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 all this bad blood — diane & kath

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Kath Parker-Wright
Kath Parker-Wright
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Métier : journaliste au Savannah Herald, elle couvre les aléas de la ville politique de la ville - et en particulier ceux de sa mère.
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MessageSujet: all this bad blood — diane & kath   all this bad blood — diane & kath EmptyLun 16 Nov - 21:36

Last couple years have been a mad trip
How'd y’all look so perfect?
You must have some portraits in the attic




Elle a les nerfs à vif, ce soir, Kath – et franchement très envie d’accepter la proposition de Theo et de choisir le scénario ‘lâche’ pour passer sa soirée planquée sous leur couette. Mais ça fait déjà quelques mois que les Parker-Wright, sous l’égide de la matriarche, sont en campagne pour rappeler à Savannah à quel point ils sont important et méritent, quelques mois que Kath brasse plus d’air que soulève les foules pour mettre les habitants en garde et il est temps pour la brune de réagir. Un énième événement de charité, soirée mondaine, pour rassembler les élites et prêcher la bonne parole. Quelques têtes de presse et médias invitées, mais jamais la sienne – et rarement du Herald, à l’exception de son boss qui a quelques laisser-passer. La guerre est froide et passive, pour le moment, et Kath a décidé de répliquer. S’inviter en terrain ennemi, plonger toute ligotée dans son enfance – là où elle n’est pas bienvenue, chez ceux qui ne veulent plus d’elle, avec qui elle n’a plus envie d’être comparée d’ailleurs. Une petite heure passée dans la salle de bain pour se préparer, sous le regard amusé et envieux du compagnon, sous les encouragements également. Kath a enfilé une robe de soirée dont le prix équivaut à quelques trois mois de loyers, offerte par Jude à son dernier anniversaire. Elle ne doute pas qu’il sera là, ce soir, elle espère qu’il remarquera qu’elle porte son présent – envie de le remercier pour ces petits bouts d’antan qu’il lui offre, envie qu’il s’agace de voir qu’elle veuille toujours prétendre appartenir à leur monde, envie de lui faire payer de ne pas l’avoir invitée à la soirée et de refuser toutes ses demandes d’interviews. Theo a imposé plutôt que proposé de la conduire jusqu’à Skidaway, et le silence s’est fait au fur et à mesure que la destination se rapproche. C’est la première fois qu’elle fout les pieds par ici, depuis… Des années. Depuis que Diane lui a fait claquer la porte. Kath n’est pas certaine d’être véritablement prête, mais elle est têtue et obstinée : il est temps d’arracher le pansement, quitte à s’éclater, pour mieux se relever ensuite. « I hate this. » Quand bien même, elle aurait préféré qu’il en soit autrement. Theo attrape sa main gauche, attirant son attention et elle y cherche du réconfort sans hésiter. « So do I… But remember, I love you, you’re a fucking badass, and we’ve got brandy at home. » C’est qu’il a de très bons arguments, tout de même, le lycan – elle acquiesce à chacun avant de lâcher un souffle de rire. Répète les trois petits mots magiques, tend les lèvres pour voler un dernier baiser avant de finalement ouvrir sa portière pour affronter sa destinée – la fureur de sa mère, surtout.

