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 get on your dancing shoes ft. Brett

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Paige Brawne
Paige Brawne
Date d'inscription : 11/07/2020
Messages : 220
Pseudo : Rad
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Crédit : laserquest (av)
Multicompte : Wren the asshole
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Âge : Vingt-neuf ans depuis qu'on a zappé de retourner le sablier. Et si elle prétendra ne plus compter les années, sachez qu'elle fêtera son premier siècle dans quelques temps. Pensez impérativement à ne pas lui souhaiter.
Allégeance : Lignée Reed
Métier : Marchande d'art par intermittence, et cynique à temps plein.
Adresse : Victorian district, #42
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deathless
MessageSujet: get on your dancing shoes ft. Brett   get on your dancing shoes ft. Brett EmptyLun 31 Aoû - 14:34









get on your dancing shoes


Perte de sens marquée d'indécence, soulignée d'indifférence, elle danse. Sa jolie tête marque la cadence. Dodeline et dodeline, car la musique se balade et se balance, lancinante : pour une soirée, elle occupe le rôle de providence.
Stoppez-vous et observez ; le monde semble en transe.
Fixée par les néons, poignardée par les lumières, elle donne la désagréable impression de n'avoir besoin de personne pour profiter de l'instant. On pourrait lui en vouloir, on se contente de la voir, de la voir tanguer et se mouvoir. Personne ne pourrait dire ce qu'elle fait là. À vrai dire, je crois que tout le monde s'en fiche. Dans cette maison bordélique du Victorian District, on ne pose pas de questions. Au numéro dix-sept, seule compte la présence sur l'instant, la vacuité délicieuse du présent. C'est quelque chose qu'elle apprécie, et c'est pour ça qu'elle est là. Ce n'est même pas la première fois. Awsten avait lancé l'invitation, comme ça, en l'air, et puis elle s'en était saisie au vol, l'air de pas y toucher – façon Paige Brawne, vous voyez. Mais quelque chose entre ces quatre murs lui avait plu, lui rappelait la glorieuse époque de Savannah dans les années soixante, ce vent de liberté cruellement assumé mêlé aux nappes musicales de groupes qui n'existaient maintenant plus depuis longtemps. Qu'importe ; l'énergie était la même. Cette façon séditieuse d'être et d'exister sans s'en excuser – ça suffisait.
Autour d'elle, tout un peuple hétéroclite se presse dans la baraque en question, humains ou non, qui en a quelque chose à foutre ? Certainement pas eux. Ce soir, on ne jugera que la lueur qu'on attrapera dans vos yeux. Et le plus incroyable là-dedans, c'est certainement que les hôtes en question, les trois mousquetaires de la maisonnée, restaient difficiles à croiser dans ce capharnaüm fric-frac de corps échaudés. Meabh y habitait. Elle l'avait su presque au début, au détour d'un small talk sans importance. Meabh, protégée de toujours de Gabriel, revenons un peu en arrière : toujours les années soixante et la période d'or à Savannah, mais la fin, cette fois. Elle ne démentira pas avoir eu quelques difficultés à admettre qu'il valait mieux abdiquer ; leur lien était particulier, et à cette période, il était ce dont il avait besoin. Pas d'elle. Et peut-être qu'elle non plus, en réalité.
Ça aussi, elle avait eu du mal à l'accepter.
Toujours est-il que Meabh, elle l'avait toujours associée à une forme de blessure narcissique mal suturée, mêlée d'une curiosité sourde pour ce qu'elle était. Plus vraiment jalouse depuis quelques décennies, Paige n'aurait malgré tout pas pu prétendre l'indifférence à son sujet. Il parait que c'est normal. Gabe, il disait parfois que sa façon de vouloir comprendre et analyser les gens était probablement l'une des choses les plus vives qu'il restait de son humanité. Il ne l'avait jamais connue humaine, mais qu'importe ; sans doute avait-il raison.
Alors peut-être était-ce l'une des raisons pour lesquelles elle était revenue ici, au numéro dix-sept ; la curiosité. Mais Paige étant ce qu'elle était, elle préférait les chemins détournés pour voir celle-ci s'exaucer. Awsten n'étant pas une solution – car elle excluait l'idée de faire de lui un moyen plutôt qu'une fin en soi – il restait le troisième des mousquetaires. Athos, Porthos ou Aramis ? Ah, la suite en déciderait. En vérité, elle n'avait pas vraiment songé à aborder Brett Danton jusqu'au moment où il était apparu dans son champ de vision ; tout en cuir et en jeans, le vampire en question trimbalait une allure de rocker digne d'une couv' de Rolling Stones, foutrement authentique. Tu parles, de ce qu'elle savait, il avait vécu quelques années humaines avec le nez directement plongé dans la subversion du glam rock, et de tous les convives, sans doute était-il l'un des seuls à avoir le privilège de n'imiter personne si ce n'est lui-même. Dans le champ qui était le sien, sans doute avait-il une sacrée dégaine. Elle comprenait maintenant ce que Nova lui trouvait, à l'époque où celle-ci l'avait transformé. Et d'ailleurs, l'évocation de cette dernière lui semblait soudain une excellente manière de briser la glace – après tout, quoi de plus naturel que d'évoquer une connaissance commune ?
Paige se faufile sans en avoir l'air, et en quelques secondes, la voilà presque aux abords du vampire en question. Que voulez-vous ; elle a des manières de caméléon, et parait tout à fait à sa place dans la baraque, avec sa silhouette ourlée de noir, et ses mèches de cheveux emmêlées par les danses enchainées. Il parait même que trainent sur ses lèvres quelques traces de Blüd trafiqué. Regardez-la qui sourit sans même le regarder, alors qu'il remplit son verre du liquide rouge en question ; on ne saurait pas dire ce qui l'amuse, si ce n'est l'idée de la prochaine conversation. Peut-être aura t-elle fini par tourner le menton vers lui, incarnation désinvolte. Paige, sourire trois mille volts.

­— T'es Brett, c'est ça ? Annonce t-elle de but en blanc. Je suis pas sûre que j't'aurais imaginé comme ça.

Le choix des mots est singulier, parce qu'elle se dit que Brett n'a peut-être pas l'habitude d'être imaginé. Sûrement est-il plus souvent de ceux qui sont vus, ou au moins, qui l'ont été. D'accord, même il y a quelques années. Mais c'est bien l'effet escompté, et puis la raison pour laquelle elle ménage un mince silence avant de s'expliquer le plus naturellement possible ;

Je connaissais Nova. D'ailleurs, je suis désolée.

Car Nova, ah, Nova est décédée. Ça fait maintenant quelques années. Paige se rappelle en avoir été chagrinée, parce qu'elles avaient eu plusieurs périodes où elles s'étaient pas mal côtoyées ; à Londres d'abord, dans les années quatre-vingt, puis un peu plus tard à Berlin. Les sens en avaient été brûlés, et toutes les deux, elles avaient silencieusement écrit bien des odes à la liberté.
Mais Nova, ah, Nova est décédée. Elle l'avait appris y'a quelques années.

Sauf que Brett, il n'a pas l'air de piger de quoi elle veut parler.


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Brett Danton
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Âge : membre du twenty seven club pour l'éternité, tu serais en train filer vers tes soixante balais si la mort ne t'avait pas figé dans une jeunesse immuable.
Pouvoir : la compulsion ouvre quand même pas mal de portes, tu ne vas le nier. t'as une bague de jour mais tu ne la portes pas, alors tu peux bien abuser de ton pouvoir de suggestion, pas vrai ?
Allégeance : tu n'es fidèle qu'à toi-même mais uniquement les jours où tu arrives à te supporter. ça demande déjà pas mal d'effort.
Métier : rockstar fauchée au sommet de sa gloire dans les 80's, désœuvré professionnel, heureusement qu'il y a ton groupe, BRAND NEW SAINTS, pour te tenir occupé et t'éviter de devenir fou.
Adresse : #017, victorian district, l'énorme baraque où il y a toujours des fêtes folles.
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deathless
MessageSujet: Re: get on your dancing shoes ft. Brett   get on your dancing shoes ft. Brett EmptyLun 26 Oct - 10:35

get on your
dancing shoes

Sometimes I can feel my bones straining under the weight of all the lives I'm not living. @PAIGE BRAWNE


Opportunistes, profiteurs et pique-assiettes, ils sont là, congloméra mal-assorti s’étant pressé pour participer à un énième soir de débauche au coeur de la demeure. Brett s’en moque. Brett fait en tout cas mine de s’en moquer. Depuis les débuts de sa célébrité – aujourd’hui fantôme de cette gloire passée, ne reste qu’une notoriété tâchée qu’il tente de redorer – ça a toujours été comme ça. Groupies et fanboys se dépêchent, accompagnés de ceux qui ne veulent que boire à l’oeil, eux-même n’étant guère plus que des escortes pour ces démons sociaux qui veulent qu’on les voit au bon endroit. A défaut de savoir quel est son véritable talent ( est-ce le musique, ou sa capacité légendaire à s’auto-saboter continuellement, jusqu’à ce qu’on l’abandonne à son sort ? ), Brett sait qu’il a au moins le mérite de savoir organiser une soirée. Gatsby des temps modernes, lui ne fait pas ça pour l’attention de Daisy. Quoi que, une nouvelle fois il se reprend à scanner la foule à la recherche d’un visage en particulier. Armé de trop peu de patience pour ces choses là, il n’a jamais lu le roman, n’a même pas terminé la dernière en adaptation en date, ne retenant alors qu’une chose : courir après son bonheur en se faisant remarquer est une solution viable. Mauvaise leçon à tirer du bordel, clairement, mais il ne s’en inquiète pas trop, Brett, tout simplement parce que ces conneries de fêtes gargantuesques finissant toujours par déborder prédatent sa rencontre avec Blue, rendant alors caduque toute comparaison avec l’oeuvre de F. Scott Fiztgerald, pas vrai ? Pas vrai ? Il repousse ça, comme on chasse une requête importune et note simplement d’amuser le reste de la populace immortelle – majoritaire ce soir, il n’est pas coutume – d’une bacchanale sur fond de décor années vingt. Une bonne excuse, si jamais il en existe une, pour se prendre pour Al Capone, le temps de quelques excès qu’il ne regrettera que très peu le lendemain, la gueule de bois n’étant qu’un vilain souvenir.

Figé dans une vingtaine bercée d’insolence et d’impudence, Brett ne souffre aucune conséquence à ses actions. Maître des lieux, il virevolte comme il a pu le faire sur scène à la grande époque du glam rock, enchaînant les verres de Blüd trafiqué, se lamentant un peu de ne plus croiser autant de pestes cocaïnées prêtes à se faire croquer pour qu’il puisse lui aussi en profiter. Il ne le pense pas vraiment, ne se souvient que trop bien de ces dérapages. Riley, déchaînée, source intarissable de poison dans laquelle il s’est vautré, emmenant la jeune femme aux enfers avec lui. Riley, qu’il n’a jamais su canaliser, ou aimer, parce que lui-même livré à ses caprices de rockstar, d’éternel adolescent, quand Nova s’est sauvée, l’abandonnant dans les collines de Los Angeles, qu’il ne voulait pas quitter. Allez savoir pourquoi il pense à ça, d’un coup, sans préavis, sans prévenir. Il termine son verre et attrape une poche de sang artificiel sur lequel on a vite inscrit ‘Jägermeister’ au marqueur indélébile après l’avoir frelaté. Il n’est pas assez loin pour boire à même le tuyaux, préfère remplir le cristal qu’il tient à la main et désireux de se replonger dans la débauche du soir, dans la musique, dans la foule, il joue les bons hôtes et vient servir la première personne qu’il croise, une immortelle au teint diaphane et au regard triste qui alpague son attention pendant un instant. « T'es Brett, c'est ça ? » lance-t-elle, « Je suis pas sûre que j't'aurais imaginé comme ça. » Une moue boudeuse vient assombrir les traits de l’éternel jeune homme. Manigance ou pas, difficile à savoir sur quel tableau elle joue. Parce qu’à Savannah, tout le monde sait qui il est. Ce n’est pas une question d’égocentrisme mal placé, pas un relent de sa célébrité d’antan. Il s’est fait une réputation. Il n’a pas le temps de plus réfléchir à ce que ça peut bien impliquer, la catalogue juste comme nouvelle ici bas et alors qu’il se dit qu’il ne serait pas contre l’idée de jouer les guides, elle ajoute : «  Je connaissais Nova. D'ailleurs, je suis désolée » et la pièce tourne, l’univers se décale.

Il fronce le nez, pas sûr de comprendre. Le temps de sa phrase, les excuses. Nope, il l’aurait appris, il a juste mal entendu, ou trop bu, le Blüd est pour une fois bien dosé. « Désolé de quoi ? » siffle-t-il, avant de forcer un sourire carnassier et regardant un instant par-dessus la tête de la vampire, il cherche non plus Blue mais sa Sire. Nova, ça fait des plombes qu’il ne l’a pas vu, qu’il n’a pas donné de nouvelles, qu’elle n’en a pas fait parvenir non plus. Mère absente après l’avoir sauvé, elle l’a condamné à une éternité de débauche pour le féliciter d’avoir un semblant de compas moral avant de disparaître, schéma ensuite reproduit avec Riley. Fuck. « Elle est là, cette saleté ? » demande-t-il, reportant son attention sur la femme elle aussi figée dans sa jeunesse. « Elle manque pas d’air, si c’est l’cas. » Déni, ou inconscience, peu importe. Il toise l’inconnue, la nouvelle, l’éternelle. Si lui cache tant bien que mal ses années de vie, les 80’s dégueulant encore parfois de sa personnalité, elle semble réellement intemporelle, impossible à replacer. Il l’imagine autant Gibson Girl qu’affublée du New Look, autant Mod à la fin des 50’s que grunge au milieu des 90’s. « Qu’est-ce qu’elle raconte sur moi, la vipère ? Comment tu m’imaginais, du coup ? » ajoute-t-il, piqué par un relent de narcissisme, toujours curieux de savoir comment on le perçoit, comment on le voit, lui-même trop peu observateur pour anticiper ce qu’il se trame, ce qu’elle annonce sans le dire ouvertement.


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