When we all fall asleep, where do we go ? — Paige

< Nom complet > Paige Drina Brawne ; se fait appeler par l’un ou l’autre prénom, selon son humeur, ou l’oeil de son interlocuteur. De l’un à l’autre, joue les caméléons. Note pour le futur : ne supporte rien de moins que les surnoms.  < Âge, date et lieu de naissance > De ce qui attrait à son anniversaire, on retiendra seulement que c’est une fille de l’hiver. Quelques privilégiés seulement en connaissent la date exacte. Ou plutôt, c’est ce qu’ils pensent ; mais si elle s’évertue à prétendre qu’elle a arrêté de compter les années, elle les aligne au nombre de quatre-vingt-quinze. Soixante-six de plus que l’âge qu’elle prétendra avoir pour l’éternité.. < Race et pouvoirs > Née sorcière aux pouvoirs débridés qu'elle n'a jamais totalement réussi à maitriser, Paige vécut sa première mort comme une libération et devint vampire à l'immortalité assumée – bien que sa vie ait gagné un tout autre niveau de confort depuis qu'une bague de jour lui a été accordée. < Nationalité et Origines > Depuis le temps, on pourrait accorder à Paige la moitié des nationalités européennes, en plus de l’admettre américaine. Quant à elle, elle ne se prononce pas. Mais si on remonte un peu dans le temps, ou dans le sang, on découvrira un père anglais, et une mère au nom allemand.  < Situation familiale > Née dans une famille anglaise typique mais loin d’être sympathique, Paige avait perdu tout contact avec eux bien avant sa transformation, lorsque ces derniers ont pris conscience de sa nature sorcière, et balancée hors des murs de la maison. Reed, son sire, est celui qu’elle considère réellement comme son géniteur.  < Statut civil et orientation sexuelle > Si l’immortelle se targue d’être une entité filante qu’on ne peut tout à fait saisir, l’inexactitude de l’affirmation aurait de quoi faire sourire. Car aussi séductrice et volage qu’elle puisse être sous les regards de ses pairs, l’attachement profond et indéfectible qu’elle est capable de nouer aux êtres trop chers l’ont plusieurs fois découragée par le passé d’en faire une habitude. L’amour est pour elle d’avantage que l’inclinaison romantique dont on tire souvent le portrait : c’est une religion, une entité aussi belle que cruelle. Comprenez que selon les époques, Paige n’observe pas son culte avec la même assiduité. < Occupation(s) > Naviguant entre les périodes de farniente et de travail ambitieux et acharné, on a pu voir Paige s’essayer à différents métiers. Blanchisseuse à Whitby, cordonnière en Italie, on raconte même l’avoir entendue jouer du violoncelle au sein de la philharmonie. Croyez ce qui vous chantera ; mais pour l’heure, c’est dans le commerce d’art qu’elle s’affaire, usant sans vergogne de compulsion afin de convaincre de son oeil expert.
< Situation financière > Bien trop aisée pour une trentenaire qui ne soit pas une héritière, l’immortelle en question n’éprouve aucun scrupule à dépenser le pécule grassement amassé dans l’organisation de réceptions huppées — ou l’accoutrement qu’il est d’usage d’y porter. < À Savannah depuis > Cinq mois passés, sous l’ordre de Léonid, vampire russe de malheur envers lequel elle a contracté une dette. Mais ses passages en Georgie furent multiples au cours des précédentes années. < Quartier de résidence > Les vieilles maisons du Victorian district, quartier qu’elle a toujours habité, qu’importe l’époque de ses haltes. < Caractère > Perfectionniste autant qu’il est possible de l’être, mais bordélique dans l’âme – trait qu’elle tâche de corriger depuis neuf décennies bien tassées ; Versatile assumée, ne supporte pas de rester trop longtemps au sein de la même existence sans en changer. A la lassitude facile, l’ennui rapide, et met un point d’honneur à troquer sa vie contre une autre dès que celui-ci pointe le bout de son nez ; Esthète incorrigible, elle ne résistera jamais à contempler ou chérir ce qui en tous points la fascine ; Loyale jusqu’à l’absurde, malgré ses inclinaisons romantiques pour la solitude ; Mélancolique forcenée, elle sait que les regards vers l’arrière sont à la fois sa plus grande faiblesse, et la part la plus fragile de son humanité ; Cynique auto-déclarée, elle voit la vie sous la lumière éclatante d’un soleil noir et tamisé.