AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM EN HIATUS
plus d'infos ici
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal
anipassion.com

Partagez
 

 Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours ! | Paz

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Azucena Keagan
Azucena Keagan
Date d'inscription : 11/08/2020
Messages : 571
Pseudo : RedrumEm
Avatar : Cenit Nadir
Crédit : Ava(.allsouls) gif profile (M's) cracks bann (me) icons(ethereal)
Multicompte : Olympia la sorcière qui aime les poupées et boude parce que Eoghan veut pas qu elle ait de longues quenottes
Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz J1XA1YL1_o
Âge : 23 ans
Allégeance : Wes et Caleb encore, toujours et à jamais !
Métier : Jouer au chat et à la souris avec les forces de l'ordre ? Rendre chèvres ces dernières ? Et si c'est un métier ! Illicite mais un métier quand même ! Mieux c'est un art !
Adresse : #452 West Savannah avec les deux loups de ma vie
Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz MpejO1z8_o

Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz VRgxOZb

Mon Tío Bisounours (Paz)
Mi Papi[.(Raquel)
Mon chat (Eo)
My Cookie (Sonny)
Mon Lapin grognon (Mo')
Mon Autre ( Caleb)
Miss Big Boobies (Adriana)
#6 Castagnette (( Ryan))
à venir:

* Diane
* Zack
* Lola & Rafa ?
* et qui veut viendez me voiiir j'ai envie de rp !


Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz Empty
moonchild
MessageSujet: Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours ! | Paz   Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz EmptyMar 25 Aoû - 16:14

Le sourire. Celui qui vint étirer les lèvres de celle qui, ses cheveux attachés en un chignon lâche où reposait une tortue de bois, s'approchait de cette maison qu'elle aimait toujours à redécouvrir comme s'il eut s'agit de la toute première fois. A chaque fois, en un rituel aussi étrange que secret, elle frémissait presque d'impatience de voir, au détour de ce tournant précis, apparaître la cime du toit. Encore un pas et elle verrait s'esquisser au bout de ses cils la silhouette rondelette et imposante de la dame maison. Cette mère inhumaine mais chaleureuse qui, à coup de briques de ciment et de verre ou de bois, avait su se faire refuge pour ces êtres que, encore et encore, Paz aimait à recueillir. Encore un pas et les sourcils de la jeune louve qui se fronçaient, si sincèrement déçue de ne pas l'apercevoir. Cet homme avec lequel elle ne partageait pas la moindre goutte de sang mais que le cœur, pourtant si hostile et capricieux, avait décidé de prendre pour oncle. Cavalier en armure blanche sur cet échiquier de la vie où Aya ne faisait plus, ces derniers jours, que se perdre.

Un relent amer et acide à sa gorge, et ses pas qui se suspendaient soudainement. Et sa tête qui, en un geste devenu bien trop habitude pour qu'elle ne s'en agace pas, se retournait. Vers ces quartiers où, si loin et pourtant si proches aussi, les autres rois de sa vie tournoyaient dans les océans de leurs propres existences. Et elle les imagina un instant, tous ces êtres auxquels elle ne s'était jamais attendue, auxquels elle avait maintes et maintes fois juré de ne pas s'attacher... A ces mêmes êtres sans lesquels, aujourd'hui, réalisait non sans douleur ne plus même savoir vivre. Et si cette vérité implacable lui faisait mal, elle lui faisait plus peur encore. Son regard qui revenait embrasser de tous ses feux cette maison dont son oncle avait su faire le plus parfait des paradis sur une terre infernale. Il n'avait pas grand chose à offrir, ne faisait jamais de doucereuses et si trompeuses promesses... Il n'était ni fortuné ni puissant ou influent... Mais il était riche à milliards de cet amour dont ses protégés n'avaient jamais que trop manqué... De ce même amour dont, elle aussi et en un temps révolu, avait manqué. Et parfois, les jours comme aujourd'hui où les questions se bousculaient bien trop pour ne pas se heurter sous son crâne, Azucena se demandait ce qu'elle serait devenue si au lieu de Wes c'était sur Paz qu'elle était tombée. Si, au lieu du Père forgé par la fureur, c'était sur l'ange de paix qu'elle  avait laissé les étoiles de ses prunelles glisser.

«  Idiote...  »

avait-elle soupiré dans un rire et dans ce sourire qui ne fit que s'étirer plus encore et à chacun de ces pas qu'elle faisait maintenant. L'histoire ne peut, jamais, se réécrire. Et, si elle consentait à écouter les confidences d'un cœur décidément bien bavard ces dernzeirs temps, alors la louve savait. Que sa vie était très précisément ce qu'elle avait voulu en faire. Ce qu'elle avait décidé d'en faire. Lorsque, cinq années plus tôt, elle était demeurée dans cette ville... captivée et déjà sous le charme de la plus douce des mélopées. Quand, grâce à cela, elle croisa cette rage roublarde et trop bien patinée de douleur qui ne pouvait que faire écho à la sienne. Pour Meredith, elle était demeurée. Et parce que sans cela jamais elle n'aurait pu rencontrer son père, elle sait qu'elle lui sera toujours reconnaissante. Une étoile différente à l'ambre de ses yeux et cette bien singulière question... seulement reconnaissante ? Adorable menteuse !

«  Hé Aya ! T'étais passée où ? »

Un regard, celui qu'elle laissa glisser jusqu'à ces silhouettes adossées à la clôture devant la maison et qui la saluaient de l'un de ces gestes de tête qui voulaient tout dire. Eux, les épaves d'une vie qui les avait trop éreintés de ses tempêtes, ils ne se sautaient pas au cou ni ne s'embrassaient. Eux, les ombres que l'on craignaient et fuyaient sans même leur laisser la plus petite des chances, ils ne se perdaient pas en des déclarations suintantes d'une affection que, pourtant, ils éprouvaient si souvent. Et si fort. Trop fort pour être murmurée ! Trop fort pour ne pas être gueulée ! Trop fort, en réalité, pour être jamais mise en paroles. Alors ils ne le disaient jamais, qu'ils s'appréciaient ou s'étaient manqués au point de s'inquiéter.

«  J'en avais marre de voir vos sales gueules de pouilleux ouais ! J'avais besoin de vacances à force de renifler vos parfums de harengs !

Des doigts, impolis évidemment, qui se levaient de part et d'autre mais que venaient tout de suite détromper la douceur de leurs sourires, la tendresse de ces étoiles à leurs iris. Les gosses étaient heureux de revoir celle qui était des leurs. Et, elle, ne le confesserait jamais mais aurait pu se faire couper en rondelles pour chacune de ces saletés d'adorables petites canailles. Et elle pria, intérieurement et du bout de ses lèvres remuantes, Maria... Qu'elle veille sur Paz. Ce saint paumé parmi la lie des hommes et qui tentait toujours de sauver ceux que l'on avait ailleurs toujours trop bien condamnés. Combien de mômes lui devaient d'avoir pu reprendre le plus droit des chemins ? Combien était-il parvenu à sauver ? A l'en croire, lui l'insupportable modeste, jamais assez ou si peu … Mais, elle, savait. Un seul, eut déjà été un miracle. Cela aurait pu être elle ? Non. Elle n'était pas faite pour ces vies, trop paisibles et honnêtes que Paz vantait pourtant si bien. Ou, plutôt, jamais elle n'aurait voulu de l'une de ces vies qui l'aurait trop bien éloignée de son père. Raquel... Ou Wes, peu importait bien le nom qu'il voulait se donner... Cet homme lui était devenu aussi indispensable que l'était l'oxygène à ses poumons. Il était son père, étrange et taiseux. Ce père qui parfois foutait des gifles parce qu'il ne savait plus caresser. Ce père qui, pourtant, n'avait jamais cessé de veiller sur elle. De l'aimer, aussi. Avec la pudeur de le taire. Avec la fureur de le lui prouver.

