Hooded eyes and weary brows seek refuge in the night ~ Song-Il

Son Song-Il
< A hope and dream at the edge of the sky >

< Nom complet > Song-Il, bien qu'ici tout le monde l'appelle Sonny. Plus simple, moins dur à retenir, à prononcer, il connaît la chanson. Depuis plus de vingt ans, l'histoire se répète inlassablement et il finit par se présenter lui-même avec ce nom d'emprunt sans passer par la case Song-Il. Avec le temps, il a finit par s'y faire. < Âge, date et lieu de naissance > dix-neuf janvier, enfant de l’hiver, déjà un an quelques semaines plus tard avec Seollal, le nouvel an lunaire. C'était par un doux matin de mille neuf cent soixante-treize, rosée non pas séchée mais presque glacée, sous le regard curieux des collines et des montagnes qui bordent Daegu. Quarante-sept ans, un bien grand nombre déjà, témoin des cheveux qui grisaillent sur les tempes, angoisse à peine contenue du prochain compte rond. Probablement plus vieux que ça en suivant le calendrier lunaire mais il a perdu le fil. < Race et pouvoirs > Enfant de la lune, pouvoir ou malédiction transmise par sa mère, c'est chaque mois qu'il traine sa croix, duvet de poils et crocs aiguisés qu'il se garde bien d'user. Un lycan tout ce qu'il y a de plus banal, si tant est qu'on puisse qualifier ces créatures comme telles. < Nationalité et Origines > La Corée du Sud qui l’a vu naître et dont le drapeau reluit sur son passeport. Mais les vieilles histoires de familles racontent qu’il y a du sang japonais qui coule dans ses veines, récits d’un temps sombre exprimé avec rancœur, s’il est seulement abordé. Une grand-mère jamais complètement remise de cette violation répétée, admission de la parenté forcée la voix pleine de trémolo ou pleine de venin, tout dépend le jour. L'origine lupine de la famille paraît-il. < Situation familiale > Célibataire, il ne s'est jamais marié. Un caractère changeant n'aidant pas à l'adolescence, des questionnements à la sortie du lycée qui embourbent son esprit de crise existentielle en crise existentielle puis un travail aux horaires improbables, rédhibitoires aux yeux de beaucoup pour construire quelque chose. Peut-être n'a-t-il tout simplement pas fait les efforts, entre l'angoisse incessante quand il essaye d'expliquer sa condition et les rejets passés, et cet interdit qu'il s'impose lui-même comme s'il ne se pensait pas méritant de goûter au bonheur de la vie à deux. Ou peut-être n'est-ce pas pour lui mais il n'est pas encore tout à fait prêt à abandonner. < Statut civil et orientation sexuelle > Bisexuel, il est enfin à l’aise avec ce mot, enfin capable de le prononcer, de l’admettre, d’en sourire même. Cela ne l'empêche pas de vivre une collocation harmonieuse avec sa solitude depuis un moment. Il noie parfois sa peine dans un bar, quelques nuits terminées dans des draps inconnus, jamais les siens, pour oublier sa colloc' omniprésente. < Occupation(s) > C’est en remuant les poêles et en coupant légumes et viandes qu’il se crée un monde, un univers qu’il contrôle et dans lequel il parvient à s’exprimer sans retenue aucune. La cuisine, il y a toujours traîné dès qu’il a su marcher, connaissant déjà par cœur les subtilités de la vieille gazinière de la maison de son enfance. Une passion muée en un métier qui lui permet de subvenir à ses besoins en faisant ce qu’il sait faire le mieux. Gérer les coups de feu et rassasier les autres. Il officie au Dragon Den au poste de Sous-Chef, spécialiste de la cuisine de son pays mais pas que. < Situation financière > Le travail paye, il n'est ni exploité ni surpayé. Bulletins de salaire suffisants pour s'approvisionner au marché, la seule règle à laquelle il ne déroge pas. < À Savannah depuis > 2003. Quelques années à voyager, fuir la crise économique en Corée, avant de poser bagages par amour. La rupture deux mois plus tard ne l'a pas empêché de rester. < Quartier de résidence > West Savannah, c'est là qu'on a bien voulu de lui sans y regarder à deux fois et même si le quartier n'est pas toujours des plus reluisant, le coût n'est pas élevé et Song-Il s'est aménagé son petit coin bien à lui. < Caractère > Si vous aviez rencontré Song-Il il y a quarante ans, vous auriez fait connaissance avec un petit garçon jovial, rempli d'énergie et d'une candeur innocente, naïve même, à faire fondre n'importe quel coeur. Il y a trente ans, vous auriez rencontré un adolescent - presque un homme et pourtant encore tout d'un enfant - en colère, enragé, en voulant à la terre entière, à ce soldat japonais, à sa mère. Seul son jeune frère trouvait grâce à ses yeux, il aurait fait n'importe quoi pour lui. Il y a vingt ans, vous auriez rencontré un jeune homme complètement paumé, à un seul pas de la crise identitaire, se cherchant aux quatre coins du globe dans l'espoir de trouver des réponses qui n'existent sans doute pas. Aujourd'hui, Song-Il n'a pas forcément fait la paix avec lui-même mais il en donne l'apparence. La fatigue prédomine, le corps meurtri, l'esprit blessé. Bougon, comme un ours mal léché, ce n'est pas là sa seul similitude avec cet animal : touffe de poil (environ une fois par mois), gourmand (ne laissez rien traîner !) et de l'amour (beaucoup) (trop) à revendre. Râleur, surtout par principe, il garde là une trace de son adolescence hurlante. Mais en grattant bien, il y a une douceur et une mélancolie qui se cachent, s'entremêlent parfois, ce besoin de guider, de protéger. Peut-être est-ce pour ça qu'il ne sait pas toujours dire non, qu'il choisit ses batailles comme il dit. Cocktail détonnant pour un homme qui aspire à une vie sans histoires et tranquille. As if...

