardait les gamins taper dans le ballon comme il l'avait fait avec Chu Young des années auparavant. Il n'aimait pas être seul. Seul, en silence, il se mettait beaucoup trop vite à réfléchir, profondément. Sa vie, ses erreurs, ses regrets (déjà malgré son jeune âge). Des pensées pas joyeuses qui tiraient sur le noir.

C'est en regardant ces gosses qu'il a su. Jamais il ne se sentirai la force de faire subir à son enfant ce qu'il était en train de vivre. Ce qu'il vivra toute sa vie. Il ne pourrait pas le supporter, supporter de voir son enfant pris par la douleur tous les soirs de pleine lune; voir son enfant rejeté par les autres, obligé de se cacher et de vivre constamment avec ce poids, ce secret qu'il ne pourrait presque jamais révéler. Peut-être était-ce sans doute pour ça que toutes ses relations avait pratiquement toute foiré.

Compensation.

Sans doute mû par cet instinct paternel qu'il ne peut exercer, il s'entiche des petits jeunes de sa connaissance, il compense. Il a un surplus d'affection à donner, des parties de foot jusqu'à la nuit tombée à rattraper, des rires à entendre. Au premier abord, il n'a peut-être pas l'air d'un agneau, rouspéteur et la fatigue comme une seconde peau mais il y avait une profonde sincérité derrière la carapace. Sincérité de ses sentiments, des regards attendris qu’il pose sur ses protégés quand ils ne lui prêtent pas attention, ces sourires en coin qu’ils lui arrachent et qu’il cache derrière ses fourneaux.

Yasmin est un de ceux-là, un de ces gamins dont Sonny s’est entiché. Yasmin parle trop. Beaucoup trop. Un véritable moulin à parole qui finissait souvent par lui casser les oreilles tant il en devenait inintelligible. Lui, était tout l’inverse. Sonny était un homme de peu de mots, souvent perdu dans ses pensées (ruminantes, exténuantes), qui contrastait avec le flot quasi-ininterrompu de son jeune collègue. Mais dans le fond, il se doute de bien de la raison pour laquelle il s’exprime comme ça.

Mal-assuré. Un manque de confiance en soi. La solitude, peut-être. Ce besoin, comme celui de Sonny, de meubler le silence qui finit trop souvent par devenir assourdissant et étouffant. Le sous-chef met de la musique, chantonne, allume la télévision ; Yasmin parle.

Il l’a surpris, à lui demander s’il pouvait passer après le service. Mais Sonny n’est pas du genre à refuser, d’autant que ça donnera un peu de vie à son appartement miteux. Et puis, il semble bien embêté, Yasmin, et Sonny n’aime pas le voir comme ça. Alors, bien sûr qu’il accepte.

Il a fini bien plus tôt que lui, le coup de feu est passé depuis longtemps, la cuisine est en effectif réduit pour la nuit et pour une fois, il ne fait pas partie de la brigade nocturne. Mais, affairé dans sa cuisine, tablier fantaisie offert par son frère recouvrant une bonne partie de son corps, c’est un peu tout comme. Vu l’heure, Yasmin n’a rien mangé et déjà qu’il le trouve maigrichon… Autant qu’il profite d’un bon repas.  Alors il épluche, coupe, taille, émince, jouant de ses couteaux sur son plan de travail en bois, avec du – un instant, vérifions – Céline Dion dans les hauts parleurs de sa chaîne hi-fi.

Il éteint le four quand on sonne à la porte. Il est tard, à quelle heure ce petit va pouvoir dormir ? Sonny ouvre et n’a même pas le temps de le saluer que Yasmin se met à parler. Il le regarde, presque éberlué, bouger les livres à une vitesse déconcertante. S’il y avait des jeux olympiques, il obtiendrait sûrement une médaille.  Sonny n’a compris que la moitié des mots. Du fond de l’appartement, ce n’est plus la chanteuse canadienne qui s’égosille mais un chanteur italien, la voix plus éraillée et plus douce.  C’est qu’il est mignon avec sa bouille à moitié paniquée. Sonny cache à peine le sourire en coin qui se dessine sur son visage.

« Allez, viens. Entre. » lui fait-il avec sa voix un peu bourrue, un mouvement de tête pour désigner l’intérieur de son appartement. « Et enlève tes chaussures, s’il te plaît. » Il y a des choses qui ne se perdent pas, même après plus de vingt ans loin de son pays. Il le laisse entrer et ferme derrière lui. « T’as qu’à poser ta veste sur le canapé. » explique-t-il en désignant ce vieux machin à peine confortable qui trône dans le salon. Il le laisse un instant, traînant ses chaussons jusqu’à la cuisine ouverte. Armé de simples torchons, il ouvre le four et attrape le plat qu’il vient poser sur un dessous de plat sur la table basse. Il repart pour récupérer des assiettes et les pose, toujours en silence. Mais devant le regard curieux de Yasmin, Sonny toussote et présente : « C’est du rumbledethumps. » Son accent coréen bute sur le mot, il ne l’a plus prononcé depuis longtemps. « Hm, ouais, ça doit pas te dire grand-chose… En gros c’est des oignons et du chou sautés avec de la purée que tu gratine avec du cheddar. J’en faisais plein en Ecosse. » finit-il par ajouter.

Il commence à les servir, le fond sonore maintenant plus coréen, quelques balades qu’il écoutait dans sa jeunesse, rêves de concerts laissés dans sa chambre et celle de Chu Young. Il observe Yasmin par-dessus son assiette. Il n’est pas du genre à forcer les gens. Il veut lui parler de quelque chose mais il ne lui soutirera pas les vers du nez : mieux vaut laisser les gens parler à leur rythme plutôt que de les mettre au pied du mur et briser la confiance que l’on a placé en lui. Sonny a trop connu ça.
Revenir en haut Aller en bas
https://violent-ends.forumactif.com/t745-hooded-eyes-and-weary-brows-seek-refuge-in-the-night-song-il https://violent-ends.forumactif.com/t820-song-il-sonny-sing-me-the-songs-that-taste-of-freedom https://violent-ends.forumactif.com/t849-sonny_kbones-song-il-son
Yasmin Dunbar
Yasmin Dunbar
Date d'inscription : 20/04/2020
Messages : 188
Pseudo : fern/mel
Avatar : xiao zhan
Crédit : wild heart (av)
Multicompte : ruby emo baby & freddie keke rose & ollie la diva
overthinking and also hungry. (sonny) C0aqEwO
Âge : vingt-sept ans
Allégeance : il y a une envie d'égalité et de respect mutuel dans le coeur de yasmin ; une envie qui alimente chacun de ses pas, et il espère apporter des changements, un peu, à chaque jour.
Métier : serveur dans un restaurant asiatique à thème historique. pour la millième fois, il s'embarque dans des études sans fins tandis qu'il possède déjà deux masters et un doctorat.
Adresse : #35 south garden ; il cohabite dans un appartement plutôt confortable avec quelques autres personnes qu'il envahie autant par son affection que par sa présence.
overthinking and also hungry. (sonny) PrUVAma

overthinking and also hungry. (sonny) NcbcB4y
overthinking and also hungry. (sonny) D70ouC0

overthinking and also hungry. (sonny) M9QrsT9
overthinking and also hungry. (sonny) Empty
flesh and bones
MessageSujet: Re: overthinking and also hungry. (sonny)   overthinking and also hungry. (sonny) EmptySam 17 Oct - 17:35

