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 (1m) when it comes to marriage, one man is as good as the next

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Diane Parker-Wright
Diane Parker-Wright
Date d'inscription : 22/07/2020
Messages : 243
Pseudo : Fiordi
Avatar : Rosamund Pike
Crédit : étangs noirs (av.) ; anaëlle (sign.)
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(1m) when it comes to marriage, one man is as good as the next 2a2ed9947c1ea8a168cdc889066ac1e4
Âge : 45 ans
Allégeance : Fervente défenseuse des intérêts humains, plus encore de ceux des Parker-Wright - du moment que ces derniers continuent de se ranger du bon côté, le sien.
Métier : Activiste pro-humains, candidate au Conseil, grenouille de bénitier sur son temps libre.
Adresse : Skidaway Island
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flesh and bones
MessageSujet: (1m) when it comes to marriage, one man is as good as the next   (1m) when it comes to marriage, one man is as good as the next EmptySam 3 Oct - 22:11



William Parker-Wright
< I always knew the role I was condemned to >
humain | 50-55 ans | métier (relativement) au choix | marié, père de trois enfants


Ainé d’une famille toute en rigueur et tradition, on lui fit rapidement comprendre qu’à rien ne servait de rêver d’évasion, son futur était déjà tracé. Avec le nom de Parker-Wright venait son lot de devoirs et il était admis que l’épanouissement individuel importait au fond moins que la survie du prestige familial. Scolarité exemplaire, études dans une prestigieuse université qui lui ouvrirent les portes d’une belle carrière, mariage convenable et de convenance, il cocha les cases sans broncher. Parfois il songeait distraitement à déroger à toutes ces attentes mais il parvint toujours à se convaincre qu’il n’y avait pas de bonheur possible en dehors du schéma qu’il avait toujours connu. Alors il s’obstina encore, marcha dans les pas de son père, oeuvra à continuer d’accumuler de l’argent pour couvrir ses proches de cadeaux à défaut de passer du temps avec eux, pour s’assurer que lui et sa famille n’aient jamais à quitter cette tour d’ivoire aussi confortable que fausse.

Il regarda de loin ses enfants grandir, partant tôt le matin et revenant tard le soir, se faisant pardonner en leur payant activités onéreuses et vacances luxueuses. Mais l’absence se révéla un cercle vicieux. Plus il travaillait, occupé à ses propres affaires en plus de la fortune familiale dont ses parents lui confièrent la gestion, plus il se sentait un étranger dans sa propre maison. Lentement il se laissa tomber dans une lassitude distante, réalisant que ce quotidien était certes fastueux mais manquait de saveur. L’ennui, cela expliquerait probablement les quelques affaires douteuses dans lesquelles il se lança peu à peu - quelques arrangements monnayées avec le gouverneur, un peu d’argent cachés aux autorités, cette petite criminalité en col blanc si caractéristique de ceux qui se croient trop au-dessus de tout le monde pour être un jour inquiété. Il fallait bien ce frisson pour combler le vague-à-l’âme qui lui venait lorsqu’il songeait à cette vie morne, à ce foyer duquel il était impossible de partir, au nom des apparences, bien que l’idée lui ait plus d’une fois traversé l’esprit.  

Trop occupé à compter les dollars et à s’imaginer une vie plus mordante que la sienne, il ne réalisa pas l’ampleur de ce qui se tramait chez lui. Persuadé que la lubie de sa fille pour les crawlers n’était qu’un symptôme d’une crise d’adolescence qui s’éternisait, il tomba de haut le jour où la famille implosa, cinq ans plus tôt, lorsqu’elle claqua la porte après s’y être faite pousser par sa mère. Et si depuis il songea plus d’une fois à faire un pas vers elle, à tenter recoller les morceaux, il ne parvint pas à se résoudre à excuser ses idées résolument pro-crawlers, à l’antipode de ce qu’il avait voulu lui inculquer. Il préféra donc se persuader que tôt ou tard elle finirait par se lasser de la précarité et reviendrait en se morfondant dans les excuses, ce qui n’arriva jamais. Mais cela eut au moins le mérite de le ramener un peu à la maison, de le faire s’efforcer de s’intéresser à ses fils. Quant à son épouse, de laquelle il n’avait pas manqué de s’éloigner, il lui trouva un regain d’intérêt à mesure qu’elle se découvrait des ambitions politiques, dans lesquelles il vit aussitôt son propre intérêt. Car s’il finance sa campagne avec tant d’enthousiasme c’est qu’il s’imagine volontiers future éminence grise du Conseil, à tirer les bons fils pour assurer sa propre prospérité.


Diane Parker-Wright Ils se connaissent depuis toujours ou presque, ayant grandi dans le même petit cercle bourgeois. S’entendant bien et ne prévoyant pas de trouver mieux, ils ont commencé à se fréquenter par facilité, alors qu’elle terminait le lycée et qu’il revenait à Savannah avec son diplôme universitaire en poche. Au bout d’un an les fiançailles ont été célébrés sans surprise, puis le mariage quelques mois plus tard, ce qui ne manqua pas de faire le bonheur des deux familles à défaut du leur.
Et ils seraient sans doute restés bons amis s’ils n’avaient pas eu la mauvaise idée de se passer la bague au doigt. Les premières années de cohabitation se sont passées sans trop d’encombres, l’affection sincère compensant l’absence de passion. Mais le temps n'a pas manqué d’éroder ce qui relevait au fond d’un arrangement strictement rationnel. L’ennui de Diane, qui n’a au fond jamais supporté d’être cantonnée à un rôle de mère et d’épouse pendant qu’il s’assurait une carrière brillante, s’est peu à peu transformé en rancoeur. Et bien qu’elle soit aujourd’hui bien occupée par le militantisme, dans lequel elle a trouvé le moyen d’exister indépendamment de lui, l’amertume n’est pas passée. Le temps n’a pas ménagé William non plus, qui ne s'est pas retenu de s’éloigner d’elle, parvenant à sauver les apparences en public mais pas à forcer la tendresse en privé, d’autant plus qu’il la juge un peu coupable du départ de leur fille. Mais de tout cela ils ne parlent jamais. A quoi bon étaler ses sentiments quand on est de toute façon coincé l’un avec l’autre ? Car s’il y a bien une chose à laquelle ils ne pourraient pas se résoudre, c’est à un divorce qui leur porterait à tous deux préjudice. D’autant que la politique et les affaires font généralement bons ménages, ce qui n'exclue pas qu’avec elles ils parviennent enfin à retrouver un terrain d’entente.


Suggestions d'avatars : C’est très libre, pourvu que ça colle niveau âge et si possible qu’il soit brun (question de cohérence génétique des enfants) – pêle-mêle je pense à Colin Firth, Peter Sarsgaard, Clive Owen, Tim Roth, Javier Bardem, etc, mais je suis assez nulle pour trouver des idées de fc donc faut pas hésiter à dévier de cette liste


Exigences:


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