we appreciate power

< La commère du quartier, elle aurait quoi à raconter à ton sujet ? > Bien des choses, qu'elles soient vraies ou fausses d'ailleurs, c'est bien ce que font les commères, non ? Le rythme de Song-Il pourrait être un sujet. Le Dragon Den, ses néons, son excentricité et sa fougue mais surtout une ouverture à toute heure, chaque jour. Rentré tard, au beau milieu de la nuit ou au petit matin, quelques heures de sommeil avant de repartir avec Jo, parfois seul, parfois pas, pour les livraisons, s'approvisionner au marché, préparer les tous premiers services. Son rythme de sommeil n'a pas toujours le temps de prendre le pli d'une semaine à l'autre. Des voisins racontent qu'on l'entend parfois ronfler à travers les murs aussi fin que des pelures d'oignon mais ce n'est que pur mensonge. Song-Il ne ronfle pas, non mais !

< Tu penses que Savannah mérite quelle note sur TripAdvisor ? > Tout plaquer pour suivre l'amour jusqu'ici pour finir par se faire larguer deux petits mois plus tard, il y a mieux comme début. Quinze ans qu'il est là maintenant, un peu plus même, et, certes, rien n'est parfait, mais il est bien content de rester ici, surtout avec l'équipe du Dragon Den. C'est un peu grâce à Savannah qu'il les a trouvé, non ? Non, et puis, trouver une ville tolérante (pour la plupart) des créatures, c'est l'assurance de ne pas passer de nuits sans dormir, à se demander si un chasseur ne va pas débarquer d'une minute à l'autre. Toujours dormir un œil ouvert, trouver des zones safe, inlassable routine qu'il ne veut plus poursuivre à son âge. Alors puisqu'il tient à survivre, mieux vaut ici qu'ailleurs.

< Niveau intégration des races, t’es plutôt peace and love ou chacun pour soi ? > Chacun doit être libre de vivre sa vie comme il l'entend, qu'importe sa condition. Il l'a tant voulu pour lui-même qu'il ne voudrait pas qu'il en soit autrement pour les autres. Malgré tout, il reste appréhensif - avec les humains surtout, quand il estime pouvoir leur révéler son alter ego. Il n'a cependant pas grandit à Savannah, n'y est que depuis dix-sept ans, et n'avait pas (du moins à sa connaissance) eu de quelconques relations avec les vampires. C'est pourquoi ,même si c'est congénères sont partagés (voire carrément hostiles), il ne l'est que très peu face aux immortels. Question d'expérience.

< Selon toi, le conseil c'est plus nations unies ou gestapo ? > Il essaye de suivre, comme tout un chacun, mais le bonhomme se retrouve souvent dans l'un des deux cas de figures : soit il n'a pas assez dormi pour s'y intéresser plus de dix minutes et il s'endort. Soit il n'a pas assez dormi pour avoir une réaction polie et mesurée face aux derniers discours. Bien sûr que la situation est déjà bien mais depuis le temps que chaque candidat hurle son programme tel un vendeur à la sauvette en promettant monts et merveilles - sans changement aucun pour les lycans - la désillusion n'est jamais très loin. Surtout, il se méfie des membres du conseil, leurs jeux d'appareil et leurs sourires de façade compris. Alors il fait attention à lui mais surtout aux autres lycans qu'il peut croiser et qui sont seuls ou encore peu habitués au rythme, aux effets.

Imminent annihilation sounds so dope

Dans cette partie, faites nous découvrir des anecdotes, des tics, des manies, ou même les plus grandes peurs de votre personnage. Il nous faudra 10 points minimum pour nous faire découvrir ses travers, ou ses valeurs.