Il y a une familiarité en la présence de Sonny qui apaise Yasmin. Quelque chose dans ses gestes, dans son calme et sa cuisine qui ne peut que lui rappeler la présence réconfortante que Joseph peut avoir, à la maison. Il est étrange parfois de se dire que Joseph puisse être le père de Sofia. Lui si calme, tandis qu'elle est tempête. Yasmin n'a jamais connu la mère de Sofia ; il imagine qu'elle était similaire à sa meilleure amie, étant donné les regards que Joseph peut lui offrir, à l'occasion. Brièvement, l'esprit s'emportant dans tous les cas, l'humain ne peut que se demander si Sonny a rencontré Sofia, depuis qu'elle est arrivée à Savannah. La rencontre lui semble quelque chose d'interdimension, comme un trou dans l'espace temps. Sonny lui rappelle Joseph, la maison. Le calme qu'il peut y avoir, tandis que sa mère travaille, que son père chasse, et que Joseph marche d'un pas calme, doux, dans la demeure colorée des Dumbar. Sonny possède un pas similaire. Un sourire est minime, mais sincère. Malgré les paroles infinies quittant les lèvres de Yasmin, le regard ne peut que s'y arrêter, s'y accrocher brièvement et le coeur, qu'importe si sa danse reste empressée. « Allez, viens. Entre. » Les doigts tremblent un instant, dans l'air, avant d'appuyer sur son téléphone et s'en fermer l'écran. Yasmin inspire et hoche de la tête, suivant Sonny à l'intérieur de l'appartement. Il n'y a pas mis les pieds, encore. Le regard est curieux sur les murs, sur les décorations, et le pas ne cesse pas. La voix de Sonny se fait entendre, encore. « Et enlève tes chaussures, s’il te plaît. » Yasmin s'arrête, alors, et manque de perdre pieds. Le geste est brusque tant il s'arrête sous le coup des mots. Ah oui pardon. Désolé. J'y avais pas pensé. Déjà, le dos se courbe et les muscles se crispent sous le geste, le corps paniqué, anxieux par les pensées présentent dans son esprit. Yasmin ne sait pas être calme, jamais ; ses paroles semblent l'être, pourtant, quand il offre des conseils aux autres. Mais il sait, aussi, qu'il est difficile d'écouter ses propres conseils.
Il appuie sur son menton, déforme presque sa première chaussure pour s'en défaire. Les chaussettes oranges s'affichent fièrement, citrouilles aux traits lourdement heureux. Pieds posés sur le sol, on ne peut voir le trou, plus ou moins grand, au niveau de son talon. « T’as qu’à poser ta veste sur le canapé. » Il y a un souffle qui quitte ses lèvres, le dos qui se délit et un sourire qui se dessine. Yasmin hoche de la tête ; Sonny s'éloigne déjà, ne le voit pas. Le regard de l'humain le suit, une courte seconde, avant de s'aventurer sur la décoration, encore. Il ne sait pas exactement ce que son collègue est parti faire et Yasmin ne pose pas la question. Il se fait docile, plutôt, et garde léger dans ses mouvements. Le noeud dans ses tripes le tient captif.
Les pas sont minimes, dans l'appartement. À quelques occasions, le regard tourne vers son téléphone et Yasmin guette un message, quelque chose, qui n'arrive pas. C'est bête, peut-être. Une part de lui qui a besoin des paroles de Qiu, aussi peu nombreuses qu'elles soient. Il aimerait entendre le son de sa voix. Peut-être sentir la froideur de ses bras. Il y a un feu, en lui, tant ses pensées sont lourdes et agitées. Le seul calme qu'il possède, ces derniers temps, lui semble venir de Qiu. Et encore, certaines pensées en son encontre sont lourdes de doutes et d'inquiétudes. Il y a de ces moments, dans sa vie, où il se fait engloutir par l'anxiété et que chaque part de sa vie est frappée par un tsunami.
Il y a une odeur qui vient de la cuisine et Sonny qui en émerge, après un moment. Yasmin le suit des yeux, curieux, le cou tordu pour voir ce qui se trouve dans le plat qu'il tient, entre ses mains. Yasmin n'a pas demandé un repas. Il a grignoté un peu, comme à chaque fois au travail, mais peu assez. Qiu a toujours quelque chose, à la caravane, pour lui. T'as fait à manger ? Déjà, Sonny retourne dans la cuisine. Yasmin le suit des yeux et hésite, presque, à le suivre. Mais déjà, le cuisinier revient avec des plats et des ustensiles. « C’est du rumbledethumps. Hm, ouais, ça doit pas te dire grand-chose… En gros c’est des oignons et du chou sautés avec de la purée que tu gratine avec du cheddar. J’en faisais plein en Ecosse. » Yasmin dévisage encore quelques secondes avant de s'approcher et de s'asseoir, à son tour. Ça me dit quelque chose. J'ai peut-être déjà mangé ça. La famille de mon père est irlandaise, tu sais ? Tous blonds aux yeux bleus, presque. La peau aussi blanche que des c - L'espace est restraint et il est immense ; les jambes plus longues que la plupart des gens. Les genoux cognent contre le dessous de la table et la vaisselle chante, sur le choc. Ah désolé. J'ai renversé quelque chose ? Long est le corps qui se penche sur la table. Yasmin zieute l'ensemble et ne trouve aucun dégât, lâche un soupir de soulagement et adresse un sourire, grand et honnête, à Sonny. Puis, il s'empare de ses ustensiles. ça fait vraiment bizarre de manger quelque chose venant de toi qui est pas asiatique, tu sais ? 'pas que c'est pas normal, mais j'te vois juste faire ça au travail. c'est comme une expériene interdimensionel. Il rit, un instant, avant de prendre une bouchée. Il brûle une grande partie de sa bouche, mais malheureusement - ou heureusement - Yasmin a l'habitude d'être impatient et de perdre quelques papilles lors des premières bouchées. La chaleur du plat ne cache en rien les saveurs qu'il goûte. Les yeux s'écartillent et il regarde Sonny, un son appréciateur entre les lèvres. Il manque de classe, un brin, mais Yasmin n'est gêné par rien. Il commente alors, la bouche encore pleine, un peu ouverte pour laisser sortir la chaleur. C'est super bon ! La bouche reste ouverte tandis qu'il souffle un coup, encore, avant de pouvoir avaler enfin. S'il est tenté de prendre une seconde bouchée immédiatement, Yasmin s'empêche de le faire. Il est difficile, pourtant, de stopper le mouvement. Après tout, Sonny lui offre un repas et il est tentant, évidemment, de s'en servir comme distraction pour ne pas parler de la raison de sa venue. Les lèvres se pincent un fin instant, avant de se tordre en un sourire hésitant, tandis que sa fourchette bouge la nourriture dans son assiette pour en faire disparaitre un peu la chaleur.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
overthinking and also hungry. (sonny) Empty
MessageSujet: Re: overthinking and also hungry. (sonny)   overthinking and also hungry. (sonny) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
overthinking and also hungry. (sonny)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La recette d'une tendre amitié feat. Sonny
» (song-il/sonny) sing me the songs that taste of freedom

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
VIOLENT DELIGHTS / VIOLENT ENDS :: PAINT THE TOWN RED :: west savannah :: habitations-
Sauter vers: