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 Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela

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Rafaela Esperanza
Rafaela Esperanza
Date d'inscription : 04/04/2020
Messages : 797
Pseudo : EMC
Avatar : Audrey Esparza
Crédit : elska (avatar) ; @nicolehaaught (gif 1, gifs signa) ; quinnbee (gif 2) ; mostlyfate (gif 5) ; EMC (signa, gif 3, gif 4)
Multicompte : Poppy Wilkes & Lola Saito
Baby I got me and that s all I need
Âge : 35 ans (01/08/1984)
Pouvoir : télékinésie ◇ manipulation psychique ◇ pyrokinésie ◇ amplification
Allégeance : La BCC
Métier : Cheffe de la BCC
Adresse : South Garden, #008, un appartement à une dizaine de minutes du Commissariat
Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela 1590611185-g-m-1
Fratrie Esperanza - 1f & 1m & 1f/m libres

Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela 1586468576-zachaela-sg-3
Zachary ◇ Fouineur, chien/chat. What a wicked game to play to make me feel this way

Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela 1590603441-rafansy-sg-1
Pansy ◇ Comme une petite sœur, protégée

Quinn ◇ Alcoolique Farrow n°1
Sidney ◇ Alcoolique Farrow n°2

Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela 1586281045-a-g-5

Here we go, here we go, it's my turn to make history. Here we go, here we go, when I'm gone they'll remember me, yeah.

A dreamer with the fever to be great was all I ever want, was all I ever wanted. A finder with the fever for the fame was all I ever want, was all I ever wanted.

Got me singin' like... Bang, bang ! This fire's the weapon. Bang, bang ! Won't stop till we're legend.

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witching hour
MessageSujet: Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela   Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela EmptyDim 5 Avr - 1:54



Rafaela Esperanza
< If you can’t go back, you gotta keep moving forward. >
< Nom complet > Esperanza, l'espérance, l'espoir. D'ailleurs ils en avaient ses parents, plein même, beaucoup trop peut-être. Il faut dire que Rafaela, c'était l'aînée, l'héritière d'un nom de chasseurs, alors forcément sur elle reposaient tout un tas d'espoirs. Tous brisés en mille morceaux lorsqu'ils ont découvert que la génétique l'avait dotée de dons bien particuliers, de ceux que ses parents traquent depuis la nuit des temps.< Âge, date et lieu de naissance > Rafaela est une enfant de l'été, née durant le plus beau mois de l'année, le 1er août 1984, sous le soleil américain. Elle a vu le jour à Augusta, dans le comté de Richmond en Géorgie, au sein d'une famille de chasseurs. Ce qui lui fait aujourd'hui trente-cinq ans. < Race et pouvoirs > Sorcière, bien qu'elle l'ait longtemps refusé car née parmi les chasseurs. Pouvoirs découverts tardivement, encore aujourd’hui mal maîtrisés car trop longtemps refoulés – comment ne pas les nier lorsqu’on est élevée pour chasser ceux qui possèdent de telles capacités. Puis son don principale a explosé, la télékinésie faisant voler ses affaires dans sa chambre pour hurler que malgré sa rage Rafaela ne pourrait pas se débarrasser d’elle. C’est aujourd’hui celui qui fait le moins des siennes, parce qu'avec le temps elle a fini par l'accepter – ou plutôt elle a accepté le fait que ce choix ne lui avait jamais appartenu. Pouvoir d’amplification découvert ensuite, qui malgré ses entraînement s’est avéré peu puissant car quaternaire. Manipulation psychique et pyrokinésie comme derniers arrivés, toujours difficilement maîtrisés car trop récents et instables.  Ceux-là, ce n'est pas rare qu'ils n'en fassent qu'à leur tête. < Nationalité et Origines > Citoyenne américaine, Rafaela est née aux Etats-Unis comme ses parents et ses grands-parents. Les Esperanza sont cependant fiers de leurs origines mexicaines et tentent de perpétuer certaines coutumes, même si Rafaela a eu bien du mal à continuer après avoir été mise à la porte. < Situation familiale > Rafaela, elle n’a plus de parents depuis qu’ils l’ont mise à la porte parce qu'elle est une sorcière. Pas non plus de coven, parce qu'aucun ne veut d'une fille de chasseurs parmi ses membres – qui pourrait lui faire confiance ? Pas d'enfant non plus – paraît qu'elle n'a pas le temps pour ça. Elle a seulement un chien, un petit bichon noir prénommé Polito qui l'aide à ne pas se sentir trop seule dans son appartement. Sa famille c'est la BCC, et même si ce n'est pas la plus aimante qui soit, Rafaela c'est la seule qu'elle a. < Statut civil et orientation sexuelle > Bisexuelle qui a voulu expérimenter lorsqu'elle était adolescente, elle a tout de même une nette préférence pour les hommes. De toute façon, elle n'a pas le temps pour les histoires d'amour, Rafaela. Pas le temps de tomber amoureuse, d'avoir un copain, un fiancé, un mari. C'est une éternelle célibataire, de celles qui ne s'attachent pas car elle sait qu'elle fera toujours passer la BCC avant le reste. Son travail c'est tout ce qui compte à ses yeux, alors lorsqu'elle a réalisé combien elle devait se battre pour lui, elle a décidé de s'y consacrer plus qu'à tout autre chose. Elle a abandonné par la même occasion l'idée de fonder une famille, peut-être aussi par peur d'être une mère aussi mauvaise que ses propres parents. < Occupation(s) > Récemment promue cheffe de la Brigade de Contrôle des Créatures, son plus grand accomplissement, sa plus grande fierté, son plus grand combat. < Situation financière > Lorsqu'ils l'ont rejetée, ses parents lui ont bien fait comprendre qu'elle devait se débrouiller seule. Et c'est ce qu'elle a fait, avec assez de ferveur et de sacrifices pour avoir un poste qui la paie convenablement et lui offre une situation stable. Dans la classe moyenne, elle connaît la valeur de l'argent et le dépense rarement en l'air tant elle a dû se battre pour en arriver là. < À Savannah depuis > 2007. Elle est arrivée avec ses deux sacs à dos emplis de fatigue et de désespoir, et elle a trouvé dans cette ville un refuge qu’elle croyait illusoire. Elle n’y est pas née, venant d’Augusta, même si son nom de famille prouve que ses origines sont ailleurs. < Quartier de résidence > Après avoir vécu trois ans à West Savannah car elle n’avait pas moyen de s’offrir mieux, Rafaela a emménagé à South Garden, dans un bel appartement qu’elle partage avec son chien – c’est moins pénible qu’un coloc. Ça a l’avantage de ne pas être trop cher sans être mal famé, et puis c’est aussi dans ce quartier que se trouve le commissariat de la ville. < Caractère > Efficace, elle travaille bien, refuse les pertes de temps, n'aime pas les tergiversations. Exigeante, avec elle-même comme avec le reste du monde. Elle aime le travail bien fait, la ponctualité, les missions exécutées proprement. Froide en apparence, Rafaela on la pense souvent inaccessible car intimidante et charismatique. Pourtant elle est pas monstrueuse dans le fond, mais elle doit se protéger car la confiance se fait rare de nos jours. Implacable, elle n'est pas le genre de femme que l'on fait fléchir. Elle est forte, dure en affaires et acharnée. Elle n'aime pas les compromis, veut voir ses décisions appliquées, ses directives suivies, et ses ordres écoutés. Combative, elle ne se laisse jamais faire. Sa détermination sans faille lui a permis de se faire une place, alors elle considère que c'est une de ses plus grandes qualités. Courageuse, elle garde la tête haute et cache ses peurs car elle sait qu'elle doit rester forte. Hors de question que le monde la bouffe, quitte à être téméraire voire à jouer avec le feu. Loyale à elle-même et à la BCC, elle ne jure qu'ainsi parce qu'à force d'avoir été rejetée elle ne sait plus vraiment faire confiance aux autres. Ses parents, les chasseurs, les sorcières... Personne n'a voulu d'elle. A présent qu'elle a une place à la BCC – et quelle place – pour laquelle elle s'est tant battue, elle y est loyale à jamais. Indépendante, elle tient à sa liberté d'action malgré les responsabilités qui lui incombent. Faut dire qu'elle n'aime pas trop demander de l'aide, aussi. Cinq années d'errance lui ont suffi, maintenant elle veut pouvoir compter sur elle-même sans dépendre des autres. Méfiante, elle accorde difficilement sa confiance, notamment parce qu'on l'a trop trahie et abandonnée pour qu'elle se montre encore naïve. Elle est du genre à regarder un peu trop souvent par-dessus son épaule, à être suspicieuse de chaque parole, à s'assurer elle-même de la véracité des informations qu'on lui donne. Certains disent même qu'elle est un brin paranoïaque, notamment au sein de la BCC. Rancunière, elle ne pardonne pas les trahisons, trop méfiante pour accepter de faire confiance à nouveau. Débrouillarde, elle a appris très jeune à être autonome, plus ou moins par la force des choses. Fière, fière de ce qu'elle a accompli, du chemin qu'elle a parcouru malgré toutes les personnes qui lui ont tourné le dos, de la femme qu'elle est devenue. Féministe, convaincue que les femmes ont autant de mérite que les hommes, quelle que soit leur race. Elle a supporté blagues sexistes et propos misogynes presque toute sa vie, pourtant ça l'agace toujours autant et elle a tendance à devenir rapidement agressive lorsque cela sert d'argument à son opposant. Elle fait tout pour rester calme, parce que lorsqu'elle se met en colère ou s'agace, sa magie fait des siennes. Ça ne veut pas dire qu'elle excelle là-dedans, seulement qu'elle fait beaucoup d'efforts pour se contrôler malgré sa nature nerveuse. Pas étonnant qu'elle ait un besoin vital de faire du sport pour ne pas péter les plombs. Le blabla ce n'est pas trop son truc, elle a toujours préféré l'action aux longues discussions qu'elle juge inutiles. Elle a d'ailleurs tendance à les écourter lorsque cela l'agace trop. Elle n'a pas peur de se servir de ses poings, peut-être aussi parce qu'elle sait très bien le faire. Vous voulez vous mettre Rafaela à dos ? Mentez-lui, et puis gare à vos fesses. Elle n'aime pas les secrets et les cachotteries, et lorsqu'elle en découvre une elle a tendance à le prendre personnellement. Ironique quand on sait qu'elle a passé la moitié de sa vie à cacher au monde sa nature de sorcière. Réaliste, elle voit le monde tel qu’il est, sans se faire d’illusions. Certains diront qu’elle est pessimiste, mais la vérité c’est qu’elle trouve idiot d’ignorer la noirceur du monde en voulant le considérer tel qu’il devrait être plutôt que dans toutes ses nuances, aussi sombres soient-elles. Protectrice, envers la BCC et son équipe, mais aussi la veuve et l'orphelin. Elle est incapable de laisser une injustice se produire sous ses yeux sans intervenir, elle défendra toujours le plus faible. Sarcastique, parce qu'il faut bien savoir se défendre et cacher ses émotions avec autre chose que des coups de poing. Être vulnérable c'est dangereux, alors Rafaela elle ne montre pas ses émotions et ironise à tout va. Franche, lorsqu'elle a un reproche à faire, elle n'y va pas par quatre chemins. Lorsqu'elle était plus jeune on la taxait d'insolence, l'avantage d'avoir pris de l'âge c'est que l'adjectif a changé alors qu'il veut dire la même chose : tourner sept fois sa langue dans sa bouche ça prend trop de temps, alors elle passe. Observatrice et curieuse, un peu trop peut-être, du genre à fouiner dès que quelque chose lui semble louche. Faut dire que ça fait partie de son métier, de détecter les entourloupes, alors on appellera ça une déformation professionnelle. Compréhensive, elle sait écouter les autres même s'il faut être proche d'elle pour s'en rendre compte.

we appreciate power
< La commère du quartier, elle aurait quoi à raconter à ton sujet ? > Plein de choses sûrement, mais Rafaela elle n’en aurait pas grand-chose à faire. Il faut dire qu’elle a cessé de se soucier du regard des autres lorsqu'elle a compris que quoi qu'elle fasse il y aurait toujours quelqu'un pour la regarder de travers et critiquer le moindre de ses faits et gestes. Alors elle ne les écoute plus les rumeurs, parce qu’au mieux ça la ferait sourire, et qu’au pire ça la rendrait encore plus méfiante avec tout le monde.
Pourtant, les rumeurs à son sujet ce n’est pas ce qui manque. Faut dire qu’elle est loin d’être inconnue à Savannah, ne serait-ce que de nom. Une sorcière à la BCC, c’est loin d’être habituel, alors les on-dit sont allés de bon train dès son arrivée dans les rangs – certaines affirmant qu’elle a utilisé ses pouvoirs pour passer les portes, notamment. Et puis, elle en est la cheffe maintenant, alors ne pas savoir qui elle est c’est de plus en plus compliqué.
L’image d’une femme forte et autoritaire qu’on ne veut pas se mettre à dos, c’est celle qui circule le plus lorsqu’on parle de celle qui dirige la BCC. On peut l’aimer ou la détester, ou même ne pas avoir d’avis, mais ce qui est certain c’est qu’on ne veut pas être dans son collimateur. Il se dit que rien n’est plus important à ses yeux qu’accomplir sa mission, alors on ne veut pas être sa cible : mieux vaut être discret quand on enfreint les lois, pour échapper à ses yeux vigilants. Rafaela, elle a aussi la réputation d’être difficile à aborder car intimidante et froide. Autant elle est réellement impressionnante aux premiers abords, autant le reste s’avère faux lorsqu’on la connaît bien. Ce qui est loin d’être faux par contre, c’est que son regard noir il fait froid dans le dos, et qu’énervée elle est terrifiante. On dit aussi qu’elle met du whisky dans son café le matin, et ça personne n’a jamais réussi à savoir si c’était de l’info ou de l’intox.

< Tu penses que Savannah mérite quelle note sur TripAdvisor ? > Savannah, c’est la seule ville qui offre aux créatures l’opportunité de vivre sans être discriminées. Alors pour Rafaela qui s’est avérée sorcière au sein d’une famille de chasseurs, c’est plus qu’une ville, c’est sa sauveuse. Ça a été une terre d’asile lorsqu’elle était seule et perdue, et elle a vite compris qu’il fallait préserver cette opportunité unique. Lorsqu’elle a découvert que malgré les lois certains s’opposaient tout de même à la présence de créatures, elle a décidé de défendre coûte que coûte ce refuge pour tous les êtres différents et de s’investir pour protéger cette cohabitation qui n’est légal que dans cette ville. Et puis, Savannah c’est là qu’elle vit depuis treize ans maintenant. Elle y a connu ses joies et ses tristesses, ses réussites et ses déceptions, ses espoirs et ses désillusions… C’est devenu sa ville, simplement, alors elle a fait de sa protection son devoir.

< Niveau intégration des races, t’es plutôt peace and love ou chacun pour soi ? > Rafaela, elle rêverait d’un monde où les races peuvent cohabiter sans discrimination. A défaut de vivre dans ce monde qui n’est qu’une utopie, elle a décidé de tout faire pour que la réalité s’en rapproche. C’est pour ça qu’elle a intégré la BCC, pour s’investir dans cette égalité entre les races qui n’existent qu’à Savannah. Pas de méfiance plus exacerbée envers une race qu’une autre, Rafaela elle fait dans l’équité : elle se méfie de tout le monde, et veut s’assurer que personne ne dépasse les limites posées par la loi. L’avantage, c’est qu’en théorie elle pourrait avoir de bonnes relations avec tout le monde. Le problème, c’est qu’avec ses origines de chasseuse, sa nature de sorcière et son poste de cheffe de la BCC, des ennemis elle n’en manque pas.

< Selon toi, le conseil c'est plus nations unies ou gestapo ? > C’est grâce au conseil que la cohabitation est possible à Savannah, alors Rafaela y voit une utilité fondamentale. A ses yeux, son autorité est tout à fait légitime car il permet le maintien de l’harmonie entre les races et le respect de l’avis de chacune d’elles puisqu’elles y sont toutes représentées. Elle est convaincue que c’est la bonne manière de fonctionner pour la ville, que sans le conseil tout tomberait en ruines et ce serait l’anarchie où seule la loi du plus fort régnerait, sans la moindre justice ou une once d’égalité. Alors Rafaela elle applique les décisions du conseils et s’y plie, son boulot étant même de les faire respecter par tous par le biais de la BCC. Aucun doute sur l’importance essentielle du conseil, Rafaela a même fait du respect des règles au sein de Savannah sa mission.

Imminent annihilation sounds so dope

01. Le sport c'est son essentiel à Rafaela. Elle deviendrait folle si elle n'y avait pas le droit, quelle que soit la forme. Sport de combat, musculation, vélo, même la zumba ça lui va tant qu'elle peut se défouler. Pour elle c'est vital, et ce depuis qu'elle est adolescente. 02. Le café, c’est le carburant de Rafaela. Elle en boit tous les matins. Absolument tous les matins, aucune exception possible, même le dimanche. A ce stade-là, on parle véritablement d’addiction. 03. Au travail, elle fait toujours en sorte d'être bien habillée. C'est important pour son image, que rien ne dépasse, que son apparence soit irréprochable. Elle compense lorsqu'elle est chez elle en s'habillant en tenue de sport, en mettant des pulls trop larges, des trucs beaucoup plus détente. 04. Elle aime un peu trop l'alcool Rafaela. Faut dire que ça aide à supporter les blagues sexistes et les remarques misogynes, de boire un peu. Il y a une rumeur qui court dans la BCC comme quoi elle met du whisky dans son café le matin... Qui sait s'il n'y a pas du vrai là-dedans. 05. Rafaela a été élevée comme une chasseuse, par conséquent elle maîtrise le corps à corps comme le maniement des armes. En réalité, elle a pendant longtemps fait beaucoup plus confiance à ces techniques qu’à ses pouvoirs qu’elle peinait à contrôler. Depuis, elle est parvenue à trouver une sorte d’équilibre entre ses deux facettes. Cependant, même si elle a fait la paix avec sa magie et n’est plus terrifiée à l’idée de s’en servir, elle n’hésite jamais à se servir de ses poings lorsque la situation se corse. 06. Du haut de ses trente-cinq ans, Rafaela est loin de maîtriser totalement ses dons. Elle a appris à contrôler sa télékinésie avec le temps et la pratique, ainsi que son don d'amplification qui de toute façon ne lui sert pas très souvent. Ce n'est pas le cas de ses pouvoirs secondaires, à savoir la manipulation psychique et la pyrokinésie. Lors de ses coups de nerf ou d'angoisse, il n'est pas rare qu'elle projette des illusions dans l'esprit des personnes autour d'elle ou qu'elle enflamme ce qui l'entoure. C'est pour cela qu'elle essaie de garder son calme au maximum, pour éviter les dérapages. 07. Rafaela, elle a mis du temps à apprendre à travailler en équipe. Peu de gens en ont conscience parce qu’elle fait bien semblant, mais ça a toujours été difficile pour elle de s’intégrer quelque part à cause de sa méfiance sur-développée. Entre son côté solitaire due à des années d’errance en solitaire et ses difficultés à faire confiance aux autres, il n’était pas rare qu’elle perde patience et passe à l’action avant qu’une décision sur la meilleure stratégie à adopter soit véritablement prise par l’équipe. Ça va qu’elle a toujours réussi à se sauver les fesses, parce que sinon elle aurait été mise à la porte de la BCC plusieurs fois. Et puis souvent, ce que l’on pense être de l’imprudence s’avère être de l’audace bien calculée – à peu près –, alors ça aidait pour qu’elle se tire d’affaires malgré l’agacement de ses supérieurs. A noter qu’elle a progressé depuis et qu’aujourd’hui elle travaille sans – trop de – problème en équipe. Encore heureux pour une cheffe cela dit, mais souvent, une fois dans son appartement, elle n’est pas mécontente de retrouver un peu de tranquillité. 08. Née droitière, Rafaela n’est pas ambidextre à proprement parlé mais elle a appris à manier les armes de sa main gauche comme de sa main droite. De même lorsqu’elle doit se servir de ses poings : personne n’a envie de se prendre un de ses crochets du gauche, même s’ils sont un peu moins puissants que ceux du droit. Par contre, l’écriture de sa main gauche est parfaitement illisible. 09. Rafaela a abandonné les études à dix-huit ans, alors qu’elle devait entrer à l’université. Il faut dire que ce n’était pas trop compatible avec la survie, alors elle a fait son choix. 10. Rafaela parle couramment l’Anglais et l’Espagnol, et a quelques bases en Français. Elle serait trilingue si elle n’avait pas dû partir de chez elle avant que ses parents le lui apprennent. 11. Rafaela, elle n’aime pas cuisiner. Ça la gave, ça prend du temps et ça n’a rien de passionnant, alors elle se revendique reine du surgelé et des plats tout faits. 12. Elle a toujours aimé les animaux Rafaela, particulièrement les chiens. Pourtant, son mode de vie plus que décousu l’a pendant longtemps empêchée d’en adopter un. Par contre, il lui est souvent arrivé de s’occuper de ceux d’autres personnes pour quelques billets. En 2018, profitant de la nouvelle stabilité de sa vie depuis qu’elle est bien installée à Savannah, elle a finalement craqué pour un petit bichon noir. Elle l’a nommé Polito, mais souvent elle l’appelle affectueusement Cariño.

< Pseudo/Prénom > EMC comme pseudo, Eléa comme prénom. < Âge > 19 ans... Bientôt la vingtaine hype < Région > Occitanie, j'sais pas quoi ajouter là-dessus mdr Venez, c'est une belle région paradis < briefing > Une gamine incapable de se sentir adulte, une hypersensible qui vit tout trop intensément, une étudiante pleine d'angoisses qui crèverait si elle ne pouvait pas écrire, une boule d’affection qui adore les câlins. hearty < Autre compte > Nop, déjà craquer pour ce forum c'était pas super sérieux – mais comment résister ? écrire < Comment as-tu découvert le forum ? > Par Merricup, qui ici se fait appeler Zachary – corruptrice fire < Avatar > Audrey Esparza < type de personnage > Pré-lien du forum (le n°2), j'espère que l'avatar convient même s'il n'était pas dans la liste TT < Crédits > Tumblr pour les gifs, EMC pour les avatars.

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MessageSujet: Re: Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela   Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela EmptyDim 5 Avr - 1:54



You never know how strong you are
< until being strong is the only choice you have >

L'héritière – 1990
Occupée à disposer ses figurines sur le tapis au pied de son lit, Rafaela entend à peine la porte s’ouvrir. C’est sa mère qui vient d’entrer, lui demandant ce qu’elle fait, presque inquiète de ne pas l’entendre faire autant de bruits que d’habitude. La petite brune agite un de ses jouets en souriant, avant de la remettre à sa place et de lever le nez vers sa génitrice. « T’as dit de pas faire de bruit parce que petite sœur elle dort, » se justifie-t-elle timidement, se demandant si elle a eu tort de laisser sa cadette tranquille alors que c’est ce que sa maman voulait. Sans doute pas puisque sa mère sourit à son tour et s’assied à ses côtés sur le tapis pour embrasser son front. « Maman, il est où Papa ? » qu’elle demande, n’ayant pas vu son paternel depuis la veille. Elle lui répond qu’il travaille mais, au lieu de hocher la tête, la petite fille fronce du nez et replie ses jambes pour poser son menton sur ses genoux. Elle n’a pas conscience de grand-chose, à son âge, mais elle se rend bien compte qu’il disparaît souvent son papa. « Il fait quoi comme travail Papa ? » Elle le voit bien, que le père de tous ses amis à l’école il rentre à la maison tous les soirs et leur fait un bisou toutes les nuits. Ça ne l’empêche pas d’aimer le sien cela dit, mais elle aimerait bien comprendre pourquoi chez elle ça ne fonctionne pas comme chez les autres. « Il protège les humains. » Rafaela elle reste là, à dévisager sa mère sans comprendre. De quoi on pourrait bien protéger les humains ? Des animaux ? Pourquoi les animaux seraient méchants avec les humains ? « Il les protège de quoi ? » Rafaela, elle n’aurait jamais imaginé qu’il existait des créatures magiques dans leur monde. Dans les livres oui, après tout une de ses copines passe son temps à lui parler des fées et ça la saoule un peu. Mais qu’elles soient réelles, ça lui semble fou.

Pourtant c’est ce qu’elle apprend ce jour-là. Du haut de ses six ans, alors que dans la pièce d’à côté sa cadette dort à poings fermés, sa mère l’installe sur ses genoux et commence à lui parler des différentes races qui peuplent la terre et du rôle des chasseurs dans tout cela. Rafaela, c’est la première née des Esperanza, l’héritière de toutes ces traditions qu’elle devra apprendre et perpétrer. Ça fait beaucoup de responsabilités, mais sa mère lui assure qu’elle en est capable, qu’elle est assez forte pour cela, que ses parents croient en elle et l’aideront à devenir une belle et fière chasseuse. Elle est l’héritière de son nom, celle sur qui reposent tant d’espoirs qu’elle ne veut pas briser. Alors elle écoute tout ça avec de grands yeux, à la fois fascinée et intimidée. Elle pose tout un tas de questions, veut tout comprendre, tout savoir. Ses parents sont des héros, maintenant elle en est convaincue. Ils protègent les autres, et elle trouve ça magnifique, même si ça veut dire qu’elle ne peut pas les voir tous les jours.

La chasseuse – 1994
« Relève ta garde, il ne faut pas qu’on puisse te frapper au visage. » Hochement de tête et la gamine s’exécute. Tout juste dix ans, et la voilà à frapper un sac de riz comme s’il était un véritable adversaire. C’est naturel dans sa famille, d’apprendre à se battre à cet âge-là, d’autant plus lorsqu’on est l’aînée. Alors le mercredi après-midi, au lieu d’aller jouer au basket comme ses camarades de classe, elle rentre chez elle et s’entraîne. Elle ne bronche pas, sachant combien faire honneur aux traditions est important chez les Esperanza. Et puis, elle est convaincue qu’apprendre tout cela est nécessaire pour elle. Face à des créatures dangereuses qui n’ont, selon ses parents, plus rien d’humain et n’hésiteraient pas à faire d’elle leur casse-croûte, il faut être paré à toute éventualité. Elle apprend le combat au corps à corps, le maniement des armes à feu comme contondantes, l’art de la filature… Il faut bien ça pour s’armer contre des êtres qui possèdent des pouvoirs magiques ou des capacités contre-nature. Alors Rafaela elle hoche la tête et recommence, écoute et apprend, tombe et se relève pour frapper plus fort. Elle est convaincue que tout ça c’est nécessaire, parce qu’un jour elle devra suivre les pas de ses parents et protéger à son tour les humains contre les crawlers qui sont des menaces pour l’humanité.

L'enfant terrifiée – 2000
Elle en a marre Rafaela, entre la pression des entraînements auprès de ses parents, celle des professeurs qui semblent penser qu’elle n’a que ça à faire et celle qu’elle s’impose elle-même pour être la digne héritière de son nom. Elle le sait depuis qu’elle est gamine pourtant, qu’être la première née signifie avoir beaucoup de responsabilités, mais là ça devient vraiment difficile de faire comme si tout allait bien. Surtout depuis que ses hallucinations ont commencé et qu’elle ne sait pas comment les gérer, même en buvant du thé comme le lui conseille sa mère lorsqu’elle a du mal à se détendre. De toute façon elle trouve pas ça très bon le thé, c’est juste de l’eau et de l’herbe, rien de fulgurant. Elle préfère le café, ça c’est une boisson qui a du goût. Cela dit, elle devrait arrêter d’y penser et se pencher plutôt sur ce devoir de philosophie qui la rend folle. De toute façon, elle n’a pas la patience pour ce genre de sujets. A chaque fois elle trouve ça débile et n’en voit pas l’intérêt. Et puis ça lui prend la tête, de réfléchir au sens de chaque mot comme si la citation donnée par le professeur allait révolutionner la façon de pensée du monde entier. Elle a envie de déchirer sa feuille et d’aller frapper courir, mais pas le choix, elle doit rendre ce devoir. Ça la gave, surtout qu’il n’y a jamais de bonne réponse, et en prime elle n’est jamais satisfaite par ce qu’elle rend. Elle lui en donnerait des être ou ne pas être, Rafaela, ou plutôt elle déchirerait bien sa feuille. Elle devrait faire ça d’ailleurs, comme ça plus devoir, et elle n’aurait pas à rester assise sur une maudite chaise.

Merde, c’est quoi qui vient de tomber là ? Tournant la tête, Rafaela remarque que sa lampe n’est plus sur sa table de chevet mais par terre… cassée. Elle a à peine le temps de s’en approcher dans le but de ramasser les dégâts que la porte s’ouvre pour révéler le visage de sa cadette. Elle lui demande si ça va, ayant vraisemblablement entendu quelque chose depuis le couloir.  « J’ai juste fait tomber ma lampe, t’inquiète. Qu’est-ce qui t’arrive ? » Elle sourit pour rassurer sa petite sœur qui observe l’objet cassé quelques instants avant de la regarder à nouveau. « Tu peux venir m’aider pour mes devoirs ? » Rafaela hoche la tête, quittant son bureau pour suivre sa cadette jusqu’à sa chambre où elle l’aidera pour son devoir de mathématiques. C’est moins pénible comme matière, et puis elle ne saurait dire non à sa petite sœur. Elle a grandi en prenant soin d’elle après tout, et là ce ne sont que quelques équations. Et puis ça lui permet de penser à autre chose qu’à sa lampe brisée. Ce n’est pas la première fois que quelque chose d’aussi étrange se produit lorsqu’elle s’agace, mais d’habitude ce ne sont que des objets qui se déplacent sur son bureau lorsqu’elle s’emporte contre un devoir maison, ou même ses crayons qui sortent de leur boîte pour s’étaler sur le sol. C’est la première fois qu’elle casse quelque chose, et ça la fait flipper. Ça va devenir difficile de croire qu’elle a des hallucinations s’il s’en suit des conséquences réelles et physiques qu’elle ne peut pas nier. Qu’est-ce qui est en train de lui arriver ?

L'anomalie – 2002
Arme en main, regard rivé sur la cible, pourtant impossible de l’atteindre. C’est son douzième essai et elle ne parvient toujours pas à transpercer son centre. Elle commence à en avoir marre, Rafaela, rêverait d’aller faire un tour dehors avec une amie pour se défouler. Sauf qu’elle n’y a pas le droit, parce que le paternel veut qu’elle réussisse, et ne la lâchera pas avant que ce soit le cas. « Concentre-toi. » La jeune femme pince les lèvres, son agacement ne faisant plus aucun doute. « Je suis concentrée, » grogne-t-elle, les dents serrées. « Pas assez. » L’envie de jeter son arme par terre la prend, pourtant elle la garde en main, vise à nouveau et… rate. « Ce n’est pas en soulevant de la poussière que tu vas me donner tort. » Mâchoire contractée, elle ne répond rien. Elle y arrive d’habitude, mais là elle est à cran et voudrait seulement une pause. Elle a l’impression que ses illusions se multiplient, voudraient juste que ça s’arrête. Elle est fatiguée, énervée, et le fait de ne pas réussir à toucher cette maudite cible va la rendre folle. Elle tire à nouveau, rate encore, grogne et recommence. Toujours pas. Alors son père tend la main pour récupérer l’arme, Rafaela la lui donnant non sans sentir son pouls s’accélérer. Puis il prend sa place, vise la cible et l’atteint sans la moindre difficulté. « C’est comme ça qu’on fait, » assure-t-il d’un ton froid que sa fille prend très mal. Elle se sent humiliée, en plus d’être honteuse de ne pas avoir réussi après tant d’essais. Ça suffit à mettre sa fille en rogne pour de bon, à tel point que le dérapage est inévitable. Son don se déclenche et le pistolet est arraché des mains du paternel pour foncer droit sur la cible que Rafaela ne parvenait pas à atteindre. Elle s’y écrase, la troue en son centre, faisant disparaître l’objet de sa colère. Et la brune s’enfuit en courant en réalisant que c’est elle qui a fait ça, avant même que son père comprenne quelle anomalie il a enfanté.

L'adolescente rejetée – 2002
Le nez fourré dans son armoire pour récupérer toutes les fringues qui rentrent dans ses deux sacs, Rafaela entend la porte de sa chambre s’ouvrir timidement. Elle bascule la tête en arrière pour reconnaître la silhouette qui lui semble si petite du benjamin de la famille. Il a une dizaine d’années à peine, l’observe avec de grands yeux inquiets parce qu’il a compris ce qu’il se passe depuis plusieurs jours. Les silences à table, la fin des entraînements avec Rafaela, le redoublement de ceux de la deuxième née. Il est jeune mais pas stupide, et il sait ce qui va arriver. « T’es obligée de partir ? » Rafaela repose la veste en jean qu’elle avait décrochée à sa place et se tourne vers son petit frère qui ne la lâche pas des yeux. Elle s’accroupit, tend les bras et il vient s’y réfugier, comme un de ces réflexes pour lesquels les mots sont superflus. Elle le cale dans ses bras et s’installe sur son lit, le posant sur ses genoux comme lorsqu’elle lui lisait des histoires il y a quelques années. « Tu vas me manquer… » Lui il se cale contre elle et la serre de toutes ses forces, comme si ça pouvait la sauver de ce qui l’attend. « Tu vas me manquer aussi. Vous allez tous me manquer. » Si ça ne tenait qu’à elle, elle serait restée qu’importe sa nature de sorcière. Mais cette décision ne lui revient pas, alors elle essaie simplement d’être forte et de ne pas pleurer. Ça n’empêchera pas l’inévitable, alors à quoi bon ? « Tu me promets d’être sage, hein ? » qu’elle murmure en relevant le menton de son petit frère qui a les larmes aux yeux. Il hoche la tête et elle embrasse son front en le serrant dans ses bras. Elle n’a aucune envie de partir, ça lui fend le cœur de quitter sa fratrie. Elle voudrait rester ici, parce qu’ici c’est chez elle et que ce pouvoir qu’elle s’est découvert elle n’en a jamais voulu pas. Mais impossible de s’en débarrasser, et impossible pour ses parents de faire comme s’il n’existait pas après l’incident de l’entraînement au tir. Alors ils lui ont donné une semaine pour rassembler quelques affaires et s’en aller. Elle reste leur fille alors ils ne peuvent pas se résoudre à la tuer comme les autres sorcières, mais qu’elle reste avec eux n’est pas envisageable. Rafaela, elle aurait tout donné pour que ce pouvoir disparaisse, pour rester parmi les siens, pour être la digne héritière qu’elle s’évertue à être depuis dix-huit années. Sauf que ce n’est pas de son ressort, alors elle doit partir. Où, elle ne le sait même pas. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle n’est plus la bienvenue dans son propre foyer, et qu’elle maudit son pouvoir  qui est le seul responsable de son malheur.

La jeune fille désespérée – 2004
La paume de la main tournée vers la chaise sur laquelle elle a posé son téléphone, cela fait bien cinq minutes que Rafaela attend désespérément que l’objet finisse entre ses doigts. Mais rien ne vient, évidemment. C’est comme si ses pouvoirs se déclenchaient seulement lorsqu’elle ne le désirait pas, et échappait à tout contrôle de sa part. D’un geste rageur, elle envoie valser le premier truc qui lui tombe sous la main – sa bouteille d’eau. Elle est tellement fatiguée. Elle sait que demain elle devra reprendre la route, parce que la jeune femme qui l’héberge actuellement lui a promis de l’aider pendant une semaine qui touche déjà à sa fin. Mais elle en a marre d’errer dans les rues, de faire du stop, de négocier des petits boulots mal payés partout où elle peut. Elle se sent terriblement seule maintenant qu’elle se balade d’appartement en appartement, sans aucun repère, sans personne à qui se confier. Ses frères et sœurs lui manquent, sa vie d’avant lui manque, et elle maudit ses pouvoirs de la lui avoir gâché. Elle ne méritait pas ça, elle qui a travaillé si dur pour devenir la digne héritière des Esperanza. Elle a passé sa vie à s’entraîner, à devenir une meilleure combattante, une meilleure chasseuse, pour découvrir qu’elle était une de ces créatures que ses parents traquent. Elle ne veut pas être ça. Elle ne veut pas de cette magie qui est apparue sans qu’elle le souhaite, et à cause de qui elle s’est retrouvée à la rue – littéralement. Ça va qu’elle n’a pas l’air trop méchante, Rafaela, et qu’elle sait se rendre utile pour prouver sa bonne foi. Sinon personne n’accepterait de l’aider, et elle serait morte de faim depuis des semaines. Pourtant elle ne cesse de mentir, contrainte de cacher ce qu’elle est. Elle n’a pas le choix : ce qu’elle est n’est accepté nulle part. Ce n’est pas naturel, elle n’a pas le droit d’être cela, alors elle tente de l’enfouir. Et parfois le soir, quand elle peut s’isoler, elle essaie de contrôler ce don empoisonné qu’on lui a donné. Et elle désespère de ne pas y arriver.

L'espoir retrouvé – 2005
Embauchée. Elle n’arrive pas à y croire, à ce stade-là c’est presque un miracle. Pourtant l’entretien s’est bien passé alors certains diraient qu’elle ne devrait pas être si étonnée, mais elle a essuyé tellement d’échecs que cette victoire est inespérée. Le papier serré entre ses doigts tremblants, elle soupire, ayant l’impression qu’un poids immense vient d’être retiré de ses épaules. Elle sait qu’elle ne va pas gagner des mille et des cents avec ce petit boulot de caissière, mais elle aura un salaire, un toit, un endroit où dormir le soir sans craindre d’être à la rue dès le lendemain. C’est comme si la perspective d’une vie normale apparaissait enfin, dans cette petite ville dans laquelle elle squatte depuis quelques semaines.

Le monstre – 2006
Le regard posé sur les billets encaissés dans la journée, Rafaela lève la tête lorsqu’elle entend la porte de la supérette s’ouvrir. Elle sourit en reconnaissant son petit-ami plus ou moins officiel qui s’approche pour l’embrasser. « Je finis le compte de la caisse et on y va ? » Ce soir c’est elle qui ferme la boutique, et hors de question que son supérieur ait le moindre souci à lui reprocher. Perdre son travail c’est synonyme de finir à nouveau dans la rue, et ça la terrifie. Il le comprend cela dit, hochant la tête et s’appuyant contre le mur pour l’attendre. Elle baisse à nouveau les yeux sur les liasses entre ses doigts, reprenant son calcul non sans se perdre un peu dans ses pensées. Elle ne sait pas où ils iront ce soir, s’en moquant un peu tant qu’ils sont ensemble. Ça lui fait du bien de ne plus être seule, d’avoir quelqu’un pour la serrer dans ses bras et la faire penser à autre chose qu’aux clients tous plus stupides les uns que les autres qui défilent durant ses longues journées. Elle est heureuse comme ça, a l’impression d’avoir une vie comme les autres, et le calme de la petite ville et de cette nouvelle vie presque stable rendent les accidents si rares qu’elle pourrait se croire humaine à nouveau si le soir, à l’abri des regards indiscrets, elle n’essayait pas de maîtriser ce don qui refuse de toute façon de la disparaître.

Le compte terminé, Rafaela note la somme sur le calepin à cet effet, non sans signaler à son amant qu’elle a terminé. Elle met tout en ordre avant de se lever pour récupérer son manteau rangé dans son casier. « Au fait, tu ne m’as jamais dit comment tu es arrivée ici. Tes parents sont du coin ? » Dos à lui, la jeune femme secoue la tête de droite à gauche, un brin crispée. « Non, ils habitent plus au Nord. » Pas qu’ils habitent à des milliers de kilomètres en réalité, mais difficile de partir bien loin lorsqu’on est virée de chez soi à dix-huit ans et qu’on a que ses pieds. « Mais t’as vraiment aucune famille par ici ? Qu’est-ce que tu fais là alors ? » Dos à lui, ses dents se serrent. Elle se demande si elle pourrait lui dire la vérité ou s’il vaut mieux lui mentir même si elle n’aime pas ça. « Ils viennent te voir parfois ? » L’image de son dernier entraînement avec son père la frappe alors : elle le revoit prendre son arme, elle le revoit tirer, elle le revoit atteindre sa cible en plein cœur et… Le tiroir de la caisse s’ouvre brutalement, claquant si fort que des pièces s’en échappent et roulent sur le sol dans un tintamarre qui lui semble insupportable. « T’en es une c’est ça ? T’es une Crawler ? » Elle l’a déjà entendu ce mot, elle l’a même entendu dans la bouche de ses parents. Mais on ne l’avait jamais utilisé pour la désigner elle. Crawler, ça veut dire quelqu’un comme elle, ce qui est loin d’être accepté ici – comme partout dans le monde. Même par celui qui prétendait l’aimer, et qui à présent la regarde comme si elle était la pire des abominations. « C’est pas possible… T’es un monstre. » Ce sont les seuls mots auxquels a le droit Rafaela avant qu’il ne claque la porte sans lui adresser un regard de plus. Elle ne le mérite pas, après tout, pas plus que son amour, puisqu’elle n’est qu’une créature. Tout comme elle ne mérite pas son silence, puisque dès le lendemain elle sera licenciée. Il n’en faudra pas plus pour que la jeune femme remballe toutes ses affaires et quitte la ville à la hâte, ayant trop peur pour sa vie sachant ce qu’elle risque maintenant que sa nature de sorcière est connue.

Le renouveau – 2007
Sous le regard presque absent du gérant du motel, Rafaela plonge sa main dans son sac à dos pour trouver son porte-feuille. Ça a pas l’air de l’étonner, qu’une nana d’une vingtaine d’année soit toute seule ici, à pieds et veuille une chambre dans ce bâtiment qui fait peine à voir. Sûrement qu’il s’en moque, en réalité, de la personne qui lui fait face tant qu’elle lui tend le bon nombre de billet. Et Rafaela, c’est pas comme si elle avait les moyens de se payer mieux que ce motel miteux, parce qu’après un an à errer en changeant d’hébergement toutes les semaines, de l’argent elle en a plus tellement. Faut dire qu’elle est devenue presque paranoïaque après sa mésaventure dans la supérette, et qu’elle a choisi d’être – trop – prudente même si ça lui demande des sacrifices. Elle a trop peur de ce qui pourrait lui arriver si jamais elle se faisait prendre par les autorités en tant que sorcière, ça la rend incapable de rester plus d’une semaine dans un lieu donné. Elle s’est débrouillée quand même, mais en un an ce mode de vie a considérablement allégé son porte-feuille qui, de toute façon, n’a jamais été bien impressionnant. Puis elle est arrivée à Savannah.

Tendant les billets au gérant, Rafaela récupère la clef et le remercie, avant de filer dans sa chambre sans demander son reste. Même sans connaître la ville, elle n’a pas eu de mal à comprendre que ce quartier était mal famé – elle a un flair pour ça, à force de rembarrer de ville en ville des types louches et leurs propositions bidons. Et puis le nom de son refuge de ce soir, le Roadkill Motel, suffit à donner la couleur. La jeune femme referme la porte derrière elle, pose ses affaires dans un coin et s’allonge sur le lit, les yeux rivés sur le plafond. Elle ne sait pas combien de temps elle reste ainsi, à le fixer en se demandant quelles sont les probabilités qu’il lui tombe sur la tête parce que la chambre semble être plus vieille qu’elle et n’avoir jamais été rénovée. Elle s’en moque un peu, elle fera avec le temps qu’il faut – elle a connu pire. Puis sa main se glisse dans sa poche arrière d’où elle sort le dépliant qu’elle a ramassé par terre il y a quelques jours, et qu’elle ne quitte plus depuis qu’elle s’est trouvé cet objectif à atteindre. Savannah, la ville où les enfants de Crowley ont un statut civil, des droits et des libertés. Elle y est enfin, et hors de question qu’elle quitte cette unique terre d’asile qu’elle cherche depuis ses dix-huit ans.

La sorcière isolée – 2007
Menton relevé, Rafaela tente d’ignorer les remarques qui fusent lorsqu’elle entre dans la pièce où les recrues doivent avoir leur premier briefing. Elle s’assied, l’air impassible malgré le sifflement qu’elle n’a pu qu’entendre et le regard presque libidineux d’un de ses camarades. Elle sent son sang se mettre à bouillir dans ses veines, pourtant elle sait qu’elle n’arrivera jamais à se faire une place ici si elle casse les dents d’un de ses futurs collègues dès le premier jour. Alors elle prend sur elle, attend que le formateur les rejoigne, non sans constater qu’elle est la seule femme dans la pièce lorsqu’il commence à parler. « Bienvenue à la Brigade de Contrôle des Créatures. » Elle écoute attentivement tout ce qu’il dit, notant dans un coin de sa tête chacune des informations plus ou moins utiles qu’il donne. Elle n’as pas eu de mal à comprendre qu’elle allait devoir faire bien plus d’efforts que tous les autres ici pour faire ses preuves, et ce uniquement à cause de ce qui se trouve dans son pantalon – le sexisme de la police est loin d’être une légende. Mais ça lui va, elle s’en sait capable, après tout elle a été formée pour être une chasseuse alors une flic… Aucun souci, elle saura faire. Et puis, si elle a réussi à passer tous leurs tests sans utiliser une seule fois sa magie, c’est bien qu’elle en a les capacités. Renoncer n’est plus envisageable à ses yeux : ce sera la BCC ou rien, donc ce sera la BCC.

Elle sait qu’une sorcière au sein de la BCC ce n’est pas courant, on le lui a répété, pourtant elle sait pertinemment qu’elle ne pourra se faire une place nulle part ailleurs. Héritière d’une famille de chasseurs, elle ne peut pas en être une parce que ses gènes lui ont fait don de pouvoirs qu’elle ne peut plus réprimer. Elle est une sorcière, alors elle a tenté de comprendre comment ses semblables fonctionnent. Elle a appris l’existence de covens au sein de Savannah, a même pendant quelques semaines cru qu’elle pourrait peut-être en intégrer un. Sa télékinésie elle ne la maîtrise pas trop mal après tout, depuis le temps qu’elle s’y entraîne. Alors pourquoi pas ? Simplement parce que personne ne peut faire confiance à une fille de chasseurs. Quel coven serait assez fou pour laisser entrer en son sein une femme qui a été élevée pour tuer entre autres des sorcières ? Aucun. Alors elle a été rejetée de toute part, parfois approchée mais aussitôt rayée de la liste des recrues potentielles lorsque ses origines de chasseuse étaient découvertes. Rafaela, elle refuse pourtant de les renier, ses origines, parce que c’est ce qu’elle est. Elle n’aurait jamais appris à se défendre, à se cacher, à survivre sans sa famille. Esperanza, c’est un nom qu’elle ne reniera jamais, qu’importe qu’il soit celui de chasseurs. C’est une part d’elle autant que sa nature de sorcière, et ça les covens n’ont pas été capables de l’accepter. Alors la BCC c’est la seule option qu’elle a, et celle qui lui semble la plus juste : elle veillera à la protection de l’harmonie entre les quatre races qui peuplent Savannah, cette cohabitation qu’elle a toujours recherchée.

Le combat perpétuel – 2007
Le discours destiné aux recrues est terminé, et l’entraînement commence dès le premier jour. Changement de pièce, elle suit le groupe en silence, non sans devoir éviter le coup d’épaule d’un des gars qui veut lui passer devant et qui lui fait lever les yeux au ciel. Ils entrent dans une salle avec un ring visiblement prévu pour les entraînements, qu’elle toise sans être vraiment impressionnée, avec pour seule consigne de s’échauffer. Le formateur disparaît en claquant la porte, et aussitôt l’un de ses camarades éclate de rire. « Une nana à la BCC, on aura tout vu. » Tournant le regard vers l’origine de ce commentaire stupide, elle serre les dents sans répondre, attendant de voir s’il pousse un peu plus loin la provocation. « Retourne dans ta cuisine, on te sifflera quand on aura un creux. » Elle s’en doutait, qu’elle y aurait le droit, mais dès le premier jour elle trouve ça pitoyable. Comme si ces lourdauds la connaissaient et savaient de quoi elle était capable. Ils sont vraiment ridicules. Alors elle prend le temps de monter sur le ring avant de se tourner vers lui. « Et si on vérifiait pluôt ce que t’as dans le ventre, » rétorque-t-elle avec un sourire parfaitement provocateur. Ce qui fonctionne à merveille : l’instant d’après, le misogyne est face à elle, poings levés, prêt à se battre.

Le gars, Rafaela lui a mis une dérouillée en cinq minutes top chrono. C’est bien beau, ces types qui ont une grande gueule et disent retenir leurs coups face à une nana, mais quand il faut se battre contre quelqu’un qui a des seins et n’y va pas de main morte, ils font moins les fiers. Cela dit, l’autre idiot a au moins eu le mérite – si on peut dire – de lui foutre un bon coup dans le nez avant de s’écrouler et de devoir déclarer forfait. « Putain il m’a pété le nez, le con. » C’est pas tant la douleur qui la dérange, Rafaela elle voudrait surtout éviter de tâcher ses vêtements avec son sang, ça ferait possiblement mauvais genre le premier jour. Alors elle remercie le gars qui lui file un mouchoir, avec un sourire en prime parce que lui ne lui fait pas de commentaire sexiste qui lui aurait valu un coup dans la jugulaire.

La recrue impulsive – 2010
Depuis combien de temps ils déblatèrent à propos de la stratégie à adopter, ces trois-là ? Trop longtemps aux yeux de Rafaela qui commence clairement à s’impatienter. Ils parlent de se disperser, puis finalement il vaudrait mieux se mettre en groupe de deux et attaquer de chaque côté de la cible. Rafaela, elle ne la sent pas trop cette stratégie, déjà parce que ça implique d’être un binôme avec l’un d’eux et cette idée ne l’enchante guère. Trois ans qu’elle est ici, pourtant elle a toujours du mal à ne pas être méfiante avec tout le monde. Même avec ses collègues, parce qu’elle sait que les pires trahisons viennent des gens qui lui sont le plus proches. Les abandons les plus douloureux aussi, alors autant ne pas s’attacher. « J’y vais. » Et la voilà qui quitte leur planque pour prendre la cible à revers tant qu’elle est encore là. Ce qui n’aurait sans doute pas été le cas si elle avait attendu la fin de leur blabla incessant – en tout cas c’est ce qu’elle prétend. Elle a du mal à faire confiance aux autres Rafaela, ça n’a rien de nouveau. Même maintenant qu’elle est à Savannah, elle craint constamment d’être trahie par les personnes qui lui sont proches. Alors elle est distante même avec ses collègues, et si elle sort boire un verre de temps à autre c’est bien le maximum. C’est difficile de s’adapter à cette nouvelle vie, même pour elle qui a pourtant si longtemps rêvé de cette stabilité qu’elle semble à présent toucher du bout des doigts.

Regard du supérieur soutenu sans ciller, Rafaela ne bronche pas, bras croisés et lèvres pincées. La mission a été une réussite grâce à elle, quoi que veuillent en dire ses collègues qui la blâment d’avoir agi plus vite qu’eux. Ce qu’elle retient de tout ça, c’est qu’elle a été efficace, contrairement à leur discussion stérile qui ne menait nulle part. « Vous auriez pu mettre toute la mission en péril. » Elle ne répond pas, sachant que son insolence a déjà tendance à déplaire. Il n’empêche que ça lui brûle les lèvres, de rétorquer qu’elle a eu raison d’agir ainsi et que sans elle la cible leur aurait filé entre les doigts. Et puis elle a réussi à la neutraliser seule, l’intervention de ses trois comparses lui permettant seulement de l’escorter avec plus de facilité. Ce n’était pas comme si elle s’était attaquée à un vampire avec des siècles d’expériences derrière lui, là ce n’était qu’un jeune loup qui jouait aux idiots. Elle écopera tout de même d’un avertissement qui lui arrachera un grognement agacé, mais rien de plus. Elle devrait peut-être cessé de jouer avec le feu, mais c’est tellement compliqué d’attendre que les autres se bougent alors qu’elle sait qu’il faut agir maintenant.

La flic méfiante – 2013
Bras croisés et sourcils froncés, Rafaela se tourne vers son supérieur qui vient de leur annoncer qu’un certain Zachary Odmann allait les rejoindre pour la mission d’aujourd’hui. « Pourquoi on aurait besoin d’un enquêteur ? On se débrouille très bien sans. » Son regard se pose sur le grand type qui est encore dehors, une clope au bec. Elle l’a vu entrer tout à l’heure, et elle ne le sent pas du tout. Ils n’ont pas besoin de lui, elle en est convaincue. Pourtant pas moyen de négocier avec le chef qui veut qu’il participe parce que, soi-disant, il sera utile pour cette affaire. Certes, le lycan qu’ils doivent arrêter a disparu depuis deux jours, mais de là à ce qu’ils aient besoin de ce clown qui empeste la cigarette… « On va se traîner un boulet dans les pattes, génial, » lance-t-elle à ses collègues dès que leur supérieur est retourné s’enfermer dans son bureau. L’un de se met à rire, et Rafaela elle en profite pour aller se chercher un café comme monsieur l’incruste n’a visiblement pas encore fini sa cigarette. Chacun sa drogue, et de toute façon ça n’étonne plus personne à la BCC de la voir boire dix cafés par jour.

Café presque terminé lorsqu’Odmann entre dans les bureaux de la BCC, l’air un peu trop à son aise alors qu’il s’incruste carrément dans l’équipe. Rafaela, ça lui plaît moyen tout ça, d’ailleurs son regard il est carrément méfiant lorsqu’il se pose sur lui. « Vous avez des informations utiles à donner ou vous faites juste la décoration ? » Il la regarde un instant sans réagir puis esquisse un sourire et hausse les épaules. Il compte vraiment ne pas lui répondre ? Il voudrait pas faire une remarque sexiste plutôt, qu’elle ait une raison de lui faire goûter à son crochet ? « On verra. » Ils vont aller loin avec ce genre de réponse, c’est sûr. La jeune femme lève les yeux au ciel et se dirige vers la sortie, après tout s’ils sont au complet – le boulet compris – ils n’ont plus qu’à y aller. Encore heureux qu’ils réussiront à retrouver le lycan et à l’envoyer devant le Conseil, parce que sinon Rafaela elle l’aurait laissé au bord de la route avant de retourner au commissariat, l’incruste.

La jeune femme enflammée – 2018
Rien derrière le canapé, rien entre les coussins, rien sous la table basse… Rafaela commence à s’inquiéter, à force de retourner tout son appartement à la recherche de son protégé. Elle l’appelle et agite un de ses jouets préférés sans obtenir la moindre réponse, même pas un jappement timide qui aurait pu la rassurer. Elle l’a adopté il y a quelques mois pourtant, alors il ne devrait plus être terrifiée au point de se cacher quelque part et de refuser d’en sortir. « Polito, tu es où ? » Toujours rien, alors elle continue sa fouille. Elle essaie de se souvenir de ce qu’elle a fait ce matin, si elle n’aurait pas laissé une fenêtre ouverte par exemple, mais rien ne lui vient. « Cariño ? » Elle rejoint la chambre d’amis, s’accroupit et se penche pour regarder sous le lit. Aussitôt, le chien sort de sa cachette en aboyant, la faisant sursauter. Elle soupire de soulagement, se redresse et prend Polito contre elle avant de froncer les sourcils. Pourquoi ça sent le brûlé ? Et pourquoi elle a l’impression que sa main la brûle un peu ? Son regard se porte vers la main en question, et en réalisant que le jouet de son chien a bel et bien pris feu entre ses doigts, elle étouffe les petites flammes tant bien que mal. Il est quand même drôlement noir maintenant, le bout de corde en forme d’os. « J’ai brûlé ton jouet, tu m’en veux pas ? » qu’elle demande dans un rire, pour ne pas paniquer à l’idée qu’enflammer ce qui se trouve dans sa main n’est pas tout à fait normal. C’est surtout un brin dangereux en fait, parce qu’elle sait qu’à la moindre perte de contrôle ses pouvoirs peuvent faire des siennes. Déjà la semaine dernière, un de ses collègues s’est plaint d’avoir été frappé par la vision d’un serpent lorsqu’elle s’est mise en colère après une blague de mauvais goût. Autant ça elle peut nier, autant si elle commence à mettre le feu à la paperasse qui s’entasse sur les bureaux des membres de la BCC, elle aura bien du mal à accuser un lycan de ne pas savoir gérer ses angoisses.

La cheffe fière – 2019
Un sourire qu’elle est incapable de réprimer aux lèvres, assise sur une chaise qu’elle trouve incroyablement confortable, Rafaela glisse son pouce sur la plaque portant son nom qui est posée juste sous son nez. Puis elle la remet à sa place, parfaitement alignée avec le reste, comme si c’était d’une importance capitale. Elle regarde autour d’elle, tente de prendre ses marques dans cet endroit qui lui semble à la fois si connu et si nouveau. Elle ne sait pas combien de temps elle a passé à admirer la plaque ornant la porte de son nouveau bureau hier, une fois tout le monde parti. Elle a été promue. Cheffe de la Brigade de Contrôle des Créatures, c’est son titre désormais. Elle est fière, si fière. Elle s’est tant battue pour en arriver là, alors voir que tous ses efforts n’ont pas été vains c’est la plus belle des récompenses à ses yeux.

Elle se revoit dix-sept ans en arrière, alors qu’elle quittait le domicile familial sans autorisation d’y remettre les pieds un jour. Elle se revoit il y a quinze ans, désespérée de ne pas réussir à maîtriser son don de télékinésie, de vivre au gré de la gentillesse des autres, de survivre à défaut d’exister. Elle se revoit il y a treize ans, ses rêves et son cœur en lambeaux parce qu’elle n’a pas le droit d’être une sorcière dans ce monde d’humains. Elle se revoit il y a douze ans, le nez cassé et les poings douloureux après avoir dû prouver qu’elle avait bien sa place à la BCC malgré son sexe. Elle se revoit il y a neuf ans, quittant son logement miteux à West Savannah pour s’installer dans son appartement actuel, en ayant enfin les moyens. Elle se revoit il y a six ans, forcée d’accepter un détective dans son équipe, détective qui est encore dans ses pattes depuis. Elle se revoit il y a quatre ans, démantelant un réseau de vente d’Emma dans le quartier victorien de la ville, toujours ce lycan fouineur à ses côtés. Elle se revoit hier, son supérieur prêt à partir à la retraite lui annonçant sa promotion. Elle voit tout le chemin qu’elle a parcouru, et elle se sent plus fière que jamais.

Certes, elle ne maîtrise pas tous ses pouvoirs à la perfection, mais elle a fait la paix avec sa nature de sorcière. Certes, elle vit ne vit pas dans l’opulence, mais elle a un toit et un loyer, un chez elle qu’elle a si longtemps recherché. Certes, elle doit encore essuyer des regards de travers parce qu’une femme à la BCC, quand même, mais elle a prouvé à de multiples reprises que ses capacités ne sont pas inférieures à celles d’un homme. Ce poste, elle l’a obtenu parce qu’elle le mérite, alors elle garde la tête haute et ne courbera jamais l’échine. Elle est la cheffe de la Brigade de Contrôle des Créatures maintenant, ni plus ni moins, et personne ne pourra lui enlever ça.



Dernière édition par Rafaela Esperanza le Jeu 9 Avr - 1:29, édité 2 fois
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Layla Zapien
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Date d'inscription : 24/02/2020
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Multicompte : brett, eugenia, rowan
Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela LjXcyVV
Âge : vingt-deux ans - lil scorpio psycho.
Pouvoir : elle soigne, layla, comme toutes les membres du coven zapien. elle soigne et puis elle sait dégoter des secrets, même si ça lui revient souvent dans la gueule. faire des bijoux de lune et les vendre aux lycans c'est bien moins risqué que de fouiller dans la tête des gens.
Allégeance : descendante et héritière du coven zapien, difficile d'échapper aux responsabilités. malgré ses doutes et ses rancoeurs, elle défendra toujours les siennes.
Métier : elle bosse au compound, soigneuse comme toutes ses soeurs au sein du coven mais elle s'échappe le soir pour aller jouer les barmaids au silver tooth. les lycans la tolèrent parce qu'ils lui achètent des bijoux de lune, secret de polichinelle qui ne fait plus tiquer personne.
Adresse : landmark district, elle occupe un appartement du zapien compound.
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queen of bitchcraft
MessageSujet: Re: Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela   Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela EmptyDim 5 Avr - 13:09

rhoooo tu postes quand je suis couchée du coup je ne peux pas débarquer illico, c'est pas sérieux ça bucher plus sérieusement, j'aime déjà ce que je lis et pfouuu, la BCC est entre de bonnes mains on dirait -- pour ton faceclaim, t'en fais pas, les noms donnés n'étaient que des suggestions et audrey semble carrément cool et perf pour le rôle keur
bienvenue à la maison, du coup et bon courage pour la suite melt
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Zachary Odmann
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Âge : le temps passe trop vite à son goût, trente-deux ans et il se voit déjà un pied dans la tombe.
Allégeance : il a quitté sa meute il y a dix ans et se la joue désormais loup solitaire en traînant des pattes.
Métier : il enquête dans l'ombre et sait peut-être déjà tout de vous ; il est détective privé, pas vraiment officiellement mais il fait bien son job.
Adresse : #092, South Garden.
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there's poison in this water
the words are falling out
this air is getting so thin
go down, go down, go down
the honey whiskey's kickin'
go down, go down

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moonchild
MessageSujet: Re: Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela   Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela EmptyDim 5 Avr - 14:57

Ça y est j'arrive! dance
Raf baby est trop badass, je me répète mais je l'aime déjà d'amour bril Trop hâte de retourner le forum avec toi hearty pervy
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Caleb O'Hare
Caleb O'Hare
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Âge : 24 ans et déjà cette désagréable sensation d'avoir vécu plusieurs vies
Allégeance : lycan solitaire, le concept de meute ne te tente pas vraiment
Métier : rien d'bien reluisant, ni de très légal, voleur, arnaqueur, mais surtout combattant illégal
Adresse : un appartement miteux de west savannah, le #452
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agrougrou
MessageSujet: Re: Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela   Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela EmptyDim 5 Avr - 16:05

J'connaissais pas le fc, mais elle est toute cute bril
Tellement contente de voir ce perso joué aussi vite clap
On veut vite la suite pour découvrir tout de sa vie, et s'faire du mal au feels TT
Bienvenue parmi nous petit chat melt
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Rafaela Esperanza
Rafaela Esperanza
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Multicompte : Poppy Wilkes & Lola Saito
Baby I got me and that s all I need
Âge : 35 ans (01/08/1984)
Pouvoir : télékinésie ◇ manipulation psychique ◇ pyrokinésie ◇ amplification
Allégeance : La BCC
Métier : Cheffe de la BCC
Adresse : South Garden, #008, un appartement à une dizaine de minutes du Commissariat
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Fratrie Esperanza - 1f & 1m & 1f/m libres

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Zachary ◇ Fouineur, chien/chat. What a wicked game to play to make me feel this way

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Pansy ◇ Comme une petite sœur, protégée

Quinn ◇ Alcoolique Farrow n°1
Sidney ◇ Alcoolique Farrow n°2

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Here we go, here we go, it's my turn to make history. Here we go, here we go, when I'm gone they'll remember me, yeah.

A dreamer with the fever to be great was all I ever want, was all I ever wanted. A finder with the fever for the fame was all I ever want, was all I ever wanted.

Got me singin' like... Bang, bang ! This fire's the weapon. Bang, bang ! Won't stop till we're legend.

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witching hour
MessageSujet: Re: Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela   Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela EmptyLun 6 Avr - 18:46

@Layla Zapien : Nan mais ça c'est à cause de Zachary qui m'a envoyé un "Bon tu postes quand ?" très agressif cry
J'suis ravie que ça te plaise écoute, et j'espère que ce sera aussi le cas de la suite hearteyes T'inquiète pas pour la gestion de la BCC, Rafaela est dans la plage :hehe:
Parfait pour le faceclaim, j'aime trop Audrey et je trouvais qu'elle allait super bien avec le pré-lien so j'suis plus que ravie que ce soit OK red
Merciiii ily

@Zachary Odmann : Pas trop tôt omg
J'suis trop heureuse qu'elle te plaise hearteyes J'ai tellement hâte qu'on RP à nouveau ensemble, on va tout faire péter red

@Caleb O'Hare : Audrey est pas très connue, mais j'la trouve teeeellement parfaite pour ce rôle bril (et parfaite en général en fait, mais chut Arrow)
Comment pouvais-je résister, genre ce pré-lien était si melt (oui c'est un adjectif)
Promis la suite arrive vite, et j'espère que vos feels vont... apprécier m
Merciiiii hearteyes
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https://violent-ends.forumactif.com/t124-power-isn-t-given-it-s-taken-rafaela https://violent-ends.forumactif.com/t156-may-god-have-mercy-upon-my-enemies-because-i-wont-rafaela
Layla Zapien
Layla Zapien
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queen of bitchcraft
MessageSujet: Re: Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela   Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela EmptyJeu 9 Avr - 11:21



Welcome
< validation is yours now >
Tu m'as embarqué dans une aventure avec cette fiche, ça en valait la peine -- j'aime beaucoup ce que tu en as fait, sa vie n'a pas toujours été simple et j'espère qu'un jour, les sorcières vont arrêter avec les préjugés, clairement elles auraient à gagner en l'ayant dans leurs petits papier hin vraie justicière ou marionette du conseil, va falloir qu'elle laisse sa griffe et aille convaincre les covens du bien-fondé de ses intentions héhé en tout cas bienvenue officiellement à la maison, j'te valide avec plaisir keur

Le voilà, le moment tant attendu de ta validation ! Le forum t'ouvre grand ses portes, et tu vas pouvoir y déposer officiellement tes valises. Voici quelques liens utiles, qui vont t'aider à t'y retrouver dans les rues de Savannah. Tu peux poster ta < fiche de liens >, afin de te lier aux autres habitants de la ville. Tu peux également offrir tes < préliens > aux futures arrivants, et ainsi compléter ton carnet d'adresse. Tu peux également contrôler que ton nom figure sur les différents < répertoires >, nous ne sommes jamais à l'abris d'un oubli. Et surtout n'oublie pas la < partie flood >, où tu pourras venir te détendre et jouer à quelques jeux pas piqués des hannetons, avec les autres membres. En cas de question supplémentaire, n'hésite surtout pas à venir nous trouver et en attendant de te croiser au détour de la chat box : bon jeu parmi nous keur

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Rafaela Esperanza
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MessageSujet: Re: Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela   Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela EmptyJeu 9 Avr - 14:09

J'suis ravie qu'ma fiche en vaille la peine m
Merci pour ma validation et les compliments hearteyeshearteyeshearteyes

Ce gif de validation m'a tuée mdrmdr
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MessageSujet: Re: Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela   Power isn't given, it's taken ↑ Rafaela Empty

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