« Katherine…! » Le majordome ose à peine respirer le prénom, n’arrive pas à se défaire de son air étonné qui ne fait qu’accentuer les rides accumulées avec les années et dont Kath peine à se rappeler. Ça a au moins le don de tirer un sourire à la brune, qui n’est pas mécontente de son petit effet de surprise. « Good evening, Horace… » L’homme arrive à se ressaisir, finalement. La posture est à nouveau droite et la tête hochée, il se positionne sur la réserve car il sait qu’elle n’a rien à faire ici, mais sa main serrant avec affection l’avant-bras de celle qu’il a vu grandir trahit le ton ferme. « You know I can’t let you come inside without an invitation… » L’air entendu lui arrache un rire sans joie, moqueur. Comme si ça allait vraiment l’arrêter, comme si il allait vraiment l’arrêter – il en a vu des pires, dans son adolescence, et ses frères n’ont pas dû lui faire de cadeaux non plus. « And you know I’m coming in anyway. » Les relents Parker-Wright reviennent vite, elle hausse un sourcil et se fait défi, ne rencontre aucun véritable obstacle pour le moment. Kath hésite, un bref instant, le cœur battant à tout rompre est douloureux dans sa poitrine. Elle sent ses joues chauffer, se colorer sans doute un peu, à l’idée qui devient irrésistible. Après avoir vérifié qu’il n’y a personne dans l’entrée, personne pour les voir – mais la soirée bat son plein et la voie est libre – elle se laisse aller à l’embrassade et ouvre les bras pour se serrer contre le domestique qui bien que surpris ne se fait pas prier pour lui rendre l’étreinte. Une brève seconde, car il n’a jamais été bien vu de témoigner autant d’affection physique, car c’est assez malvenu après des années sans le voir – mais, sous le coup de l’émotion, elle n’a pas pu s’en empêcher. « It’s good to see you, still. » Sans qu’Horace ne réponde, son regard et le sourire qu’il peine à réfréner lui met au moins un peu de baume au cœur et permet de lui donner les dernières graines de courage dont elle a terriblement besoin. Kath ose croire que, malgré les années et les calomnies dont elle se doute bien que sa famille ne manque pas de prononcer à son égard, elle n’a pas été totalement oublié.

Son épiderme picote lorsqu’elle se glisse dans le hall, déjà bien envahi d’invités, et que la chaleur des convives et de l’agitation l’enveloppe. Comme si elle appartenait toujours à ça, comme si elle n’avait jamais vraiment quitté ce monde, la brune foule à nouveau le sol des Parker-Wright avec une assurance déstabilisante. L’élite est occupée à converser, à paraître, mais Kath arrive tout de même à surprendre et les regards commencent à se faire longs sur son passage. Elle ne laisse rien paraître de tous les émois qui l’assaillent, véritables coups de couteaux, garde l’œil malin et la tête haute. Que quelqu’un ose lui dire quoi que ce soit. Les chuchotements commencent lorsqu’elle arrive dans ce qui sert de salle à manger, toujours aménagée lors de réceptions de ce genre. Là, le souffle commence à lui manquer lorsqu’elle aperçoit sa famille. Éparpillés ici et là, beaux de tenues et de prestance, polis à tenir des conversations et représenter fièrement l’institution qu’ils sont devenus. Et elle, pauvre tâche, indésirée – pas à sa place. Elle sent ses cheveux effleurer sa nuque et ça la fait frémir, mais ce n’est pas aussi horrible que le soubresaut que fait son estomac lorsque son regard croise celui de Diane, à qui on vient de papillonner à l’oreille avec frénésie. Kath n’a que le temps de lever le menton et rester droite, faire deux pas que la voilà déjà confrontée à sa mère. « Mrs Parker-Wright… » Un frisson lui parcourt l’échine, alors que l’appellation qu’elle prononce souligne le fossé entre elles – alors qu’il fonctionne aussi bien pour l’une que pour l’autre. Les iris serpentines sont pleines de défi, l’air est revêche malgré l’apparence courtoise qu’elle s’efforce de tenir. Venir envahir la demeure des Parker-Wright, sous le regard de témoins avides de potins, est la meilleure carte qu’a pu et su tirer la fille aînée. Confiante de son stratagème, certaine de voir toute l’animosité dans les prunelles qui lui font face, la brune laisse s’épanouir un sourire sur ses lèvres. Relâche la tension accumulée dans ses épaules pour désigner d’un geste vague l’assemblée. « What a pleasant evening you’re holding here, tonight… Would you have some time to answer a few questions for the Herald ? » Coincée chez elle, devant ceux qu’elle cherche à conquérir une bonne fois pour toute – Diane osera-t-elle faire une scène ? Alors que la reniée n’est là que par pur professionnalisme ?

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Diane Parker-Wright
Diane Parker-Wright
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Allégeance : Fervente défenseuse des intérêts humains, plus encore de ceux des Parker-Wright - du moment que ces derniers continuent de se ranger du bon côté, le sien.
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MessageSujet: Re: all this bad blood — diane & kath   all this bad blood — diane & kath EmptySam 21 Nov - 20:21

Il y avait dans ces huis clos un plaisir inspirée par une certaine forme de snobisme. On appréciait moins les conversations convenues, les verres de bon vin et les éternels mêmes petits fours que le fait de se savoir membre de plein droit d’un entre-soi. Et, au milieu de ce monde déjà beau, qui représentait non pas exclusivement ce que Savannah faisait de plus riche mais également une petite intelligentsia conservatrice très utile, qui enrobait les idées les plus traditionalistes de quelques concepts et d’un air de scientificité, il y avait celles et ceux qui savaient qu’ils valaient mieux que tous les autres. Ceux-là, les héritiers de grandes fortunes et de vieilles réputations, on les reconnaissait doublement à leur refus de trop se mêler au reste et à l’aisance familière avec laquelle il s’adressaient à leur hôtesse. Celle-ci, qui tenait le paraître en valeur cardinale, était tout autant dans son élément, naviguant entre ses invités avec un sourire avenant au bout des lèvres et des paroles polies, démontrant un intérêt de façade pour le mariage de la fille de l’une, la promotion de l’autre, ou encore ce dernier article que celle-ci venait de publier. Car elle portait aux quelques journalistes présents une attention toute particulière. Plutôt que les empêcher de mettre le nez dans ce cercle et les laisser imaginer le pire, mieux valait leur en ouvrir les portes pour leur prouver qu’ici il ne se disait ou ne se faisait rien de bien répréhensible. Mais bien sûr, les invitations avaient été envoyées à ceux qui, à défaut d’adhérer nécessairement aux idées promues par Diane, faisaient preuve d’une certaine complaisance, exposant ses opinions avec une pointe de critique parfois mais ne les dénonçant pas avec véhémence. Les autres, ceux qui s’évertuaient à la présenter comme le pire des dangers, étaient tenus loin de cette maison.
Après avoir fait un tour presque exhaustif de ses invités, ce qui était un exercice aussi nécessaire qu’épuisant, elle se permit de s’éclipser un instant dans la cuisine, là où personne n’aurait eu l’idée de mettre les pieds, pour souffler un instant. A l’abri des regards elle consulta au passage son téléphone, espérant lire que William était sur le point d’arriver, et laissa filer une grimace en voyant le message dans lequel il s’excusait d’être à peine parti d’Atlanta. Peu étonnant mais toujours aussi contrariant ; il était lassant de lui trouver des excuses. Elle ferma les yeux quelques secondes, le temps de soupirer lourdement, puis passa une main fatiguée sur son front, se demandant combien de temps encore on la croirait quand elle assurait qu’il était simplement retenu par le travail - elle-même avait cessé d’être convaincue depuis longtemps. Mais il n’était pas le moment de céder à la colère, une soirée l’attendait. Elle ajusta donc inutilement les manches de sa combinaison blanche, força un sourire, et retourna à côté.

Elle écoutait d’une oreille quelque peu distraite les élucubrations d’un de ses invités, qui frôlaient la théorie du complot mais avaient au moins le mérite de la rassurer sur la sanité de ses propres convictions, quand elle vit se presser vers elle l’une de ses amies proches. Avec un regard quelque peu paniqué, celle-ci manqua de la bousculer en s’approchant de son oreille pour lui murmurer qu’il y avait un problème. S’attendant tout au plus à une pénurie de champagne, Diane leva le nez et constata soudain que la pièce était devenue étrangement calme, le brouhaha s’étant transformé en quelques chuchotements. Et lorsque son regard se posa sur Kath elle sentit son coeur rater un battement.
Le temps lui sembla infiniment long entre le moment où elle l’aperçut et celui où sa fille arriva à sa hauteur. Les pensées se heurtaient dans sa tête, entre un choc semblable à la vision d’une revenante, le déplaisir de la voir ici, là où elle n’était depuis longtemps plus la bienvenue, ce soir particulièrement, et la surprise de la constater si pleine d’assurance malgré cette foule peu amène qui ne la quittait pas des yeux. Un peu de stupeur, presque de la consternation, de la colère, évidemment, Diane se sentit aussitôt débordée, un sentiment d’autant plus désagréable qu’il lui était peu familier. Dans son monde bien ordonné on ne perdait pas le contrôle de ses émotions au détour d’une embûche. Car c’était bien à cela que cette arrivée ressemblait, à un guet-apens pour la pousser brusquement dans ses retranchements - Kath pouvait se féliciter, son entrée avait eu l’effet escompté.  

« Mrs Parker-Wright… » Elle avait souvent imaginé le jour où elle recroiserait sa fille. Mais même dans ses scénarii les moins optimistes elle n’avait pas pensé être ainsi frappée par la violence symbolique de tant de rigueur formelle, qui la renvoyait au rang d’inconnue. « Katherine… » Elle sentit le coin de sa bouche tressaillir, son visage se décomposer légèrement, mais presque aussitôt se reprit. Alors que Kath ne laissait paraître aucun affect, sinon un fond de bravade dans le regard, Diane releva un peu le menton, retrouvant l’attitude altière, un peu hautaine, qu’elle arborait en tout temps. Elle était restée sonnée quelques secondes mais cela était déjà de trop, il était hors de question qu’elle donne à son indigne de fille la satisfaction de l’avoir ouvertement secouée. Elle fronça même légèrement les sourcils face à ce qui, au-delà d’une surprise, était une magistrale provocation. « What a pleasant evening you’re holding here, tonight… Would you have some time to answer a few questions for the Herald ? » On ne pouvait en tout cas pas lui retirer le mérite de l’audace. Car il en fallait une sacrée dose pour oser s’imposer dans sa soirée, comme si elle y avait été à sa juste place, plus encore pour venir, devant témoins, lui demander le plus naturellement du monde un peu de son temps. Elle était maligne, cette gamine, cela aussi il fallait bien l’admettre. Elle se doutait bien que sa mère ne pouvait décemment pas l’envoyer promener devant un tel public, qui notait les moindres faits et gestes pour mieux les décortiquer et les critiquer ensuite. Les commères étaient d'ailleurs déjà en train de se mettre au travail, le bruit des médisances recommençant à agiter le salon. Quelques paroles mauvaises lui brûlaient le bout des lèvres mais Diane n’eut donc d’autre choix qu’esquisser un sourire un instant perdu. « I’d be delighted. »
Mais que Kath ne croit pas qu’elle s’en tirerait à si bon compte. Il était hors de question de la laisser lui poser publiquement trois questions et repartir l’air de rien, en pouvant se vanter d’avoir bousculé cette soirée. Au lieu de se braquer, elle rendit à Kath son regard plein de défi et, d’un geste bien trop chaleureux pour être honnête, posa une main sur le bras de sa fille afin de lui proposer d’un ton amène : « Let’s find a quiet place. You don’t want your recorder to miss a word because of all this noise, do you? » Un endroit où elles ne seraient pas entendues mais de préférence vues, afin que Diane puisse prouver aux quelques mauvaises langues qui ne manquaient probablement déjà pas de persifler qu’elle était capable de se trouver dans la même pièce que sa fille sans perdre son sang-froid. Car si elle n’avait aucune intention de la prendre au sérieux en tant que journaliste, elle était bien décidée à avoir une petite explication quant à cette intrusion. « We’ll be better off outside. » Au bout de la terrasse, là où les invités ne s’étaient pas aventurés. Lui faisant signe de la précéder - après-tout elle connaissait la maison -, elle lui glissa au passage une politesse à la fois extrêmement convenue mais qui au moins avait le mérite d’une certaine honnêteté. « Nice dress, by the way. » Elle garderait pour elle toute remarque mièvre sur le fait que dans cette tenue élégante elle semblait presque avoir grandi, définitivement quitté l’adolescence pendant que sa mère ne regardait pas. A la place, elle se contenta d’une question banale pour ce genre d’endroit mais en réalité loin d’être anodine au regard de l’histoire familiale. « Is it Fendi? » De toute évidence la marque ne l’intéressait pas, elle constatait simplement que Kath portait une robe que l’oeil avisé reconnaissait griffée, le genre qu’on ne trouvait pas dans les vide-greniers et qu’on pouvait difficilement se payer quand on ne pouvait plus compter sur le compte en banque de ses parents. Alors il y avait quelque chose d’incongru à la voir paraitre dans une tenue qui seyait si bien à l’endroit mais plus à son budget, qui aidait à rappeler, au même titre que les airs courtois et fiers dont elle avait hérité, qu’elle avait un jour eu toute sa place ici.
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MessageSujet: Re: all this bad blood — diane & kath   all this bad blood — diane & kath EmptyJeu 10 Déc - 19:00

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Perdue entre le ravissement de son effet et la fierté de sa bravoure, noyée derrière l’angoisse d’affronter sa famille (sa mère, surtout) et l’émotion de retrouver la maison où elle a grandit… Kath se félicitera plus tard de garder autant son sang-froid et la tête haute. Elle frissonnera peut-être, aussi, de la facilité avec laquelle elle a su se parer du masque et de la prestance et suffisance Parker-Wright.

À croire qu’elle n’a jamais vraiment quitté ce monde.

Il ne manque que quelques pas à la plus jeune Parker-Wright pour retrouver l’originelle, elle n'a déjà plus le temps de réfléchir qu’elles se font face. Bien qu’elle l’ait eu à plusieurs reprises sous les yeux ces derniers mois, bien qu’elle ait déjà pu observer les marques du temps sur les traits toujours aussi familiers de sa mère, c’est différent de constater ces détails en vrai plutôt que sur un écran ou un article de journal. Le pincement au cœur est présent, la vague du conditionnel et des possibles aussi – mais elle, elles, n’a pas l'occasion de se perdre dans ses émois alors qu’elle avance le premier pion. Kath préfère se concentrer sur la colère, qu’elle tient sourde mais ronronnante dans un arrière-plan rassurant, engage la conversation d’un titre qui les désigne toutes les deux et esquisse même un sourire lorsque l’aînée s’entête à utiliser son prénom entier. La brune se réjouit, un peu trop sans doute, de voir le visage de Diane perdre de sa superbe concentration et de déceler quelque chose d’autre que de l’assurance dans son regard. Revancharde du destin dans lequel on l’a enfermé, des dernières années plus difficiles qu’elles n’auraient dû l’être. Still standing.

À la manière de louves défendant leur territoire, les voilà toutes les deux prêtes à se faire bataille : menton relevé, minois contrôlé, lueur étincelante dans le regard. Si la comparaison est évidente pour Kath, elle ferait sans doute mordre Diane – et ça ne l’amuse qu’un peu plus. Sans bafouiller, sans buter sur un seul mot et en retrouvant même l’accent lattent et chantant des gens qui ont le temps de s’écouter parler, la plus jeune complimente l’hôte pour sa soirée avant d’expliquer sa présence par des raisons professionnelles. Prise au piège, la mère accepte de répondre à quelques questions et Kath en tressaille presque de sa formulation – comme si le piège se refermait sur le piège, après tout. Mais elle reste droite, elle reste déterminée. Elle s’est préparée à cette confrontation, à ce soir, depuis plusieurs jours. Depuis plusieurs années, même.

Sa gorge se noue, à Kath, lorsque Diane pose une main sur son bras pour commencer à la diriger. Cette dernière commence à reprendre le contrôle, et c’est avec les sourcils froncés que sa fille se souvient du mieux qu’elle peut de pas le lui laisser entièrement. Elle acquiesce tout de même, lui laissant le droit d’avancer un pion elle aussi – peut-être rassurée de ne bientôt plus être autant entourée(s) de monde, elle ne tiendra pas l’apparence pompeuse et calme si longtemps que ça vu les réactions physiques qu’elle n’arrive pas à contrôler. Aucune répartie, donc, aucun ‘mais j’ai bonne mémoire, tu ne te souviens pas’ ou ‘ne vous dérangez pas, on n’en a pas pour longtemps’ parce qu’elle veut que l’échange soit sous ses conditions et ne s’attarde pas. « We’ll be better off outside. » Kath décide de jouer l’étonnée, alors que Diane commence à s’échapper vers la terrasse. « I wonder what big secrets you are hiding in your office, now? » Le ton se prête à un amusement, masque en réalité toute l’amertume qu’elle a pu accumuler avec les années.

Les échanges restent cordiaux, elles savent se tenir et être polies. Même si le nom est presque interdit à l’une, elles y font encore justice et ne feront rien pour le ternir en public. La seule présence de Kath ce soir rappelle l’événement passé quelques années plus tôt, le désaccord et la punition supposée corrective qui s’est achevée en une rupture simple et nette d’un lien de filiation. C’est presque ce que notice Diane, en complimentant la robe de sa fille – sans qu’elle le sache, sans doute, qu’il s’agit d’un cadeau du benjamin. « Thank you very much. » Comme pour se rassurer qu’elle tombe correctement, la brune plisse d’une main la jupe alors qu’elle hume simplement une réponse à l’évocation de la marque. Elle ne cédera pas, à valider l’œil de sa mère et lui confirmer ses soupçons – son salaire de journaliste est suffisant pour vivre correctement, mais pas si correctement – ou dénaturer la fraîcheur de sa robe – Jude a quand même de bons goûts, on ne peut le nier – ou vendre son secret au risque de perdre les moments volés avec son petit frère.

Ignorant tout des regards des convives, Kath observe d’un air presque mauvais l’assemblée alors qu’elle fait glisser la porte fenêtre pour les isoler de la soirée – juste l’espace d’une seconde, juste parce qu’elle les méprise tous et que ça reste exécrable d’être parmi eux ce soir. Mais son pire cauchemar est dans son dos, et elle ne perd pas un instant de plus pour se tourner vers elle. L’air frais du début de nuit de suffit pas à détendre ses nerfs ou chasser la moiteur de ses paumes, elle pourrait presque suffoquer comme s’il n’y en avait pas. Difficile d’affronter les iris claires et furieuses de Diane sans témoins pour se protéger. Difficile de savoir quels mots prononcer en premier alors qu’il y en aurait tellement qu’elles voudraient dire.

Kath garde néanmoins sa posture, son faux air curieux. Elle continue la mascarade de la journaliste, parce que c’est le plus simple – et son but premier, après tout. « So, what is it? Your third private event in the last few weeks? » Ça fait beaucoup, trois – peut-être quatre ? – non ? Beaucoup de refus d’interviews et de commentaires du côté du Herald : qu’est-ce que les Parker-Wright ont à cacher ? Un manque de financement de la campagne ? Besoin de vraiment convaincre les convaincus ? « Are you afraid you’ve already lost a place at the Council, Diane? » Bien que cela fait des années qu’elle appelle sa mère ainsi, qu’elle avait déjà commencé à l’appeler de son prénom au lieu d’un surnom affectif et naturel alors qu’elles étaient encore en de bons termes, Diane est brûlant de venin – comme sa question, ce qu’elle insinue, l’insulte qu’elle formule en pleine conscience. « And where is William? Doesn’t he fully support you with your campaign? » Quitte à profiter de sa chance et se brûler les ailes, autant pousser jusqu’au bout – avec son air malin elle sait appuyer où ça fait mal, parce que finalement c’est peut-être tout ce qu’elle souhaite : causer assez de dommages pour se considérer quitte, lui coûter l'élection et préserver ce en quoi elle croit et ce qui lui a valu sa place au sein des Parker-Wright.

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