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 La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia

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Olympia Schuyler
Olympia Schuyler
Date d'inscription : 30/08/2020
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La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia VRgxOZb
Âge : 29 ans
Pouvoir : MANIPULATION MENTALE : de vos cauchemars ou de vos rêves je saurais faire de telles illusions que la frontière entre réalité et onirisme pour vous ne sera plus. GUERISON de mes paumes j'absorberai vos maux et en abreuverai mon âme qui en dégueule déjà bien trop. CONTROLE DE LA METEO : je suis la fille qui fait sourire le soleil ou pleurer les nuages au-dessus de sa petite tête.
Allégeance : Coven Schuyler
Métier : Architecte d'intérieure
Adresse : Skidaway Island #110
#1 Mon Prince ((Eo))
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witching hour
MessageSujet: La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia   La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia EmptySam 3 Oct - 17:03



Olympia Schuyler
< citation >
< Nom complet > Le nom que, jadis, beaucoup murmuraient avec respect. Famille des plus honorables et qui, depuis des générations, faisait la fierté des sorcières. Pour leur discrétion et leur dévotion. Pour leur bonté et leur générosité. Pour toutes ces choses qu'ils avaient à cœur d'accomplir, avec humilité, et dans l'espoir de voir se lever des jours meilleurs pour cette humanité si chère à leurs cœurs. Et puis les générations passèrent et se succédèrent. Les filles régnèrent sur le nom et le Coven, les fils se marièrent librement. Le nom de Schuyler perdurait même s'il perdait de sa superbe, de son éclat et, aussi, de son influence. Et puis vint cette génération-là. La dernière. Celle de la modernité : dans ce qu’elle a de plus scandaleux et honteux pour l’aînée, dans ce qu’elle a de plus fragile et perdu pour la puinée. Olympia est cette enfant. Sacrifiée sur l’autel des ambitions de son aînée, rejetée par des parents qui ne l’auront jamais comprise. Mais elle est une Schuyler. Et, un jour, elle se devra d’en endosser le poids de l’héritage.  < Âge, date et lieu de naissance > Elle ne les paraît absolument pas, ne se souvient pas même de les avoir atteints elle qui depuis bien trop longtemps maintenant se perd dans ces méandres où les cauchemars sont rois et les années chimères. Mais elle a bien 29 ans et, le 12 octobre prochain elle fêtera son trentième anniversaire. Enfant, Olympia s’était promise de parcourir le vaste monde, d’en devenir cette Indiana Jones en jupons et talons hauts qui fêterait une année son anniversaire à Bali et le suivant en arctique. Tout plutôt que ces terres de Savannah où elle avait vu le jour et jurait de ne jamais rester. Elle était une enfant rêveuse, oui. < Race et pouvoirs > Elle n’a jamais été comme les autres sorcières, Olympia. Ses aînés étaient déjà doués, elle l’était encore plus. Ou pas, en fait. Mais c’était ce que tous s’acharnaient à vouloir croire quand la nature précise de ses pouvoirs fut révélée. Et le moins que l'on puisse dire c’est que nul ne s’y attendait réellement.  Elle manipule les réalités, les tord selon le bon vouloir de sa psyché. La MANIPULATION MENTALE est la première des cordes à l’arc de celle qui a toujours bien trop craint ce pouvoir pour en user. Sauf que chez les Schuyler, le scrupule est un mot honni et le devoir un mot béni entre tous. Alors la sage et gentille Olympia a obéi, été celle que l’on voulait qu’elle soit. Et tant pis si cela la terrifiait, la rongeait de l’intérieur un peu plus chaque jour. Elle aurait pu adorer son pouvoir, vraiment ! Si on l’avait autorisée à enchanter la vie des gens et non à bâtir pour eux l’enfer né de leurs pires cauchemars. Mais les rêves ça ne se monnaie pas, ça ne permet de faire chanter personne… Les rêves sont des chimères réservées aux enfants. Pas à elle ! Et quand son DON DE GUÉRISON s’éveilla à son tour, là non plus, personne ne s’en réjouit.  Certes absorber les blessures d’autrui pour mieux les ancrer à sa peau était intéressant mais… mais ces satanées Zapien c’étaient déjà jetées sur le filon ! Et son don pour contrôler la météo jusqu’à quelques dizaines de mètres autour d’elle, développé et prometteur d’après certains, laissèrent de marbre ses parents comme ses aînés. Personne n’a que faire de savoir-faire pleurer les nuages ou danser le soleil… Si, Olympia. Mais personne ne se soucie jamais de la poupée. Elle n’est qu’un pion à l’échiquier des autres. . < Nationalité et Origines >Enfant de Savannah comme le furent ses aïeux et les aïeux de ses aïeux c'est donc le plus logiquement du monde que la dame possède un passeport américain.. < Situation familiale > La famille… Jadis soudée, elle essaye aujourd’hui de se reconstruire. Et le pire, ce qu’Olympia ne comprend pas, c’est que c’est autour de celle qui en causa l’explosion que les siens tentent de se retrouver. Autour de Margot… Margot  ? Celle qui jeta l’opprobre sur leur nom quand sa manie de prendre son époux pour une pinata fut connue de tous et surtout de la presse ? Margot ? Celle par la faute de qui Olympia demeura plus de cinq ans piégée dans son propre cauchemar ? Non, jamais la cadette ne tolérera cela ! Alors, oui, elle feint de supporter les siens, ce rôle que tous entendent la boir tenir pour mieux servir les ambitions désormais politiques de sa sœur. Mais pour la poupée humaine sa famille n’est plus que chimère. Elle s’en est trouvée une autre. Qui tient en un prénom : Eoghan. < Statut civil et orientation sexuelle > A son annulaire, celui qu’elle effleure sans même s’en apercevoir, une alliance. De cet or aussi pur qu’il est luisant… et pesant au cœur de celle qui ne se l’est laissé passer que pour mieux, une fois encore, ployer devant sa famille. Le mariage pour ne pas retourner entre ces murs hideux où Olympia sait qu’elle aurait fini par mourir si son vampire ne l’en avait arrachée.  Epouser cet homme qui ne l’aime pas, ne voit jamais en elle qu’une opportunité. Au mieux, elle est ce trophée que l’homme ambitieux exhibe lors de ces soirées mondaines où elle consent à le suivre. Au pire, elle n’est jamais qu’une poupée, un jouet qu’il a eu le caprice de s’offrir. Parce qu’elle est belle, puissante et oui… promise à devenir headwitch. Parce qu’elle le plus parfait des pions à l’échiquier de ses ambitions, à lui aussi. Un mari qui, pourtant, n’efface pas le fantôme de cet autre. Cet humain qu’il y a si longtemps qu’elle croît parfois l’avoir rêvé, elle aima. Celui qui, un jour, lui fut arraché. Chassé par ces harpies de sorcières qui l’avaient jugé et condamné sans même lui laisser la moindre chance. Lui, elle l’aimait.  Comme une enfant en aime un autre. Avec innocence, candeur et pudeur. Comme Olympia sait qu’elle n’aimera plus jamais. Parce qu’elle est désormais femme. Et que c’est avec toute la violence de ses fragilités qu’elle aime désormais. Qui ? La poupée a retenu la leçon et il est des secrets qu’elle se garde bien désormais de partager. Quant à sa sexualité ? Ce genre de choses n’intéressent que peu celle qui n’écoute jamais que les envies de son cœur. Seul celui qui sait faire tambouriner son cœur à l'en rendre sourde peut se vanter d’avoir les faveurs d’un corps pas aussi innovent que les gens aimeraient à le penser. Et, oui, il se trouve qu’il s’agit d’un homme. Est-ce que cela fait d’elle une hétérosexuelle ? Bos conclusions, vos cases, pas les siennes.< Occupation(s) >Elle vit, pour ainsi dire cloîtrée dans cette maison dont elle a fait son royaume, son refuge.  Celui dont elle répugne à jamais s’éloigner plus que quelques heures. Et si la fortune de sa famille, ou celle de son époux, suffiraient amplement à la faire vivre plus que confortablement et sans même qu’elle ait à lever le petit doigt… Si le moindre de ses caprices peut être réalisé, et financé, en moins de temps qu’il n’en faut pour claquer des doigts… Olympia travaille. Elle est cette architecte d’intérieur maintes fois primée et dont les réalisations se payent désormais au prix de l’or. Voir du diamant pour certaines. Femme dont même les plus prédateurs des critiques aiment à louer l’onirisme élégant de ses plans, de ses idées. La folie et la simplicité. La grandeur dans le détail. La splendeur dans le dénuement. Le paradoxe qui choc mais enjôle. Les rêves d’une femme enfant, ça c’est elle. < Situation financière > Bien assez riche pour ne pas avoir à se soucier de dépenser sans jamais compter. C’est indécent et elle le sait mais a depuis longtemps fini de s’excuser pour cela. Non, elle n’est pas de ceux qui aiment à se vanter de leur opulence. Mais, non, elle n’en aura jamais honte non plus ! Même la bien-pensante mode a ses limites !< À Savannah depuis > Elle y est née, y a grandi. Et y est toujours revenue.  < Quartier de résidence > Skidaway Island, dans une propriété digne des rêves les plus fous. Dans ce domaine où, bien abritée derrière les si hauts murs qui ceignent l’endroit, elle construit son royaume. Celui où les ballons licornes flottent au vent. Celui où, niché au centre du parc, s’illumine parfois le manège de chevaux de bois qu’elle y a fait installer. Celui où, souvent, s’élève dans les airs les plus sucrés des parfums : celui de la barba à papa.  < Caractère >Bien moins candide qu’elle n’aime souvent à le laisser penser ☆  Mystérieuse  ☆ Fragile ☆ Pétillante  ☆ Protectrice ☆ Passionnée  ☆ Rancunière ☆  Altruiste  ☆ Traumatisée  ☆

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< La commère du quartier, elle aurait quoi à raconter à ton sujet ? > Elle est la dernière, la septième de ces enfants Schuyler que les habitants de Savannah ont pris l’habitude de voir déambuler dans le cœur de leur ville. Polis, bien élevés et toujours prêts à venir en aide à leurs voisins ou prochains. Des gens admirables qui, même quand l’existence du surnaturel fut révélée, n’eurent pas à en pâtir. Parce qu’ils ne s’en cachèrent ni ne s’en justifièrent, proposant même à qui le voulait de venir et de demander, poser toutes les questions qu’ils voulaient. Ils avaient promis de répondre sans détour et ils l’avaient fait. Une famille sans histoire. Et qui versa dans le scandale quand l’aînée fut jugée et condamnée pour violences conjugales. Mais la petite Olympia, elle, n’est pas ainsi. Elle, elle est bizarre. Un peu folle, même.  Les gens ne la comprennent jamais, l’évitent souvent mais ils ne la craignent pas. Elle est la sorcière aux licornes. L’architecte qui, parfois, fait pleurer les nuages. Elle est un ange perdu. Pas méchante. Juste folle. Une gentille folle. Pour ce que ça l’intéresse de le savoir. Rien de ce que les gens pourront bien dire sur elle ne la blessera jamais autant que ce que sa famille et son époux n’ont de cesse de lui cracher au visage. Ils ont déjà tout sali, détruit alors… Que la Commère s’amuse autant qu’elle veut ! Olympia s’en fiche ! Mais méfiance ! Car le jour où elle s’en agacera elle pourrait bien décider de faire pleuvoir les éclairs à lui en darder le cul façon hérisson !

< Tu penses que Savannah mérite quelle note sur TripAdvisor ? > La ville où elle est née et qu’elle a toujours si bien rêvé de fuir. Pour mieux se libérer, s’affranchir. Sauf que… les liens ne sont pas des lieux, les jougs pas des paysages. Et Olympia commence à le comprendre. Et a redécouvrir cette ville qui est sienne. Elle aime ce cachet désuet qui affleure aux façades des maisons du quartier victorien. Elle aime les secrets honteux de ce passé teinté du rouge du sang de ces esclaves perdus à s’en noyer dans les champs immaculés du coton. Elle adore le clapotis de ces rivières et de ces fleuves qui sillonnent les terres et les abreuvent. La ville est à l'image de ceux qui la peuplent, elle en est le reflet. Ni bonne ni mauvaise. Rien que des nuances, de la plus sombre à la plus lumineuse. Et, au final, c'est aussi pour cela qu'elle l'aime. Olympia aime Savannah. Et comme tout ce à quoi ou ceux à qui l'on tient vraiment l'histoire est émaillée des rires des meilleurs souvenirs et ruisselle des larmes des mauvais.

< Niveau intégration des races, t’es plutôt peace and love ou chacun pour soi ? > Toutes ces histoires lassent et agacent celle qui n'a jamais rien eu à faire des natures. Qu'importe ?! L'histoire même de l'humanité entière est souillée de ces épisodes où le pire est arrivé, né de la si grande importance que certains accordaient à un sang plutôt qu'à un autre. Les différences mènent à la richesse. C'est ce dont, elle, est persuadée. Elle se fout des races ! Et si, vraiment, il lui fallait s'en méfier alors ce sont de ses prétendues sœurs sorcières dont Olympia se méfierait le plus ! Chat échaudé…

< Selon toi, le conseil c'est plus nations unies ou gestapo ? > Elle suit avec patience mais encore plus de défiance, les lois instaurés par le Conseil. Celui-là même où son époux comme sa sœur rêvent apparemment d'entrer… alors, non, Olympia ne croît pas une seule seconde que pareil conciliabule, pareille assemblée ne puisse jamais être de quelque utilité ! Les gens, pour la très grande majorité, ne servent jamais que leurs propres intérêts !

