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 It’s no me, it’s you · Diane

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Diane Parker-Wright
Diane Parker-Wright
Date d'inscription : 22/07/2020
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Pseudo : Fiordi
Avatar : Rosamund Pike
Crédit : étangs noirs (av.) ; anaëlle (sign.)
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Âge : 45 ans
Allégeance : Fervente défenseuse des intérêts humains, plus encore de ceux des Parker-Wright - du moment que ces derniers continuent de se ranger du bon côté, le sien.
Métier : Activiste pro-humains, candidate au Conseil, grenouille de bénitier sur son temps libre.
Adresse : Skidaway Island
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flesh and bones
MessageSujet: It’s no me, it’s you · Diane   It’s no me, it’s you · Diane EmptyMer 22 Juil - 23:06



Diane Parker-Wright
< Vanity and happiness are incompatible >
< Nom complet > Diane s’est d’abord appelée Spalding, nom synonyme d’une vieille fortune tirée de l’accumulation des terres et du broyage d’innombrables vies, toujours associé à l’une des plus vieilles plantations de Géorgie. Drame imprescriptible, fierté familiale. Mais cela fait plus de vingt-cinq ans qu’elle a abandonné ce patronyme pour prendre celui de son mari, Parker-Wright, qui rappelle également ces cercles fortunés dont elle n’est jamais sortie. < Âge, date et lieu de naissance > Elle est née il y a 45 ans à Savannah, le 21 février 1975. < Race et pouvoirs > Humaine, créée à l’image de Dieu, dotée d’une foi inébranlable dont elle assure qu’elle lui donne infiniment plus de force que n’importe quel pouvoir d’une de ces créatures. < Nationalité et Origines > Américaine pure souche, un beau spécimen sudiste dont il faut remonter très loin dans l’arbre généalogique pour trouver les origines européennes, principalement britanniques. En faisant défiler les ancêtres il n’est par ailleurs pas impossible de mettre le doigt sur un soupçon de consanguinité – fut un temps tous les moyens étaient bons pour préserver ce beau blond que Diane regrette ne pas avoir transmis à ses enfants. < Situation familiale > Alors que ses parents étaient plein d’ambitions pour ses trois frères, poussés vers les plus grandes universités, ils ne souhaitaient pour leur unique fille qu’une chose : qu’elle devienne une épouse dévouée et une mère attentionnée, dont ils seraient un jour fiers de montrer la photo de famille à l’église. Sur papier glacé Diane à tout réussi, donnant trois beaux enfants à un mari aussi respectable que riche. Mais la perfection apparente cache depuis longtemps secrets, déceptions et rancœurs. < Statut civil et orientation sexuelle > Dans sa famille il serait inenvisageable d’être autre chose que mariée à un homme. Rapidement elle se plia donc de bonne grâce à l’exercice conjugal, contractant un mariage d’affection à défaut de grand amour. Elle crut que le temps et Dieu l’aideraient à apprendre à chérir cet homme, cet ami, mais au bout de quelques années elle se fit une raison. Et à défaut de passion c’est au fil des années du ressentiment qui s’est immiscé dans leur couple. < Occupation(s) > Femme de, mondaine professionnelle, malgré des études elle a longtemps exclusivement travaillé à polir l’image familiale, allant d’après-midi au country club en gala de charité. Cela lui a toujours pesé, l’a fait secrètement jalouser son mari, dont elle n’était que le faire-valoir, l’a obligé à ravaler une rancœur à l’égard d’une première fille dont la naissance la priva de la carrière qu’elle aurait aimé avoir. Mais après des années d’ennui elle a enfin trouvé dans la politique une échappatoire. Poussée par l’engouement suscité par l’association de défense de la cause humaine qu’elle a créé il y a maintenant dix ans et se sentant enfin vibrer en étant sur le devant de la scène, elle s’est décidée à briguer une place du Conseil. Ses ambitions politiques sont strictement motivées par le souci de défendre les humains, assure-t-elle, de protéger sa famille, mais elles sont en réalité au moins autant la conséquence d’années de frustration, à se complaire dans l’ombre d’un homme quand elle savait pourtant avoir tout pour briller. < Situation financière > Diane n’a jamais eu à surveiller les dépenses et elle dispose, ou du moins son mari, d’une marge suffisante pour ne pas avoir à le faire de sitôt. < À Savannah depuis > Depuis toujours, et elle aime à affirmer que jamais l’idée de partir ne lui a traversé l’esprit. Pour dire vrai elle a bien envisagé quelques fois d’emmener ses enfants loin de cette ville grouillante de créatures, mais cela serait à la fois s’arracher à ses racines et rendre les armes, deux choses impensables. < Quartier de résidence > Skidaway Island, dans une vaste propriété clôturée. < Caractère > Réfléchie – Contrairement à ce que les articles de presse les plus médisants voudraient faire croire, Diane est loin d’être une illuminée incapable d’autre chose que de vociférer ses idées. Bien consciente de la nécessité de s’adapter à ses publics, elle sait moduler discours et attitude en fonction de son auditoire, agitant le registre divin à la sortie de l’église puis des arguments légalo-rationnels auprès de ses soutiens les plus modérés, ou face aux adversaires qui voudraient la faire passer pour une dévote sans jugeote. · Rancunière – Malgré tous les sermons prônant le pardon qu’elle a écouté avec ferveur, Diane manque d’indulgence et a l’aversion tenace, se rappelant de chaque petite offense. A défaut de tenir un carnet – elle a arrêté l’année de ses 16 ans –, elle consigne tout dans un coin de sa tête, prête à demander réparation le moment venu· Pieuse – Les épreuves n’ont pas altéré sa foi, au contraire. Chaque soir elle remercie Dieu de ne pas l’abandonner, lui jure de toujours lui rester fidèle et lui prie de pardonner ses péchés quotidiens et ceux de ses enfants. · Exigeante – Elle l’est tant avec elle-même que ses enfants, auxquels elle ne manque pas de faire savoir lorsqu’ils la déçoivent. Mais il faut bien cela pour en faire de jeune gens dignes de leur pédigrée. · Présomptueuse – Entretenir une haute estime d’elle-même lui demande beaucoup de temps, se blâmer par principe mais sans grande conviction pour son évidente absence d’humilité l’occupe un peu moins. · Protectrice – Les intérêts de sa famille passent avant tout. Et lorsque sa propre fille prouva définitivement qu’elle était incapable de penser au bien de ses proches, à la sécurité de ses frères, Diane ne cilla pas en exigeant qu’elle parte. · Ordonnée – A la maison chaque chose a sa place et gare à celui qui aurait le malheur de laisser quelque chose traîner. Quelque peu obsédée par le rangement, elle trouve par ailleurs admirable de n’avoir cédé qu’une fois à la tentation de faire passer le bazar que ses enfants avaient accumulé dans leurs chambres respectives par la fenêtre. – Nailing this parenting thing.

we appreciate power
< La commère du quartier, elle aurait quoi à raconter à ton sujet ? > Diane aime exhiber les gueules d’ange de ses fils, invite régulièrement ses voisines à boire un café dans une tasse en porcelaine, n’a en public jamais un mot plus haut que l’autre et ne manque pas une occasion de se montrer serviable. Tout un décorum qui ferait presque oublier qu’elle respire la haine de tout ce qui ne lui ressemble pas. D’ailleurs la commère s’il laisse volontiers prendre, en même temps qu’elle se ressert d’un biscuit fait maison que Diane offre à chacun de ses invités. Mais si, par complaisance, elle peut fermer les yeux sur des idéaux mortifères, elle ne peut dernièrement pas résister à la tentation de se précipiter sur chaque nouvelle édition du Savannah Herald, à la recherche du dernier article rédigé par la fille au dépend de la mère. C’est moche, une famille en crise, mais c’est divertissant. Cela fait même plaisir à plus d’un de réaliser que les Parker-Wright ne sont pas aussi lisses qu’ils voudraient le faire croire. Mais, face à une Diane ayant l’habilité de se prétendre meurtrie par le départ et désormais les propos de son ainée, les mauvaises langues en viendraient presque à regretter de s’être réjouies. Pauvre maman, pour peu on aurait presque une peine qu’elle ne mérite pas.

< Tu penses que Savannah mérite quelle note sur TripAdvisor ? > Savannah est l’exception, l’endroit où tout le monde est bienvenu, l’a toujours été, et c’est justement là que réside le péché originel. Et à mesure que les monstres affluent la ville frôle un peu plus l’effondrement. Ce n’est peut-être l’affaire que de quelques années avant que les humains ne soient même plus tolérés ici, chez eux. Mais il est encore temps de prendre les choses en main, de mettre une fin à l’indulgence afin de redonner un peu d’éclat à la perle de la Géorgie.

< Niveau intégration des races, t’es plutôt peace and love ou chacun pour soi ? > Diane affirme haut et fort qu’encourager la mixité est une grossière erreur. En tant que mère, il n’y a rien qui me préoccupe plus que la sécurité de mes enfants, aime-t-elle rappeler dès qu’elle en a l’occasion, avant de déplorer qu’à l’école ils aient eu à subir maintes crises de violence d’une de ces créatures – particulièrement des lycans, qui concentrent son mépris. Elle n’a rien contre les Enfants de Crowley, assure-t-elle publiquement d’un air concerné, il est simplement intolérable qu’ils soient ainsi choyés au détriment des humains. Mais derrière les portes closes elle ne manque pas de grimacer de dégoût en songeant à ces êtres contre-nature, dont elle espère bien qu’à grand renfort de lois liberticides ils finiront purement et simplement par s’éteindre.

< Selon toi, le conseil c'est plus nations unies ou gestapo ? > Pendant les dix ans de son futur mandat, si la campagne se déroule bien, elle espère parvenir à mettre un terme pur et simple au Conseil. Car son existence est une aberration légale évidente. Les Etats-Unis ont été fondés par les humains, sont devenus première puissance mondiale grâce à eux, et aucun Etat, aucun comté, aucune ville ne devrait nier l’histoire – et en prime la démographie ! – en offrant une représentation égale à des créatures minoritaires en plus d’être dangereuses. Il est plus que temps de tuer cette institution permissive, symbole ridicule d’un exceptionnalisme l’étant tout autant.

Imminent annihilation sounds so dope


01. Souscrivant à quelques clichés sur les bourgeoises quadragénaires, Diane commence ses journées par une infusion citron/gingembre et une heure de yoga. Si elle n’a jamais rechigné à se lever aux aurores, elle préfère infiniment que cela soit désormais au nom d’un instant de calme plutôt que pour préparer le premier repas des enfants, petits ingrats devenus grands et qui découvrent tout juste la valeur des pancakes à présent qu’ils doivent les faire eux-mêmes.
02. Diane est bilingue en passif-agressif. Formée auprès d’une des plus grandes expertes en la matière, sa mère (une femme charmante), elle assure la survie d’une longue tradition de remarques doucereuses et autres piques acerbes distillées du bout de lèvres au sourire hypocrite. Lever la voix, c’est d’un vulgaire… Mais user et abuser d’un ton sirupeux est un mode de communication tout ce qu’il a de plus acceptable.
03. Elle s’est mariée et a eu son premier enfant pendant des études que, au grand dam de ses parents, elle a tenu à poursuivre. Mais une fois son diplôme en poche elle a consenti à cesser son « caprice », comme sa mère appelait son envie d’une carrière, pour s’occuper à temps plein de sa famille. Passer d’un cursus d’économie politique à la simple gestion de l’économie domestique lui a tout même fait un choc. Et au fil des années elle n’a pas manqué de laisser sous-entendre à sa fille qu’elle la tenait un peu pour responsable de ses ambitions avortées.
04. Diane se défend d’apprécier inégalement ses enfants, mais il faut bien admettre qu’ils ne dont pas de pareils efforts pour se faire aimer. Entre une fille qui a toujours dépensé des trésors d’imagination pour heurter les valeurs de ses parents, s’évertuant à aller de déconvenues en déceptions, et deux fils ayant au moins la décence d’essayer d’être à la hauteur des attentes de leur famille, même la mère la plus exemplaire ne résisterait pas à la tentation d’établir un ordre de préférence. Mais malgré la série de revers infligés par Kath, son départ forcé conserve un goût amer. Et si elle serait bien incapable de le lui dire en face Diane se languit de la revoir un jour.
05. Doté d’un palais fin à défaut d’un cœur très tendre, son grand-père lui a donné le goût du bon vin. La jugeant apparemment digne de lui – ce qui en étonna plus d’un, à commencer par l’intéressée –, il lui légua même son impressionnante cave. Diane ne cesse depuis de la compléter, important les plus grands crus sans se soucier de la facture et laissant régulièrement quelques sommes indécentes lors de ventes aux enchères.
06. Elle tient de sa grand-mère une recette de tarte tatin à tomber à la renverse. C’est d’ailleurs un des seuls desserts qu’elle apprécie réellement confectionner, ayant toujours cuisiné par obligation plutôt que par plaisir – il aurait été si facile d’engager une cuisinière en plus de la femme de ménage, mais quelle maman digne de ce nom n’aimerait pas passer des heures aux fourneaux ? Malgré sa campagne elle continue d’ailleurs de trouver le moyen de préparer elle-même quelques repas dans la semaine, refusant de donner raison à celles qui lui ont assuré qu’elle ne parviendrait pas à mener de front engagement politique et vie de famille. Heureusement elle a la chance d’avoir le parfait fils pour benjamin, qui ne manque pas une occasion de l’aider en plus de l’encourager.
07. La messe dominicale est un immanquable familial. En plus d’être une obligation spirituelle, au même titre que les prières quotidiennes, l’office est un moment de paraître et une absence serait remarquée et commentée. Or Diane préfère participer aux commérages plutôt qu’être au centre de ceux-là, redoutant chaque petite écorche à sa réputation.
08. Entourée d’animaux depuis toute petite, elle a dernièrement jeté son dévolu sur deux dalmatiens, Figaro et Ottavio, à qui elle témoigne une affection sans limite, adorant les dorloter sur le canapé.
09. Malgré un agenda surchargé elle n’a pas encore renoncé au rituel du mardi matin : une tasse de café et quelques biscuits pris avec le sérail de Skidaway Island, ce moment hebdomadaire pour se mettre au courant des rumeurs et cultiver des amitiés de façade avec des femmes qu’il vaut tout de même mieux avoir avec que contre soi.  
10. Ils se croisent plus qu’ils ne passent du temps ensemble, s’embrassent par habitude polie plutôt que par passion, cultivent l’art du paraître en public mais ont cessés les efforts en privés. Le couple Parker-Wright bat de l’aile sans que cela ne semble vraiment affecter l’un ou l’autre. Cela fait d’ailleurs quelques mois que Diane suspecte une infidélité de son mari sans parvenir à se décider à le confronter. Car au fond elle est moins jalouse que soucieuse des apparences, qu’il a le bon goût de ne pas compromettre. Et puis les soupçons ont le mérite de la conforter dans l’idée qu’elle vaut mieux que lui, capable de résister aux tentations pour tenir la promesse sacrée qu’elle a fait devant Dieu.

< Pseudo/Prénom > Fiordi/Elise < Âge > 24 ans < Région > Sous le soleil provençal < briefing > J’aime manger des graines, faire pousser des plantes & les soirées en tête-à-tête avec mon chat  keur < Autre compte > niet < Comment as-tu découvert le forum ? > Par un heureux détour depuis bazzart < Avatar > Rosamund Pike < type de personnage > pl du forum. < Crédits > lux aeterna (av.)



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MessageSujet: Re: It’s no me, it’s you · Diane   It’s no me, it’s you · Diane EmptyMer 22 Juil - 23:06



I had no choice, I'm a woman.
< So I had to invent not only myself, but ways of escape. >
Avril 1990 – « Diane, descends de là ! » Le nez levé vers le toit, Henry Spalding tentait tant bien que mal de contrôler sa fille pendant que, anxieuse, sa femme jetait des regards aux alentours pour s’assurer qu’aucun voisin indiscret ne passe par là. Mais l’adolescente ne semblait pas décidée à bouger, en témoignait l’air renfrogné qu’elle avait là-haut, les bras croisés sur sa poitrine et le regard planté droit devant. « NON. » Et elle savait que plus elle ferait attendre ses parents, qui étaient aussi peu patients que compréhensifs, plus elle le regretterait. Mais les joues rouges de colère de son père, visibles même à six mètres du sol, lui faisaient trop peur pour qu’elle accepte de redescendre. Aussi elle préférait rester là, à ignorer les invectives et à espérer qu’ils se calmeraient.  Et s’ils refusent de me donner raison, je fugue, songea-t-elle du haut de son perchoir sans cependant croire une seconde qu’elle en aurait le courage. En bonne adolescente elle était parfois tentée de contourner l’autorité mais, à l’exception d’aujourd’hui, s’y soumettait généralement sans trop broncher. Surtout, elle préférait infiniment le joug de ses parents à la misère d’une vie loin d’eux. Alors à défaut d’envisager sérieusement de partir, elle se contentait d’espérer qu’au fil des minutes l’orage décroîtrait, ou au moins irait gronder plus loin, par exemple vers son idiot de frère qui la veille avait éraflé la voiture et s’en était sorti avec tout au plus un avertissement. C’était vraiment trop injuste. Se trouvant dans l’impasse – et craignant au fond qu’elle finisse par glisser et se casser le cou –, les parents firent finalement grimper l’ainé de la fratrie le long de l’échelle pour aller parlementer. Ou plutôt mettre un peu de plomb dans la tête de sa sœur, dont à défaut de vertu ils espéraient qu’elle avait encore au moins un peu de raison. Mais ils en doutaient. Car il fallait être une sacrée idiote pour se prétendre malade afin de rater la messe, profiter d’avoir la maison pour soi pour y faire venir un garçon qu’ils ne connaissaient ni d’Eve ni d’Adam – autant dire qu’il devait de fait être peu fréquentable –, et se faire prendre en train de l’embrasser alors que toute la famille s’était pressée de rentrer pour ne pas la laisser seule trop longtemps. Et comme si cela ne suffisait pas, au lieu de se morfondre aussitôt en excuses, pendant que le sale garnement prenait ses jambes à son cou elle avait filé au grenier pour emprunter la trappe qui menait au toit et s’y barricader.
Les jambes repliées contre sa poitrine, Diane se murait dans un air boudeur, cachant ainsi l’anxiété qui lui nouait la gorge pendant que son frère tentait de la rassurer, lui rappelant que leur père aussi avait eu quinze ans et qu’il lui pardonnerait ce petit dérapage. Tous deux savaient cependant bien qu’ils ne le feraient qu’en contrepartie d’heures passées à demander pardon d’avoir transgressé la loi morale de Dieu en même temps que la confiance de ses parents. Car avant de croire au pardon ces derniers tenaient la repentance en haute estime, couplant l’éthique protestante à un conservatisme frôlant le fondamentalisme et ne rechignant jamais lorsqu’il s’agissait de faire démonstration de piété. Ils n’étaient pas de ces faux dévots qui se présentaient à l’office du dimanche par convenance et croyaient en la Trinité au cas où – ceux-là, ils ne manquaient d’ailleurs pas de les mépriser –, mais étaient persuadés de la nécessité, au-delà d’entretenir un culte public, de s’astreindre au quotidien à exercer sa foi pour mieux se rapprocher de l’idéal méthodisme. En bref, ils avaient la rigueur pour principe éducatif central. Aussi, Diane ne s’étonna pas vraiment lorsque, ayant consenti à descendre, elle fut accueillie par une gifle magistrale. Ni quand, encore un peu sonnée, elle fut trainée par le bras dans sa chambre et se fit ordonner de se mettre à prier pendant qu’on allait chercher le pasteur, qui serait chargé de lui rappeler que rien de bon n’arrivait aux jeunes filles qui séchaient la messe pour fricoter avec de mauvaises fréquentations.
Le message passa, on ne la reprit plus à tenter de subvertir l’ordre établi.


Janvier 1995 – Diane avait la désagréable sensation d’être rattrapée par la réalité. Arpentant la pièce avec dans les bras sa fille de quelques mois qui babillait gaiement, prête cependant à se remettre à hurler à l’instant où sa mère aurait le malheur de s’asseoir, elle tentait tant bien que mal de se concentrer sur ses fiches de révision mais ne parvenait à rien. Parce qu’à quoi bon ? Tout le monde avait raison, elle ne parviendrait jamais à être autre chose qu’une femme au foyer. Elle avait de grandes ambitions, des notes qui lui permettaient de s’imaginer une belle carrière, et pourtant il était évident qu’il lui manquait quelque chose pour s’extirper du schéma familial, celui qui cantonnait les femmes au rôle d’épouse et de mère.
Même pas vingt ans et elle était déjà mariée, s’étant fait passer la bague au doigt par le frère d’une de ses meilleures amies, l’héritier Parker-Wright. Mais ce qui constituait une grande fierté pour ses parents lui avait valu son lot de remarques désobligeantes de ces étudiants de l'université d'Emory pour qui elle incarnait un conservatisme dépassé. Et encore, cela n’était pas grand-chose face aux regards mauvais qu’elle avait attiré le jour où ils réalisèrent que sous ses vêtements amples se cachait un ventre de femme enceinte. Elle croyait à ce qu’elle représentait, des valeurs traditionnelles qui étaient aux fondements de la société, mais cela faisait tout de même mal d’entendre tant médire dans son sillage. En retour, sa famille, de sang autant que par alliance, n’avait cessé de la prier de se ménager, de mettre de côté ses aspirations pour se concentrer sur ce qui importait vraiment, son foyer. Mais plus on lui suggérait de toute part d’arrêter, plus elle s’était évertuée à vouloir prouver qu’elle en était capable, qu’elle n’était pas moins compétente que ses frères, pas plus stupide que son mari.
Epuisée après une journée à s’occuper de son bébé, refusant d’être de celles qui ne parvenaient pas à s’en sortir sans une nounou à temps plein, elle ne parvenait cependant pas à se concentrer et était désormais tentée de baisser les bras. Mais plus que de la déception contre elle-même, ce fut une vague de rage qu’elle sentit monter. Quelque chose de mauvais, de méchant, la secoua alors qu’elle réalisait qu’elle serait toute sa vie cantonnée à une deuxième place. De colère, elle serra ses doigts sur le vêtement de Katherine, jolie poupée qui la regardait avec ces grands yeux qu’elle tenait de son père, et elle eut soudain ce sentiment terrible. L’espace d’un instant, elle détesta cette petite, cette fille à laquelle elle devait être entièrement dévouée mais qui, arrivée trop tôt, la privait du futur qu’elle avait voulu. Elle eut envie de lui dire que tout était de sa faute, que sans elle tout serait plus facile, qu’elle ne voulait plus d’elle. De toute façon, elle n’avait pas choisi de l’avoir, elle était arrivée, voilà tout. Dans ce salon si immaculé, si silencieux, elle sentait sa colère se répercuter de toute part.

Juillet 2006 – Comme chaque été ou presque, les Parker-Wright avaient fui la chaleur étouffante de Savannah à la faveur de l’air frais des Hamptons. Mais si la pause estivale était certes reposante – confier les enfants à une jeune fille au pair une bonne partie de la journée aidait grandement –, la lassitude qui s’était installée chez Diane continuait de l’épuiser. S'empêcher de trop tomber dans les regrets, à contempler tout ce qui n'avait pas été, lui demandait toujours plus d'efforts et elle avait la désagréable sensation d'être incapable de se laisser entraîner vers l'avant, toujours retenue en arrière et craignant que cet équilibre instable bascule pour le pire.
Avec un verre de vin rouge à la main, au fond duquel elle noyait quelques idées noires, elle observait du coin de l’œil les trois petits qui, enfin, avaient cessé de crier. Mais si le plus jeune dessinait gaiement, profitant pleinement de la fin de journée, les deux grands ronchonnaient, ayant fait les frais de l’imagination de leur mère lorsqu’il s’agissait de punir les écarts de conduite. Car pour avoir respectivement poussé leur petit frère dans la piscine et s’être moqué de la bêtise, Jude et Kath étaient désormais occupés à composer une lettre d’excuses chacun à l’aide des lettres d’un paquet de pâtes alphabet.
Quel ennui, tout cela… Et encore, au bord de l’océan ils pouvaient tous s’accorder un peu de répit dans la mise en scène de soi – juste un peu, on ne les aurait tout de même pas trouvé à s’abaisser à enfiler une paire de crocs. Mais même s’il y avait des jours où tout cela la rendait malade, on ne plaisantait ni avec la répartition genrée des responsabilités familiales, ni avec l’obligation de s’adonner au constant exercice de représentation qui venait avec les privilèges d’être une épouse Parker-Wright. Il n’y avait bien qu’à Dieu qu’elle parvenait à confier que ce n’était pas assez, que – qu’Il l’en pardonne –, ces enfants qu’elle se devait d’aimer plus que tout ne comblaient pas un vide qui se creusait un peu plus chaque jour. Elle les adorait, bien sûr – l’esprit vif de Kath en dépit d’un goût en train de s’affirmer pour défier l’autorité, les sourires charmeurs de Jude qui laissaient entrevoir un jeune homme qui saurait se sortir de toutes les situations, les moues adorables de Credence, fils déjà si attentionné qui faisait fondre son entourage. Un peu turbulents, comme tous les enfants, mais déjà aussi dignement policés que leurs parents quand il le fallait, ils étaient probablement tout ce dont elle pouvait rêver. Mais, et elle s’en voulait terriblement de le penser, ils n’étaient pas assez. Une jolie famille, une grande maison de vacances, un dressing rempli de vêtements griffés, tout cela faisait de superbes photos mais ne l’empêchaient pas de ressasser l’idée qu’elle était coincée, s’accrochant aux valeurs qu’on lui avait mises dans la tête mais ne parvenant pas à se défaire de la certitude qu’elle quitterait un jour ce monde sans avoir rien accompli, sans avoir vraiment existé autrement que par son mari et ses enfants.

Mars 2010 – Cela ne pouvait plus durer. Eux-autres humains avait toléré – avec le plus grand mal s’agissant de Diane, mais toléré tout de même, peut-être la faute à un principe vague de charité chrétienne – que ces créatures vivent à côté d’eux, pourvu qu’ils se tiennent à carreaux et se fassent oublier. Mais depuis que le monde entier connaissait leur existence ils contaminaient Savannah de façon exponentielle, faisant de l’exception une nouvelle normalité. Or, ce que beaucoup trop de monde ici semblait avoir oublié, c’était que ces crawlers n’étaient pas des victimes mais des monstres, dont personne ne voulait pour une raison, et qui représentaient une menace qui grandissait à mesure qu’ils arrivaient de tout le globe. Et que faisait le Conseil ? Rien, évidemment. D’ailleurs pourquoi aurait-il levé le petit doigt pour protéger les humains quand il était, jusque dans ses statuts, noyauté par le problème lui-même ?
« Si cela t’amuse, bien sûr que je te soutiens. » Voilà ce qu’avait soufflé son mari quand elle lui annonça qu’elle nourrissait l’idée d’organiser des réunions de citoyens concernés, peut-être même de créer à terme une association. Si cela t’amuse… Elle ne lui parlait pourtant pas de créer un club de scrabble. Malgré tout son sang-froid Diane avait tiqué, esquissant une seconde un pli méchant au coin des lèvres. Elle avait tout laissé de côté pour lui, au nom de sa carrière, de son image, supporté la lassitude quotidienne, les petites humiliations qui venaient avec le fait de n’être que la femme de Parker-Wright. Elle avait endossé le rôle à mourir d’ennui de mère de ses enfants, ne lui reprochait pas ses absences, et malgré tout cela il était incapable de manifester un véritable enthousiasme quand un projet lui donnait envie de se lever le matin. Tant pis, elle n’avait de toute façon pas besoin de son approbation. Elle avait assez donné, il était temps de s’accorder de faire ce qu’elle voulait et non pas ce qu’on lui dictait – puis si elle parvenait à rebasculer dans une cause qui lui tenait à cœur l’énergie qu’elle dépensait à ravaler silencieusement son amertume, elle se suspectait de pouvoir soulever des montagnes.

Juin 2020 – Diane Parker-Wright alliait au charisme de la foi, plein de rigueur morale et de bonté, un mépris à peine voilé pour tout ce qui ne lui ressemblait pas. Non, pas du mépris, jamais, mais un souci de protéger mes enfants et en même temps qu’eux la communauté humaine, assurait-elle publiquement. Mais derrière ses airs de mère de famille concernée, de citoyenne inquiète, peu de monde s’y trompait, Diane cultivait une haine tenace pour ces Enfants de Crowley qui souillaient sa belle Savannah. Et à défaut de pouvoir purement et simplement nier leur existence – ce n’était pas faute d’avoir essayé – elle était bien décidée à la contraindre. Mais elle compensait l’absence de modération dans ses convictions par du bon sens politique, et c’était d’ailleurs là qu’était tout le danger. Aussi savait-elle que, quand elle aurait acquis sa place au Conseil – la défaite était une option qu’elle refusait d’envisager –, il lui faudrait quelques alliés, y compris parmi les représentants de ces races avec lesquelles elle avait le plus grand mal à coexister. Consciente que l’institution la contraindrait et donc de cette nécessité de ne pas être complètement isolée, elle avait élaboré comme guide de conduite une classification qui mêlait considérations stratégiques et élans nauséabonds d’eugénisme. Parmi les non-humains, les lycans étaient assurément les pires, des êtres qu’il fallait à tout prix bannir de la ville et avec lesquels elle se refuserait toujours à la moindre alliance, profond dégoût pour leur condition obligeait. Eux, elle ne se cachait pas de les vouloir hors de la ville, au nom du bien de tous, y compris d’eux-mêmes. Venaient ensuite les vampires, qui avaient vagues quelques traits d’humanité mais représentaient, par leur capacité à berner la mort, une évidente offense à Dieu. Puis à ne pouvoir survivre sans sang humain ils incarnaient peut-être le danger le plus évident. A défaut d’être beaucoup plus tolérables, car ils avaient par le passé prouvé leur capacité à terroriser la ville Diane tentait de s’en prendre moins ouvertement à eux – à défaut d’exiger leur départ elle se contentait notamment de suggérer de leur retirer leur bague de jour et de les condamner fermement pour toute consommation de sang humain, toute volontaire la victime fût-elle. Restaient les sorcières, qui étaient probablement les monstres les plus humains, ou plutôt les moins contre nature. Car elles affichaient une tradition de conciliation, Diane s’évertuait à les ménager, c’est-à-dire à ne pas se montrer trop ouvertement hostile à leur encontre, en dépit de la tentation. Se faire apprécier d’elles, elle savait qu’elle n’y parviendrait jamais et d’ailleurs n’y tenait pas vraiment, mais elle comptait sur les tensions entre les différentes races, qu’elle participait volontiers à aggraver dès qu’elle en avait l’occasion, pour apparaître à terme comme la moins mauvaise des alliées. Puis si tout cela ne fonctionnait pas, si malgré toutes ses précautions elle finissait par se trouver dans l’impasse : tant pis. Au moins elle aurait pris une revanche personnelle, administré la preuve qu’elle était plus qu’une bourgeoise lisse – l’esprit belliqueux égalait au moins le goût du pouvoir, et au fond Diane faisait tout cela moins pour sa famille et sa communauté que pour elle-même. Mais qu’importe la raison, seuls comptent les résultats. Entre une campagne et un siège confortable au Conseil le chemin était cependant long, surtout quand on comptait sur une famille comme la sienne, dont l’argent et les bonnes volontés des fils ne parvenaient pas à faire oublier une douloureuse trahison de la fille.



Dernière édition par Diane Parker-Wright le Jeu 12 Nov - 15:18, édité 7 fois
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Paige Brawne
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MessageSujet: Re: It’s no me, it’s you · Diane   It’s no me, it’s you · Diane EmptyMer 22 Juil - 23:17

Holy mother of fucking god, déjà mon amour pour Rosamund Pike ne peut qu'approuver ce choix de tête melt
Ensuite, j'ai hâte de voir la suite de l'histoire de cette rigide matriarche, parce que ça promet hearty

Et surtout, bienvenue cutie
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Allégeance : descendante et héritière du coven zapien, difficile d'échapper aux responsabilités. malgré ses doutes et ses rancoeurs, elle défendra toujours les siennes.
Métier : elle bosse au compound, soigneuse comme toutes ses soeurs au sein du coven mais elle s'échappe le soir pour aller jouer les barmaids au silver tooth. les lycans la tolèrent parce qu'ils lui achètent des bijoux de lune, secret de polichinelle qui ne fait plus tiquer personne.
Adresse : landmark district, elle occupe un appartement du zapien compound.
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queen of bitchcraft
MessageSujet: Re: It’s no me, it’s you · Diane   It’s no me, it’s you · Diane EmptyMer 22 Juil - 23:25

Juste pour narguer les gosses Parker-Wright, je réserve ma place
Je reviens, mais sache que je suis la hype ga

ça pique de stan autant une teigne comme elle mais ohlala, je suis si impatiente de lire l'intégralité de cette fiche parce que clairement, la madre Parker-Wright est une légende, que dis-je un mythe ga

N'hésite pas si tu as d'autres questions, surtout, on est là pour ça. T'es entre de très bonnes mains avec ta progéniture mais faut quand même pas hésiter à contacter le staff en cas de besoin ui

et puis ce prénom lui va si bien fall
et ce faceclaim me fait frissonner ya
et j'ai tellement hâte de la voir hanter les méandres du forum et pourrir la vie de ses mômes ga t'as vraiment bien fait de craquer vivi
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Poppy Wilkes
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Allégeance : Pro-humanité, anti-crawlers, engagée dans la campagne de Mrs. Parker-Wright qui prône la priorité des humains sur les autres races.
Métier : Etudiante en sciences politiques, deuxième année. Volontaire dans la campagne de Mrs Parker-Wright.
Adresse : #182, Skidaway Island, elle vit dans l'immense demeure familiale avec sa sœur Bluebell et sa mère (et son père l'absentéiste).
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Jude ◇ Parfait petit-ami (appearance)

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Bluebell ◇ Sœur insupportable (jealousy)
Magnolia - scénario libre ◇ Grande sœur adorée, modèle (worry)

Diane ◇ Idole, belle-mère, mentor (perfection)
Scarlett ◇ Meilleure amie d'enfance, pageants & sandbox (longing)

Suzy ◇ Amie, paillettes et bijoux (shame)
Wren ◇ Amitié feinte, manipulation (propaganda)
Pansy ◇ Conseillère florale préférée (secretive)

Brett ◇ Abomination qui tourne autour de sa sœur (threat)
Jade ◇ Manifestations honteuses (corrupting)
Delilah ◇ La tâche des P-W (disdain)
Sidney ◇ Farrow, père de Scar inconnu (scorn)

Awsten ◇ Alliance, intérêt commun (twist)
Zachary ◇ Détective privé utile (wolf)
Billie ◇ Maquilleuse, propagande (manipulative)

Ella ◇ Tentatives de raison infructueuses (naive)
Paige ◇ Vendeuse d'art (manipulaton)
Qiu ◇ Étrange catholique (faith)

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Places, places, Get in your places. Throw on your dress and put on your doll faces. Everyone thinks that we're perfect... Please don't let them look through the curtains.

Picture, picture, smile for the picture. Pose with your brother, won't you be a good sister ? Everyone thinks that we're perfect... Please don't let them look through the curtains.


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flesh and bones
MessageSujet: Re: It’s no me, it’s you · Diane   It’s no me, it’s you · Diane EmptyMer 22 Juil - 23:51

Le début de ta fiche est tellement  P A R F A I T  red Genre, je suis totalement fan, et Poppy va être en totale admiration devant cette femme hearteyes En plus tu as choisi un avatar qui va si bien au personnage, et le prénom Diane blblbl bril Bref, je suis déjà en amour pour cette femme TT (je garantis pas que ce soit le cas de mes deux autres comptes qui sont des sorcières ui)
En plus je poste avant tes enfants, je suis ta belle-fille plus pour longtemps et je suis engagée dans ta campagne, donc j'espère que j'aurai une petite place dans ton cœur de pierre brille
Bon courage pour la suite de ta fiche que j'ai troooop hâte de lire hearty

Je t'ai fait ça, j'espère que ça te plaira ticoeur :
Petite surprise :
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Jude Parker-Wright
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MessageSujet: Re: It’s no me, it’s you · Diane   It’s no me, it’s you · Diane EmptyJeu 23 Juil - 0:32

J'ai cherché un gif parfait pour "tomber en pâmoison" mais j'ai rien trouvé qui faisait l'affaire, de fait tu vas avoir droit à ma collection de gifs "excited" pour traduire mon état d'esprit face à ce début de fiche :

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Bref, j'ai lu le début de la fiche et c'est juste trop bien, j'sens que ça va être trop bon de rp avec toi et qu'on va pouvoir s'étriper quand Jude va faire son double coming-out face (ou qu'il va être outé faut voir rain )

Je sais pas quoi dire d'autre que bienvenue parmi nous, tu vas voir les autres sont barges mais tes trois gosses irp valent le coup de rester face

Ne fait confiance à personne sauf à nous ils te veulent tous du mal hide

heart ticoeur pompom red melt
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MessageSujet: Re: It’s no me, it’s you · Diane   It’s no me, it’s you · Diane EmptyJeu 23 Juil - 0:44

Citation :
Mais, face à une Diane ayant l’habilité de se prétendre meurtrie par le départ et désormais les propos de son ainée, les mauvaises langues en viendraient presque à regretter de s’être réjouies. Pauvre maman, pour peu on aurait presque une peine qu’elle ne mérite pas.

roll roll roll roll
Je suis si contente de voir le rôle tenté! Avec Rosamund en plus, on peut pas dire que les Parker-Wright c'est pas des beaux gosses hin Comme Jude, j'aime déjà ce que je lis et j'ai très hâte de voir ça en RP! Bienvenue mom heart
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MessageSujet: Re: It’s no me, it’s you · Diane   It’s no me, it’s you · Diane EmptyJeu 23 Juil - 1:04

Oh mama, elle est si parfaite je.. drama
Tellement de pouvoir et de force qui émane de ce personnage, ça dégouline de badassitude... Le faceclaim juste parfait, cette superbe plume qui retranscrit si bien la vibe des Parker-Wrights, franchement chapeau ! Et puis... C'est vachement intéressant de pas en avoir fait une totale Cruella de vil et de lui avoir donner un charme attachant (sa passion pour la religion, pour ses enfants, pour l'aide à autrui -aux humains essentiellement mais soit-). Breeef, j'adore j'adore ! Trop content de voir la mama par ici, et pleins d'inspiration pour la suite de ta fiche, que je dévorerai comme le début !
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Diane Parker-Wright
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flesh and bones
MessageSujet: Re: It’s no me, it’s you · Diane   It’s no me, it’s you · Diane EmptyJeu 23 Juil - 8:48

Non mais vous êtes tous beaucoup trop adorables, j'étais pas prête gnia

@Paige Brawne - Merci keur Je suis très fan des jobs de ton perso, cynique à temps plein c'est tellement un bon mood m  

@Layla Zapien - Promis je rapplique en cas de question (mais les annexes sont trop bien faites donc pour le moment j'en ai pas d'autres, même pas drôle sadness ). Et j'essaierai d'exploiter à sa juste mesure le capital antipathie de madâme face

@Poppy Wilkes - Hehe, Poppy a l'air d'une parfaite belle-fille qui mérite mieux que Jude, on aura sans doute matière à rigoler un peu face Et gosh tes avatars sont superbes, merci merci merci, c'est trop sympa hearteyes Je m'en vais un revêtir un !

@Jude Parker-Wright - Tout cet enthousiasme alors que ton pauvre perso risque de morfler, c'trop cruel face Mais clairement y'a matière aux feels en pagaille avec cette famille, je sens déjà que mon petit coeur va avoir mal brille

@Delilah Parker-Wright - Ah! Le vilain petit canard TT Contente que le début te plaise et d'avance pardon pour Delilah car il est très probable que dans l'histoire elle ait pas une maman super sympa think Et à défaut d'être une famille équilibrée faut bien qu'ils compensent en étant canons mdr

@Credence Parker-Wright - Le meilleur gosse pour la fin Trop contente que le début te plaise aussi, je voudrais effectivement essayer d'en faire un personnage a minima nuancé, j'espère que le résultat sera convaincant, on verra ce que ça donne think Mais promis elle restera détestable, tradition familiale oblige hihi

Encore merci tout le monde, vous avez tous l'air trop cool j'vous aime déjà bril
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Sidney Farrow
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MessageSujet: Re: It’s no me, it’s you · Diane   It’s no me, it’s you · Diane EmptyJeu 23 Juil - 12:08

qdjqskjsqjdsql
rosamund!! (god je pourrais dresser un autel à la gloire de cette femme jlm so) ce prénom!! ce pl!! cette famille!! je ne suis qu'excitation red et ce début est juste? toutes les nuances apportées au perso, jpp déjà hearty
et It’s no me, it’s you · Diane 1f44f ANTICRAWLER  It’s no me, it’s you · Diane 1f44f RIGHTS It’s no me, it’s you · Diane 1f44f oui hin  fire  merci de nous représenter, diane a le vote farrow Arrow
bienvenue et bon courage pour la suite, vraiment très hâte d'en lire davantage cute
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MessageSujet: Re: It’s no me, it’s you · Diane   It’s no me, it’s you · Diane Empty

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