AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM EN HIATUS
plus d'infos ici
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez
 

 Catch me if you can feat. Eo <3

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Azucena Keagan
Azucena Keagan
Date d'inscription : 11/08/2020
Messages : 571
Pseudo : RedrumEm
Avatar : Cenit Nadir
Crédit : Ava(.allsouls) gif profile (M's) cracks bann (me) icons(ethereal)
Multicompte : Olympia la sorcière qui aime les poupées et boude parce que Eoghan veut pas qu elle ait de longues quenottes
Catch me if you can feat. Eo <3 J1XA1YL1_o
Âge : 23 ans
Allégeance : Wes et Caleb encore, toujours et à jamais !
Métier : Jouer au chat et à la souris avec les forces de l'ordre ? Rendre chèvres ces dernières ? Et si c'est un métier ! Illicite mais un métier quand même ! Mieux c'est un art !
Adresse : #452 West Savannah avec les deux loups de ma vie
Catch me if you can feat. Eo <3 MpejO1z8_o

Catch me if you can feat. Eo <3 VRgxOZb

Mon Tío Bisounours (Paz)
Mi Papi[.(Raquel)
Mon chat (Eo)
My Cookie (Sonny)
Mon Lapin grognon (Mo')
Mon Autre ( Caleb)
Miss Big Boobies (Adriana)
#6 Castagnette (( Ryan))
à venir:

* Diane
* Zack
* Lola & Rafa ?
* et qui veut viendez me voiiir j'ai envie de rp !


Catch me if you can feat. Eo <3 Empty
moonchild
MessageSujet: Catch me if you can feat. Eo <3   Catch me if you can feat. Eo <3 EmptyLun 28 Sep - 12:52

Live && Let Die

Sometimes I feel that I should go and play with the thunder
Somehow I just don't want to stay and wait for a wonder"

@Eoghan Falconer


Le soleil qui, à l'horizon, décline et s'en va se noyer vers ces flots si sereins et qui en rappellent d'autres à celle qui, assise sur le dossier d'un banc du centre-ville, se surprend à se soupirer. Cette main qu'elle ne pose que bien trop complaisamment sur un cœur qui ne s'emballe que bien trop depuis ce soir où... Un sourire nostalgique et, déjà, patiné d'une tristesse insondable qui éclot à ses lèvres alors qu'en l'esprit de la louve, un visage s'esquisse. Celui de cette sorcière qui n'en finit plus de revenir la hanter. Dans ces songes qui émaillent ses nuits et où ils dansent au firmament. Dans ces journées qui, loin de lui, se traînent toujours en longueur autant qu'en langueur. A sa poche, la vibration d'un téléphone qu'elle se maudit de saisir aussi promptement. L'icône de ce message qui vient de lui arriver. Et la photo de l'expéditeur. Gabriele... Un rire, presque ironique, qui lui échappe alors que, du bout de ses doigts peints en rouge, elle virevolte de l'une à l'autre de ces touches virtuelles. Elle sera au rendez-vous. Une hésitation avant que d'appuyer sur envoyer. Et ce réflexe, idiot, qu'elle a. Un numéro qu'elle ne compose pas même, ce prénom qu'elle murmure à la place et la merveille infernale de technologie qui l'appelle. Lui, qui ne répond pas.

Meredith ne répond pas. Gabriele l'attend. Un choix, encore un. Là-haut dans le ciel le soleil n'est plus. La lune, étonnamment rousse ce soir-là, l'a comme dévoré. Aya se lève en un bond agile et, engonce les mains dans les poches de son short. Alors qu'elle s'éloigne pour mieux se perdre dans la foule des derniers badauds et des tous premiers noctambules, une lumière qui clignote dans la poubelle derrière elle. Celle où repose désormais ce téléphone qu'elle y a jeté. Ce soir ni la louve ni la femme n'en veulent. Ce soir elles veulent se perdre. Ne pas penser à cette vie qui, trop souvent, étouffe et écrase. Oublier tous ces rois, ces princes et ces jokers qui dansent dans sa vie en une sarabande dont elle ne sait plus que faire. Une cigarette qui passe de ses longs doigts agiles à ses lèvres pleines. Une étincelle ancienne à l'ambre de ses yeux. Et la certitude à son cœur : ce soir Aya veut s'amuser !

Son pas, toujours aussi silencieux que léger qui la porte, l'emmène se perdre dans cette ville dont elle a depuis bien des années fait son territoire mais dont, là et ce soir, elle semble redécouvrir la beauté. Là, elle s'amuse de ces fleurs qui embaument les airs et dont les grappes ruissellent le long des murs de ces gingerbread houses. Du bout de ses ongles elle en cueille une, celle qu'elle glisse à l'ébène de ses cheveux avant que son œil de pie fureteuse mais surtout voleuse, ne soit attiré. Par ce rayon de lune qui, l'espace d'une seconde unique, vient frapper sur le cadran de cette vieille montre à gousset qui, déjà, fait s'étirer les lèvres de celle qui vient de trouver son prochain jeu. La montre est fort belle et, à en juger par la mise de celui qui s'empresse de la ranger dans la poche intérieure de son veston, elle doit être d'époque. Être d'une valeur inestimable, certainement aussi. Mais, pour l'instant, le prix de revente de son futur jouet importe peu à celle qui, déjà, laisse ses yeux errer sur les alentours. Il y a encore bien trop peu de monde à cet endroit pour qu'elle ne soit pas remarquée. Non pas que le fait de se retrouver au poste la dérange plus que cela mais les sermons que ne manqueront pas de lui asséner Wes comme Rafaela, eux en revanche, la fatiguent d'avance ! Le premier l'enguirlanderai pour s'être faite pincer. La seconde, à l'inverse, l'engueulerait pour s'être encore laissée aller à ses sales petits penchants de voleuse. Pardonnez-lui, son Père, elle sait très bien ce qu'elle fait !

Un rire, pouffé comme celui d'une enfant, et la voilà qui esquisse des pas de danse tandis que, la capuche de son sweat soigneusement relevée de manière à dissimuler ses yeux, la tête baissée et le pas plus rapide, elle se fond dans la masse. Enfin, ils arrivent sur ces quais où les touristes se font plus nombreux, la foule plus compacte aussi. Et elle en avait souri celle qui, s'arrêtant à distance raisonnable de sa jolie petite proie du moment, se fendait de quelques billets pour acheter cette boisson caféinée. L'homme était soit un être inconscient au possible soit il n'était pas ce qu'il prétendait être... Sérieusement, sortir une liasse de gros billets en pleine rue et aux vues de tous ? Si ce n'était pas un appel à se faire faire les poches ! Aya hésita, sirotant du bout de ses lèvres le pumpkin spicy latte... Quelques secondes qu'elle s'autorisa à perdre pour mieux explorer les environs. Si cet homme était un flic en maraude alors ses petits copains ne devaient pas être loin... Mais, non, elle ne vit personne. Ce type était donc bien le roi des benêts... Tant pis pour lui ! Et tant mieux pour elle ! Une autre poubelle et son gobelet de carton qu'elle y jetait. Fini de plaisanter !

Elle se faufilait, ombre lascive perdue entre les corps agités de rires et de propos joyeux. Quand, à un moment, l'homme comme alerté par un sixième sens se retourna, la jeune femme se retourna vers la première personne venue. Un homme. La mâchoire légèrement carrée, des cheveux aussi sombres que la nuit et des yeux dont l'éclat était saisissant tant les tons clairs tranchait avec le hâle de sa peau. Un instant figée dans sa propre admiration, la louve se trouva presque dépourvue. Il émanait de cet être une chose étrange, une aura dont Aya n'aurait su dire si elle n'était que tourment ou pure facétie. Et ce soupir qu'elle s'entendit pousser alors que, grimaçant franchement, elle se surprit à trouver un charme certain à celui à qui elle commençait d'ors et déjà à dire

« Pardon ! Pardon ! Je ne vous avais pas... »

Vu... Pas totalement faux, à vrai dire. Elle était si absorbée par l'observation de sa proie et par son souci de ne pas se faire remarquer qu'elle en avait un peu trop vite, et un peu trop bien aussi, oublié le reste du monde. Et, non, ne l'avait pas vu lui qu'elle dévorait maintenant des yeux, piquée à vif dans sa curiosité. Mais peut-être pas que... Sa tête qui s'inclinait alors que ses sourcils se fronçaient tandis qu'elle regardait l'inconnu... Il venait de dire quoi là ? Aya cligna plusieurs fois des yeux, comme si elle ne comprenait pas. Il venait bien de partir en riant, là ? Et alors qu'elle le voyait disparaître à un instant dans la foule pour, le suivant, réapparaître auprès de sa proie, la jeune louve comprit. Ou, plutôt, fut à son tour prise d'un bien subit et bien agaçant pressentiment. Ses mains qui se portaient à la sacoche à son épaule pour l'une et à la poche intérieure de son blouson pour l'autre. Et la stupeur. Ce type venait de lui faire les poches... Ce type venait de la voler, elle ?! Et comme l'arroseur arrosé, Aya en demeura un instant stupéfaite. Avant que, sous ses yeux maintenant plus écarquillés et plus ronds que des soucoupes, elle ne le regarde s'approcher du gentleman à la montre gousset.

Il n'allait quand même pas oser... Il... Un sourire qu'elle se détesta sentir s'inviter à ses lèvres et ses bras qui se croisaient sur sa poitrine tandis que, maintenant adossée  à un réverbère, elle l'observait. L'homme était doué, ça elle ne pouvait le lui renier. Et bien trop rapide pour n'être qu'un simple être humain... Ca aussi relevait de la plus agaçante des évidences ! Ses yeux qui se faisaient plus perçants encore. La démarche était si souple et rapide qu'on avait parfois l'impression que ses pieds dansaient sur un sol qu'ils ne faisaient jamais qu'effleurer. Ses mains bougeaient avec grâce et une célérité telle que la louve doutait qu'il soit même lycan. Non, elle aurait reconnu son odeur lorsque, un instant, leurs corps s'étaient percutés. Ses paupières qui s'abaissaient un instant et sur leur écran la scène qui se rejouait. Le choc. Leurs regards qui s'étaient croisés pour mieux se fondre. Ses yeux...

« Toi, je sais pas qui tu es mais tu me fais déjà bien chier !  »

Avait grommelé celle qui laissait réapparaître les orbes de ses yeux et qui levant le plus impoli des doigts à celui qui, apparemment, avait décidé de la narguer, la regardait et laissait se balancer au bout de ses longs doigts pâles le fruit de son larcin. Cette montre à gousset en effet magnifique et que Aya n'avait jamais autant désirée qu'en cet instant où elle la savait entre ses mains à lui. Apparemment le vampire, parce qu'il ne pouvait s'agir que de l'un de ces longues quenottes, voulait jouer ? Soit, ils allaient jouer ! Mais Aya entendait bien le lui montrer, elle ne respecterait jamais qu'une seule règle : la sienne !

« On joue à cache-cache ?  »

Un rire léger qui lui échappait alors que, se reculant jusqu'à cette contre allée où nul ne la verrait, elle se délesta de son sac. De toutes manière pour ce qu'il contenait. L'instant suivant c'étaient ses vêtements qui s'en allaient rejoindre la besace, dévoilant la silhouette longiligne et à la musculature si finement ciselée de celle qui n'avait jamais conservé que ce pendentif serti de cette pierre de lune qu'elle effleura de ses doigts avant que de mieux l'y nicher. Et, peu à peu, l'humaine qui se disloquait, disparaissait pour mieux permettre à la louve de se dresser. Les yeux, luisant d'espièglerie de l'animal qui étincelaient de tous leurs feux alors que, de ces sauts puissants, elle regagnait les hauteurs des toits. Ceux depuis lesquels, et son pelage luisant sous la caresse opalescente de sa mère lune, elle l'observait. Lui, ce petit insolent qui avait osé la battre à son propre jeu. Il l'avait vue, lui aussi. Amusant... vraiment. Amusant, agaçant et bien singulier jeu qui s'entama alors entre ce buveur de sang et cette fille louve. Surprenante partie de cache-cache, à moins que ce ne soit de chat perché, et où le quartier entier semblait être devenu leur royaume, leur terrain de jeu rien qu'à eux. Ils rivalisaient de rapidité, d'agilité. Ils étaient de force quasiment égale et ne cessait de se le prouver, bondissant d'un perchoir à un autre en des cabrioles qui n'avaient apparemment d'autre but que d'inviter l'autre à faire mieux encore. Ils s'amusaient, tournoyant autour de ce partenaire qu'ils titillaient tour à tour, le devançant à un instant pour mieux, le suivant, l'attendre. Pour que le jeu dure, encore. Pour que l'amusement, cette nuit, soit roi. Deux enfants terribles qui, pour une montre gousset, venaient de se trouver. Deux voleurs. Deux gosses paumés.

L'éclat de la lune qui, une fois de plus à moins que ce ne soit la fois de trop, qui vient heurter le verre du cadran de la montre. Et la louve qui bondit. Gueule béante mais crocs de velours quand, à la faveur d'une opportunité, ils saisissent l'étoffe du manteau de celui avec qui l'animal se sent tomber à la renverse. Leurs corps qui se mêlent et s'emmêlent. La peau et l'étoffe contre le pelage et les poils. Et puis ce vide, sous eux. La chute, étrange mais singulièrement douce. Toujours plus douce en tous cas que ce moment de l'impact. Un bruit, avalé par les rumeurs de la nuit et des fêtards qui s'en abreuvent. Et leurs corps qui disparaissent sous l'onde du fleuve. Une seconde, puis une autre. Et ces bulles à la surface. Et elle surgit, naïade détrempée qui, riant aux éclats observe l'homme face à elle. Un sourire à ses lèvres. Une étoile à l'ambre de ses yeux. Et, à ses doigts, la chaîne de la montre. Elle l'a récupérée.

« C'est vilain de voler une voleuse, on te l'a jamais dit !  » puis, grelottant dans ces eaux glacées, elle tend la main « Comme j'ai gagné tu me dois un manteau, le tien évidemment !  » comme il ne réagit pas elle grogne en affichant sa plus boudeuse des moues « Je ne vais quand même pas sortir toute nue de ce fleuve où tu m'as fait tomber avec tes conneries! » la mauvaise foi était l'une des cartes préférées de la louve et elle s'en servait toujours merveilleusement bien et à-propos « File moi ton manteau et je te paye une pinte de sang, ça te va ?  » un sourire alors que, nageant jusqu'à venir jusqu'à lui elle lui tend une main et lui offre un sourire « T'as un nom le voleur aux longues quenottes ou je me contente de t'appeler Bouffon ?  » son visage qui se rapproche encore, désormais si proche que son souffle effleure la peau du vampire à chacun de ses mots « Je m'appelle Aya. Et, fais gaffe, j'adore mordre !  »

Vrai, aussi.



CODAGE PAR AMATIS
AVATARS JENESAISPAS
Revenir en haut Aller en bas
https://violent-ends.forumactif.com/t728-i-am-brave-i-am-bruised-but-finally-who-i-was-meant-to-be-aya#top https://violent-ends.forumactif.com/t789-azucena-la-louve-qui-se-decouvrit-une-vie-sociale-quand-elle-se-voulait-sauvage
Eoghan Falconer
Eoghan Falconer
Date d'inscription : 31/08/2020
Messages : 44
Pseudo : Finn
Avatar : Rami Malek
Crédit : Miserunt
Multicompte : Paz Santiago
Âge : 111 ans d'âge réel, physiquement 35 ans
Allégeance : Lignée Bonny
Métier : Faussaire
Adresse : #110 Skidaway Island
Catch me if you can feat. Eo <3 Empty
deathless
MessageSujet: Re: Catch me if you can feat. Eo <3   Catch me if you can feat. Eo <3 EmptyVen 2 Oct - 22:59

Live && Let Die

« Celui qui peut sourire alors qu'on l'a volé vole lui-même quelque chose à son voleur. » (Othello ~ Shakespeare)
@Azucena Keagan



Savannah. Ses quartiers. Ses monuments. Sa plage. Sa réserve naturelle. Ses lycans et ses vampires... Eoghan avait dû résister à l'envie de faire un tour sur les toits. Il avait beau adorer prendre de la hauteur, il avait opté pour une approche plus discrète cette fois-ci. Enfin. Discrétion. C'était vite dit quand il s'agissait du vampire. Au moins, cette fois-ci il ne se baladait pas dans un t-shirt orange fluo des plus douteux. Non, il aurait pu passer pour n'importe quel habitant du coin des plus classiques et c'est ce qui fait le charme de Savannah à ses yeux. Il n'y a jamais eu de gros ennuis. Rien d'insurmontable, somme toute. Il y est anonyme et ses persistantes allées et venues sont plutôt anonyme. Il n'est pas suffisamment connu pour que ça lui porte préjudice. Enfin, presque.

Il a trouvé le pigeon parfait. Ce genre d'homme qui sort son argent dans la rue sans réfléchir. Dans le fond, Eghan se moque bien de l'argent. De la richesse. Ce qui l'intéresse, c'est le risque. Le frisson du risque. Comme l'appel du vide quand on se tient trop près du bord. Même la montre de l'homme ne l'intéresse pas réellement. Il en a une à laquel il tient plus encore, malgré un état un peu pitoyable. Il observe et remarque finalement qu'il n'est pas le seul à avoir des velléités chapardeuses. Une petite silhouette dans un sweat à capuche. Oh my sweet summer child. Un sourire carnassier étira ses lèvres. Elle était concentrée sur la victime. Bon sang, monsieur Montre devait en avoir les oreilles qui sifflaient ! Erreur de débutant : trop se concentrer sur la victime et oublier le monde qui l'entoure. Monsieur Montre, se sentant épié, sans doute, finit par se retourner. Mais Eoghan avait adopté la démarche du chaland : il n'avait pas l'air d'ourdir son mauvais coup. La jeune femme se retourna vers lui et le dévisagea. Deuxième erreur. Le vampire continua sur sa lancée, comme s'il n'avait pas remarqué la situation, la louve qui le fixait. Il la bouscula légèrement, comme s'il avait eu la tête perdue dans les nuages. Là-haut, tout la haute dans le ciel. Main leste et doigts agiles, c'est à peine s'il l'effleure.

« Qui met à profit le temps n'en perd pas une minute. » souffla-t-il joyeusement à la demoiselle qui s'excusait. Henri V. Shakespeare n'était pas sa came habituelle, mais il ne pouvait résister à l'envie de faire le cabotin. Il fit un clin d'oeil à la femme avant de se fondre dans la foule. Aussi insaisissable qu'une ombre. Son premier butin est bien au chaud au fond de sa poche, il attendra bien qu'il soit rentré pour l'examiner. Il s'était porté au niveau de Monsieur Montre, qui l'avait fixé un peu plus tôt. Avec toute sa morgue, ou plutôt toute sa tchatche, il alpagua le pauvre humain qui n'avait dès lors plus aucune chance. Le défaire de sa montre n'était qu'un jeu d'enfant. Un humain, ce n'était pas vraiment l'être le plus compliqué à berner. Il avait l'impression que les gens de cette époque moderne n'étaient que des enfants. Si simples et si naïfs. Ils avaient grandi dans un monde bien plus paisible que lui. Avec bien plus de technologie et de choses pour leur faciliter l'existence. Pourtant, Eoghan ne les enviait pas. Ils vivaient à cent à l'heure, les éphémères. Et lui... Il était coincé là pour toujours. Alors il se vengeait en leur faisant des tours pendables.

Une poignée de minutes, même pas, et le tour était joué. Il s'éloigna de Monsieur Sans Montre et se retourna. La louve était toujours là. Il la fixa et lui fit un clin d'oeil moqueur tandis que le majeur de la jeune femme le saluait. Il laissa pendre, à vue, l'objet témoin du passage du temps avant de l'empocher. Il porta deux doigts à son front, parodie d'un salut militaire avec tout ce qu'il avait de plus irrévérencieux. Il comprit qu'elle n'allait pas le lâcher si aisément et s'en réjouit. Il n'avait rien contre les lycans. Ils étaient moins pédants que ses congénères. Effectivement, il ne lui fallut pas longtemps pour la remarquer, silhouette perchée sur un toit. « Oh, oui, dansons parmi les ombres, très chère. Saluons gaiement Sélène ou Mani, comme il vous plaira. Salutations aussi à Loki Laufeyson, le Dieu Fripon, Père de la Malice et à Hermès, dieu des voleurs. » Il laissa échapper un rire avant de s'échapper lui-même. Il se fond dans la nuit, il embrasse les ombres, danse avec elles. Ce n'est pas tout à fait une chasse. Ce n'est pas tout à fait un jeu d'enfant. C'est à mi-chemin entre les deux. Eoghan sourit follement. Il ne ressent que la joie sauvage qui le fait se sentir vivant à chaque méfait qu'il commet.

Jusqu'à ce qu'il s'arrête, près de la rivière, le temps de jeter un oeil à son butin. C'est là qu'une forme sombre le percute de plein fouet et le deux corps vacillent, projetés dans les airs, droit vers l'eau. Il a ce réflexe incongru, dos vers l'eau d'agripper la louve, de mettre son corps en guise de bouclier. Il est des instincts qui ne disparaissent pas dans la non-existence. Ce n'est pas le premier bain forcé auquel il a droit. Pas forcément le dernier pour autant, remarque. Ils refont surface. Vampire. Humaine. Et voilà qu'elle l'apostrophe. « Il en est qui n'étreignent que des ombres. Ceux-là n'ont jamais qu'ombre de bonheur. » Faudrait peut-être qu'il arrête un peu de citer le vieux Willy à brûle-pourpoint. Il fixe la main tendue sans comprendre. Elle n'a pas gagné. « Gagné des billes. La montre est foutue. La vase n'est pas vraiment l'idéal pour les mécanismes. » Quel gâchis. « Tu n'avais qu'à brinquebaler tes affaires. » Il n'était pas son père, eh ! Il se défit néanmoins de son manteau et le lui tendit. De toute façon, il n'y avait rien d'intéressant à l'intérieur. Il laissa échapper un rire. « J'accepte aussi le paiement en whisky. Ou en rhum. » Il saisit sa main avant de rire de nouveau quand elle se présente en s'approchant de lui. Son visage beaucoup trop proche du sien. Trop pour sa sécurité. A elle. Ou peut-être à lui. Mais quand on tire le diable par la queue... Le vampire l'embrasse donc, avant de reculer d'une pirouette. Fou, mais pas totalement con. « Je suis Loki. Et j'adore mordre aussi. Et me faire mordre. Mais ça c'est juste réservé à certaines personnes. » Il exécute une révérence moqueuse. Ses yeux brillent d'une lueur malicieuse. « Eh bien, Aya qui mord, ce fut une partie très amusante. Mais si tu continues sur cette voie, tu ne mordras pas très longtemps. Tout bon voleur se fait discret et ne fixe pas le pigeon. » Il fourre ses mains dans ses poches et ça fait un bruit mouillé ridicule. Il sort une petite pierre verte de sa poche. Elle appartient à la louve. « Et on fait attention au monde qui nous entoure. » Il lui fait un clin d'oeil. « Tu peux garder la veste, aussi. » Ou la jeter. Qu'importe. Ce n'est qu'un vêtement après tout. « t tu me dois un téléphone. Je l'avais acheté, celui-là. »


CODAGE PAR AMATIS
AVATARS JENESAISPAS
Revenir en haut Aller en bas
Azucena Keagan
Azucena Keagan
Date d'inscription : 11/08/2020
Messages : 571
Pseudo : RedrumEm
Avatar : Cenit Nadir
Crédit : Ava(.allsouls) gif profile (M's) cracks bann (me) icons(ethereal)
Multicompte : Olympia la sorcière qui aime les poupées et boude parce que Eoghan veut pas qu elle ait de longues quenottes
Catch me if you can feat. Eo <3 J1XA1YL1_o
Âge : 23 ans
Allégeance : Wes et Caleb encore, toujours et à jamais !
Métier : Jouer au chat et à la souris avec les forces de l'ordre ? Rendre chèvres ces dernières ? Et si c'est un métier ! Illicite mais un métier quand même ! Mieux c'est un art !
Adresse : #452 West Savannah avec les deux loups de ma vie
Catch me if you can feat. Eo <3 MpejO1z8_o

Catch me if you can feat. Eo <3 VRgxOZb

Mon Tío Bisounours (Paz)
Mi Papi[.(Raquel)
Mon chat (Eo)
My Cookie (Sonny)
Mon Lapin grognon (Mo')
Mon Autre ( Caleb)
Miss Big Boobies (Adriana)
#6 Castagnette (( Ryan))
à venir:

* Diane
* Zack
* Lola & Rafa ?
* et qui veut viendez me voiiir j'ai envie de rp !


Catch me if you can feat. Eo <3 Empty
moonchild
MessageSujet: Re: Catch me if you can feat. Eo <3   Catch me if you can feat. Eo <3 EmptyLun 5 Oct - 14:34

Live && Let Die

Sometimes I feel that I should go and play with the thunder
Somehow I just don't want to stay and wait for a wonder"

@Eoghan Falconer


Comme en un théâtre à ciel ouvert, l'immensité de la voûte céleste s'était faite décor et les étoiles qui y dansaient, vacillantes lumières qui, à la faveur d'un pas de deux venaient se perdre sur les traits, les pleins et les déliés de ceux qui se faisaient acteurs malgré eux. Là, alors qu'ils bondissaient de toit en toit, la lune avait souri à s'en arrondir devant ces enfants aux crocs bien acérés. Ils étaient de ceux qui, d'un claquement de mâchoires, d'une morsure pouvaient infliger les pires des blessures, prendre une vie sans même en perdre le souffle. Ils étaient de ceux que les humains craignaient quand ils ne les chassaient pas. Ils auraient, même, pu être parmi les enfants aussi maudits que préférés d'une Faucheuse que, pourtant, ils semblaient presque défier ce soir-là. Eux qui bondissaient, danseurs cabriolant aux toits et aux murs d'une ville aveugle à leurs jeux. Car c'était bien de cela dont il s'agissait, non ? Jouer pour ne pas s'enliser, couler à pic dans une existence qui, pour la louve, n'était jamais qu'en demi-teintes. Chasser et se laisser chasser pour, surtout, ne pas oublier qui elle était. Non, ce qu'elle était. Une louve !

Et c'est ce qu'elle se sentait si parfaitement être face à celui qui, aussi détrempé qu'elle et guère plus pressé qu'elle de rejoindre la rive, s'envolait dans un lyrisme auquel Aya n'entendait pas le moindre mot mais qui, à son corps défendant, amenait flotter à ses lèvres un bien amusé sourire. Les cheveux ruisselant de cette eau aux relents de vase, des herbes piqués à ses cheveux comme eurent pu l'être des plumes, elle le regardait. Lui le fils de ces ténèbres qui lui avaient offert les crocs de l'éternité quand, au malencontreux hasard d'un aléa, sa vie lui avait été prise. Elle ne le connaissait pas, ignorait jusqu'à son nom, son histoire ou la raison de sa présence en ville. Mais elle s'en contrefichait éperdument ! Qu'il soit donc ce drôle d'olibrius qui déclamait à même l'onde de Savannah ces vers qu'elle écouta avant que, vaincue volontaire, elle ne s'incline devant la prestation et, ses mains battant l'eau en une bien bizarre salve d'applaudissements, elle pouffait dans son rire chantant

«  Je me demandais si tu t'étais méchamment cogné la tronche en tombant mais, en fait, je suis sûre que non...  » un sourire, plus espiègle que le précédent et pêut-être bien un peu plus large aussi «  Tu es juste complètement timbré ! Vraiment déglingué du carafon ! Tu as une colonie d'araignées qui pédalent sous l'os de ta tête !  » et elle qui explosait de rire alors que, se jetant en arrière pour mieux disparaître un instant sous l'onde et en réapparaître un peu plus proche de son interlocuteur elle concluait «  J'aime bien en fait. Je ne comprends absolument rien de ce que tu baragouines mais ça me plaît.  »


Et, toi, tu ne me déplais pas à vrai dire... commençait-elle à penser alors que, par l'entremise d'un nuage qui ne s'écartait que pour mieux laisser la lune éclairer le visage du vampire, Aya en découvrait les traits. Une fois encore. Comme cet instant, un peu plus tôt, où elle s'était surprise à se perdre dans les profondeurs d'un regard paradoxalement autant hanté par la mort que par le plus ardent des désirs de vivre. Non, pas l'envie de vivre... Le besoin, comme impérieux, d'éprouver tout ce que les vivants ressentent, éprouvent quand, soi-même on ne l'est plus. Souvent, elle pensait ne plus l'être. Souvent, elle s'imaginait morte de l'intérieur. Elle comprenait, là, ne pas l'être. Son corps grelottait de ces eaux froides. En son sein son cœur, lui, continuait de battre. Bondissant de contrariété quand, de ses mots bien trop justes pour ne pas la vexer, il lui prouvait à quel point son butin était insignifiant. Le regard de la louve qui, à son tour, sur cette montre qu'elle se pensait si maline d'exhiber quand, déjà, elle n'était plus que vestiges voués à la rouille.

«  Par contre tu me fais royalement chier quand tu as aussi bien raison !  »

Un soupir d'exaspération bien plus que de colère et un haussement d'épaules alors qu'elle envoyait la montre valdinguer par dessus son épaule et s'en aller rejoindre les profondeurs de ce fleuve où elle reposerait à jamais. Alors qu'elle regagnait la rive pour mieux sortir de cette eau où ils n'avaient déjà que trop marinés, elle l'entendit maugréer sur le prix qu'elle exigeait de lui. Son doigt le plus grossier qu'elle levait bien haut avant que de se retourner. Juste à temps pour s'emparer de ce manteau qu'elle acceptait dans un hochement de tête de princesse des rues.

«  Non mais où va le monde si même les fossiles aux longues quenottes savent même plus se montrer galants ?!  » et son petit nez qui se relevait alors que, se projetant dans l'eau pour mieux l'éclabousser autant que venir encore un peu plus à lui elle n'ajoutait en surgissant juste sous son nez «  Et je ne sais pas le genre de loups que tu fréquentes mais, désolée, j'ai trop vécu en cage pour me transformer en louve de salon qui se trimballerait avec son sac empli de fringues de rechange.  » une pitchenette à son son front à lui et les mots qu'elle susurre en sifflant «  Non mais sérieux... J'ai l'air d'être en sucre ?! J'y crois pas...  » puis, laissant son regard se faire plus taquin elle s'était encore rapprochée et avait provoqué bien au-delà de ce dont, d'ailleurs, elle se savait capable «  Les longues dents souffriraient-ils plus souvent d'excès de pudeur que de caries ? Amusant... mais j'avais entendu dire bien d'autres choses sur ceux de votre espèce.  »

Il est des mots qu'il vaudrait mieux longuement soupeser si l'on ne veut pas les voir prendre une réalité aussi tangible que troublante. La louve aurait, là aussi, du le savoir : aucun jeu n'est réellement ni tout à fait innocent. Et le vampire n'allait pas tarder à le lui démontrer. Aya riait de bon cœur devant l'évocation de ce rhum dont elle se jurait, dès la ville et ses bars retrouvés, de leur offrir une bouteille quand, la prenant de court, il avait agrippé sa main. Un geste qu'elle n'attendait pas et qui la laissa si bien dépourvue qu'elle ne réagit pas lorsque, tout contre ses lèvres, elle sentit ces autres venir se lover. Son corps qui aurait voulu, du se raidir mais qui, au contraire s'abandonnait. Un peu trop vite. Un peu trop bien. Elle en cillait encore quand, se reculant, il reprit la parole. Se présentant sous ce nom de Dieu nordique que la louve eut la surprise de reconnaître. Enfin, la surprise... Aya ne savait plus trop à quel saint, dieu ou démon se vouer. Sa tête qui dodelinait, se secouait comme si cela eut pu l'aider à remettre ses neurones en place. Et ses lèvres, comme encore hantées par le fantôme de celles du vampire, qui s'ouvraient, s'articulaient pour mieux lâcher dans un souffle ténu

«  Et en plus il se prend pour un dieu... J'hallucine... Mais il vient de quelle planète celui-là ?  » s'était-elle entendue dire, hésitant entre l'envie évidente de le frapper pour son impudence et cette autre, bien plus dérangeante et qu'elle s'efforça de chasser d'une grimace et d'un souffle excédé «  Et peut-on savoir quels sont les critères pour prendre sa carte à ton club des mordus croqueurs ?  » avait-elle dit, bien malgré elle et avant que de se reprendre en se frappant violemment le front «  Mais qu'est-ce que je raconte ?! » et la voilà qui se mettait à palper sa tête à la recherche d'une bosse, d'une plaie d'une quelconque contusion qui aurait pu suffire à expliquer cette attitude... non, ces attitudes que le vampire ne cessait de lui inspirer et qui ne lui ressemblaient que si peu. A moins qu'elles ne ressemblent que peu à la femme et bien trop à la louve ? «  C'est pas le moment de réfléchir autant ! Sinon en plus de me choper la crève je vais me taper une migraine !  » et, levant son doigt comme pour mieux dissuader son étrange compagnon de rebondir sur ces derniers mots prononcés bien trop fort pour qu'il ne puisse les avoir entendus elle ajouta «  Toi, t'es mignon, mais tu la fermes ! Au moins trente secondes ! Et jusqu'à ce que je sois sortie de cette flotte !  »

Son corps qu'elle extirpait de l'onde, se contrefichant éperdument de cette nudité qui était sienne et qu'elle ne cessa d'offrir à la vue du vampire qu'une fois son manteau et sa veste enfilés. Trempés, eux aussi, mais ils suffiraient bien assez le temps qu'elle ne se trouve une boutique ou une voiture à visiter. Au pire, un petit tour sur les échelles incendies, une petite visite improvisée dans un appartement et elle serait habillée de vêtements secs ! En fait... Son regard qui se glissait, à la dérobée, vers celui qui ne semblait pas en meilleur état qu'elle. Cela ne lui ferait pas de mal non plus de se changer. Certes, lui n'en tomberait pas malade mais il avait franchement l'air... beau... non ! Idiot, c'est idiot le bon terme ! Ce bien bien bel idiot, on admirera le compromis, aurait lui aussi besoin de se changer, non ?

«  Evite de juger un livre par sa couverture le rongeur ! Je réclame une autre chance de te prouver qu'au jeu de qui est le plus habile des voleurs, je pourrais bien te donner une ou deux leçons.  »  puis, riant devant les phrases suivantes du brun elle avait levé les bras, laissant dégouliner l'eau de ces manches dans lesquelles, pour cause de différence de gabarit, elle flottait. Comme une enfant qui eut voulu se glisser dans les vêtements d'un adulte. «  Ne te vexe pas mais tes fringues ne valent plus grand chose non plus !  » se taisant, juste le temps d'observer les lumières des échoppes les plus proches elle avait souri en trouvant ce qu'elle désirait. Un doigt qui se tendait alors qu'elle proposait  «  La boutique de fringues sur le boulevard. Celle où l'on vend les plus hideuses des fripes. On s'y retrouve ?  » elle s'élançait déjà, étrange louve noyée dans un manteau qui la faisait paraître plus fine encore, quand effectuant une roue elle avait ri et puis, ouvrant les bras vers le vampire «  Prouve moi que tu sais aussi crocheter une serrure ou une fenêtre ?  » et enfin, alors qu'elle disparaissait presque dans la foule du boulevard «  Attrape moi et je t'offre une nuit à cuver sous un bon vieux tonneau de rhum !  »

Puis, riant aux éclats, elle s'était envolée. Happée par ces corps au milieu desquels elle se laissait glisser, presque porter. Elle adorait ce jeu là. Quand les gens sont si bien occupés à s'attarder sur sa silhouette toujours si peu conventionnelle, sur son visage à la peau toujours bien plus hâlée que les leurs, sur ses yeux sombres et un peu bridés aussi, non ? Ils regardent, présument et finissent toujours par oublier de surveiller ce que font ses mains. Et pourtant dieu, et plus sûrement encore le diable, savait que celles-ci ne restaient jamais tranquilles longtemps ! Des lunettes de soleil qui finiraient leur soirée sur son crâne. Une montre, et pas de la gnognotte, qui venait sertir son poignet. Des portefeuilles dont elle se débarrassait non sans y avoir d'abord pioché les billets qui y reposaient et crissaient sous ses doigts agiles. Et la devanture de la boutique désignée devant laquelle Aya s'arrêtait. Souriant presque en voyant une ombre furtive s'y mouvoir. Agile et rapide ? Décidément ce longues dents avaient bien trop d'atouts pour ne pas plaire à la louve qui, passant par l'arrière cour, se glissait à son tour dans le magasin après avoir crocheté la porte de derrière. Des pas feutrés, sa silhouette qui venait rejoindre le cœur du magasin et le manteau détrempé qu'elle laissait doucement choir au sol avant que de se mettre à errer entre les tourniquets et les portants. Ses doigts qui se saisissaient de quelques tenues tandis qu'à ses lèvres un sourire s'étirait doucement. Il l'avait évidemment entendue, et sans doutes même vue arriver. Tant mieux, elle ne se cachait pas. Alors qu'elle le sentait dans son dos elle s'était retournée. Sourire aux lèvres, espièglerie à l'ambre de ses yeux. Eve version lupine avait alors demandé en montrant ses deux tenues

«  Que Monsieur décide !  » une robe dans les tons carmins qu'elle apposait sous son menton «  La couleur du sang ?  » et une robe d'un blanc immaculé «  Ou celle de la pureté  » puis, posant les deux robes, levant un doigt pour lui signifier d'attendre, elle s'était éclipsée les mains chargées de pas moins de quatre portables. Ceux qu'elle vint apporter au vampire. «  Il paraît que je t'en devais un ?  »

Puis, alors qu'il semblait décider à choisir en effet elle avait approché son visage du sien et, avant qu'il puisse réagir ou elle réfléchir elle l'avait embrassé. Savourant la caresse de leurs lèvres se frottant pour mieux se taquiner. Un baiser qu'elle fit sans doutes durer un peu trop longtemps avant que, sans reculer comme lui l'avait fait plus tôt, elle ne lâche les téléphones encore en sa possession et ne vienne agripper d'une main la nuque de celui dont elle ramenait le visage près du sien. Celui contre les lèvres de qui elle murmurait rieuse

«  Je voulais juste vérifier.  » elle qui se recule mais pas assez pour que leurs souffles se perdent «  Que ma première impression était la bonne.  » puis elle s'éloigne vraiment, allant enfiler cette tenue choisie par le vampire «  La louve dit que tu embrasses diablement bien. La femme, elle, dit que tu ne vaux pas sa sorcière.  »

Puis elle avait rejoint le vampire et, le regardant de bas en haut. Riant de leurs tenues pour le moins fantasques. Elle avait battu outrageusement des cils et passé ses bras autour du vampire aux yeux clairs

«  On va boire tout de suite ou on fait encore quelques poches ?  »

Cette-fois, elle lui laissait le choix. Celui que, normalement, elle ne laissait jamais. Mais la louve était curieuse. Et intriguée. Et...


CODAGE PAR AMATIS
AVATARS JENESAISPAS
Revenir en haut Aller en bas
https://violent-ends.forumactif.com/t728-i-am-brave-i-am-bruised-but-finally-who-i-was-meant-to-be-aya#top https://violent-ends.forumactif.com/t789-azucena-la-louve-qui-se-decouvrit-une-vie-sociale-quand-elle-se-voulait-sauvage
Eoghan Falconer
Eoghan Falconer
Date d'inscription : 31/08/2020
Messages : 44
Pseudo : Finn
Avatar : Rami Malek
Crédit : Miserunt
Multicompte : Paz Santiago
Âge : 111 ans d'âge réel, physiquement 35 ans
Allégeance : Lignée Bonny
Métier : Faussaire
Adresse : #110 Skidaway Island
Catch me if you can feat. Eo <3 Empty
deathless
MessageSujet: Re: Catch me if you can feat. Eo <3   Catch me if you can feat. Eo <3 EmptyDim 18 Oct - 17:18

Live && Let Die

« Celui qui peut sourire alors qu'on l'a volé vole lui-même quelque chose à son voleur. » (Othello ~ Shakespeare)
@Azucena Keagan



Eoghan a fait un plongeon forcé. Il n'aime pas vraiment ce genre de bains, il n'a même appris à nager, à l'époque que par nécessité. Son rire et ses phrases qui fusent, mettant probablement la louve mal à l'aise au sens où elle se demande sur quel fou elle a bien pu tomber. Les mots s'envolent comme sa pensée : brillante cacophonie mêlant d'anciens vers aux acérées piques de son humour grinçant. Elle le prend pour un fou. Peut-être n'a-t-elle pas fort dans le fond. Eoghan s'en moque. De toute manière, il est imperméables aux insultes. Il note les expressions, parce qu'il aime les jeux de mots, en poète impromptu.
« Sa Majesté de la Contrariété, pour vous servir, ma douce ! » Il a une semi révérence humide, le rire qui déborde du regard. Il paragone, ce diablotin. Il se rit de la logique et de la bienséance. Frappé du carafon, qu'elle a dit. « Fossile ? Diantre, j'ai a peine un siècle d'existence. Moi un fossile ? Voilà qui me brise le coeur ! Hélas ! Heureusement qu'il ne bat point, où j'eusse sur le champ été foudroyé par la peine. » Il caquète, hilare, amusé de la situation. Tant pis pour la veste. Il se moque, avec la bienveillance de celui qui se moque des querelles intraespèce. Personne n'est épargné par ses vannes foireuses. Le turbulent vampire ne se laisse pas démonter pour si peu. Chaque occasion, chaque perche tendue est saisie quand bien même c'est risqué pour son matricule.
Evidemment, il ment sur son nom, d'une pirouette, le voilà qui se rebaptise Loki. Quitte a faire trempette, autant en profiter pour un baptême improvisé. « Le prénom est en en fait Lachlan, mais Loki est plus rapide. » Et tout aussi faux. Ah, l'invétéré menteur, le serpent. dfficile de réussir à le croire ainsi. « Ah mais gente dame, il me faut garder le secret sur ce genre de choses. Il est encore trop tôt pour proposer une telle alliance. » Il lui fait un clin d'oeil amusé. Il s'amuse de ses réaction, lui, il se contrefout bien du politiquement correct. Il se tait donc, plus amusé qu'outré de s'entendre dire de la fermer. C'est qu'il a entendu bien pire. Il sort aussi de l'eau, détrempé, dégoulinant, mais point coulé.
« Le rongeur ? Meh ! Le mordeur, à la rigueur. » proteste-t-il. Le défi lui tire un sourire. Gagner ou perdre n'a pas vraiment d'intérêt... d'accord, il a horreur de perdre. Mais Aya lui propose bien plus qu'une victoire : une distraction. Et toute distraction est la bienvenue. Son cerveau turbine assez fort pour servir de sèche fringue. Enfin, si c'était possible.
Crocheter une serrure ? Peuh, un jeu d'enfants. POur qui le prend-elle ? Il se sent l'envie stupide de faire de l'esbrouffe, de montrer à quel point il est bon. De flatter un égo déjà bien trop conséquent. Il choisit la voie des airs, lui qui fut parachutiste de son vivant. Il garde un oeil sur la louve. Il s'introduit dans le bâtiment par le toit, ces issues-là sont souvent négligées. Il l'observa faire, plus amusé qu'autre chose, pas le moins du monde gêné par la nudité de la femme. Il se retrouve avec un téléphone plus ou moins neuf, surtout très volé. Il reste surpris quand elle l'embrasse. Eh c'était son plan de déstabilisation ça ! Qu'elle s'en trouve un !
« La rouge. »
Diantre. Finalement, il n'y a pas que lui dont le plafond est colonisé par les araignées. Il aime bien cette louve. Vraiment. Lui s'est contenté de fringues d'un classique affligeant. Rien de tapageur. Il aurait pu. Il se moque bien de sa dégaine de manière général. Il apprécie le culot de la louve. Il aime celles et ceux qui ont du cran, qui ne s'offusque pas d'un soupçon de folie. « La soirée est encore jeune. » Il est intrigué : elle en ressemble pas aux autres loups. Elle a un côté... un peu comme lui. Il la regarde avec une certaine bienveillance. « Allons boire un verre. Et si quelques poches s'approchent trop de nous, bien mal leur en prenne. » Que risquent-ils réellement après tout ? Eoghan n'a jamais pris la peine de réfléchir aux conséquences de ses actes depuis qu'il est devenu un vampire. « Tu es vraiment une drôle de louve. C'est un compliment, je précise. » Sans plus de cérémonie, il l'entraîne hors de la boutique. « Alors, quel bar ? » Il n'a aucune préférence, du moment que l'endroit est vivant. C'est tout ce dont il a besoin. De la vie. De tout ce qu'il n'a plus, c'est la seule chose qu'il ne pourra jamais plus avoir.


CODAGE PAR AMATIS
AVATARS JENESAISPAS
Revenir en haut Aller en bas
Azucena Keagan
Azucena Keagan
Date d'inscription : 11/08/2020
Messages : 571
Pseudo : RedrumEm
Avatar : Cenit Nadir
Crédit : Ava(.allsouls) gif profile (M's) cracks bann (me) icons(ethereal)
Multicompte : Olympia la sorcière qui aime les poupées et boude parce que Eoghan veut pas qu elle ait de longues quenottes
Catch me if you can feat. Eo <3 J1XA1YL1_o
Âge : 23 ans
Allégeance : Wes et Caleb encore, toujours et à jamais !
Métier : Jouer au chat et à la souris avec les forces de l'ordre ? Rendre chèvres ces dernières ? Et si c'est un métier ! Illicite mais un métier quand même ! Mieux c'est un art !
Adresse : #452 West Savannah avec les deux loups de ma vie
Catch me if you can feat. Eo <3 MpejO1z8_o

Catch me if you can feat. Eo <3 VRgxOZb

Mon Tío Bisounours (Paz)
Mi Papi[.(Raquel)
Mon chat (Eo)
My Cookie (Sonny)
Mon Lapin grognon (Mo')
Mon Autre ( Caleb)
Miss Big Boobies (Adriana)
#6 Castagnette (( Ryan))
à venir:

* Diane
* Zack
* Lola & Rafa ?
* et qui veut viendez me voiiir j'ai envie de rp !


Catch me if you can feat. Eo <3 Empty
moonchild
MessageSujet: Re: Catch me if you can feat. Eo <3   Catch me if you can feat. Eo <3 EmptyMer 25 Nov - 13:22

Live && Let Die

Sometimes I feel that I should go and play with the thunder
Somehow I just don't want to stay and wait for a wonder"

@Eoghan Falconer


A un instant, si éphémère qu'elle se demanda même si elle ne l'avait pas rêvé dans l'ivresse de ce moment étrange, la lune maternelle était venue danser avec eux. Là, derrière les murs d'une boutique devenue bien malgré elle théâtre d'une singulière rencontre, elle était venue les bercer. Ces deux enfants perdus qui jouaient pour mieux oublier qu'ils peinaient le reste du temps à simplement vivre. Lui que la vie avait déserté depuis plus longtemps qu'il ne l'aurait sans doute voulu. Et la question, incongrue, qui venait virevolter en son cerveau tandis qu'elle achevait de laisser couler à sa peau nue le satin de la robe choisie par celui dont elle ignorait même jusqu'au véritable nom. Quand la mort logeait dans vos chairs… Quand à la place des palpitations d'un cœur c'était les murmures du néant qui bourdonnaient à nos tympans… Que ressentait on ? Aya l'avait regardé, à la dérobée. Sans même s'en rendre compte elle avait souri. De ces sourires où la tristesse embrasse si bien la compréhension que cela en devient beau. Et, en effet, Aya comprenait. Ce besoin si puissant de vivre. Fort, tellement fort que cela faisait mal. Vivre en faisant si bien tout exploser autour de soi que les gens ne comprenaient plus, jugeaient et condamnaient sans rien savoir. Peut-être Meredith pouvait-il un peu comprendre lui qui traînait toujours au fond de ses iris comme une bien amère nostalgie ? Peut-être, oui. Mais la louve le savait, le sentait de façon si instinctive que cela l'exaspérait : ce longue quenotte savait, lui.

-  « Sieur Loki, dieu des rongeurs et des mordeurs, je suis au regret de devoir vous annoncer que votre tenue est bien trop fade pour la nuit flamboyante qui nous attend !   »

Avait-elle dit en affichant une poignée de secondes. Ses sourcils s'étaient foncés. Sa bouche plissée en une moue encore plus enfantine que boudeuse. Et ses doigts étaient venus battre le tempo à la soie de ses lèvres. Puis, semant dans son sillage bondissant les échos de ses rires, elle était retournée virevolter d'un présentoir à un autre, s'emparant de ses doigts agiles de toutes ces breloques et accessoires qui eurent vite fait d'encombrer ses deux bras. Tant et si bien qu'au moment où elle réapparut devant lui le vampire ne dut plus guère voir que le sommet de son crâne. Balançant le tout en l'air et riant de voir ses derniers larcins retomber en pluie autant sur leurs têtes qu'à leurs pieds elle avait encore semblé hésiter quelques secondes. Puis, s'emparant de deux boas en plumes elle en avait posé un autour de ses épaules avant que de venir enrouler le second autour du cou de celui qu'elle ne quitta pas une seconde du regard avant que de poser sur son bout de nez une paire d'Aviator

-  « Non. T'as de beaux yeux ce serait dommage de pas les voir. » alors elle les avait relevées, posées sur le sommet de son crâne de piaf menteur et souri.  « Mieux ! Mais il manque la touche finale. »

La louve s'était reculée, la facétie au fond des yeux et la malice au bord des lèvres. Puis, sortant enfin la main qu'elle gardait derrière son dos depuis le début elle avait desserré ses doigts et soufflé de toutes ses forces. Faisant voler ces nuages de paillettes multicolores qui eurent vite fait de venir se perdre dans le jais de leurs cheveux et à l'ambre de leurs peaux. Revenant à lui, abaissant devant ses propres yeux des lunettes que Sir Elton John aurait sûrement adoubées, elle avait pris l'un des portables volés et ouvrant la caméra les avait photographiés. Sans même regarder le résultat elle avait rangé le portable.

-  « J'aime pas ma tronche sur les photos. Mais ça m'amuse d’immortaliser notre rencontre. Et au pire, si je n'y vois pas ta trogne je verrais toujours les paillettes. Parce que, là, tu vas mettre des mois à t'en débarrasser petit chou ! »

Puis, non sans avoir enfilé ces escarpins à bien hauts talons qu'elle avait juste eu le temps d'attraper avant que le vampire ne l'entraîne dehors elle avait regardé autour d'eux. Les gens les regardaient, les jugeant certainement fous à lier. Pour ce que cela lui importait ! Ce soir elle voulait jouer ! Balayant de son regard acéré la rue agitée elle avait sautillé sur ses deux pieds en voyant un petit groupe de jeunes de son âge s'enfoncer dans une artère en retrait de l'agitation générale. Elle savait où ils se rendaient.

-  « J'ai pas la moindre foutue idée de par où commencer notre virée  »

Avait-elle dit en se jetant au cou du vampire, mimant presque trop bien les attitudes d'une femme amoureuse. Ses yeux qui se perdent dans ceux du bien alerte défunt et ses mais qui, elles, s'en allaient fureter dans les poches des badauds. Un portefeuille enflé qu'elle gardait et une montre en or qu'elle lui offrait et de nouveaux ces mots qu'elle lui offrait

-  « Mais je sais déjà où nous la finirons. Je pense que tu devrais apprécier Loco Loki ! » faisant un signe de tête  « Mais je n'ai pas encore assez bu pour aller m'achever dans ce speakeasy nouvelle génération ! »

Se faufilant dans son dos, y sautant même comme un koala l'eut fait sur sa branche eucalyptus, elle avait chatouillé de son boa le bout du museau du vampire et glissé à son oreille

-  « Moi aussi je t'aime bien Longue Quenotte. » et elle avait hurlé de rire en imaginant la tête de ce pauvre Raquel devant leur tandem qui lui ferait sûrement frôler l’infarctus ! Posant ses deux mains sur les yeux si clairs du vampire elle avait demandé  « Tourne ! Tourne à nous en faire tomber par terre ! Et que le bar devant lequel nous irons embrasser le bitume soit notre premier port !  »

De nouveau elle avait ri aux éclats, simplement curieuse de voir jusqu'où le vampire oserait la suivre. A moins que la question ne soit de savoir jusqu'où elle oserait le suivre, lui ?




CODAGE PAR AMATIS
AVATARS JENESAISPAS
Revenir en haut Aller en bas
https://violent-ends.forumactif.com/t728-i-am-brave-i-am-bruised-but-finally-who-i-was-meant-to-be-aya#top https://violent-ends.forumactif.com/t789-azucena-la-louve-qui-se-decouvrit-une-vie-sociale-quand-elle-se-voulait-sauvage
Contenu sponsorisé
Catch me if you can feat. Eo <3 Empty
MessageSujet: Re: Catch me if you can feat. Eo <3   Catch me if you can feat. Eo <3 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Catch me if you can feat. Eo <3
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
VIOLENT DELIGHTS / VIOLENT ENDS :: PAINT THE TOWN RED :: skidaway island-
Sauter vers: