innocence died screaming, honey ask me I should know — KATH

(/ 1/1) pyjama party (libre)
Une ou plusieurs personnes chez qui Kath pourrait aller dormir lorsque la pleine lune arrive et qu'il est préférable de rester loin du quartier des lycans. Lien amical, de base.

(/ 1/1) mauvais papiers (libre)
Lien basé sur l'activité de journaliste de Kath: elle a pu écrire un papier concernant X ou son activité, X n'a pas aimé et est venu.e lui chercher des noises. Ou bien Y a refusé une interview à Kath car elle est née Parker-Wright, en est sorti un article salé... à cogiter !

(/ 1/1) former boss / co-worker (libre)
Kath a dû trouver un petit boulot, courant 2013 puis 2014, pour terminer de financer ses études. Sachant qu'elle vient d'une famille riche et n'a jamais eu à travailler (encore moins manuellement) de sa vie, l'embaucher a pu être un désastre qui s'est soldé sur une amitié (à défaut d'une employée modèle)

01. Her vibe is ‘do not fuck with me’. Issue de la haute, valeurs de dignité et d’appartenance à quelque chose de supérieur inculquées très vite, Kath a toujours le menton relevé et les yeux plissés. Un air de défi sur le visage, de la contredire ou la contrarier pour qu’elle puisse mieux vous envoyer promener ensuite. Elle agace, rien qu’en respirant le même air que vous, et ce depuis toute petite. Elle serait blonde qu’elle serait sans doute une parfaite copie de sa mère – ce qui doit les agacer toutes les deux.

02. Pro-crawlers depuis qu’elle est capable de penser et de comprendre ce que sont les injustices et les inégalités, ça l’agace au plus au point de savoir qu’il existe seulement le choix d’être pour ou contre, comme s’ils n’étaient pas tous des êtres vivants, des êtres dignes de pensées et de sentiments, des êtres respectables. Elle déteste ces discours qu’il existe à Savannah, elle déteste être née dans l’une des familles les plus véhémentes à l’égard des créatures surnatures. Elle ne déteste pas Savannah, cela-dit. Quelques voyages aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde ont suffi à lui foutre la rage au ventre en voyant la situation des enfants de Crowley par ailleurs.

03. La religion et Kath, ça fait approximativement 12 – et ce depuis qu’elle est gamine puisque, décidément, elle est incapable de faire tout comme il faut pour être une parfaite héritière Parker-Wright. Elle n’a jamais réussi à croire en Dieu, ou en quoi que ce soit, et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Elle déteste tout ce que représente la religion dans l’histoire, mais apprécie pourtant et comprend l’idée du besoin commun de croire en quelque chose pour justifier de tous les tracas d’une vie. Mais elle est finalement trop rationnelle, et quelque chose qui se veut amour et tolérance a beaucoup de trop de règles pour elle pour que ce soit honnête. Aller à l’église tous les dimanches, devoir se lever et s’habiller a été une punition quotidienne pour elle. Aujourd’hui elle a énormément de mal avec les personnes croyantes qui souhaitent la convaincre elle, et ça fait des années qu’elle ne met plus les pieds à l’église.

04. Consciente d’être née privilégiée, consciente du racisme explicite au sein de sa famille, Kath a été apprise au silence et a d’abord cherché à l’oublier. Enfance perdue dans les bouquins qu’elle dévorait presque sans pause, elle a délaissé les histoires à l’adolescence pour se laisser aller au confort des fêtes élitistes, fermées et sécurisées du milieu huppé et à ce qu’on y trouve : l’alcool, les drogues douces. Ça ne l’a pas amusé bien longtemps, c’était répétitif, les remontrances de Diane n’étaient qu’à peine satisfaisantes. Une énième punition plus tard et un rapide harcèlement de ses nouveaux « amis » pour savoir quand est-ce qu’elle allait revenir, Kath s’est rendu compte qu’elle n’irait nul part si elle continuait ainsi. Alors elle a arrêté, du jour au lendemain, et est redevenu cette gamine avide de savoir. Elle a préféré se concentrer sur ses études dans l’espoir de pouvoir rejoindre une grande université américaine. Tout ce qu’il lui reste de cette période de sa vie est sa consommation de cigarettes dont elle n’arrive pas à se défaire, malgré ses nombreuses tentatives pour arrêter.

05. Malgré ses dossiers de candidatures et plusieurs réponses positives, Kath a finalement décidé de rester à Savannah pour ses études – choix de facilité, très certainement, peur d’affronter le monde alors qu’elle avait déjà tout à portée de main ici grâce à son nom de famille. Bien que toujours proche des Parker-Wright, elle a pu s’émanciper en quémandant un appartement pour vivre proche du campus – et Papa l’a gentiment offert sans sciller, et Maman n’a été contre qu’un instant et le soulagement de la séparation a été collectif. L'émancipation a également été intellectuelle, sociale. Kath a réussi à enfin s'échapper, un peu, du joug des Parker-Wright. Elle a pu commencer à formuler ses opinions, à les confronter, à les discuter. Elle a pu rencontrer des personnes pensant comme elle, elle a pu étendre son champ d'horizon ailleurs que les familles humaines ayant aidé à construire la ville. La liberté absolue, qui lui a fait un bien fou. Un premier pas vers le reste de sa vie, sans qu'elle ne s'en rende véritablement compte.

06. Kath et Theo se sont rencontrés sur le campus. Leurs identités ont rapidement été révélé l’une à l’autre, difficile d’ignorer à quelle famille Kath appartient alors qu’elle apparaît régulièrement dans le journal ou qu’on chuchote son nom sur son passage, et Theo n’a jamais caché sa nature de lycan. Les intérêts sont conflictuels en apparence, entre l’humaine qui fait parti des bourges anti-crawlers et l’une des créatures que ses parents détestent. Mais l’alchimie et la bonne entente, elle, était présente. Si les premiers échanges ont été hasardeux (Kath avait perdu ses clés, Theo les a retrouvé, rien de plus simple) puis curieux (il savait qui elle était et s’est amusé à l’aborder et lui révéler le secret pas si secret), le reste s’est fait naturellement et ils ont décidé de former un couple au fil des mois. Mais une Parker-Wright et un lycan ça fait tâche, des deux côtés. L’idylle n’était pas tenue secrète mais n’était pas exposée non plus. Kath n’a pas présenté Theo a ses parents, Diane l’a fait suivre pour avoir des preuves de ce qu’elle a appelé trahison pour pouvoir la renier de la famille. Theo a mis du temps à faire comprendre à ses proches qu’il était sérieux et que Kath n’est pas ce qu’on peut croire d’elle. Aujourd’hui, et avec les années, Kath est acceptée par un bout de la communauté lycan – à défaut d’y avoir une place définie et infaillible, elle y a au moins trouvé refuge parmi certains de ses membres.

07. Vivre dans le luxe lui a conféré un petit côté matérialiste dont elle a toujours eu du mal à se défaire, et qui amuse plus qu’agace Theo – cet homme est la patience incarnée, même devant les troisièmes plaids à motifs du mois. Son rapport à l’argent a drastiquement changé depuis qu’elle n’en a plus, et qu’elle a dû en gagner pour tout simplement survivre car il était hors de question qu’elle rentre à la maison la queue entre les jambes. S’il lui arrive encore de zyeuter avec envie les magasins de luxe, elle reste raisonnable. En revanche, elle fait toujours très attention à son apparence lorsqu’elle sort – elle reste une Parker-Wright et le nom mérite qu’on y fasse honneur. Bon, par contre, elle s’habille comme un sac chez elle parce qu’elle adore piquer les vieux habits de son copain ou dénicher les pires monstruosités du siècle dernier dans les magasins de seconde main – il faut prévenir avant de passer.

08. Privée de tout ce qu’elle a toujours connu, de tout ce qui faisait au moins une bonne partie de qui elle était, Kath a dû tout apprendre tard, sur le tas… Tout de la vie normale, d’un quotidien où elle se doit de gérer absolument tout, où rien n’est fait pour elle – peut-être qu’elle a mérité son surnom de princesse que Theo lui a collé pour se moquer pendant de longs mois. Kath a appris le côté pratique, mais le côté émotionnel aussi : elle s’est rendu compte que ses relations familiales étaient cachées derrière des apparences, elle a été déconcerté par la tendresse des parents de Theo et la simplicité de la présence de sa famille et ses amis au moindre de leur problème… Elle a donc appris, à lâcher du lest, à se laisser aller – à être vulnérable, parce que ce n’était pas si grave que ça de ne pas être parfaite finalement. Kath a appris à communiquer, surtout, exprimer ce qu’elle peut ressentir et ce dont elle a besoin.

09. Être séparée de sa famille lui a fait un choc, elle a mis plusieurs années à s’en remettre – même si elle ne l’avouera pas, évidemment. Mais elle a regretté, de ne pas pouvoir voir ses frères grandir, alors que l’un entrait dans l’adolescence et que l’autre était en plein dedans. Elle a ressassé pendant des mois sa dernière dispute avec sa mère, sa dernière discussion avec son père lorsqu’elle lui a rendu les clés de l’appartement. Elle a nourri colère, tristesse, rancoeur, a hésité tellement de fois à tout laisser tomber pour retourner auprès d’une famille qui lui a toujours laissé un arrière-goût amer, qui n’a jamais su la combler pleinement, où elle n’a jamais eu le sentiment d’être entièrement désirée et aimée. Mais elle a tenu bon, elle a eu le soutien dont elle avait besoin, elle sait que ça reste la meilleure chose qui a pu lui arriver. Kath a tout de même continué à suivre les activités des Parker-Wright, avec les réseaux sociaux principalement. Elle grimace devant la vie qui lui semble très mise en scène de Jude, elle déteste ce que le plus jeune semble devenir. Si elle se passait de tout commentaire ou de s’en mêler, décidée à rester éloignée, elle n’a pas pu tenir lorsque sa mère a décidé de lancer sa campagne pour faire partir du Conseil de Crowley. Kath a guéri, des blessures infligées, Kath ne peut et ne veut pas (plus) se taire.

10. Plus elle avance dans sa vie et sa relation avec Theo, plus elle se pose des questions quant à savoir si elle veut fonder une famille ou non – elle considère déjà avoir une famille avec Theo, même si elle se sent plutôt pièce rapportée dans la sienne, elle voit leur couple comme une entité et un cocon de sécurité. Mais la doctrine protestante est finalement plus ancrée qu’elle ne le souhaiterait. Elle a l’impression de sentir cette menace planer au-dessus d’elle, d’eux, cette suite logique : mariage, enfant… Et ça l’effraie, vraiment, et si elle n’en parle pas c’est tout simplement qu’il n’ont jamais vraiment abordé le sujet de façon sérieuse. Ils plaisantent parfois, énoncent souvent un un jour et pour l’instant ça convient très bien à Kath.

SUJETS EN COURS :
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SUJETS PRÉVUS :
— @Jude Parker-Wright
— @Diane Parker-Wright

SUJETS TERMINÉS :
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