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01. Les poupées ! Ces poupées de chiffons ou de porcelaine dont les traits peints sont toujours cernés par des cascades de boucles.  Les poupées ! Celles qu'elle glane au gré de ses errances et de ses rares voyages en dehors des murs de Savannah. Olympia ne peut plus vivre sans ses poupées. Elle possède une fortune en bijoux et œuvres d'art mais rien n'a autant de valeur à ses yeux que ces poupées qu'elle garde sagement assises dans le secret d'une chambre. Les gens se moqueraient s'ils savaient. Mais comment pourraient-ils comprendre ? Que c'est une poupée qui, toutes ces années pendant lesquelles elle fut internée, lui permit de ne pas sombrer. Celle qui fut son amie, sa seule confidente. La poupée qui, aujourd'hui encore, dort contre son cœur. C'est sa préférée, celle qui a toujours veillé sur elle Olympia en est persuadée. Et pourquoi pas ? Si les sorcières existent les poupées peuvent bien se faire ange gardien ! 02.  Lorsque Margot fut jugée, et à la plus grande surprise et fureur de l'intéressée, ce fut pour son beau-frère qu’Olympia décida de témoigner. En son âme et conscience. Et parce que c'est ce que son cœur lui hurlait de faire. Elle ne le regrette absolument pas et, même sachant ce que cela lui vaudrait, elle referait exactement la même chose. Et pourtant la vengeance de Margot fut terrible ! Une illusion dont elle usa et que la poupée attendait si peu qu'elle s'y retrouva piégée. Illusion qui aurait sans doute fini par s'estomper, s’étioler et disparaître si Olympia ne souffrait pas d’hypermnésie.  Alors les échos l’ont poursuivie, encore et encore, faisant de son esprit le plus inextricable des labyrinthes. Celui dont elle mit plus de cinq ans à sortir. Et c'est très long cinq ans quand on vit son propre enfer ! 03. La magie. Celle qui coule à en rugir dans ses veines, fait pulser son cœur et bat à ses tempes. La magie dont Olympia ne veut plus. Plus du tout ! On a trop voulu l'exploiter, on attend encore bien trop de la voir mettre sa magie et ses pouvoirs à disposition de leurs envies, de leurs ambitions et de leurs mégalomanies. Mais elle refuse, obstinément. Elle ne s'en sert jamais ! Ou, du moins, plus jamais devant eux. Et plus jamais pour eux. Mais pour Eoghan… pour lui qu'elle regarde comme jamais elle n'a regardé quiconque alors la sorcière s’émeut et s'éveille. Au début c'était pour l’amuser, cet homme qui, comme elle, s'était un jour décidé à ne plus jamais être sérieux. Cet homme qui, comme elle, avait sans doute bien trop souffert pour ne pas vouloir désormais faire de sa vie une fête incessante. Pour lui elle faisait pleurer les nuages en journée et l’emmenait danser dans le parc. Pour lui, elle faisait gronder le ciel et sursauter les voisins quand le tonnerre claquait à en faire vibrer les vitres de leurs villas. Et puis… puis elle avait découvert ses crises. Celles qui, les toutes premières fois, l'avait laissée démunie à en pleurer. Pendant des heures, le temps que cela passe. Et puis, elle avait osé. Avancer ses doigts et, de leur pulpe, absorber les maux de son Prince de la Nuit. Elle l'avait soulagé d'un poids qu'elle avait endossé. Cela la dévorait, la terrifiait et là aussi la hantait pendant des jours. Ceux où elle feignait de bouder. Pour mieux le chasser. Loin d'elle. Loin de ces larmes qu'elle ne versait que quand elle était certaine qu'il ne pouvait pas les voir. Loin de ces cris qu'elle hurlait quand les échos des tourments d’Eoghan tournoyaient en son esprit. Olympia n'aime pas sa magie. Elle la déteste ! Mais, pour lui, elle apprend à l'aimer. La magie, pas lui. Quoique…04. Elle joue du piano. Et elle en joue incroyablement bien même ! Ce fut d'ailleurs sa toute première vocation. Et parmi les plus heureuses années de sa vie quand, par un miracle qu'elle ne s'explique toujours pas, son père consentit à la laisser partir à New York et intégrer la si prestigieuse école de Julliard. Elle en est diplômée, d'ailleurs. Mais ses rêves de carrière ne vécurent qu'un été. Le dernier avant qu'on ne décide de la ramener dans le giron familial. Elle était sorcière et serait la headwitch de leur Coven ! Pas une bohémienne ! Alors maintenant c'est pour les oreilles de ses poupées, et parfois d'Eoghan quand celui-ci arrive à la surprendre installée devant son piano, qu'elle joue. Ça lui suffit. Olympia n’a pas besoin de grand-chose pour être heureuse.  05. Elle veut devenir vampire !  Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle insiste ! Au point que, souvent, cela les amène au point de rupture Eoghan et elle. Olympia demande. Parfois en roucoulant, en papillonnant des cils ou en tentant de le soudoyer avec une gigantesque barbe à papa… Lui, refuse. Encore et toujours. Et les deux finissent par crier, se taire faire claquer les portes et voler les objets. Ils se disputent, parfois même se déchirent. Olympia regrette mais elle ne renoncera pas. Elle veut le rejoindre. Elle veut devenir comme lui ! Pour ne plus jamais le quitter, mais cela elle ne le lui dira pas. Pour, qui sait, ne plus souffrir de son hypermnésie ou de sa magie aussi… Mais, de cela non plus, elle ne s'ouvre pas à lui. Elle est certaine qu'il voit cela comme un caprice quand c'est loin d'en être un. Elle veut mourir pour pouvoir, en fait et peut-être, enfin commencer à vivre. Et puis la crise revient et Eoghan souffre. Et, elle, comprend. Que devenir vampire la sauverait, elle. Mais devenir vampire serait ne plus pouvoir l’apaiser, lui. Alors… peut-être… peut-être devenir vampire n'est il pas pour elle ?06. Elle adore s'occuper de sa maison. Bon, certes, le ménage et le rangement sont très loin d'être son fort et hormis son atelier d'architecte il règne dans sa villa une ambiance des plus bordélique. Voir d'une chose proche du Chaos. Là où la petite dame, l'ordre trépasse comme le disent ces employés si dévoués à la petite poupée déglinguée qu'ils restent. Même quand, en pleine crise elle aussi, elle les renvoie en hurlant et en tapant du pied. Même quand, après avoir voulu tester une nouvelle recette elle a transformé la cuisine en un champs de batailles. Même quand, à la faveur d'une nuit trop triste, ils s’effrayent de la voir pieds nus danser sur les toits, flirtant avec une mort qu'elle semble parfois appeler un peu trop fort de ses vœux. Olympia aime sa maison. Elle aime y cuisiner. Elle aime y jardiner. Elle aime sa maison car jamais celle-ci ne la trahira. Les murs ont des oreilles mais les portes n'ont, elles, pas de langue 07. Elle souffre de phobie sociale et le moindre pas en dehors de son royaume est un effort tel qu'il lui faut plusieurs jours pour s'en remettre. Elle a peur de ce monde où tout va toujours trop vite, où les gens ont oublié de rire pour ne plus savoir que crier et se déchirer ! Olympia est terrifiée par toutes cette violence que les gens engendrent et assènent pour mieux l'oublier. Comme ça, en un seul instant. Mais elle ne peut pas oublier ! Elle n'oublie jamais ! Rien ! Et c'est comme si chacune de ces écorchures à son âme était une autre à sa vie. Elle est une éponge qui, un jour, crèvera d'avoir absorbé la cruauté des autres. 08. Elle suit un traitement. Soi-disant pour soigner ce que ses médecins ont vite fait de qualifier de dépression pour les uns, d'épisode post traumatique pour les autres. Alors ils lui ont fait de belles et longues ordonnances. Avec plein de noms, ceux de ces médicaments aux noms aussi idiots et étranges qu'ils sont colorés. Les sorcières aussi lui ont prescrit bien des choses, offert bien des bijoux, des pierres et autres grigris. Olympia a tout accepté en un sourire poli, tour acheté en un autre. Et, pendant un temps, elle a tout gobé et utilisé. Avant de tout jeter ! Elle ne voulait plus ressembler à un légume ! Elle ne voulait plus ne plus souffrir si cela signifiait aussi ne plus rien ressentir du tout ! Alors elle a commencé à mentir, prétendre se soigner. Pour qu'on lui fiche la paix. C'est tout ce qu'elle veut : vivre en paix ! C'est si dur à comprendre ? Mais renoncer à son traitement c'est aussi accepter de, parfois, voir les ténèbres revenir la hanter, la blesser et presque la noyer. Olympia accepte. Comme si, quelque part, elle avait si bien appris à vivre avec ses secrets et sa douleur qu'elle en avait oublié que l'on pouvait, aussi, vivre autrement. 09. Elle est une redoutable joueuse de poker et de blackjack ! Sans doute est-ce bien là le seul domaine pour lequel la sorcière soit reconnaissante, et même heureuse, de souffrir d’hypermnésie ! Il n'y a pas mieux pour compter les cartes ! Aussi, quand la facétie leur en prend, Olympia accompagne-t-elle Eoghan pour une nuit comme eux seuls savent en inventer. Une nuit où la folie est reine, la démesure impératrice et la raison interdite de séjour ! Parenthèses enchantées où la poupée oublie ses peurs et ses appréhensions. Instants volés et bénis où c'est dans les yeux et les bras d'un mort qu'elle apprend à savourer la vie. La magie, peut-être bien, oui… sûrement, même. Celle que seul son Prince de la Nuit sait créer.  10. Certains ont des chiens ou des chats. Elle a trois chiens, trois chats et un cochon ! Tout rose qui se gambade librement dans la maison et fait hurler les employés ! Olympia adore son cochon ! Il la fait rire et elle adore rire. Et parce que, parfois, elle peut se montrer piquante elle a appelé Ariel. Pique pique pique !

< Pseudo/Prénom > Redrum < Âge > trop, beaucoup trop d'années au compteur de mes os et définitivement beaucoup moins au compteur de mon âge mental ! . < Région > Idf mais je rêve de soleil. < briefing > hum... j'adore écrire, mes chats, mes enfants, et inventer plein de persos et vive le Nano !  < Autre compte > Azucena Keagan. < Comment as-tu découvert le forum ? > le meilleur des Tumblr of course ! hearty. < Avatar > Emma Stone. < type de personnage > inventé mais avec la complicité indispensable de mon Twintwin @Eoghan Falconer  < Crédits > Tumblr.



Dernière édition par Olympia Schuyler le Sam 3 Oct - 19:06, édité 1 fois
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Pouvoir : MANIPULATION MENTALE : de vos cauchemars ou de vos rêves je saurais faire de telles illusions que la frontière entre réalité et onirisme pour vous ne sera plus. GUERISON de mes paumes j'absorberai vos maux et en abreuverai mon âme qui en dégueule déjà bien trop. CONTROLE DE LA METEO : je suis la fille qui fait sourire le soleil ou pleurer les nuages au-dessus de sa petite tête.
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MessageSujet: Re: La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia   La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia EmptySam 3 Oct - 17:04



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< citation >
Dehors, si près de l'habitacle que j'en frémirais sûrement si la peur ne me tétanisait pas déjà, les flashs crépitent. Les journalistes sont là évidemment, ils le sont toujours. Et plus encore depuis le retour, si flamboyant de celle vers qui glisse alors mon regard. Margot... Elle rayonne, comme à son ordinaire. Et sa gorge se renverse délicatement alors qu'elle rit. Encore et encore. Elle rit à gorge déployée devant les mots, pourtant plus cruels que drôles, de celui que la petite poupée sorcière que je suis regarde maintenant. Il rit, lui aussi. Ils rient, tous les deux. Comme ces prédateurs qui ne sourient jamais que pour mieux vous faire oublier que tôt ou tard, quand ils se seront lassés de jouer ou auront obtenu de vous tout ce qu'ils souhaitaient, alors ils vous déchiquetteront, vous broieront et vos restes seront encore tièdes qu'ils auront déjà oublié jusqu'à votre nom. Et j'en frissonne, moi qui n'entends rien à ces sphères où les ambitions ne semblent jamais avoir d'égales que la méchanceté et l'absence totale de morale. Encore un éclat de rire et moi qui en soupire. Parfois, souvent même, j'en viens à me dire que si la vie avait été un peu mieux faite et un peu moins injuste alors c'est à smon aînée que le rôle aurait échu. Celui qui ne m'était revenu que parce que j'étais la dernière née. Celui dont je n'avais pourtant jamais voulu, moi.

«  Tu es un peu pâle ma chérie !  »

S'inquiétait déjà celle qui, sourcil haussé et main plongée dans son sac, partait à la recherche de ce poudrier magique qui, je le parierai déjà, devrait servir à me redonner quelques couleurs.

«  Mais c'est vrai ça...  »

Répétait comme un perroquet idiot et inquiet celui qui, prenant d'autorité mon menton entre deux de ses doigts, relevait mon visage et laissait son regard glisser sur mon teint certes un peu blafard. Pas une fois, non pas une seule fois, celui que l'on m'avait choisi et désigné pour époux, n'avait laissé nos regards se croiser. Ses mains s'emparaient de mon visage, glissaient sur ma peau mais, jamais, il n'avait pour moi la moindre de ces attentions dont il gratifiaient si bien tous les autres. Depuis les journalistes, en passant par mes parents et jusqu'à la si parfaite Margot... Tous avaient le droit à ses sourires, ses mots réputés d'une finesse parfaite. Même ses chiens y avaient droit ! Moi, non. Parce que pour lui, comme pour tous les autres, je n'étais qu'une poupée que l'on trimballait comme on l'eut fait d'un sac à patates. Un pion que, comme maintenant, on fardait et pomponnait à grands renfort de pinceaux en poils de martre et de poudres et pigments.

«  C'est mieux là, non ?  »
«  Un peu, oui. Tu penses que ça passera avec les flashs ? Je ne voudrais pas poser à côté d'une endive !  »

Margot qui riait aux éclats alors que, du bout de son pinceau, elle me rajoutait encore un peu de soleil en poudre. Pour le plus grand plaisir de celui que je voyais enfin satisfait, commencer à se détendre. Son corps qui se laissait retomber dans le confort du cuir de notre banquette et sa main qui, en un réflexe plus que mécanique, lâchait mon menton pour mieux s'emparer de mes doigts. Ceux qu'il serra si fort que j'en aurais grimacé si je n'avais pas craint la remontrance. Et je les laissais, une fois de plus, se remettre à parler. Parler, encore et encore... Parler à m'en donner l'une de ces migraines dont je mettrais des jours à me débarrasser.

«  Comment se passent tes manœuvres pour entrer au Conseil ?  »
«  Pour l'instant j'avoue ne pas trop m'en être occupée. Je viens tout juste de me réinstaller à Savannah et je dois reprendre mes contacts plus encore que mes marques.  » les lèvres de mon aînée qui se plissaient en un rictus mauvais avant qu'elle ne crache dans le nuage de fumée de cette cigarette qu'elle venait d'allumer pour mieux la porter à ses lèvres «  Et, pour tout te dire, il est un autre souci qui me préoccupe plus que de raison.  »
«  Tes fils ?  »
«  Non, son ex. »

Ou comment jeter le plus parfait des froids dans une limousine, finalement, pas si grande que cela. Le regard de ma sœur adorée qui s'animait de ses foudres les plus luisantes alors que celui de mon époux reflétait ces questions qu'il aurait la sagesse de ne pas poser mais auxquelles, bien évidemment et maintenant que j'étais lancée, je me ferais un plaisir de répondre.

«  Meredith, l'homme que ma sœur a eu le si mauvais goût de confondre avec une pinata...  »

Et, je ne peux le nier, je m'amusais et me délectais de la voir bouillir derrière le jade de ses prunelles bien trop semblables aux miennes. J'adorais la voir serrer si fort ses poings que j'en entendis ses articulations craquer.

«  Méfie-toi, Olympia. Trop parler, surtout à tort et à travers, ne t'a jamais rien apporté de bon. Aurais-tu oublié ?  » et son regard qui se plissait, se glaçait autant que sa voix quand elle appuyait là où elle ne savait que trop bien pouvoir me blesser «  Mais comment le pourrais-tu ? N'es-tu pas le petit monstre qui n'oublie jamais rien ? Surtout le pire.  » une seconde, trop brève pour que je réplique mais bien assez pour que le crotale reprenne son souffle et ne me pourfende de sa flèche mouillée au plus acide des fiels «  Pas trop de cauchemars ces derniers temps ?  »

La garce ! Elle qui se faisait le plus pervers des plaisirs de me remémorer ces heures interminables pendant lesquelles j'étais demeurée prisonnière de ses illusions, de ses perversions. Margot avait voulu me punir de témoigner pour son mari, contre elle surtout et donc. Alors elle avait fait de ma vie un enfer. Un cauchemar dont les échos m'avaient si bien poursuivie que j'avais fini par perdre la raison. Nos parents avaient voulu dissimuler la honte que je leur étais devenue dans un asile, j'y avais trouvé la paix. La solitude nécessaire pour mieux parvenir à m'extraire du labyrinthe de mes propres terreurs. Ou, plutôt, il m'avait fallu cinq ans pour que ne surgisse dans le paysage de ma vie celui qui me sauva. Celui dont, rien que d'y songer là et maintenant, me donna cette force qui, pourtant, me manquait tant.

«  Sûrement moins que toi lorsque tu imagines Meredith et sa louve ? Mais, et pour te répondre, mes nuits sont parfaites ces derniers temps. Eoghan est en ville. Je te remercie de t'en inquiéter soeurette. C'est si charmant à toi de veiller à mon bien-être !  »

«  Sa louve ? Ton époux a une nouvelle maîtresse ? » s'enquit celui vers qui je laissais glisser le plus amusé des regards. Etait-ce de l'intérêt que je voyais venir virevolter dans ses petits yeux de sale fouine ? Mais pas même le temps de laisser un rire s'échapper de mes lèvres que déjà il pointait son doigt sur moi et grommelais «  Quant à toi, il va falloir que nous parlions ! Il est temps que cessent ces idioties avec ce dégénéré de vampire que tu as la sottise de laisser vivre sous notre toit !  »

Cette-fois, cependant, je ne me privais pas de rire. Et pas qu'un peu. Et je me redressais, repoussant d'une chiquenaude le doigt accusateur et ne me penchant vers mon époux que pour mieux lui mordre le bout du nez

«  Mon toit ! Cette maison est à moi, je l'ai payée sur mes propres deniers et c'est mon nom qui figure sur l'acte de propriété ! » alors que je le sentais prêt à répliquer, je claquais des dents, prête à le mordre de nouveau et poursuivait en riant de plus belle «  Mais, tu sais quoi ? Rien que pour le plaisir de te voir fulminer je crois que dès demain j'appellerai mon notaire et lui demanderai de faire établir un nouvel acte. A mon nom et à celui d'Eoghan. Ca te fait suer ? Tant mieux !  »

«  Tu n'es qu'une sale petite garce !  »
«  Me dit celle qui est allée en taule pour avoir transformé l'homme qui a eu la connerie de l'aimer en un puzzle humain ? Le jour où j'aurais besoin de tes conseils, Margot, je te sonnerai la cloche qui te sert de tête !  »
«  Il va falloir te calmer ma chérie ou, je te le jure, tu retrouveras bientôt les murs capitonnés de ton asile préféré !  »
«  Essaye seulement … Essaye Margot ! Et je te promets que je ruinerai tous tes projets ! Le Coven de la famille que je ferai imploser en vol ! Ta rédemption que je dénoncerai comme mensonge devant tous ces médias dont tu raffoles en bonne narcissique que tu es !  »
«  Je détruirai la vie de ton vampire !  »

Un silence qui venait s'inviter entre nous alors que, les yeux hantés par l'ire, je me taisais. Et puis elle était tombée. La claque. Cinglante et sonore. Celle que j'assénais à mon aînée en lui crachant, au sens propre du terme sinon cela serait moins drôle, au visage

«  Je vais, à mon tour, me montrer bien claire. Je continuerai de jouer la poupée docile et idiote que tous le monde veut si bien que je sois ! Vos meetings ridicules, j'y assisterai ! Vos dîners et autres galas ? J'y viendrai aussi ! Et je serai la plus parfaite des sœurs et des épouses s'il le faut !  » mon regard qui glissait vers celui qui semblait, en un sourire qui me déplut, me redécouvrir «  Mais toutes ces simagrées ont un prix et cela s'appelle la liberté ! Je fais ce que je veux, quand et comme je le veux ! Et si jamais l'un de vous deux s'avise de seulement envisager de s'en prendre à Eoghan alors, croyez-moi, c'est moi qui ferais de vos vies des cauchemars permanents !  » retour à Margot à qui j'assénais «  Et fous la paix à Meredith ! Et à Aya !  »

«  Parce qu'en plus tu fréquentes cette loqueteuse?!  »

Un rire et mes mains qui s'emparaient de la cigarette de mon aînée et y tirais une latte avant que de la lui rendre

«  Tu m'as toujours prise pour une idiote. Tu avais tort. Et tu pourrais être surprise de savoir qui je fréquente. Je doute, d'ailleurs, que cela t'enchante. Alors, sois mignonne, et épargne-nous des désagréments.  »

Je bluffais, pour le coup. Mais Margot et le pantin que l'on m'avait refilé me crurent, eux. Et c'était tout ce qui comptait pour le moment. Désormais ils savaient. Que dans ce jeu de tordus où ils m'avaient projetée sans que j'ai jamais eu mon mot à dire, j'avais enfin décidé de prendre ma place. Et que, non, je ne me laisserais plus jamais abuser. Ni par eux ni par qui que ce soit ! J'avais grandi, appris de mes erreurs. Une sonnerie de téléphone. Mon regard qui glissait sur l'écran et mes lèvres qui s'étiraient en un radieux sourire. Au moins un point sur lequel je n'avais pas menti : Eoghan venait d'arriver en ville. Et cela fit bondir mon cœur en mon sein blanc. Il était de retour. Et, moi, je m'impatientais déjà de le rejoindre. La portière de la limousine qui s'ouvrait, mon mari et ma sœur qui en descendaient. Une inspiration, profonde, et je saisissais la main qu'il me tendait. Et le rejoignais.

Que le show commence !
Que mon cauchemar, lui, continue...


~***~


Mon manoir,
bien des heures plus tard,

Jamais les pneus de ma voiture n'avaient autant crissé alors que, sans même prendre le temps de couper le moteur, je bondissais de l'habitacle. Mes cheveux virevoltaient autour de mon visage pour le coup bien blafard et je me précipitais vers ce perron que je n'atteignis pas, me prenant les talons dans l'un de ces fichus graviers que je jurais de faire changer dès le lendemain mais qui, là et au pire des moments, venaient de me faire chuter lourdement au sol. Ma tête qui venait cogner un peu trop violemment contre ce sol où mon front eut, lui, la mauvaise idée de venir embrasser un caillou.

«  Non mais à quoi ça sert que je paye un jardinier moi au juste ? » avais-je grommelé tandis que, me relevant et pestant plus encore de découvrir le sang couler à ma peau, je grognais entre mes quenottes si serrées que j'en eus mal aux mâchoires «  Viré ! Il est viré ! Et si ça continue comme ça ils seront tous virés avant l'aube !  » puis, me tordant la cheville en tentant de marcher avec ses saloperies d'échasses qui, comble de l'ironie, m'avaient coûté une blinde, je les ôtais et les envoyais se perdre dans le cyprès pour l'une, dans le parc pour l'autre «  Et le premier qui me tape sur le système j'en fais du hachis parmentier ! J'en ai marre de cette journée !!!  »

Ce qui, en réalité, était le plus doux des euphémismes. Non, la journée n'avait pas été bonne. Même exécrable semblait encore trop doux pour ces heures qui s'étaient étirées en pénibilité ! Ces fichues heures que je me maudissais déjà de ne jamais pouvoir oublier mais qui, là et maintenant que j'ouvrais à la volée la double porte d'entrée de ma villa, me parurent bien douces en comparaison de celles qui m'attendaient. Et mon corps s'était figé en l'apercevant, prostré dans un coin du salon. Recroquevillé sur lui-même, les plus amères et sanguines des larmes coulant de ses yeux tandis que de ses lèvres s'échappaient ces mots que je ne comprenais pas plus cette-fois que les précédentes. Et je me fichais de ce qu'il disait. Sa peine, sa souffrance, je les voyais dégueuler de ses iris si changeantes. L'horreur dont il avait fait, une fois de plus, son labyrinthe, je la lisais à ses frissons à son derme, à ces soubresauts à son corps. Et, avant même que je ne le touche, je savais que j'allais morfler moi aussi. Pourtant, je n'hésitais pas même une seconde.

«  Dégagez ! Tous !  »

Avais-je hurlé à plein poumons et alors que je me précipitais vers celui qui disparaissait presque derrière les silhouettes un peu trop zélées de ces employés qui, pour la plupart et heureusement pour tout le monde me connaissaient depuis bien trop longtemps maintenant pour s'offusquer ou me prendre au sérieux quand, les uns après les autres, je les dégageais rudement de mon chemin en bougonnant

«  Viré ! Virée ! Virés ! Virés ! Je vous vire tous ! Foutez le camps ! Et ne revenez pas !  »

Seule la petite Themis, depuis bien trop peu de temps parmi nous, ne comprit pas et elle allait ouvrir la bouche cette sotte quand mon majordome, celui qui s'occupait de moi depuis que j'étais toute petite, la retint et lui glissa avec une tendresse infinie dans la voix

«  Demain tout ira mieux, vous verrez. »
« Mais... »
«  Faites la taire et dégager ou je jure par tous les diables des Enfers que je fais de sa cervelle une soupe à la tomate !  »

Et, honnêtement, moi qui ne ferais en temps ordinaire par le moindre mal même à une mouche je savais que, là et maintenant, j'aurais été capable du pire. Parce que le voir ainsi me déchirait l'âme, faisait saigner mon cœur déjà pourtant si exsangue. Mon corps qui se baissait, lentement et jusqu'à ce que mes genoux ne viennent embrasser le parquet du salon. Mes mains qui, tremblantes, venaient doucement jusqu'à celui à qui je murmurais. De ma voix aussi posée maintenant que, quelques secondes à peine plus tôt, elle était tempête.

«  Ecoute ! Entends ces rires qui résonnent proche, si proche de toi. Ecoute ! Entends ma voix qui, à son tour, vient s'inviter à tes tympans.  »

Puis, les yeux fermés car je savais ce qui allait se produire, j'apposais mes mains sur ces autres que je saisis avec une tendresse certaine et que je portais à mes lèvres. Ces yeux, déjà embués des plus douloureuses des larmes, que je ne relevais que pour mieux regarder celui qui, je le savais, ne me voyais pas même. Qui, peut-être bien, ne m'entendait pas non plus. Celui à qui, pourtant, je promettais une fois encore.

«  Ca va aller... Bientôt les nuages se dissiperont... Ca va aller Eo'... Bientôt la douleur ne sera plus... Ca va aller... Bientôt tu iras bien.  »

Et, moi, j'irai mal. Parce que tel était le prix à payer de ce don dont j'usais tant qu'il m'amenait de plus en plus aux abords d'un gouffre dans lequel je tremblais parfois si sincèrement de tomber. Dans lequel, parfois, je me maudissais de trop bien m'imaginer me laisser glisser. Pour le soulager, lui qui en était venu à tant compter pour moi, je devais absorber ses maux et les faire miens. Ancrer à mon âme qui n'oublie jamais rien, ce que la sienne fuyait encore et toujours. Prendre en mes chairs si fragiles les échos de ces douleurs qui n'avaient jamais que trop marqué les siennes. Prendre sur moi son cauchemar pour mieux lui offrir, ne serait-ce que pour quelques heures, l'apaisement d'un songe. Souffrir moi, pas lui. Parce que, au fond, je crois que je tenais plus à lui que je ne tenais à moi-même. Oui ? Non ? Peut-être ?  

De tout cela, rien n'importait plus alors que, demeuré à mes côtés malgré toutes mes injonctions et mes vociférations, mon majordome me regardait. Si je l'avais seulement pu, alors je l'aurais vu pleurer lui aussi. Lui qui m'avait vue naître, grandir et si souvent souffrir. Lui qui, avait toujours su trouver les mots pour apaiser ces maux que mes parents avaient toujours trop bien su faire naître à mon âme. Lui qui avait séché les larmes d'un cœur bien trop tendre pour ce monde qui ne l'était pas assez. Oui, aujourd'hui il pleurait. En me voyant si bien me vider de mes forces pour mieux les offrir à celui qu'il regardait maintenant l'oeil rond et vide. Je sais. Personne ne comprend ce que Eoghan et moi sommes. Séparément ou ensemble. Nous ne rentrons dans aucune case, ne correspondons à aucune norme, à aucun stéréotype. Et lorsque nos solitudes, nos peurs et nos douleurs se trouvent et s'épousent alors nous devenons cette entité que nul ne peut saisir, stopper. Non, personne ne nous comprend. Je doute même que nous nous comprenions nous-mêmes. Mais, si une force nous avons, c'est bien celle justement de ne pas chercher à comprendre. De simplement accepter. Nous sommes. C'est tout. Et tout comme, il y avait des années de cela, il m'insuffla l'espoir et l'envie je lui redonnais ce soir la paix. Les gens ne comprendraient jamais. Que, parfois, il faut simplement donner au point de se perdre pour parvenir à se trouver soi-même. Qu'apaiser celui pour lequel je sombrais maintenant dans l'inconscience c'était, aussi un peu, m'apaiser moi.

Je n'étais plus. Ou plus vraiment. Les bras du vieux employé qui me prenaient et me serraient contre cet endroit où je souris d'entendre son cœur battre plus sereinement. J'étais dans un piteux état mais j'allais bien. Ou, du moins, je respirais encore. Et, d'ici quelques jours, lui et moi feindrons de ne plus même nous souvenir de ce qu'il se sera passé ici et ce soir. Pourtant ni lui ni moi n'oublierons. Moi, parce que je ne le pouvais pas. Lui parce qu'il ne le voulait pas. Il m'aimait. Un peu comme ce père que je n'avais jamais eu que sur le papier. Et il veillait sur moi. Comme en cet instant où, après m'avoir allongée sur mon lit, mis dans mes bras ma poupée préférée et remontée sur moi ma couette , il baisa mon front et s'en alla sagement. Je m'endormais, sereine. Quand Eoghan reviendrait à lui il serait lui aussi installé dans ces appartements que j'avais moi-même pensés et décorés. Juste pour lui. Et je ne devais pas m'être trompée beaucoup vu qu'il y revenait encore et encore. Là, dans ces meubles qui lui étaient devenus familiers, il s'éveillerait. Et commencerait alors le bal des plus pieux des mensonges. On lui dirait qu'il avait eu une crise mais que celle-ci avait été légère. On ne lui dirait pas, ce que j'avais fait. Nul ne lui parlerait de ce don qui était mien et dont Eoghan ignorait même l'existence. Quoique... Parfois je me demande... Lui qui est si intelligent... Oui, des fois je me dis que mon longue quenotte préféré sait. Pour mon don et pour ce que j'en fais. Qu'il sait que quand mes employés lui disent que je suis partie en déplacement, comme par hasard après chacune de ses crises, je suis cachée quelque part dans les méandres de cette maison où je lui suis reconnaissante de n'être encore jamais venue me débusquer. Je suis même certaine qu'il sait... Sans, heureusement, pour autant savoir. Ce que cela me coûte vraiment. Tant mieux. Qu'il ignore ! Car, quoiqu'il en pense... Quoique tout le monde en pense... je n'arrêterai jamais ! Je fais ce que je veux de ma vie ! Et, je l'ai déjà dit, je n'hésiterai pas à la donner si cela pouvait apaiser ne serait-ce qu'un peu ses maux à lui. Chacun ses choix ! J'ai fait les miens !


~***~


La fête foraine,
Quelques jours plus tard,


«  Des poupées ! Regarde ! Ils ont des poupées !  » m'étais-je écriée à la manière d'une petite fille alors que, sans plus même prêter attention à la foule tout autour de nous, je me précipitais, la barbe à papa violette collée jusque dans mes cheveux, jusqu'à ce stand où, mes grands yeux papillonnant à tout va et ancrés à ceux de celui que je regardais, implorante et sautillante «  S'il-te-plaît ?  » une moue mi-boudeuse mi-enjôleuse et mes mains qui se joignaient sous mon menton tandis que je répétais «  S'il-te-plaît ! Tu veux bien?!  »

Et je ris. Comme je riais rarement quand, comme ce soir, je daignais m'aventurer hors de ces murs et de ces acres devenus mon royaume et au milieu duquel trônait mon château des plus modernes. Je détestais devoir mettre le bout de mon nez hors de ce refuge où, loin d'être aussi folle que beaucoup s'évertuaient encore à le penser, je m'efforçais de me créer les plus beaux et doux des souvenirs. Ceux qui ne font pas souffrir mais sourire. Ceux qui, demain et tous les autres jours qu'il me sera donné de vivre, reviendront forcément me hanter. Là, au milieu de ce parc ou bien à l'abri de ma serre, je me sentais en sécurité. Quand je prenais soin de ces plantes que j'adorais voir croître et fleurir, je me sentais bien. Quand, dans le secret de ma chambre, je câlinais ces peluches devenues mes amies autant que mes confidentes, je ne me sentais pas en danger. Dehors... dehors la violence du monde et des êtres étaient des armes qui, fatalement, finissaient toujours par venir se ficher en mon âme à la dérive. Dehors, je tremblais. Sauf quand, comme ce soir là, il était là.

«  Merci !!!!  »

Avais-je glapi, des étoiles plein les yeux et alors que je serrais entre mes bras cette énième poupée que mon vampire préféré venait de me gagner. Elle était en chiffons, toute rousse comme moi et portait une robe tournesol comme cette fleur qui était ma préférée aussi. Beaucoup l'auraient trouvée hideuse, peut-être même l'était-elle mais, pour moi, elle était la plus belle de toutes. Ses bras qu'il refermait, si doucement, autour de mon corps et moi qui m'y abandonnait en toute confiance. Un baiser qu'il déposa à mes cheveux alors que, ma poupée serrée contre mon cœur, je laissais mes yeux fureter parmi l'immensité de cette foire. Je détestais ces lieux ! Trop de monde, trop de problèmes à chaque pas de faits ou presque... Non, vraiment, je n'aimais pas ces lieux. Mais pourtant, ce soir, j'avais envie de tout faire ! De tout visiter ! Même les choses les plus idiotes comme croquer ces pommes d'amour vers lesquelles je me précipitais maintenant, mon rire porté par le vent et mes doigts noués à ces autres que je tirais comme pour mieux le convaincre de me suivre. Lui, riait aussi, rechignait juste ce qu'il fallait pour me laisser le loisir de feindre de le traîner. Mais, je le savais, il me suivrait. Rirait de cette pomme si bien vernie de sucre qu'elle en étincelait dans la nuit. Celle qu'il me tendrait et dans laquelle nous mordrions de concert. Moi avec mes petites quenottes. Lui avec les siennes.

«  Mon ventre explosera sans doutes demain et mon dentiste va hurler à notre prochain rendez-vous mais... Je m'en fiche ! »

Celles qui, sans cesse, me ramenaient à sa nature. Je ne dirais rien et, j'en suis certaine, lui oscillerait entre le soulagement et l'étonnement. D'ordinaire j'étais bien plus prompte à le harceler sur ce seul sujet qui pouvait nous amener à la dispute. De celles où les portes claquaient, où mes mots se faisaient cinglants et si haut perchés que les verres de cristal en tremblaient dans leur armoire. De celles où je l'implore et lui reste sourd. Si parfaitement sourd, même... Et quand, derrière la porte de ma chambre, je continue de crier, ce sont mes larmes qui roulent pourtant. Parce que les choses seraient si simples si j'osais lui dire... Pourquoi je veux tant le rejoindre dans cette vie qui n'en est pas une pourtant. Que mourir ne m'est rien à moi qui le suis déjà de l'intérieur depuis si longtemps. Mais Eoghan refuse.

Et si je lui en veux toujours tellement et si fort, il est des soirées comme celle-ci pour lui donner, en réalité, raison. Quand, à la faveur d'un instant où il ne me sent pas l'observer, je les vois les lueurs si mornes que mortes qui dansent parfois bien trop à ses iris. Quand, dans le secret de notre villa, je sais la soif le tenailler. Ou quand, à la faveur d'une confidence dont il est pourtant si avare, je sens peser sur lui tout le poids d'une vie envolée. Eoghan est à mes côtés et, cette-fois, c'est lui qui m'entraîne vers ce train fantôme où je refuse d'aller. Il demande. Une fois, deux fois. Et à mon troisième refus, il m'attrape comme cette poupée que pour lui, et lui seul, je veux bien être et me traîne jusqu'à cette attraction et jusqu'à ce forain qui nous regarde, un peu surpris et un peu attendri, avant que de nous laisser passer. Ce wagonnet de bois dans lequel il m'installe si doucement avant que de m'y rejoindre. Et son bras qui passe autour de mes épaules alors que je pose ma tête sur son épaule. Le dernier bout de pomme qui disparaît dans ma bouche et que j'avale en un hoquet puis mon regard qui vient s'ancrer au sien

«  Dis ? Et si tu me disais enfin quand tu me transformeras ?  »

Mon rire que je pouffais alors que je l'imaginais déjà rouler des yeux et soupirer. Le petit train démarrait, il était trop tard pour sauter. Et puis mon longue quenottes d'amour le savait : j'avais vraiment peur des trains fantômes ! Il ne m'abandonnerait pas. Alors, oui, l'attraction risquait de lui paraître bien longue ! Parce que, non, je n'abandonnerai pas !

Je veux mes longues quenottes !




Dernière édition par Olympia Schuyler le Sam 3 Oct - 21:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia   La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia EmptySam 3 Oct - 17:11

Oh dear coeur coeur coeur coeur coeur coeur coeur
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MessageSujet: Re: La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia   La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia EmptySam 3 Oct - 17:16

Oh Sweet !!! hearty hearty hearty hearty
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MessageSujet: Re: La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia   La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia EmptySam 3 Oct - 19:33



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Si fragile et si forte à la fois, elle promet d'être très intéressante cette Olympia  hearteyes Je vais suivre avec grand plaisir ses futures histoires avec Eoghan (qui risquent d'être bien drama comme on les aime hihi ), et avec sa famille très bordélique aussi tiens vivi Je vais juste dire que ça lui irait bien quand même, les longues canines  --

Le voilà, le moment tant attendu de ta validation ! Le forum t'ouvre grand ses portes, et tu vas pouvoir y déposer officiellement tes valises. Voici quelques liens utiles, qui vont t'aider à t'y retrouver dans les rues de Savannah. Tu peux poster ta < fiche de liens >, afin de te lier aux autres habitants de la ville. Tu peux également offrir tes < préliens > aux futures arrivants, et ainsi compléter ton carnet d'adresse. Tu peux également contrôler que ton nom figure sur les différents < répertoires >, nous ne sommes jamais à l'abris d'un oubli. Et surtout n'oublie pas la < partie flood >, où tu pourras venir te détendre et jouer à quelques jeux pas piqués des hannetons, avec les autres membres. En cas de question supplémentaire, n'hésite surtout pas à venir nous trouver et en attendant de te croiser au détour de la chat box : bon jeu parmi nous keur

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MessageSujet: Re: La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia   La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia EmptySam 3 Oct - 20:02

Merci infiniment ma belle @Megan Vickers hearty hearty hearty
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MessageSujet: Re: La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia   La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia EmptySam 3 Oct - 21:02

Ne lui donnes pas de mauvaises idées ! Après c'est moi qui suit dans les ennuis jusqu'aux crocs.
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MessageSujet: Re: La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia   La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia EmptySam 3 Oct - 21:12

Ce qu'il ne faut pas lire j'vous jure ! fall
D'abord tu aimes ça !
Ensuite tu adores ça !
Enfin tmtc c est TOUJOURS  ta faute honey  gnia  dance2  ange

l'ange d'innocence et de pureté s'en va rp

J'aurais du la faire dentiste cela aurait été si drôle  ! mdr sors
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moonchild
MessageSujet: Re: La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia   La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia EmptyDim 4 Oct - 9:42

Je passe par là pour poser ça mais : quel perso qui se dessine, si hâte de lire les rps bril
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Rafaela Esperanza
Rafaela Esperanza
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Zachary ◇ Fouineur, chien/chat. What a wicked game to play to make me feel this way

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Pansy ◇ Comme une petite sœur, protégée

Quinn ◇ Alcoolique Farrow n°1
Sidney ◇ Alcoolique Farrow n°2

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Here we go, here we go, it's my turn to make history. Here we go, here we go, when I'm gone they'll remember me, yeah.

A dreamer with the fever to be great was all I ever want, was all I ever wanted. A finder with the fever for the fame was all I ever want, was all I ever wanted.

Got me singin' like... Bang, bang ! This fire's the weapon. Bang, bang ! Won't stop till we're legend.

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witching hour
MessageSujet: Re: La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia   La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia EmptyDim 4 Oct - 9:44

Re-bienvenue ma chère hearty
Emma Stone, cette beauté drama Et puis ce perso intéressant as fuck, on aime hihi
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MessageSujet: Re: La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia   La poupée qui rêvait de longues quenottes || Olympia Empty

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