01. "Aaah mais passe, pauvre pomme !" ou bien encore "Mais qu'est-ce qu'il glande l'arbitre, y'a faute, là !" sont autant d'injonctions qui brisent la quiétude monotone de l'immeuble où Song-Il habite. Parfois à des heures peu recommandables, question de fierté de suivre le championnat coréen sur des streams miteux et carrément pixelisés (le Daegu FC c'est quand même loin d'être sexy de toute façon) . Avant qu'il ne se décide à rester derrière les fourneaux, il répétait à qui voulait bien l'entendre qu'il deviendrait joueur de football professionnel, qu'il deviendrait le plus grand attaquant coréen de l'histoire - arrogance juvénile de croire qu'il dépasserait l'illustre Cha Bum-geun en prime. Et puis Song-Il a grandit mais pas son talent, amère réalisation de près de neuf enfants sur dix à travers le monde une fois l'adolescence bien entamée. Et puis... Ca aurait été compliqué de conjuguer sport de haut niveau et cycle lunaire, frustration supplémentaire à l'addition bien salé d'un adolescent en colère. Il n'a jamais vraiment lâché cependant et tente désespérément de monter son équipe à Savannah. Il n'a jamais fini de tenter de convaincre ses collègues. Mais autant dire qu'aux Etats-Unis, ce n'est pas une promenade de santé. Et en plus, ils appellent ça soccer, les hérétiques !

02. Bien qu'être un lycan lui octroie un pouvoir de guérison accéléré, il n'en reste pas moins que ses mains sont couvertes de petites cicatrices. De-ci de-là, héritage de son apprentissage de cuisinier, couteaux aiguisés qui ne pardonnent jamais, animaux sauvages qu'il lui a fallu apprivoiser; au détour d'une phalange, les vestiges d'une querelle d'adolescents irresponsables, la brûlure de la cigarette toujours aussi vivace quand il y pense. Song-Il les aime bien ces marques, c'est un peu comme une preuve qu'il a survécu, non ? Toutes n'ont pas une origine joyeuse mais autant le voir comme ça après tout.

03. Il lave, aiguise et range ses couteaux de cuisine selon un ordre bien établi. Il ne va ni dans l'ordre croissant ni décroissant de taille mais plutôt en suivant la maîtrise progressive de ces instruments. Le petit couteau simple en premier, puis le grand couteau à légume ensuite. Viennent après les autres, celui à viande, l'éminceur et bien d'autres. Depuis presque trente ans, il répète le même rituel avant et après chaque prise de service, qu'importe les regards interrogateurs ou confus des autres. Mais depuis le temps qu'il est au Dragon Den, ça ne doit plus vraiment choquer le reste de l'équipe.

04. Il déteste le silence. Le silence, c'est sa solitude, c'est la nuit claire et la lune pleine et lumineuse, dans sa clarté ravageuse. Ce sont les quelques secondes avant que son corps ne se courbe, plie sous le poids de la douleur qui ne disparaît jamais vraiment malgré l'habitude. Le silence c'est celui de sa mère, comme lui, et pourtant impuissante face à ses cris d'enfant, ses questions frustrées; ses larmes enragées qui l'assèchent, le font suffoquer. C'est rapidement devenu source d'angoisse, il ne peut pas rester sans le moindre bruit : des couteaux qui battent le bois d'une planche à découper, un chanson murmurée du bout des lèvres dans des souffles à peine audibles, un programme télévisé que l'on ne regarde que d'un œil distrait ou bien même des berceuses, des musiques d'ambiance pour l'accompagner toute la nuit dans son sommeil. Sur les bibliothèques, les étagères, disques en tout genre - musicaux ou filmiques - trônent et alternent pour un tour gratuit dans le lecteur intégré de la télévision.

05. Tous les printemps, c'est la même rengaine : nez bouché, prunelles irritées... Les allergies rythment son quotidien pendant au moins trois mois de l'année. Il ne se déplace jamais sans son antihistaminique, plaquette salvatrice en cas de crise. C'est qu'il râle, et plus que d'habitude. Il n'y a rien de plus agaçant qu'un nez bouché. Il a tout tenté, même le pansement sur le nez, tel un footballeur anglais un peu lunaire des années 90. Avec beaucoup moins de style, cela va sans dire.

06. Il a une vieille guitare dans un coin du salon mais il n'en joue plus depuis longtemps. Accords et désaccords appris lors de ses années d'errance à travers le monde. L'idée folle qu'il rattraperait un physique déplaisant en jouant la sérénade à qui voulait bien l'écouter. Désormais, il ne se souvient plus qu'une poignée de chansons, illusoires et illusions, et il n'est même pas sûr de savoir encore bien les jouer.

07. L'ambiance et le principe des combats organisés, très peu pour lui. Il a bien essayé deux ou trois fois, quand il était encore jeune, plein d'énergie et d'animosité à extérioriser, mais il n'en est jamais sorti grandi. Pire même, il lui a toujours fallu des jours pour s'en remettre (sa fierté d'une part, l'immense cuite qui a toujours suivi de l'autre). Il a définitivement tiré un trait sur ces pratiques qu'il juge barbares depuis un combat illégal dans le sous-sol d'un bar italien où il a failli y rester. Partisan des mots et du travail de l'ombre pour faire pencher la balance en sa faveur. Journées et soirées désastreuses quand c'est animation combat au Dragon Den, il travaille avec des boule quies dans une oreille pour atténuer son ouïe qu'il aimerait moins fine.

08. Il a toujours voulu des enfants. D'aussi loin qu'il s'en souvienne, il a toujours voulu tenir un corps minuscule dans ses bras, un petit être humain qui lui ressemblerait un peu, mais pas trop; avoir une main à tenir pour la guider, la voir grandir sous ses yeux et transmettre. Comme il l'avait fait avec son petit frère, en quelque sorte. Il a toujours eu cette fibre paternelle, cette envie de toujours faire rire un enfant quand il en croise un. Plus jeune, il se rêvait idéaliste dans son projet. Mais au moment de conclure, toujours cette peur qu'il condamne sa progéniture à la même vie que lui, métamorphoses, poils, crocs et hurlements à la lune. Comment l'aurait-il pu ? Il ne pouvait pas, ne devait pas. Encore une chose à ajouter au bureau des plaintes. Alors à défaut, il a un fâcheuse manie de s'enticher des petits louveteaux (ou non) complètement perdus et d'essayer d'être un bonne patte avec eux.

09. Vous ne voulez pas savoir comment il est s'il a trop bu et si un karaoke est à proximité. (Spoiler : la clientèle du Dragon Den sait).

10. Si vous lui proposez une partie de cartes ou un jeu quelconque, à vos risques et périls. Perdre un jeu n'est pas dans ses habitudes, encore moins dans ses projets. Métaphore de la vie ou simple outil de divertissement, quelques victoires, aussi puéril soient-elles, ne font pas de mal à son égo qui broute l'herbe (même pas fraîche) depuis des années. C'est un excellent joueur de tarot, de scopa et de blind test (horreur du silence, bruit constant, des piles de CDs, vous voyez le tableau)

< Pseudo/Prénom > Ceci < Âge > 24 ans < Région > Le 06 et sa vie de palmiers < briefing > alors bonsoir, je suis Ceci, j’ai 24 ans je suis sur les forums RPG depuis presque dix ans avec des pauses plus ou moins longues dû à mes études ou autres. J’ai fait un master recherche en anglais mais je me ré-oriente dans la communication. J’aime bien la musique, le théâtre, les séries et films mais surtout la comédie musicale, c’est dit. Ah et le foot aussi, sachez-le. Et puis le patinage artistique aussi, ambiance feutrée, couverture, thé et cookies chaque automne et hiver pour suivre les compets’ < Autre compte > Nope < Comment as-tu découvert le forum ? > Tumblr via jefaisdurp qui me fait rire depuis quelques années maintenant < Avatar > Lee Sung-min < type de personnage > Plus ou moins pré-lien de Yasmin Dunbar < Crédits > Avatar : moi-même / Gif profil : the-sinkingship-blog / Gif fiche : 1 -> Shura-blog1 / 2 -> Moi-même / 3 -> Moi-même

We I Go Again
< Thread me through with your sacred needle >

> Playlist <

« Dis, mamie... Pourquoi t'aimes pas les japonais ? Qu'est-ce qu'ils ont fait de mal ? » La voix fluette, celle de l'innocence, d'un enfant qui ne butte plus tout à fait sur les mots, un milliard de questions au bout de la langue. Il ne sait pas, ne comprend pas encore toute une partie de l'histoire de son pays, de son histoire.

La vieille femme qui lui fait face ne lui offre qu'un crachat au sol pour toute réponse. Puis se contente de vagues insultes sans rentrer dans les menus détails, tâche laissé à sa mère. Est-il vraiment trop jeune pour comprendre ? Est-ce trop tôt pour lui annoncer la lourde vérité sur son héritage, sur ce qu'il est appelé à devenir ? La question aurait-elle été posée la veille ou le lendemain, la réponse aurait sans doute été encore toute autre. La vérité peut-être. Mais ce jour-là, la matriarche de la famille ne s'en sent pas la force, les souvenirs et les cauchemars trop emmêlés dans son esprit; le nez de Song-Il, le même que celui de ce soldat, ce regard, quasi-identique à celui qui hante son esprit depuis presque quarante ans. La boîte de Pandore est restée ouverte trop longtemps aujourd'hui pour en dire un mot de plus.

Il découvrira bien assez tôt les raisons de ce mutisme intermittent, de cette haine vivace, de ces moments d'absence.

**

Si Song-Il devait chercher la définition du mot amour, il était certain d'y trouver une photo de son petit frère. Chu Young, rien que son prénom lui évoque la douceur, la tendresse, la bouche pleine comme s'il s'était gavé de friandises, sourire espiègle au coin de la bouche. Non pas que le cadet de la famille Son soit un véritable petit ange, bien qu'il en ait les traits, mais dès que Song-Il l'avait rencontré pour la première fois, encore minuscule et poisseux, à peine nettoyé, il l'avait pourtant regardé avec de grands yeux émerveillés et son corps, parcouru d'un frisson, un trop plein d'émotions, d'amour, pour ce frère.

Il n'est pas comme lui, Chu Young, ce n'est pas un lycan comme Song-Il et maman. Mais le petit ne s'est jamais trop posé de questions à ce sujet, il a toujours été très honnête dans ses sentiments, à dire et à montrer ce qu'il ressent, sans filtre aucun. Il ne triche pas, Chu Young, ne s'enferme pas dans des questionnements dont seul Song-Il a le secret. Au lieu de lui en vouloir, l'aîné l'a toujours admiré, l'a toujours encouragé à faire ce qu'il ne savait pas faire. Protecteur à vie, rôle qui lui va comme un gant; instants de répits, de joies avec ce frère qui a bousculé sa petite vie de fils unique.

« Et puis ta bouche d'abord, mon frère il est meilleur que toi ! T'es juste jaloux. »

L'âme bagarreuse, l'ombre d'une grande gueule qui se dessine, sueurs froides à l'horizon pour un frère aîné inquiet. Chu Young, c'est aussi un fort caractère et une intrépidité irresponsable, qu'importe qu'il soit haut comme trois pommes.

Les insultes enfantines et les coups pleuvent. Song-Il se jette alors lui aussi dans la bataille, tentant surtout d'extirper son frère.

« Ah, tu vas voir si tu crois pouvoir taper sur mon frère comme ça, crétin ! »

La sentence est immédiate, irrévocable. Personne ne touche à Chu Young, c'est ainsi. Il en aura des bleus, des coupures à la lèvre au fil des ans, toujours la même rengaine : Chu Young ne sait jamais la fermer car il ne sait pas tricher. Ca lui est parfaitement égal, leurs chamailleries n'ont d'égal que l'amour mutuel qu'ils se portent, pacte de sang à la vie, à la mort, serment inviolable qui les lie à jamais.

Il a une coupure au genou, la joue rouge d'une claque partie trop forte pour la peau encore potelée. Pour l'aîné, un nez en sang, la faute à un mauvais coup mal-calculé. Maman soupirera encore de les voir rentrer dans cet état, résignée. Song-Il enroule un bras rassurant autour des épaules de son frère, le mauvais œil pour leur adversaire du jour, le petit bourgeois du quartier.

« Allez viens Chu Young-ah. Rentrons à la maison. »

Il lui offre un bonbon du fond de sa poche. C'est leur moment préféré de la journée.

**

« Sale monstre de merde, dégage de notre équipe. »

Song-Il l'a dit à son meilleur ami. Son meilleur ami qu'il regarde différemment. Ici, les traces d'une pilosité faciale naissante, donnant un air plus adulte à celui qu'il connaît depuis sa plus tendre enfance. Là, les courbes d'un corps qui se brouillent sous les vapeurs des douches brûlantes des vestiaires. C'était pas censé arrivé, si ? Putain... Song-Il est complètement paumé et ça le bouffait de garder sa nature de lycan pour lui (le reste peut encore attendre). Ils ont tout fait ensemble, démarré le foot, dragué leurs premières copines, remporté des tournois régionaux... Évidemment qu'il devait lui dire, n'est-ce pas ? Il aurait pas dû. Son meilleur ami l'a dit à un autre gars, qui s'est empressé de tout répéter au reste de l'équipe. Song-Il n'a eu que le temps d'enlever son tee-shirt pour se changer avant que les hostilités ne s'ouvrent. Dégoût, haine aveugle, silence complice. Voilà tout ce qu'il trouve en face de lui.

« J'suis capitaine de l'équipe. Les mecs qu'est-ce que ça change que je sois pas tout à fait comme vous ? Soyez pas cons. »

« Qu'est-ce que ça change ? Qu'est-ce que ça change ?! Et si tu nous attaque ? Et si tu sais pas te retenir quand ils te provoquent en face ? Et puis tu vas encore nous planter à pleins de matchs ? J'comprends mieux maintenant. Jamais t'aurais dû être capitaine. »

Protestations, défenses. Rien n'y fait, Song-Il est seul, définitivement seul. Pas un mot, pas un regard dans sa direction, sauf quand ils sont emplis d'un venin nouveau et glacial.

« Allez, dégage j'te dis. »

« Et si j'bouge pas ? »

Une poussette. Puis deux, puis trois. Riposte. Et sans crier gare le poing qui s'abat sur sa figure. Et de un pain, un ! Qui dit mieux ? Sans doute, les autres coups qui continuent de pleuvoir. Impossible de rester debout quoi qu'il en dise. Et puis d'un coup... Rien, le calme, silence du vestiaire surchauffé et nauséabond. Song-Il prie pour que tout se soit arrêté, pour qu'il se réveille de ce mauvais rêve, qu'il puisse revenir en arrière.

« A ton tour. T'as pas encore participé. »

Il lève les yeux de la position fœtale dans laquelle il s'est réfugié. De ses yeux larmoyants il voit son meilleur ami qui le regarde, grave, interdit. L'autre brute attend, le regarde lui aussi.

« Ji-Sung... Pas toi... Putain, pas toi aussi... »

Il crachote, balbutie entre deux sanglots menaçant d'éclater. Il ne peut rien retenir quand le pied s'abat contre son ventre. Un pied recouvert de leurs chaussettes porte bonheur, échange solennel entre deux enfants scellant une amitié infinie. Infinie jusqu'à l'intolérance.

Il n'a même plus la force de riposter, de gémir. Il reste planté sur le carrelage crasseux, immobile, incapable de bouger ne serait-ce qu'une phalange. Il est à peine conscient de son frère qui entre avec perte et fracas. Il n'entend pas bien, tout cela lui semble distant mais... C'est un couteau que tient son frère ? Où est-ce qu'il a trouvé ça ? Qu'est-ce qu'il peut bien faire avec ça ? Ce gosse a treize ans, que fout-il avec un couteau ?

Il n'est pas sûr de ce qu'il se passe : des menaces, sans doute, des insultes, peut-être. Mais le vestiaire se vide, il paraît gigantesque d'un coup. Chu Young fouille, sans gêne aucune, et trouve une trousse de soin. Sans un mot, il redresse son frère, panse ses blessures, physiques tout du moins. Il sait bien que parler ne servirait à rien. Il connaît trop son frère, un coup d'oeil suffit à comprendre. Un bras s'enroule autour des épaules de Song-Il, le relève. Les lèvres s'étirent mais les yeux restent tristes, deux océans noirs où se débat la pitié, l'amour et l'inquiétude.

« Allez viens Song-Il-ah. Rentrons à la maison. »

L'écho aux visions d'hier est amer. La dynamique devrait être inverse, le grand qui aide le petit et non l'inverse. En se reposant sur l'épaule de son frère, Song-Il songe à l'innocence perdue, à la dure réalité qui lui reviens en pleine figure tel un boomerang, sa petite bulle réconfortante et naïve bien éclatée.

**

Déscolarisation. La honte de la famille. Comme s'il n'y en avait déjà pas assez, réplique assassine crachée par son père. Song-Il préférerait parfois qu'il se casse plutôt qu'il reste là, qu'ils leur soient tous redevables de ne pas les avoir laissé. C'est entre quatre murs qu'il termine son lycée, pire qu'un prisonnier. Dehors, le monde le nargue, vie et évolue. Le football continue, dans cette course interminable après le ballon, la pelouse verte et sentant l'herbe fraîche ou complètement inexistante, misérable terrain de boue appelé carré vert par erreur.

Il en veut à la terre entière. A ces brutes qui l'ont frappé, Ji-Sung qui l'a trahi, à sa mère pour être aussi résignée, impuissante et sans réponses, à ce soldat japonais qui n'a laissé aucun repos à sa grand mère, qui l'a condamné à perpétuité, qui les a condamné. Quand il n'étudie pas, ce sont les cris et les questions enflammées qui perturbe le silence de la maisonnée, sa mère seule destinataire de ses critiques les plus acerbes, de ses colères confuses.

Quand il ne hurle pas son mal-être, il cuisine. Il y a toujours traîné dans cette pièce... Voilà bien le seul endroit où il arrive à se concentrer assez pour oublier, pour créer, pour s'évader. Élaborations improvisées maîtrisées, mélanges inédits qui mêlent l'infecte et l'affect, les bonnes surprises. Laboratoire du parfait petit chimiste à la sauce soja, Chu Young son goûteur attitré et privilégié, cobaye et client à la fois, critique ou élogieux.

Plus il y pense, plus il y croit, Song-Il. L'université ? Autant oublier, il n'a jamais été un très bon élève de toute façon. Autant aiguiser ses talents dans une brigade. Qu'importe ce que diront ses parents (tant pis pour eux). Mais ça le botte bien, la cuisine. Il aime ça, il y passe le plus clair de son temps alors autant se faire payer et vite, qu'il puisse avoir son indépendance. La responsabilité des études, il la refilera à son frère, c'est plus son truc.

**

« Chu Young-ah... Je... »

Repas intimiste pour les deux frères dans le petit appartement - une chambre, vraiment - que loue Song-Il à Séoul. Déménagement professionnel d'une part, affectif surtout, pour suivre son petit-frère qui entre à l'université. Loin de la maison familiale, loin des cris, loin de la rancœur et de l'amertume.

Un an d'apprentissage en France, gagné lors d'un concours où les conseils exigeants de son premier chef ont résonné plus fort dans sa tête que les poêles et casseroles des concurrents. Retour triomphal du frère prodigue, à temps pour l'examen d'entrée à l'université de son cadet. L'université de Séoul, rien que ça. Leurs parents n'ont rien vu d'autre, c'est à peine s'ils l'ont appelé quand il était à l'autre bout du globe. Qu'importe, les frères ont pris leur baluchon et ont construit leur nid ailleurs.

« Je vais partir. »

« Où ça ? A l'épicerie ? Tu peux m'acheter du yaourt à boire, steuplait ? »

« Non, pas là. Je... Je pense partir de Séoul. En fait, je pense partir de la Corée, tout court. »

Les baguettes en acier se posent sur la table, font vibrer le vieux bois de celle-ci. Pas un bruit si ce n'est le radiateur vétuste qui les chauffe à peine.

« Comment ça, partir ? »

Dur retour à la réalité. La France c'était bien mais rien qu'un an, pas de grand diplôme et surtout une formation sur le tas. Une école hôtelière ? Inconnue au bataillon. Alors forcément, en pleine crise économique, inutile de vous faire un dessin...

« Tu sais bien que le restaurant où je bosse va fermer à cause de la crise. Et j'ai toujours rien trouvé. »

Aveu à demi-mot, maux d'un jeune homme gêné et résigné.

« Tu vas aller où ? Et comment tu vas gérer tout seul pour les cycles ? »

« J'en sais rien. Mais si je pars pas, je serais bientôt fauché. Pour le reste, la meute française que je connaissais dans le sud peut me dépanner un moment. »

Ils reprennent leur repas en silence. C'est Song-Il qui leur a préparé, il ne s'arrête jamais, ne peut laisser les fourneaux éteints, même quand il est en repos (forcé, certes, mais en repos tout de même).

« Hey... Promets moi un truc. »

« Quoi ? »

« Continue tes études, bien comme il faut. Okay ? Fais en sorte que personne te refuse, où que tu ailles. »

« C'est pas juste, c'est moi qui doit me taper tous les examens. Normalement c'est toi qui devrais avoir toute la pression en tant qu'aîné. »

« Arrête de te plaindre, va. On sait très bien que tu vas réussir. Crois-moi, la pression je l'ai. Juste... Autrement. »

« Ouais... Je sais. »

Song-Il fait le tour de leur petite table et enroule son bras autour des épaules de Chu Young. Il ébouriffe ses cheveux, malgré les maigres protestations du jeune étudiant. C'est Song-Il et Chu Young. Chu Young et Song-Il. Quoi que peuvent dire leurs chamailleries, ils ne formeront jamais que les deux faces, distinctes mais liées, de la même pièce.

**

Les voyages, l'avion, le sac à dos.

En 1997, Song-Il quitte la République de Corée et retourne en France. Il n'en baragouine toujours que quelques mots.

Les cuisines défilent sous ses yeux, les villes aussi. Les pays, ensuite. C'est qu'il a chopé ce truc qu'on appelle la bougeotte, complètement accro à un nouvel univers, diamétralement opposé du sien.

France, Suisse, Afrique du Sud, Ecosse. Cartographie d'un néo-routard, déménageant son set de couteau au gré des envies, des curiosités. Des modes de vie différents, des meutes aux philosophies différentes, des communautés qui l'accueillent avec plus ou moins de tolérance. Des langues et des langages propres, manières de penser et de voir les choses, autant de spécificités à découvrir, certaines qu'il n'intègre pas, d'autres qui l'apaisent. Autant de mets et de traditions culinaires à apprendre, à maîtriser, à incorporer de ses propres recettes, melting-pot des cultures. Les saveurs se mélangent et explosent en bouche, ses papilles ne sont jamais rassasiées de nouveautés.

Expériences amoureuses aussi. Tentative malhabile dans la gent masculine une fois, puis deux, puis trois. Et puis cette fille en Suisse, seule raison de sa venue dans le pays neutre. Peu à peu, celui que l'on appelle désormais Sonny réfléchit, lit et écoute, s'instruit. Il y a des mots, un en particulier et peut-être qu'il ne lui fait plus aussi peur qu'avant.

Bergame, Italie, terres de promesses et terre promise. La chance qui sourit au coin d'une rue, défense d'un gamin pris à parti se trouvant être le fils d'un chef réputé. Démarrage en bas de l'échelle, revisite des bases. Sonny tombe de haut mais s'y plie, réapprend, doucement mais sûrement.

Le football y est vivant, vrombissant, explosif. Il se prend de passion pour les locaux, les beaux de la Dea, entraîné par ses collègues. L'ambiance est moins festive quand un arbitre douteux et Ahn Jung-Hwan se chargent d'éliminer son pays d’accueil en pleine coupe du monde. La fête des premières demies finales de l'histoire de la Corée du Sud tourne vite court face au mauvais oeil que lui lancent la plupart de ses amis méditerranéens. Comme l'avait dit quelqu'un, le football n'est pas une question de vie ou de mort, c'est bien plus que cela.

Mais déjà, les sirènes des Etats-Unis l'appellent. On lui fait les yeux doux et on lui parle d'une ville où les créatures vivent en parfaite harmonie avec les humains, où des lois existent. L'amour et la paix, la vraie. Il pourrait se fixer pour ça.

**

L'eldorado n'est pas tel qu'il l'espérait.

C'est ainsi qu'est faite la vie. Mais il ne renie rien, il n'y rechigne pas. Plutôt ici qu'ailleurs, même s'il n'a pas l'avantage d'avoir le teint pâle et les yeux ronds, le nez fin; c'est pas pour dire mais ça aiderait un peu, quand même.

La green card est avec lui depuis de nombreuses années mais pas de naturalisation. Il se trouve déjà bien assez éloigné de ses racines comme ça, nul besoin de faire un pas de plus dans la direction opposée. D'ailleurs, quelle belle invention que Facetime, tout de même. Au moins une fois par semaine il partage un repas en virtuel avec Chu Young. Ils ne manqueraient ça pour rien au monde. C'est bien là les seuls instants qui égayent un peu son appartement du quartier miteux où il vit. On ne se refait pas, c'est toujours pour lui les quartiers populaires. Il y trouve une meilleure ambiance de toute façon.

Les transformations sont toujours aussi éreintantes, plus avec l'âge. Il subit plus qu'il n'accepte mais à son âge, il ne peut pas y faire grand chose. Et les pierres, ça n'a pas été une grande histoire d'amour quand il a essayé. L'aconie tue-loup et le soju, voilà ce qu'il vide le plus dans ses placards. Il n'est jamais le dernier pour boire un verre.

Au milieu de cette fatigue inlassable, cependant, se trouve un peu d'air frais. Le Dragon Den, ce restaurant complètement loufoque, nouvelle mouture du restaurant chinois mal noté dans lequel il travaillait avant. C'est Hank, le nouveau patron, sorte de type complètement excentrique, qui l'a gardé, tout n'était pas à jeté dans la cuisine apparemment. Il en a vu défiler des équipes et des soirées mais il préfère la quiétude occupée de la cuisine, plus à l'aise, plus au calme. Pas forcément enchanté de suivre les ordres d'un petit con prétentieux, mais il n'est pas mauvais, le bougre, il sait de quoi il parle et Sonny suppose qu'il doit bien y avoir une raison à toutes ses jérémiades. Il se contente de jouer les gentils flics avec les autres quand l'autre engin l'a encore ouverte trop sèchement.

Belle photo de famille, Song-il les aime bien (beaucoup) dans le fond.

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii red

Un collègue du Dragon Den ilovey

Le sous-chef du cuistot ilovey

Bienvenue parmi nous officiellement, je suis ravie de te voir craquer si vite cutie

Le début de ta fiche est super chouette et donne graaave envie de tout savoir de ton bonhomme omg

Trop hâte de voir la suite de ta fiche et puis de discuter liens entre employés du DD hearteyes

Et peut-être avec mes autres comptes, qui sait hihi

région paca in da place fire

c'est beau d'avoir craqué, surtout si tu viens depuis jefaisdurp face

et puis le dragon den *chef's kiss* ce restaurant, c'est une équipe sacrément cute, tu tombes entre de bonnes mains

bienvenue à la maison, n'hésite surtout pas en cas de besoin ticoeur

Bienvenue par ici wii

ooohh, mais c'est un bien curieux personnage que tu nous dépeins là ! du peu que j'ai lu, j'ai adoré. feed me more please.
sans rire, ton fc est super original (je trouve ?) et je te cache pas que ça change (dans le bon sens) de voir des fc asiatiques qui n'ont pas l'air d'avoir 18 ans mouha

très curieux d'en savoir plus sur ton personnage, d'en lire plus sur son passé. je garde un œil sur l'avancée de ta fiche (sans pression love

) et je viendrais sûrement gratter à la porte des tes liens cutie

bon courage pour la suite !! paradis

#teamgraou hearty

Officiellement bienvenue en ces terres chef ! pompom

Il me tarde d'en découvrir plus sur ce loup qui risque de me voir souvent faire une descente dans ses cuisines ! fangirl

Que les Muses te guident pour la suite de ta fiche && au plaisir de te croiser très vite sur une fiche de liens et en rp miam

Jukebox CLIC :

j'aime tellement ton début de fiche ! bril

ça promet tellement de belles choses, j'ai hâte d'en lire plus, il m'intrigue cet enfant de la lune bave

Bienvenue sur le forum brille

et puis je suis avec Trystan c'est agréable de découvrir un acteur asiatique qui fait plus vieux que la vingtaine figée, ça change bril

Le dragon den + loup c'est un jackpot hin

je salue aussi le fc ça change des stars de la musique à tout va qu'on aime bien, mais entre nous les "vieux" c'est la vie. Bienvenue au club des loups quadra. gnia

Et ofc bienvenue sur le forum bril

welcome à toi :)
amuses toi bien chez nous **

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