«  Tu m'offres une bière? »

Avait lancé, si faussement débonnaire, celle qui s'avançant d'une démarche bien lente et d'un pas trop raide par rapport à ses habitudes, de l'homme au cou duquel elle se pendit un moment. Ses paupières qui s'abaissaient alors qu'elle entendait à son oreille les douces palpitations du cœur de Paz. Un frisson à son échine. Un tremblement à ses épaules menues. Et les sanglots. Ceux qu'elle ne pouvait plus retenir mais ne parvenait pas plus à empêcher de ruisseler à ses joues pour mieux venir détremper le tissu du t-shirt de l'homme auquel elle se cramponnait maintenant furieusement. Aya pleurait à en hoqueter. Aya pleurait à flageoler sur ses jambes tremblantes. Aya pleurait comme jamais elle n'avait encore pleuré devant personne. Et, elle les murmura, ces mots qu'elle pensait si fort depuis son retour de l'enfer. Ces mots qui la poursuivaient mais qu'elle n'avait pu confier à personne encore.

«   J'arrive plus à vivre... J'ai envie de crever... Tellement envie de crever...  »
Revenir en haut Aller en bas
https://violent-ends.forumactif.com/t728-i-am-brave-i-am-bruised-but-finally-who-i-was-meant-to-be-aya#top https://violent-ends.forumactif.com/t789-azucena-la-louve-qui-se-decouvrit-une-vie-sociale-quand-elle-se-voulait-sauvage
Paz Santiago
Paz Santiago
Date d'inscription : 16/08/2020
Messages : 43
Pseudo : CaptainFinn
Avatar : Oscar Isaac
Crédit : Minussepascortex
Multicompte : Nope
Âge : 43 ans
Métier : Paramedic
Adresse : South Garden (#011)
Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz Empty
moonchild
MessageSujet: Re: Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours ! | Paz   Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz EmptyMar 25 Aoû - 22:48


« The more you know the less you feel
Some pray for others steal
Blessings are not just for the ones who kneel... luckily »

Paz était toujours en train de faire quelque chose. Toujours en train d'aider. Que ce soit par son métier ou même n'importe quand. Paz, c'est le genre de gars qui vous indique votre route si vous êtes perdu, voire même qui vous guide jusqu'à votre destination si vous le laissez faire. Même si ça n'est pas du tout l'endroit vers lequel il se dirige. Enfin, non, il n'est pas forcément le plus indiqué pour aider à faire les devoirs. Même s'il se débrouille. Sa maison ressemble à une auberge de jeunesse. Elle n'est jamais totalement bien rangée, même s'il essaye de pousser ses louveteaux à se responsabiliser, il n'est pas du genre à les punir pour cela. Et puis, il a déjà vu pire que cela. Comme la fois où il a failli mourir écrasé par une pile de détritus en intervenant chez quelqu'un souffrant du syndrome de Diogène. Des fois, il a simplement une petite remarque à faire, et le lendemain, quand il rentre de sa garde, tout est rangé. Même si au bout d'un jour, c'est de nouveau le bazar. Il s'en moque dans le fond. Ce qui le préoccupe, c'est l'état de ses enfants. Paz, il a comme dirait Brel, le coeur si vaste qu'il est toujours en voyage. On pourrait aisément s'y perdre.

Il n'y a qu'à le regarder faire, quand il dépose ses plus que fameux empenadas sur la table, de quoi nourrir un régiment de Marines. Son sourire débordant d'affection. Ou quand l'un d'eux l'appelle, parfois pour un truc insignifiant. Il ne perd jamais son calme... D'accord, presque jamais. Mais jamais, au grand jamais, il ne s'emportait contre eux. Ces gamins avaient déjà été suffisamment amochés. Les échecs et les coups durs, il leur apprenait à les accepter en riant. Et le soir, il se couchait, heureux, quand enfin la grande baraque était silencieuse. Pour Paz, une bonne journée était une journée dans laquelle au moins un rire avait résonné. Qu'importe son état de fatigue ou la rudesse de sa journée, il souriait toujours quand il rentrait chez lui. Heureux. Peut-être qu'il la provoquait, cette joie. Qu'il la forçait un peu. Mais cela rendait la vie bien plus douce. Il était heureux quand il voyait ses mômes heureux, ses amis heureux. Même quand il les entendaient s'insulter entre eux. Jamais le mot "connard" n'avait eu autant l'air affectueux.

Il était en train de terminer de ranger le plan de travail après avoir préparé le repas lorsqu'il entendit Billy interpeller avec sa verve habituelle Aya. Sa nièce. Sa joie se tinta d'un peu d'inquiétude, après une semaine sans nouvelle. Cependant il la laissa venir d'elle-même. Il savait quand il devait prendre les devants et quand il devait laisser venir.
« Seulement si tu me fais un câlin d'abord. » répondit-il à la demande de bière.

L'instant d'après, il se retrouva avec la lycan accrochée à son cou. Il la serra dans ses bras avec affection, soulagé de la voir en un seul morceau. Si l'on se fiait aux apparences. Il la sentit frissonner et la serra un peu plus fort contre lui, d'instinct, lorsqu'elle se mit à sangloter. Il lui caressa le dos d'une façon qui se voulait apaisante. Il la garda contre lui comme s'il pouvait lui servir de rempart contre ce qui la mettait dans cet état. Il sentit son coeur se briser pour elle quand il entendit son murmure.
Santa Madone, veillez sur elle.
Il la garde contre lui, il se moque bien de sentir son t-shirt se tremper de larmes. Il l'entraine vers son "bureau", non sans prendre deux bières au passage. La pièce où ses gamins n'ont pas le droit de venir le déranger. Le garage dans lequel il bricole sa moto. Il y garde aussi un vieux fauteuil confortable mais usé, dans lequel il lui est déjà arrivé de s'endormir. Il y pousse gentiment la jeune femme et lui tend une bière avant de passer un bras réconfortant autour de ses épaules. Il sèche avec douceur ses joues.
« Et si tu me racontais ? C'est pas à cause d'un garçon j'espère ? Ou d'une fille. »
Il était plutôt d'avis que c'était quelque chose d'autre qu'un chagrin d'amour. Ce genre de douleur-là, ça réveillait de vieux et sombres échos en lui.
« Mi hija, il ne faut pas dire ça... »
Même s'il savait ce que ça voulait dire que de toucher le fond. Il savait ce que c'était que de vouloir que tout s'arrête.
« Tu veux en parler ? Les gamins se débrouilleront sans moi, je suis là. »
Il la serra de nouveau contre lui, avec toute la douceur et l'affection dont il était capable. COmme si en l'étreignant, il pouvait recoller ensemble les morceaux de son âme. Il aurait aimé en être capable.
Revenir en haut Aller en bas
https://packagesplan.pk/jazz-weekly-social-bundle/
Azucena Keagan
Azucena Keagan
Date d'inscription : 11/08/2020
Messages : 571
Pseudo : RedrumEm
Avatar : Cenit Nadir
Crédit : Ava(.allsouls) gif profile (M's) cracks bann (me) icons(ethereal)
Multicompte : Olympia la sorcière qui aime les poupées et boude parce que Eoghan veut pas qu elle ait de longues quenottes
Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz J1XA1YL1_o
Âge : 23 ans
Allégeance : Wes et Caleb encore, toujours et à jamais !
Métier : Jouer au chat et à la souris avec les forces de l'ordre ? Rendre chèvres ces dernières ? Et si c'est un métier ! Illicite mais un métier quand même ! Mieux c'est un art !
Adresse : #452 West Savannah avec les deux loups de ma vie
Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz MpejO1z8_o

Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz VRgxOZb

Mon Tío Bisounours (Paz)
Mi Papi[.(Raquel)
Mon chat (Eo)
My Cookie (Sonny)
Mon Lapin grognon (Mo')
Mon Autre ( Caleb)
Miss Big Boobies (Adriana)
#6 Castagnette (( Ryan))
à venir:

* Diane
* Zack
* Lola & Rafa ?
* et qui veut viendez me voiiir j'ai envie de rp !


Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz Empty
moonchild
MessageSujet: Re: Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours ! | Paz   Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz EmptyMer 26 Aoû - 12:14

Oh que la Clepsydre se fige et que cesse la ronde infernale de ces secondes et de ces minutes qui pesaient tant aux épaules, et plus encore au cœur, de la louve. Celle qui, sans plus ni fards ni masque osait se laisser glisser contre le torse de cet homme qui, la tendresse au bord des gestes, laissait si doucement ses bras se fermer sur elle. Et Aya pleurait. De ces larmes si chaudes qu'elle pouvait en éprouver la brûlure amère à sa peau. De ces larmes qui roulent pour mieux empêcher de hurler, de s'effondrer. Elle pleure et, au fond d'elle, ne sait pas si elle veut seulement encore être consolée. Ou si, comme elle l'énonce si bien, elle voudrait renoncer. Pour la toute première, mais aussi la toute dernière, des fois. Crever... Mourir parce que la vie fait bien trop mal, là et maintenant. Périr parce qu'elle n'a plus la force d'être courageuse... Crever... par peur de se découvrir aimer, aussi, un peu...

«  J'en peux plus... Je voudrais juste m'endormir... Cesser de leur mentir, à tous... Cesser de me mentir, à moi aussi... P'tain Paz... Si tu savais à quel point j'aurais aimé qu'il me tue. Vraiment, cette fois...  »

Et son regard qui, pour sans doutes la toute première fois, se fait miroir sincère de toutes ces émotions, ces plaies à l'âme qu'Aya n'a encore jamais montré à celui qu'elle laisse maintenant l'entraîner vers cette pièce qu'elle connaît si bien. Ce bureau improvisé où, entre deux cartons, bidons d'huile, pneus et boîte à outils, l'ange descendu sur Terre se fait confident. Combien de fois, déjà, l'a-t-elle vu faire avec l'un de ses protégés ? L'un de ces jeunes si meurtris qu'ils mordent même les mains qu'ils aiment le plus... L'un de ces êtres sacrifiés sur l'autel de la cruauté du monde qui ne croient jamais en rien ni en personne... sauf en Paz. Parce qu'il a cette manière de faire, ou plutôt de ne pas faire. Jamais il ne force ni ne pousse. Toujours il écoute, enlace et réchauffe les cœurs gelés. Même la louve, alors qu'elle se sent toujours si bien au bord du gouffre, sent peu à peu les givres entourant son cœur se mettre à fondre devant cet amour inconditionnel avec lequel son oncle la berce maintenant. Un soupir. Celui qui chasse sa dernière larme et amène à ses iris une première étincelle de calme à défaut de, déjà, y faire luire l'envie de vivre.

«  Un... garçon ? »

Répète-t-elle, presque machinalement, alors que d'une main elle tente de remettre en place la masse folle de ses cheveux et que, de l'autre, elle se saisit de la bière offerte. Le verre à sa paume et la fraîcheur qu'il lui procure. L'ambre de ses yeux qui se perd un instant au loin, dans ces pensées si douces qu'elle ne sait pas si elles sont songes ou réalité. Un garçon ? Non, une sorcière. Un homme. Le seul. Et ce rose qui vient poindre à ses joues creusées sans que, pourtant, elle ne s'en rende compte. Pas plus qu'elle ne peut voir cette tendre étoile qui, l'espace d'un instant, traverse l'océan si sombre de son regard. Juste quand, sans l'entendre, elle chuchote dans un souffle chaud et, pour le coup, des plus sereins.

«  Meredith... »

Le goulot qu'elle porte à ses lèvres pâles et la première goulée dont elle prend le temps de savourer l'âpreté et la fraîcheur le long de sa gorge. Sa main encore libre qui, erreur qu'elle ne tardera pas à regretter, passe à cette même gorge. Et là, sous ses doigts soudainement de nouveau tremblants, les stigmates tout juste encore visibles de ce collier étrangleur qui, pendant ces derniers jours, ont étouffé parfois presque à l'en écraser sa gorge. Et le spectre du rire de son tortionnaire qui, une seconde unique mais qui à elle lui sembla éternité, vint résonner à ses tympans. Un grognement et son corps qui sautait hors du fauteuil. Le bruit de ses rangers qui martèlent le sol du garage tandis que sa silhouette élancée erre, ombre, devant celui qui est si vivant. Celui à qui elle demande en laissant un  moment son regard glisser jusqu'à lui

«  Papa ne t'a rien dit, j'imagine. Pas son genre de s'inquiéter, n'est-ce pas ? » un soupir accompagné du plus triste des sourires. Une gorgée avalée dans un soupir et la voilà qui, se détournant, s'accroupissait devant la moto de son ange gardien «  Je suis bien sa fille là-dessus aussi tiens... Pas fichue de mettre des mots sur mes maux...Pas même foutue de lui dire que j'ai eu peur sans lui... » sa main qui pose la bière et son regard qui, une nouvelle fois, se perd à l'horizon tandis qu'elle s'écoute cette-fois murmurer «  J'aurais du répondre à Meredith... J'aurais du écouter Papa ! Renoncer à ce combat qui puait le piège avant même que je n'y arrive !  »

Sa tête qui s'affaisse un moment et à l'image de ces épaules qui, elles, s'effondrent. Et puis ce visage, encore hanté par l'enfance, qui se retourne vers Paz.

«  Je sais que, toi, tu pourras comprendre ces mots. Comment fait-on ? Comment fait-on pour vivre quand on a laissé une partie de soi, la plus belle, au combat ? Comment peut-on seulement vivre quand le cœur continue à battre mais ne sait plus pour quoi il le fait ? »

Un silence hésitant. Et puis...

«  Comment fait-on pour vivre quand on ne s'en sent plus digne ? J'ai foiré Paz... J'ai déçu Papa, je crois... J'ai pas été à sa hauteur...  »

Et, pour Aya, il n'y avait rien de pire au monde que cette pensée... Si, une. Le décevoir, lui aussi...
Revenir en haut Aller en bas
https://violent-ends.forumactif.com/t728-i-am-brave-i-am-bruised-but-finally-who-i-was-meant-to-be-aya#top https://violent-ends.forumactif.com/t789-azucena-la-louve-qui-se-decouvrit-une-vie-sociale-quand-elle-se-voulait-sauvage
Paz Santiago
Paz Santiago
Date d'inscription : 16/08/2020
Messages : 43
Pseudo : CaptainFinn
Avatar : Oscar Isaac
Crédit : Minussepascortex
Multicompte : Nope
Âge : 43 ans
Métier : Paramedic
Adresse : South Garden (#011)
Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz Empty
moonchild
MessageSujet: Re: Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours ! | Paz   Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz EmptyMer 26 Aoû - 23:01


« The more you know the less you feel
Some pray for others steal
Blessings are not just for the ones who kneel... luckily »

Paz était peut-être un peu trop empathique comme garçon. Il laissa Aya pleurer contre lui, pleurer de tout son saoul. Il se contentait de lui caresser le dos avec la tendresse d'un oncle protecteur. Il s'inquiète pour elle, lui qui a un coeur si immense qu'on s'y perd. Il n'aime pas les mots qui sortent de sa bouche.
« Oh, mi hija, ne dit pas ça. »
Il sait en la voyant. Il comprend les choses d'instinct. Il se contente de la bercer. Ce n'est pas encore le moment de parler. Paz sait écouter. Il sait ce que c'est que de traverser l'enfer et revenir. L'enfer, il prend des allures différentes pour chacun. Elle se calme et enfin, il lui demande si c'est à cause d'un garçon qu'elle se met dans cet état, ou d'une fille. Paz sait que le coeur est parfois trouble. Il sait que l'amour suit ses règles et il ne juge pas. Lui aussi aime indifféremment du sexe et du genre. Tout ce qui compte, c'est d'aimer. Il retient machinalement le prénom, même s'il n'est pas à la cause du tracas.
Il la regarde s'agiter. Il la laisse faire, de nouveau prêt à lui offrir le refuge de son étreinte.
« Détrompte-toi, sous ses airs d'ours mal léché, il s'inquiète. »
Mais Raquel est Raquel. Il est tellement renfermé et complexe que parfois, Paz doute de connaître son ami réellement. Mais il sait qu'il aime ses enfants à sa manière, peut-être de façon maladroite et distante, mais il les aime.
Paz prend une gorgée de sa bière. Il écoute, encore.
« Il est toujours difficile d'accepter de reconnaître sa peur. »
Et plus encore ses faiblesses. Il est assez bien placé pour le savoir.
Il va simplement s'asseoir à côté d'elle. Son regard erre un peu sur la moto, sur le garage-atelier. Cette moto, elle est un peu comme eux. Abîmée par la vie. Abîmée par les hommes. Cabossée, malmenée... Mais pas irrécupérable. Avec assez d'attention et d'amour, elle pourrait rouler à nouveau... Et avec beaucoup d'huile de coude. Paz laisse échapper un soupir.
« Tu vois, cette Bonnie, quand je suis tombé dessus, mi hija, elle était à la casse. Un vrai rebut. Pas bien jolie. Impossible à démarrer. Une ruine. »
Il sourit.
« Mais derrière la crasse et la rouille, mon regard à tout de suite vu le potentiel. L'esthétique. Le rugissement du moteur qui m'appelait. »
Il passe un bras autour des épaules de sa nièce.
« Quand on se retrouve face à l'enfer, mi hija, on se retrousse les manches et on avance la tête haute. »
Celui qui dit que la vie est un long fleuve tranquille est probablement un blanc bec bien à l'abri dans sa tour d'ivoire.
« On fait tout pour devenir meilleur et se surpasser. On se trouve une raison de s'améliorer. Il n'y a pas de solution magique ou universelle. »
Il hausse légèrement les épaules.
« Moi, j'ai choisi de me dévouer aux autres. J'ai enfermé ce qu'il y avait de sombre et de douloureux dans mes souvenirs dans un tiroir dont j'ai jeté la clé. »
Ce n'était pas une solution parfaite, c'était une situation qui risquait probablement de lui péter à la gueule un jour où l'autre. Mais pour le moment et depuis presque trente ans, ça fonctionnait.
« On fait tous des erreurs, mi hija. Mais tu sais ce qui fait la beauté des choses ? C'est qu'on apprend toujours quelque chose. Rien n'est définitif. »
Il prit une gorgée de sa bière, à nouveau.
« ça n'a rien de facile, naturellement. C'est long, douloureux, compliqué, mais ça en vaut la peine. »
Il pointa de nouveau la moto devant eux.
« Les gens ne voient qu'une ruine sans valeur parce qu'ils ne veulent pas regarder au-delà des choses. Ils ne voient pas la beauté dès lors qu'il n'y a pas d'aspect aseptisé et rutilant. Mais la vraie beauté, ce sont les petits accrocs. Les imperfections. »
Il remonta légèrement la manche de sa chemise, dévoilant quelques cicatrices, récoltées en bricolant et en aidant les autres celles-ci. Les autres, celles qui sont liées au tiroir dans sa tête, elles ont finit par ternir, mais elles sont toujours là.
« Chacune d'entre elle est une histoire. Certaines belles. Certaines émouvantes. D'autres beaucoup moins. Elles font partie de moi. Elles sont moi. Je les accepte. J'ai fait la paix avec moi-même il y a longtemps, la Madone m'en soit témoin. »
Il pose sa main sur le métal froid de la moto, il apprécie le contact presque lisse sous sa peau. Il aime ces rugosités, ces imperfections.
« On se trouve une raison d'avancer. Moi, c'est de faire en sorte, d'essayer, d'empêcher que d'autres vivent ce que j'ai vécu. »
Et s'il devait pour cela recueillir mille Billy, mille Aya, alors il le ferait sans hésiter. Il fera ça jusqu'à sa mort, sans nul doute possible.
« Tout n'est pas perdu, mi hija. Si tu es encore là, c'est qu'il te reste encore quelque chose à faire. Et tu n'es pas seule, mi hija. Tu le sais hein ? Tu as ton papa et ton tio. »
Revenir en haut Aller en bas
https://packagesplan.pk/jazz-weekly-social-bundle/
Azucena Keagan
Azucena Keagan
Date d'inscription : 11/08/2020
Messages : 571
Pseudo : RedrumEm
Avatar : Cenit Nadir
Crédit : Ava(.allsouls) gif profile (M's) cracks bann (me) icons(ethereal)
Multicompte : Olympia la sorcière qui aime les poupées et boude parce que Eoghan veut pas qu elle ait de longues quenottes
Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz J1XA1YL1_o
Âge : 23 ans
Allégeance : Wes et Caleb encore, toujours et à jamais !
Métier : Jouer au chat et à la souris avec les forces de l'ordre ? Rendre chèvres ces dernières ? Et si c'est un métier ! Illicite mais un métier quand même ! Mieux c'est un art !
Adresse : #452 West Savannah avec les deux loups de ma vie
Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz MpejO1z8_o

Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz VRgxOZb

Mon Tío Bisounours (Paz)
Mi Papi[.(Raquel)
Mon chat (Eo)
My Cookie (Sonny)
Mon Lapin grognon (Mo')
Mon Autre ( Caleb)
Miss Big Boobies (Adriana)
#6 Castagnette (( Ryan))
à venir:

* Diane
* Zack
* Lola & Rafa ?
* et qui veut viendez me voiiir j'ai envie de rp !


Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz Empty
moonchild
MessageSujet: Re: Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours ! | Paz   Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz EmptyJeu 27 Aoû - 14:58

  « Mi Hija » C'est marrant, comme ces deux tous petits mots n'en finissent jamais d'ébranler celle qui, pourtant, n'en montre jamais rien. «  Mi Hija »  Ma fille, mon enfant... Cette façon qu'on deux des piliers de sa vie de la nommer, de la voir... Cette filiation du cœur à défaut d'être du sang et qu'elle leur abandonne avec une tendresse qui n'affleure jamais qu'à ses prunelles à défaut de pouvoir le murmurer de ses lèvres... «  Mi Hija » … Des mots que même cet homme que la nature lui avait désigné comme père naturel, n'a jamais prononcés... Ou sans qu'elle s'en souvienne ? Des mots auxquels les enfants, comme celle qu'elle fut aussi, ne prêtent jamais attention. Des mots qu'ils entendent sans les écouter vraiment, refusant de déceler toutes les merveilles d'amour contenues dans ces simples lettres. L'enfant qu'elle fut ne pouvait comprendre. La femme tout juste en train de s'esquisser le peut, elle. Et elle les savoure, ces mots, qu'elle entend s'écouler de la bouche de celui contre lequel elle se serre un peu plus encore. Si fort qu'elle peut sentir le cœur de l'homme battre sous la chemise, sous la carcasse. Celui à qui elle fait sûrement manquer un battement quand elle confesse dans un soupir triste

«  Si... Si, il faut le dire... Car le dire c'est aussi, rien qu'un peu au moins, renoncer à l'envie de le faire vraiment... Non? »

Bien sûr que si... Parler de la Faucheuse et de son baiser des plus mortels... Invoquer son nom pour mieux le conjurer... N'est-ce pas ce que chacun fait, à sa manière ? Elle, quand elle descend dans cette arène dont elle est reine mais où, pourtant, elle ne part jamais gagnante. Ces combats où elle met sa vie dans la balance. Encore et encore. Comme une drogue sans laquelle Aya ne saurait plus même vivre. Sans laquelle, en réalité, elle ne saurait plus vivre. Ne le voudrait d'ailleurs peut-être même pas. Car, si on lui ôte cela, que lui reste-t-il ? A elle qui n'a jamais fait que survivre sans jamais s'autoriser vraiment à vivre... ou même, si simplement, à essayer ? Comme Raquel ? Non, même lui et quoiqu'il en dise, vit. Bien mieux et bien plus fort qu'il ne consentira jamais à l'admettre. Mais... une ombre qui traverse l'ambre du regard de la louve alors qu'elle repense à cet instant, si beau dans sa dureté, que son père et elle ont partagé deux jours plus tôt. Cet instant où, plus encore que les étoffes, ce sont les derniers murs entre eux qui se sont effondrés. Pour ne plus laisser que l'homme et la femme, le père et l'enfant.

«  Papa nous aime, Caleb et moi... Il n'a pas à le dire, je le sais. un sourire, encore timide mais le premier depuis son arrivée, qui vint illuminer un peu les traits de son visage chiffonné par les larmes «  Et c'est sans doutes bien là son drame... Raquel s'inquiète, comme tout père le ferait. C'est sa prérogative, son droit... son devoir. Mais Wes, lui, ne le peut ni le doit.  » le spectre d'une douleur à sa pupille, le fantôme d'une tristesse à sa voix quand elle reprend «  Et je suis comme lui... Partagée entre deux vies, deux mondes qui ne seront jamais conciliables. Maintenant, je le sais. Et ça fait mal. »

Parce que, de tous les choix qu'elle aura déjà du faire pour survivre Azucena qu'un autre se dessine. Celui qu'il lui faudra faire quand, libérée une fois pour toute du poids de son passé, elle décidera ou non de s'autoriser à vivre. Ici, en cette ville ou ailleurs... Auprès de ces êtres qui sont autant d'étoiles à sa vie ou loin de leur chaleur à son cœur...

«  La louve en moi n'a jamais vécu que par et pour la violence que je suis reconnaissante à Wes d'avoir si bien su nourrir quand j'en avais tant besoin pour ne pas crever. Mais... quand j'étais là-bas tous ces jours derniers... Quand il m'a replongée dans ces enfers qu'il n'a jamais imaginés et bâtis que pour mieux m'y projeter et me regarder m'y débattre...  »

Un soupir, ses poings qui se serrent à en craquer et elle qui se laisse basculer tout contre Paz. Un peu de chaleur... rien qu'un peu. Elle a si froid, là et maintenant... Sur l'écran de ses yeux fermés défilent, si vite qu'elles s'en superposent, les images de ce qu'il s'est passé pendant son absence. Scènes comme irréelles où Azucena se découvre maintenant spectatrice de son propre film. Elle se revoit, extérieure mais pas moins tétanisée, hurler à s'en briser les cordes vocales. Elle s'entend insulter, ruer entre ses fers et maudire, promettre mille morts. Et son cœur se saigne alors qu'elle se regarde tomber à terre et, dans l'obscurité de sa cage, pleurer. Et l'appeler... encore et encore... L'appeler pour ne pas oublier qu'elle doit lui revenir. L'appeler pour ne pas laisser Vincent déchirer aussi ce rêve-ci. L'appeler pour ne pas crever.

«  J'ai survécu parce que la fureur et la haine m'habitaient... Il y a deux jours encore c'est parce que je rêvais de le crever que j'en oubliais de mourir... »

Un silence. Blottie entre les bras de cet homme, l'un des très rares en qui elle ait confiance, elle tend timidement les doigts et effleure de sa caresse la carlingue cabossée de Bonnie. Elle sourit, appréciant la comparaison et l'analogie. Aya comprend. Très bien. Trop, peut-être même bien...

«  Mais... en parlant de garçon...  » son visage qui reprend des couleurs et ses lèvres qui, même, s'étirent tandis qu'en sa voix remuée jusque là par la houle ce sont les plus tendres des notes qui s'invitent «  Il n'y a rien entre cet homme et moi... Enfin... une pause pendant laquelle ses sourcils se froncent et le doute s'invite à son regard «  Quand je suis arrivée à Savannah, il y a cinq ans... J'étais perdue, affamée... Je volais pour survivre et... L'appartement voisin du sien... Et des notes, les siennes. un soupir et ses mains qui viennent s'ancrer à la taille de Paz tandis qu'elle enfouit son petit nez au creux de son épaule et se confie, lui livre son plus doux secret «  Il jouait et l'archet aux cordes de son violon dansait, faisait naître les plus parfaites et légères des notes ! Il jouait et, moi, je me suis sentie vivante. Pour la première fois depuis des années. » un silence comme pour mieux, une seconde une seule, retrouver ce souffle de vie que Meredith, sans même le savoir, lui avait ce soir là offert. Ne cessait, depuis, de lui offrir à la faveur de chacune de leurs entrevues. «  Pour lui, l'enfant louve que j'étais il y a cinq ans, a refusé de partir de Savannah. Pour que la musique danse encore à ses tympans... cette lèvre inférieure qu'elle mordilla doucement avant que de poursuivre «  Pour lui, celle que je suis aujourd'hui, s'étonne et se surprend parfois à vouloir rester encore en ville. »

Un haussement d'épaules et elle qui se relevait, s'éloignait et se détournait. Sans même s'en rendre compte ses mains qui effectuait ces gestes que, à des lieus de là, le violoniste effectuait peut-être lui aussi. Des cheveux qu'elle rassemble pour mieux les remonter en un chignon qu'elle pique d'un tournevis. Et d'où, déjà, s'échappent les plus folles des mèches. Et ses mains qui, pour trembler le trouble plus encore que l'ennui, qui s'activent et plongent dans les entrailles de la Bonnie de Paz.

«  Tes cicatrices, tout comme celles de Papi, conte quelques pages de ces histoires qui, je le sais, en comptent tellement plus. Elles sont, comme les miennes, des façons de nous rappeler, de nous souvenir et tant pis si cela fait mal, n'est-ce pas ? Parce que même la douleur, en fin de comptes, c'est vivre. Ca se sent, ça s'éprouve ! Ca fait avancer...non? »

Un soupir et de nouveau son regard, toujours le même mais avec cette étoile nouvelle qui y luit, qui passe par delà l'épaule pour mieux venir chercher celui qu'elle invite d'un sourire à la rejoindre, à prendre sa main

«  Mais la douce chaleur d'un soleil... La tendresse d'une note jouée... Le mystère d'un mot tu pour ne pas être gâché... » une main qu'elle ne se rend pas même compte qu'elle amène et pose à son cœur «  Comment vivre avec ce que l'on ne comprend pas, n'a jamais connu ? Comment ne pas fuir ce qui semble trop beau, trop fort ?  » son corps qui se recroqueville à une seconde et se redresse à la suivante «  Je me suis toujours moquée du regard ou des jugements des autres mais, du sien, je tremble parfois... Idiot quand on sait que, jamais même quand j'ai tout fait pour lui en donner l'occasion, il ne m'a jugée ni encore moins condamnée... » le rose à ses joues et la question qui jaillit du cœur autant que des lèvres «  Papi et toi m'avez appris, continuez de m'apprendre à survivre... Auprès de mon soleil, j'ai l'impression de vivre. Et ça me fait peur... »

Elle rit. Comme seule elle savait le faire. Pleurer et s'effondrer pour mieux se relever d'une cabriole et d'un rire aux échos si enfantins. Rire, encore, alors qu'elle s'empresse déjà d'oublier ses confidences pour mieux venir sauter au cou de celui qu'elle embrasse à pleines lèvres et à pleines joues. Son rire, toujours, alors qu'elle frotte son nez à celui du paramedic en un bisou esquimau tout doux. Et son sourire, radieux et si lumineux. Celui qui se plisse, d'un coup. Alors qu'Azucena sent le souffle lui être coupé violemment et que sous elle la terre semble s'ouvrir, ses jambes flancher.

Un regard à cet endroit de son flanc où, en un réflexe, sa main est venue se poser. Le rouge. Celui du sang qui s'écoule, macule le derme et le tissu. Le sang.

Le sien.
Revenir en haut Aller en bas
https://violent-ends.forumactif.com/t728-i-am-brave-i-am-bruised-but-finally-who-i-was-meant-to-be-aya#top https://violent-ends.forumactif.com/t789-azucena-la-louve-qui-se-decouvrit-une-vie-sociale-quand-elle-se-voulait-sauvage
Paz Santiago
Paz Santiago
Date d'inscription : 16/08/2020
Messages : 43
Pseudo : CaptainFinn
Avatar : Oscar Isaac
Crédit : Minussepascortex
Multicompte : Nope
Âge : 43 ans
Métier : Paramedic
Adresse : South Garden (#011)
Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz Empty
moonchild
MessageSujet: Re: Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours ! | Paz   Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz EmptyDim 13 Sep - 21:28


« The more you know the less you feel
Some pray for others steal
Blessings are not just for the ones who kneel... luckily »


Paz essaye de réconforter Aya, sans réellement de succès, il la laisse pleurer contre lui, il essaye de la consoler. Il n'aime paas voir qu'elle a des pensées si sombres. Paz déteste cela. Ce sont les plaies les plus compliquées à soigner. Les plaies de l'âme. Celles du corps, il suffit de désinfecter et de panser, puis de laisser faire le temps. Mais celles de l'âme... Il aimerait pouvoir les guérir aussi. Il n'aime pas la voir penser ainsi à la mort. Paz n'aime pas la mort, ni l'idée de mortalité.
« Raquel est tout en contradiction. »
Paz a un petit sourire. Mais Raquel reste son frère.
« Ils le sont difficilement. Effectivement. »
Il ne peut pas mentir sur cela.

Il la garde contre lui et lui frotte le dos alors qu'elle s'explique.
« Tu sais, il n'y a pas que la violence. Le loup peut aussi apprécier la paix. »
Oh comme il porte si bien son nom, Paz. Il a fait la paix avec ces démons et il travaille toujours à conserver le status quo avec eux. C'est plus compliqué que de céder aux sirènes de la colère, mais c'est sur ce terrain-là qu'il a choisi de se battre. Pour devenir meilleur. Pour pouvoir aider ceux qui avaient besoin d'aide. Il parle, il fait une analogie avec sa Bonnie, parce que dans le fond, les êtres vivants sont un peu comme des machines et inversement. On peut réparer les vivants et les machines. C'est long, salissant, éprouvant, mais quand on a fini, c'est quelque chose qu'on regarde avec fierté.

Elle lui parle du garçon, qui est en fait un homme. Il écoute et surtout, il entend le changement dans sa voix et il lui sourit avec bienveillance.
« La musique est le plus doux des remèdes. »
Plus doux encore que l'amour, parce que l'amour, mine de rien, ça vous écorche un peu aussi, souvent, même. L'amour, c'est comme une rose : doux, mais avec des épines. Paz ne sait pas vivre sans musique, ce n'est juste pas possible pour lui. Il ne s'en rend plus vraiment compte, à force. Cela fait juste partie de lui. Il la regarda imiter les gestes et sourit de nouveau. Il la rejoint et se laisse guider.
« Parce que c'est la vie Parce que se dépasser, c'est un peu le but de notre existence. Il y a que deux façons de faire, avoir peur d'oser et rester dans nos plates-bandes, ou bien vivre l'aventure. »
Il lui sourit avec une tendresse toute paternelle.
« C'est normal, d'avoir peur, c'est une réaction saine, tant qu'elle ne conduit pas à la haine. »
Elle a raison sur ce point. Raquel et Paz leur apprennent à survivre plus qu'autre chose. Paz donne à ses louveteaux les clés pour s'en sortir. Mais la vie, peut-être qu'ils ne savent plus trop ce que c'est. Il lui rend son embrassade, avec un fond d'amusement dans le regard.

Puis soudain, l'attitude de la jeune louve change alors que l'odeur cuivrée du sang vient chatouiller ses narines. Une tâche ensanglantée est apparue au niveau de son flanc. Il la rattrape quand elle s'écroule et l'allonge par terre.
« Fais pression sur la blessure. »
L'ordre claque, avec la froide maîtrise de soi qui incombe à un Paramedic d'expérience. Il a tôt fait de récupérer une trousse de secours qu'il laisse toujours au garage - il en a aussi deux dans la maison, une dans la cuisine et une dans la salle de bains. Il revient auprès de la jeune femme.
« Ah, mi hija... »
Il s'occupe de la plaie en silence, avec des gestes professionnels, comme s'il portait son uniforme et qu'il venait en aide à une inconnue dans le cadre d'une intervention.
« Est-ce que tu as d'autres blessures ? »
Revenir en haut Aller en bas
https://packagesplan.pk/jazz-weekly-social-bundle/
Azucena Keagan
Azucena Keagan
Date d'inscription : 11/08/2020
Messages : 571
Pseudo : RedrumEm
Avatar : Cenit Nadir
Crédit : Ava(.allsouls) gif profile (M's) cracks bann (me) icons(ethereal)
Multicompte : Olympia la sorcière qui aime les poupées et boude parce que Eoghan veut pas qu elle ait de longues quenottes
Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz J1XA1YL1_o
Âge : 23 ans
Allégeance : Wes et Caleb encore, toujours et à jamais !
Métier : Jouer au chat et à la souris avec les forces de l'ordre ? Rendre chèvres ces dernières ? Et si c'est un métier ! Illicite mais un métier quand même ! Mieux c'est un art !
Adresse : #452 West Savannah avec les deux loups de ma vie
Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz MpejO1z8_o

Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz VRgxOZb

Mon Tío Bisounours (Paz)
Mi Papi[.(Raquel)
Mon chat (Eo)
My Cookie (Sonny)
Mon Lapin grognon (Mo')
Mon Autre ( Caleb)
Miss Big Boobies (Adriana)
#6 Castagnette (( Ryan))
à venir:

* Diane
* Zack
* Lola & Rafa ?
* et qui veut viendez me voiiir j'ai envie de rp !


Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz Empty
moonchild
MessageSujet: Re: Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours ! | Paz   Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz EmptyLun 12 Oct - 17:42

Les êtres ne sont jamais ce qu'on pense qu'ils sont. On en perçoit les excès, les traits les plus grossiers et l'on est tellement subjugués, fascinés ou écoeurés par ceux-là qu'on en oublie toujours de regarder au-delà. On pense savoir mais on ne sait rien. On pense comprendre mais qui pourrait se targuer de connaître un être sans en connaître l'histoire ? Ces joies et plus encore ces fêlures et ces plaies qui ont fait de lui l'être qu'il est aujourd'hui ? Raquel était de ceux-là. De ceux qui préfèrent être honnis ou craints plutôt qu'aimés pour ce qu'ils ont de fragiles et, quelque part, de tellement tendre. Azucena elle-même n'avait, au tout début, que vu la rage en lui. Celle qui faisait si bien écho à la sienne. Celle sans laquelle, alors, elle ne s'imaginait tout bonnement pas pouvoir vivre. Mais là était l'ironie de leur relation : c'est en laissant trop bien leurs rages se répondre et se confondre qu'ils en étaient venus à s'aimer. Ballot, non ? Si, et sans doutes est-ce aussi ce que pensait celle qui, un sourire presque apaisé flottant à ses lèvres, s'était laissée couler dans les bras de son angelot d'oncle.

«  Raquel n'est que le fruit de son histoire, de ces choix qu'on lui a parfois plus imposés que laissés faire.  »

Avait-elle calmement commenté et alors qu'elle laissait ses doigts venir jouer avec une mèche de ses cheveux. Celle qu'elle porta à sa bouche et mordillait, le regard perdu au loin et tandis qu'elle murmurait ces mots qui l'étonnèrent presque elle-même

«  Et si j'en avais le pouvoir, ou même ne serait-ce que la chance, alors il n'y a rien que je ne donnerais pour le voir enfin trouver la paix intérieure qu'il mérite tant. Pour le voir trouver cette douce chaleur que seul un amour peut offrir. Parce qu'aimer c'est, pas oublier son passé mais l'accepter. Dans tout ce qu'il a de douloureux et d'affreux. Aimer c'est, savoir qu'on aura toujours mal mais décider d'avancer quand même...  »

Et elle avait ri, la louve, alors qu'elle se demandait bien si c'était toujours de son père qu'elle parlait. Pas sûr, non. Pas sûr du tout, même. Un haussement d'épaules et une grimace enfantine plus tard et la voilà qui refermait le chapitre un peu trop tendre de sa confession par ces quelques mots

«  Si le loup peut vouloir la paix alors peut-être n'aurais-je pas à choisir entre le monde de Papa et le monde de Meredith ?  » sa tête qui s'abaissait comme un ressort brisé et qui se secouait tandis qu'elle grognait plus encore qu'elle ne chuchotait «  Ou alors j'épouse Billy et comme ça j'arrêterai de me prendre le museau et de me faire des poils blancs pour les deux autres là ?!  »

Un clin d'oeil et ce dernier qui s'attardait sur cet homme dont, ça non plus elle ne cherchait pas même à le nier, elle s'était longtemps méfiée. Parce qu'il semblait bien plus humain que loup. Parce qu'il semblait comme toujours nimbé de cette aura si lumineuse qui empestait cette bonté et cet altruisme désintéressés auxquels la jeune femme refusait obstinément de croire. Parce que la dernière personne à s'être jamais montrée aussi bonne était la même qui, sitôt sa vie sauvée, l'avait mise en laisse puis en cage ! Parce que, elle le pensait alors si fort, les hommes cherchaient toujours quelque chose. Toujours ! Même Wes ne l'avait abordée que parce qu'il avait d'abord senti en elle le potentiel d'une championne et d'une voleuse hors pairs. Il l'avait aidée parce que cela servait ses intérêts ! Alors, non, la louve n'avait pas voulu croire en la bonté de celui qu'elle regardait pourtant maintenant avec une tendresse aussi infinie que sincère.

«  Parfois j'aimerais tant te ressembler...  » avait-elle dit avant que de sentir le rouge de la gêne poindre à ses joues et son regard se faire trop doux pour qu'elle ne le détourne pas. Et c'est en regardant ses combat boots qu'elle s'expliqua «  Je ne suis non plus idiote et je me doute bien que tu n'as pas atteint ce degré de... sagesse... de paix intérieure... en un jour mais...  » le regard d'une enfant qu'elle était toujours un peu qui se releva pour mieux venir trouver celui du paramedic «  Mais, oui, j'admire plus que je ne l'envie d'ailleurs, ta paix. Et, je sais que j'ai déjà du te le dire mais Billy et les autres ont de la chance de t'avoir.  » un rire encore tandis qu'elle taquinait du bout des lèvres «  Ne te manque plus qu'une petite femme et vous formerez la plus pacifiste et étrange des familles, tes louveteaux, elle et toi ! Et, putain, le jour où ça arrive, t'as plutôt intérêt à m'inviter sinon je te fais la gueule mais comme tu ne peux même pas l'imaginer !  »

Mais Azucena oubliait un peu trop vite que, derrière ses grands airs et sa volonté un peu trop farouche d'oublier ces derniers jours, son corps, lui, se souvenait. Et il le lui rappela violemment quand, d'un coup si violent qu'elle en tomba dans les bras de celui qui heureusement la rattrapa, elle sentit son souffle lui être si bien coupé qu'elle en avait senti sa tête tourner à s'en renverser. L'impression que son corps n'était plus qu'une plaie géante et purulente qui lui faisait payer au centuple l'impudence avec laquelle elle s'était, une fois de plus, enfuie loin de l'enfer de son propriétaire. De ce monstre qui devait encore en hurler ou du moins l'espérait celle qui, se tordant sous la douleur, ne se privait pas pour autant d'insulter dans sa langue natale le cabron à qui elle devait d'appuyer ainsi sur sa plaie. Et quand bien même elle fait désormais aveuglément confiance à Paz qui lui revient armé de sa trousse de premier secours Azucena n'en recule pas moins. La fièvre et l'inquiétude au fond de l'ambre de ses prunelles. Une seconde, unique mais qui à elle et peut-être même à lui durent lui paraître bien longue, avant qu'elle ne dissocie ses peurs de la réalité. Non ! Ce n'était pas son propriétaire qui se tenait genoux à terre devant elle. C'était Paz. Son bisounours d'oncle. Paz... L'homme et le loup en qui elle savait pouvoir se reposer...

«  Pa... Pardon... Je...  »

Elle aurait voulu parler mais ne trouvait pas plus les mots que, en réalité, elle n'avait envie de les prononcer. Parce que le faire c'eut été dire. Tout ce que, elle-même, voulait si fort oublier. Alors, les yeux embués de ces larmes qu'elle n'avait que déjà trop versées aujourd'hui, elle laissa son oncle la soigner. Se maudissant de sursauter alors que ses mains, pourtant toujours si respectueuses, la frôlaient ou la touchaient. Il la soignait. Il lui voulait du bien.

«  Non !  »

Avait-elle commencé à répondre, sèchement et en se reculant d'une fesse, quand la question avait fusé des lèvres de celui qu'elle regardait, visage fermé et sourcils froncés comme une louve encore bien trop sur la défensive. Ses poings et ses mâchoires qui, un instant, se serraient puis... un soupir. Celui qu'elle poussait avant que de se redresser et de se relever. Juste assez pour tourner le dos à celui devant qui elle ôtait son haut et révélait les stigmates à sa peau. Les lacérations si profondes que même sa nature de lycane n'avait pas encore permis de toutes les guérir. Puis, sans mots dire, elle avait fait face et affronté le regard de celui à qui elle montrait les traces que les fers avaient laissé à son cou, ses poignets et ses chevilles. Et, à sa hanche, pour la toute première fois Paz put voir les initiales. Celles gravées au fer rouge à la peau de celle qui reprenait, la voix atone et le regard encore plus mort que morne

«  Tu ne survis pas à  »ça » en recherchant la paix Paz tio ! Tu y survis en t'accrochant à ta rage, à ton envie de crever celui qui t'as prise pour encore moins qu'une bête !  » puis, comme elle était venue, la colère et même la tristesse s'en étaient allées, ne laissant plus flotter aux lèvres de la brune qu'un sourire étrange car perdu entre la douceur et la sérénité «  Mais tu sais quoi ? J'en ai marre de faire que survivre ! Je veux vivre ! Vraiment vivre !  »

Puis, alors qu'elle se dirigeait vers cette petite buanderie attenante au garage, claudiquant encore sur ces guibolles trop minces et trop faibles, elle avait laissé s'échapper un éclat de rire léger. Ses mains qui furetaient un instant dans le linge propre des louveteaux et une chemise qu'elle extirpait et montrait à Paz avant que de l'enfiler

«  Tu diras à Billy que je la lui rendrais à ma prochaine visite, d'accord ? Et que pour me faire pardonner de l'en avoir privé je l'inviterai même au cinéma !  »

Puis, revenant vers celui qui achevait de ranger ses affaires Azucena s'était penchée et avait déposé à sa joue une bise appuyée.

«  Merci Paz.  » puis comme leurs regards se croisaient et qu'elle reculait elle ajoutait dans un haussement d'épaules «  Pour m'avoir soignée, plus encore pour m'avoir écoutée et supportée pendant que je chouinais comme une bécasse...  » un autre pas en arrière et une grimace comme si les mots, si peu habituels chez elle, lui démangeaient cependant bien trop la langue pour qu'elle ne les prononce pas «  Et puis tant que j'y suis, merci pour être juste toi. Ca fait du bien d'avoir un Bisounours dans ma vie.  »

«  Azuzu !!  »

Déjà les autres louveteaux, sans doutes alertés par Billy le timide, déboulaient comme des boulets de canon dans ce garage et venaient prendre dans leurs bras celle qui en grimaça de douleur mais ne les empêcha pas pour autant. Elle ne leur dirait jamais mais elle les aimait bien ces louveteaux. Oui, vraiment bien ! Et quand, enfin, ils eurent fini de la prendre pour une jolie balle qu'ils se repassaient affectueusement, ils la reposèrent par terre c'est auprès de Paz qu'elle était venue se poster. Mais c'est bien à eux qu'elle s'était adressée

«  Vos chambres sont rangées ?  »
«  Hé ! Tu vas pas t'y mettre !  »
«  Et pourquoi pas ?  »
« Parce qu'on a déjà Paz pour nous rappeler ces conner... »

Un chiffon agrippé au dos de Bonnie et maculé de cambouis qu'elle attrapa pour mieux le jeter à la tête de celui qui ne finit pas sa phrase mais à qui elle lançait, mi-sérieuse mi-joueuse

«  Toi, tu surveilles la piste à mouches qui te sert de langue où je vais te la décaper au savon de Marseille moi tu vas voir !  » puis, alors qu'il allait répliquer, elle avait grogné en retroussant légèrement ses lèvres sur ses gencives puis jeté d'un ton froid mais qui ne tolérait que peu de discussion, voir aucune «  Le respect c'est pas négociable ! Et on file ranger sa chambre ! Vous avez le temps que Paz et moi on prépare le dîner ! Si c'est pas fait j'me casse :!  »

«  Sinon tu restes ?  »
«  Ouais, possible.  »

L'instant d'après ils disparaissaient tous devant l'oeil amusé de celle qui se tournait vers le paramédic.

«  Bon bah je viens de te condamner doublement. T'es non seulement bon pour me garder à dîner et à coucher ce soir mais aussi à cuisiner avec moi. T'as quoi de bon dans le frigo ?  »
Revenir en haut Aller en bas
https://violent-ends.forumactif.com/t728-i-am-brave-i-am-bruised-but-finally-who-i-was-meant-to-be-aya#top https://violent-ends.forumactif.com/t789-azucena-la-louve-qui-se-decouvrit-une-vie-sociale-quand-elle-se-voulait-sauvage
Contenu sponsorisé
Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz Empty
MessageSujet: Re: Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours ! | Paz   Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours  ! | Paz Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Parfois la vie ne tient qu'au câlin d'un Bisounours ! | Paz
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
VIOLENT DELIGHTS / VIOLENT ENDS :: PAINT THE TOWN RED :: south garden :: habitations-
Sauter vers: