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 la stravaganza

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Ezra Specter
Ezra Specter
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Métier : antique dealer, and likely the best art and antique valuer in savannah.
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deathless
MessageSujet: la stravaganza   la stravaganza EmptyMar 2 Juin - 3:37



Ezra Specter
< stars, hide your fires >
< Nom complet > ezra, prénom biblique, donné par sa mère par peur qu’on ne lui arrache un prénom étranger. c’est en son honneur à elle qu’il le porte toujours. de nom de famille, cependant, il n’a pas hésité à changer, suivant l’exemple de nombreux autres se permettant de nouveaux noms excentriques, après des décennies passées à détester le précédent, townsend, le nom d’esclave. une rencontre fortuite avec un hollandais lui a donné l’idée, specter, la signification macabre en anglais aussi hasardeuse qu’appropriée. < Âge, date et lieu de naissance > né à l’automne 1825, sur une plantation près d’augusta, géorgie. date d’anniversaire inconnue, parce que les esclaves n’avaient pas de calendriers, mais sa mère se rappelait très bien le soleil souffrant de la fin de l’été. mort peu de temps avant son vingt-quatrième hiver, condamné à y rester figé, avec 195 années au compteur à ce jour. < Race et pouvoirs > peu de créatures atteignent le bicentenaire. revenant suceur de sang depuis longtemps avant l’existence du conseil de crowley, et possesseur d’une bague de jour aussi. mais il ne s’en sert plus; il hésite même à la rendre de façon volontaire au conseil, si ce n’était de son attachement à l’objet lui-même. < Nationalité et Origines > américain contre son gré. il y est né, en partage même les gênes, mais c’est une identité qu’il se permet d’effacer. pour lui pas de nation, juste les origines de sa mère, venue d’un pays africain qu’elle a toujours tu, avec douleur. c’est le seul reproche qu’il lui a jamais fait : elle s’est toujours refusée à le lui nommer. < Situation familiale > une mère longtemps disparue, une sœur qu’il a su retrouver de son vivant, mais la famille directe n’est aujourd’hui plus que fantômes. mais les liens du sang sont importants, et il a suivi la progéniture fraternelle, entretient toujours un lien avec la descendance actuelle. puis, de famille vampirique, il en a peu : plus de sire depuis longtemps, et il ne s’est autorisé qu’à en transformer deux. < Statut civil et orientation sexuelle > y a-t-il vraiment des vampires qui se respectent qui prétendent être autre chose que célibataire? ezra sait que la vie est trop longue et les romances, beaucoup trop courtes pour importer. mais pour ce qui est des aventures, de meubler l’absence de temps à autres, ezra se satisfait de tous les genres, n’exige de ses conquêtes que d’être belles.  < Occupation(s) > véritable expert en matière de vieilleries, son métier d’antiquaire à son propre compte ne lui demande pas trop d’efforts. il s’en passionne d’un air détaché, haït les vieux articles de luxe comme il les admire. il y a quelque chose de pervers dans son plaisir, à décider du destin des richesses auxquelles il n’avait jamais eu droit. il s’est rapidement fait une réputation dans le domaine, offre ses services d’évaluateur d’art et d’antiquités à ceux qui sont prêts à payer, particuliers, maisons d’enchères et même enfants de crowley aux possessions plus précieuses, ou plus particulières.  puis, parce qu’il a le talent, mais surtout la pratique pour le motiver, il s’invente musicien, violoniste surtout, participe dans de petits concerts, voire au sein d’orchestres en représentations locales, las des voyages incessants. < Situation financière > il gagne peu, c’est vrai, et il n’a aucune envie de rouler sur l’or. mais il est économe, pas du genre dépensier, et de la petite fortune laissée par son sire il en conserve toujours une jolie somme. < À Savannah depuis > ça fait maintenant une douzaine d’année qu’il a flanché, qu’il a renoncé à sa vie nomade. repoussé par ceux qu’il a défendu, ses frères d’armes dans une guerre pourtant loin d’être terminée, trahi par ceux qu’il s’était donné pour mission de venger et menacé par leurs ennemis, il a fini par en avoir marre, de se cacher, de se protéger, et de se faire remercier par des insultes et de pathétiques tentatives de violence. c’était savannah, seule, qui pouvait lui donner la paix espérée, heureux hasard, mais aussi douloureux rappel d’un passé écorché. < Quartier de résidence > victorian district, pas par grande volonté, mais plutôt par la force des choses. son ressentiment pour la régence rouge y fait tache, mais l’esprit de communauté est difficile à enrayer. puis le loyer y est raisonnable, pour ses simples besoins de pied-à-terre. les vieux chambranles et les bruyants planchers de bois lui rappellent toujours combien ce logement se voulait inaccessible pour quelqu’un comme lui, alors il se plaît dans l’ironie. < Caractère > du genre stoïque, mais aussi impassible, c’est un choix conscient, une lutte constante contre le trop-plein d’émotions qu’il doit à son vampirisme. trop souvent, trop longtemps, il en a souffert, s’est laissé emporter, s’en est oublié lui-même le temps de perdre le contrôle. mais depuis le temps, il a appris, il a appris qu’il n’en veut pas et il a appris à dissimuler les sentiments les plus violents si profondément en lui que souvent il ne les reconnaît plus. en bon vampire, il a cette individualité, une solitude cultivée. même entouré, même avec presque deux cent années de connaissances et de relations, il passe le plus clair de son temps seul, à contempler le vide, et même à se maudire de cette isolation auto-infligée, les jours où il la vit mal. puis malgré cette vie creuse, il est impatient, il a tout le temps du monde mais il trouve le moyen de vouloir que tout se passe plus vite, d’un moment à l’autre il décide qu’il en a marre, qu’il en a assez de contempler. c’est dans ces moments-là qu’il se laisse vraiment aller, qu’il change son fusil d’épaule, se laisse foncer tête baissée dans l’excès. ses jours de folies sont loin, du moins c’est ce qu’il prétend, mais s’il semble éviter de se laisser emporter trop longtemps, il retombe facilement dans la démesure, fast and hard; il en suffit de peu pour le voir dans tout l’éclat de sa débauche, celle qui le consumait tout entier à peine quinze ans plus tôt, la différence c’est qu’il s’est convaincu à toujours y mettre fin au jour levant. puis il y a l’autre côté d’Ezra, celui qui revêt peut-être tout ce qu’il lui reste d’une humanité fuyante. le côté doux, le côté juste, le côté rêveur surtout, parce qu’il rêve secrètement à un monde où personne ne se fait tuer pour quelque chose qui lui est tombé dessus (vampirisme, genre, couleur de peau, il a une liste, avec classement et nuances parce qu’il croit avant tout à l’intersectionnalité). esprit de justice entaché par sa haine fraîche, ce dégoût méconnu qu’il nourrit pour les humains, malgré toutes ses grandes idées. mais il a construit les fondations même de son interminable vie sur ces croyances, sur ces valeurs, sur les efforts qu’il a mis pour un jour meilleur, alors il n’est pas prêt à confronter toute la violence de son être qui les contredisent.

we appreciate power
< La commère du quartier, elle aurait quoi à raconter à ton sujet ? > Assez peu de choses, au final, parce qu’Ezra n’aime pas se révéler. Il préfère garder son mystère, pas par esthétisme, mais plutôt parce qu’il a appris à se passer de la confiance des autres. Mais si on sait assez peu de choses de lui, il ne se gêne pas pour exprimer son opinion, par la menace, par la violence s’il le faut, il saura y tenir; mais qu’on ne s’y méprenne, il a appris à se contrôler, on sait bien qu’il n’est pas si facile que ça à provoquer, que longtemps avant de s’enflammer il se satisfera de cet air hautain qu’ont ceux qui en savent toujours plus que vous, one step ahead, always. Il s’inquiète pas de ce qu’on pense de lui, il a vécu trop longtemps avec les regards vicieux de ceux qui l’ont haït, mais il écoute. Il sait que certains crachent sur sa froideur, mais que d’autres, qui ont eu la chance de le voir sous un autre jour, respectent au contraire son contrôle, et ses motivations.

< Tu penses que Savannah mérite quelle note sur TripAdvisor ? > Il ne pourrait se résoudre à chanter les louanges d’une ville à l’histoire si sombre. Difficile d’oublier que son port était, pendant un temps, l’un des points affluents du commerce d’esclaves. Que c’est sur un côté de Tybee island, où les humains naïfs lézardent aujourd’hui au soleil pour se donner des illusions de vacances, que les esclaves malades qui ne survivaient pas à la quarantaine étaient enterrés dans des fosses communes. Mais malgré les offenses personnelles de Savannah, il reconnaît que, comme lui, elle a bien changé depuis le dix-neuvième siècle. Ici, les différentes races se côtoient, s’épanouissent sans chercher à se cacher; même Ezra, pourtant si solitaire, s’y est fabriqué un réseau solide au fil du temps. Et il se raccrochera férocement à tout endroit où les humains n’ont pas le dernier mot sur le sort de tous les autres. Pour le reste, il en apprécie l’architecture dont il peut enfin profiter, considère avec amusement les grands arbres qui n’y étaient pas de son vivant. Il regrette de voir les lycans barricadés dans leur quartier insalubre, mais il peut pas leur en tenir rigueur. Il comprend.

< Niveau intégration des races, t’es plutôt peace and love ou chacun pour soi ? > Ça peut surprendre, parce qu’il a l’âme d’un ermite, qu’il préfère se débrouiller seul, mais en pratique Ezra est tout sauf individualiste. C’est qu’il a cette solidarité pour les autres, cette empathie pour le traitement qu’ils essuient tous. Il entretient des relations amicales avec un coven, parce qu’il a tenu à garder contact, au fil des générations. Même avant d’habiter à Savannah, il revenait souvent pour y garder un œil, comme le bon vieil oncle qui visite, avec quelques années en plus. Puis si certains lycans ne tolèrent aucuns vampires, il s’acharne à les amadouer, même s’il comprend qu’il peut être difficile de croire à ses bonnes intentions. Le traitement auquel ils ont eu droit le dégoûte, parce qu'il le reconnaît au plus profond de lui, et pour les loups qui comprennent, il fait office d’allié tenace. Quant aux vampires, il en veut à ceux qui ont sévit avec plaisir au temps de la régence rouge, mais se rappelle bien qu’il est trop tard pour s’y opposer, que s’il n’a pas à vivre avec ces souvenirs, il en a d’autres, personnels, qui l’en ont empêché. Les autres, il s’y rattache, pas du genre amical, mais les rares qui le connaissent vraiment savent qu’en vérité, il y tient, à cette communauté au-delà de la mort. Puis au final, sa solidarité se suffit des enfants de Crowley. C’est peut-être ce qui se dit le plus souvent à son propos : Ezra exècre la race humaine. S’il parvient à contrôler la majorité de ses sentiments, cette haine, toute récente à l’échelle trop longue de ses jours, échappe à sa maîtrise, trahit ses contacts les plus neutres. La vérité, c’est qu’il n’a même jamais tenté de la réprimer.


< Selon toi, le conseil c'est plus nations unies ou gestapo ? > S’il se passerait volontiers, personnellement, d’interdiction de tuer les humains les plus vicieux, il sait se retenir... lorsqu'il le juge nécessaire; mais parce qu’il prône un traitement juste et équitable pour tous, il reconnaît que la loi du talion n’est pas très efficace. Si l’on veut que les humains entendent leur message, les autres races doivent se retenir de leur servir leur propre traitement. Mis à part son dédain des humains, il est plutôt en accord avec les règles imposées par le conseil. Surprenant, peut-être, mais la plupart sont justes et les élus, représentés de manière plutôt égale. Il ne raffole pas de leur autorité, tout gouvernement a tendance à pâtir du goût de pouvoir de ses membres, mais il sait très bien qu’il y a pire, et qu’au final aucun gouvernement ne fonctionne réellement comme on le voudrait. Et chacun sait que le conseil est le seul au monde qui reconnaisse quelque droit aux créatures, alors il s’y est fait. Par contre, il ne fait pas autant confiance à la BCC, repoussé par la quantité d’humains, surtout chasseurs, qui en remplissent les rangs. Alors s’il se contente de suivre les règles imposées sans trop s’inquiéter du pouvoir du conseil même, il ne se gêne pas pour antagoniser la BCC si la situation l’y provoque.

Imminent annihilation sounds so dope

01. La bague de jour qu’il possède depuis le début du siècle précédent lui est plus précieuse que tout. Difficile à croire, peut-être, parce qu’il ne l’utilise que très rarement, se contente de la conserver sur une chaîne autour de son cou. On ne l’a plus vu à la lumière du jour depuis son arrivée à Savannah, et ce n’est pas par honte ou pour plaire au conseil, qui n’a jamais pu lui en autoriser la possession. Non, son abandon de la vie sous le soleil a plutôt été provoquée par la haine grandissante qu’il nourrit pour les humains. La nuit, la plupart des leurs disparaissent dans leurs maisons, et même si c’est loin d’être un remède parfait, il lui suffit. Puis, certains humains sont tolérables lorsque seuls; c’est en groupe qu’ils dévoilent leurs pires aspects. 02. Solitaire comme il est, Ezra fait pourtant collection de cœurs brisés. C’est qu’à cette époque-ci, les conquêtes sont faciles et le temps passé avec elles est amusant. Pour un temps. Le problème, c’est qu’Ezra aime bien le confort de s’occuper avec quelqu’un qu’il connaît déjà, le savoir qui se construit dans les baisers, les caresses. C’est une intimité qu’il préfère aux coups d’un soir. Mais après un certain temps, quelques semaines, quelques mois, souvent juste alors que l'autre commence à s'attacher au-delà des limites de leur relation, il se lasse, et les laisse tomber sans prévenir, quitting cold turkey. 03. Il aime bien laisser les gens se fourvoyer à son sujet. Les humains, surtout saouls, se plaisent souvent à tenter de deviner sa vie. Combien de personnes il a tué, combien d’années depuis sa mort, s’il dort dans un cercueil ou la tête en bas, toutes des questions auxquelles il se fait une joie de donner des réponses outrageusement erronées. La seule à laquelle il se donne la peine de répondre sérieusement, c’est et ta vie humaine, elle te manque?, parce qu’il n’y a pas eu un seul jour de sa morte vie où il a regretté sa vie d’avant, et que la réaction des pauvres bougres quand il raconte sa vie d’esclave est peut-être même plus satisfaisante que leurs sourires crédules. 04. S’il a un avantage certain sur ses compétiteurs (assez peu nombreux), particulièrement grâce à la large période couverte par son expertise (évaluateur expert pour objets en tous genres datant des années 1820 à 1940 environ), il sait pertinemment que son savoir est aisément éclipsé par les connaissance innées des sorcières dotée de psychométrie. Heureusement pour lui, aucune d’entre elle ne lui est jusqu’ici entrée en compétition directe, et il continue de profiter de sa réputation d’imbattable expert (pour l’instant). 05. Artiste dans l’âme, manque d’originalité, il n’y a pas manqué, à cette fascination pour les arts anciens et contemporains, et à cet amour de la musique, classique d’abord, puis tous genres confondus. Improvisé joueur de violon dans un moment d’ennui au siècle dernier, il ne l’a pas lâché, pratique plusieurs fois par semaine sur son instrument amoureusement conservé; et il ne s’en contente pas, s’amusant sur les touches de claviers et au bec de fiers instruments de cuivre. Son morceau fétiche, la sonate des trilles du Diable, de Tartini, se fait souvent entendre par-delà sa demeure, juste avant l’aube. 06. Il a adopté le Blüd dès sa création, avec plus ou moins de conviction. La pâle copie ne l’a pas trop fait rechigner, au final, et il s’en est accommodé comme les plus pauvres humains se contentent de pain. Mais s’il en garde toujours quelques provisions chez lui, pour la routine, et surtout quelques bouteilles modifiées, pour s'enivrer, il n’a jamais vraiment quitté ses habitudes, de luxe et de luxure, il hante les lieux de ces débordements, savoure le sang de bloodbags et même, lorsqu’il pousse à l’excès, de fêtards effrontés, ceux qui le provoquent et ceux qui ont l’âme pourrie à la moelle. Il ne résiste pas à l’appel, et encore moins à l’offre, pas par faiblesse, pas par nécessité, mais plutôt parce que rien n’arrive à la reproduire, cette sensation, la vie qui coule dans sa gorge. Puis, nourri par cette haine, ce dégoût des humains, il se laisse aller trop loin, parfois; il a décidé qu’ils ne méritent plus sa pitié, ni sa retenue.  07. Malgré son dédain pour la faiblesse enorgueillie de l'humain, il n'use que rarement ses talents de compulsion. Il y a toujours rechigné, le minable morceau de conscience qu'il lui reste le suppliant à l'oreille, avec une voix douce qui lui fait penser à sa petite soeur, celle qu'il a entendu pour la dernière fois trois vies plus tôt. It's not a victory if you cheated. 08. S’il ressent un profond dégoût pour la ville que Savannah était de son vivant, la chance d’assister à son évolution a su la lui faire pardonner. Ses visites à la descendance de sa sœur, fréquentes mais courtes, lui ont donné l’opportunité idéale de surveiller les évolutions de la ville, et surtout de ses différents habitants. Obnubilé par la ségrégation raciale qui y sévissait dans toutes les sphères de la vie humaine, il n’a pourtant pas été aveugle au reste : le pouvoir grandissant des sorcières, l’opportunisme des vampires, le traitement barbare des lycans. Ce n’est pas un secret que c’est son désaccord avec la situation qui l’a poussé à quitter la ville au temps de la Régence Rouge, et de ce départ à son retour dans les années 80, les choses avaient bien changé. Il se force depuis à apprécier la ville sans lui attribuer le blâme pour toutes les fautes qui parsèment son histoire. 09. Son aversion pour les humains ne compte aucune exception. Ça lui donne une mauvaise image, parfois, lorsqu’il brusque ceux qui n’ont rien à se reprocher; vu son passé d’activiste, plusieurs s’attendent à ce qu’il approuve des pro-crawlers, ces gens qui protestent pour donner des droits aux créatures de la nuit. Mais il ne voit plus les couleurs, dès que sa rage s’empare de lui il ne voit les humains qu’à travers un voile roug; rouge pour la haine, rouge pour le sang. Ses émotions sont d’ailleurs toujours un peu confuses lorsqu’il s’émoustille à la bonne odeur de sang dans les veines d’humains, incapable de dissocier le désir de boire de celui de celui de détester. Heureusement pour lui, le processus permet souvent un peu des deux. 10. S’il adopte volontiers les modes de l’époque rapidement, et avec un certain plaisir discret, Ezra affectionne toujours l’esthétique classique du vampire. Pas pour ses vêtements, ou son style, déjà qu’il n’en a pas le stéréotypique teint livide, mais sa demeure ressemble bien à ce qu’elle est : un repère de vampire, plongé dans les ténèbres de la nuit, arborant meubles anciens (en bon antiquaire...), chandeliers raffinés, et instruments de musique croulant sous le poids des années. Il se plaît d’ailleurs à en partager l’esthétisme, entre autres sur son compte Instagram, qui lui a valu une certaine popularité en ligne. Au point où il évite d’y partager des photos de lui, parce que ses abonnés n’apprécient pas autant ses tatouages et son regard meurtrier, et que l’égo en prend toujours un coup.

< Pseudo/Prénom > spf (june gloom), laura. < Âge > twenty threeee. < Région > québec. < briefing > je viens de me remettre au rp après une pause de 2 ans, j'aime les jeux vidéo et les tests de personnalité (auxquels je vais faire passer ezra bientôt siffle). aussi je fais de mon mieux pour atténuer mon frenglish soyez indulgents pls ass  < Autre compte > nope. < Comment as-tu découvert le forum ? > bazzart je crois. < Avatar > reece king. hin < type de personnage > inventé. < Crédits > deathandmysticism, nitratediva on tumblr + amor fati.



Dernière édition par Ezra Specter le Ven 12 Juin - 1:57, édité 17 fois
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MessageSujet: Re: la stravaganza   la stravaganza EmptyMar 2 Juin - 3:37



dying to feel alive
< one need not be a chamber to be haunted >

warning : mention de viol, émétophobie/description de maladie, violence et gore liés aux vampires, racisme.

 track one.


1837, Géorgie. Soleil pesant, journée interminable. Il a douze ans, travaille sans relâche avec sa mère et les autres esclaves sur la plantation de Mr. Townsend. Sauf qu’il vient de les vendre, monsieur le maître, tous sauf ses servants personnels, ceux qui travaillaient dans sa demeure, il est à court d’argent. On parle de faillite, de dépression. Il n’y comprend rien, mais ce qu’il sait c’est que leur maître quitte la Géorgie, alors Ezra dit au revoir aux plants de cotons, aux barrières donnant sur Augusta, à Mr. Townsend, pour qui il n’a jamais nourri qu’une haine sourde, décuplée depuis qu’il a su que c’est à cause de lui qu’il est là, à cause de lui que sa mère baisse un regard affolé chaque fois qu’un homme s’approche. Elle est assise à côté de lui, avec Madelaine sur ses genoux. C’est près de Savannah qu’ils vivront maintenant, pour un Mr. Thomas, et Ezra s’est promis qu’il les en protégerait. Toutes les deux.

1849, Savannah. Huit jours. C’est ce qu’elle lui dit, miss Thomas, que ça fait huit jours qu’il est couché là. Il n’en a aucun souvenir. La migraine, les fièvres violentes, l’estomac qui se retourne, ça il s’en souvient, et puis cette bile noire qu’il vient de cracher, qui laisse ce goût métallique sur sa langue, mauvais présage. Sentiment étouffé au creux du cœur, la peur, il veut voir les siens, sa mère, sa sœur, mais y’a personne, juste miss Thomas, avec son sourire parfait qui lui donne un frisson qui n’a rien à voir avec la maladie. “You know, they say colored men never die from yellow fever.” Une voix toujours si douce, mais tout sonne creux. L’articulation, le regard, les plis parfaits de ses cheveux trop blonds, quelque chose a changé chez miss Thomas, depuis la dernière fois qu’il l’a vu. Il se rappelle plus quand. “Do you think you’ll be an exception? Wouldn’t that be a shame.” Elle rit, un son pincé à donner froid dans le dos. Mais l’idée rebondit dans le peu de conscience qu’il lui reste, la mort, qui vient, inexorable. S’il se rendort, il n’aura plus de réveil, même pour vomir un peu de sang noir, il le sent. La fin. “What was your name again ?” Il a plus la force. Des lèvres qui sursautent, l’instant d’un bref effort, insurmontable. Elle s’approche. “Ah, no matter. You can tell me after.” Une étincelle dans son sourire, puis plus rien.

1863, Caroline du Sud.He’s just a kid, miss Thomas.” Il voit bien à son regard, enflammé mais si lointain, qu’elle ne se laissera pas convaincre. “Oh Ezra dear, I told you to stop calling me that.” Elle se pourlèche, l’extase même épelée sur son visage. Le sang coule, tache son cou, le col de sa robe. “He’s just a kid, miss Eileen. He doesn’t look older than 15.” Dégoût sur sa bouche, rage dans ses yeux. Le gosse avait eu la malchance d’être seul, de s’ouvrir le genou sur une pierre. “I’m not gonna kill him! Just… turn him. You’re getting too comfortable around me, and we both know you stopped listening to me years ago.” Ses dents plantées dans son propre poignet, elle mord avec enthousiasme, laisse ses veines se vider au-dessus de la bouche entrouverte. Elle a raison, et il déteste sa faiblesse, cette incapacité à lui donner tort. Sa voix s'aiguise, prend ce ton sec qu'il n'a pas encore l'habitude de désobéir. “I've been letting you kill all those Confederate soldiers, so don't you dare oppose me on this. Come now, finish it for me.” Toute la haine du monde qui lui déborde du cœur, mais il n’arrive pas à résister. La victime succombera avec ou sans son aide. Il se penche sur le corps prostré, écoute la respiration pénible, caresse la peau foncée. Il se revoit, dans son regard, si vif malgré la vie qui s’écoule hors de lui. “What’s your name, boy?” Miroir de sa propre expérience, parce qu'il veut faire mieux. Appuyé contre un tronc d’arbre, le visage couvert de sang, mais il trouve la force, celle qu'Ezra n'avait pas eu. “John.” Ezra sourit. Découvre ses crocs. “Well then hold on tight, Johnny.

1914, Savannah. L’air lourd de l’été, l’agitation du port, les squares élégants, il la reconnaît, Savannah, mais elle ne saurait en dire autant. Ils y passent parfois, quelques jours, le temps d’une fête, le temps d’une victime, puis ils repartent. Chaque fois, Ezra s’échappe, laisse Johnny entre les griffes d’Eileen Thomas pour une nuit. L’humble maison du centre, qu’il a l’habitude de visiter, qui l’accueille à la lumière d’une chandelle. “There you are! I have something for you.” L’intrigue au fond des yeux, il salue le groupe au passage, rassemblé dans la pièce principale. Certaines lui sourient, d’autres l’ignorent; mais toutes savent qui il est, ce qu’il est. Grand-oncle Ezra. “For me?” Il interroge, mais il suit, une pièce plus petite, mieux éclairée. Elle lui tend une pochette, un air fier sur le visage, dans la posture. “Finally managed to make one. About time, too! Would’ve been a shame to die before I could give it to you.” Il observe ses rides, la canne qu’elle traîne partout. Signes de vieillesse, oui, mais ses yeux pétillent, elle est encore loin du lit de mort. Mais Ezra a appris à éviter les commentaires, sur l’âge, sur la mort; trop mal placé pour ces jugements. Elle lui tend une pochette de cuir, le bijou tombe au creux de sa paume. La flamme des chandelles rebondit sur ses facettes, promesses d’une lumière plus forte, plus permanente. “What’s it for?” Il pense savoir, mais il reste modeste, parce qu’aux talents de sa famille sorcière, il n’y connaît rien. Elle lui saisit la main, glisse l’anneau à son majeur, avec une excitation qu’il croit comprendre. “It lets you walk outside. Ezra, if you wear this ring, the sun can’t hurt you anymore.” Révolution.

1926, Ohio, or maybe West Virginia.You can’t do this! You have to LISTEN TO ME!” Elle se débat, gronde, hurle, et pendant quelques secondes, Ezra sent ses muscles qui ne lui répondent plus. Son corps veut obéir, lâcher la furie, la laisser repartir. Mais il regarde autour, les dizaines de corps sombres gisant sur le sol, les membres arrachés, les têtes défigurées, et la rage bouille dans ses veines à nouveau, fièvre incandescente, incontrôlable. “I should’ve done this years ago,” il gronde, la voix contrôlée au fond de la gorge. Il y a cette maîtrise qui l’habite, un contrôle plus décisif que ce qu’il a jamais connu depuis ce jour fatidique où il a bu sa première gorgée de sang humain. Cette force, nouvelle, inespérée, qui lui permet enfin de dompter les émotions volatiles qui se jouent de lui depuis trop longtemps. Et le moment idéal pour son application. “Keep holding her, Johnny, I’m almost done.” Toutes ses forces sont concentrées sur sa tâche, Ezra le voit bien, mais il hoche la tête, la mâchoire crispée par l’effort, ou par la haine. Ezra en finit avec les nœuds, la corde solide sur son corps, pâle de vampirisme, ou de cette blancheur cultivée qui lui est si précieuse. Eileen Thomas, points et pieds liés. “She deserves to die.” Il a encore toute la jeunesse dans sa voix, même après soixante longues années, et l’émotion la lui fait vibrer. Elle rit, de ce rire maniaque qui n’a rien de naturel, alors même qu’Ezra la fixe sur le tronc déraciné, celui qu’il a arraché pour en briser les branches, construire un petit bûcher. “I thought I was already dead, isn’t that what you always say, Johnny boy?” La haine lui monte dans l’estomac comme de la bile, il n’a plus qu’une envie. “Eighty years, miss Thomas. Nearly eighty years with a couple of black boys as your only company, and yet you still did this. I’ve seen enough.” Le massacre, immonde, elle s’y était pourtant donné à cœur joie, à décimer les familles, à rattraper les fuyards, à faire couler plus de sang qu’elle ne pourrait en boire. Un terrain de jeu, pour quelqu’un comme elle; seulement parce qu’ils avaient le malheur d’être noirs. “Oh Ezra dear, I can’t believe you ever thought I cared! The only reason you’re still here is so you can serve me. My own personal pair of Jim Crow servants!” Elle ose chantonner, il crache sur son sourire. Il commence à perdre le contrôle, elle le provoque, il le sait, mais il se sent flancher, il veut la voir payer, taire ce rire bestial. “Step away, Ezra.” Johnny, cher Johnny, sans qui il serait resté impuissant, pour des siècles encore peut-être. C’est lui qui allume le feu, laisse brûler l’amoncellement de branche. C’est dans leurs yeux à tous les deux que le reflet des flammes danse, dans leurs oreilles attentives que résonnent les rires, alors qu’ils se tordent en cris d’outre-tombe.

 track two.


1946, Savannah. L’accueil est faste, les vampires vêtus richement, avec cette bonne mine qu’ont ceux qui sont très bien nourris. Il est revenu, parce qu’il a entendu dire que Savannah, c’est l’endroit où se faire voir, si l’on est vampire. On dit à travers le pays entier que c’est eux qui y règnent, qu’ils ont pris le contrôle de la ville et qu’ils s’y prélassent dans le luxe. Alors Ezra est revenu, seul, parce qu’il n’est jamais plus que seul, depuis la fuite de Johnny. Et il s’y plaît, dans cette nouvelle ère de la ville, vêtue de ses plus ostentatoires parures. Il se plaît dans ses bals au charme suranné, dans ses salons tapissés où il n’a qu’à se servir au creux d’un cou, et dans ses rues pavées où les siens n’ont pas à craindre la lumière du jour. Certains le connaissaient avant même qu’il ne s’annonce, il a appris sa réputation; on commence à le respecter pour son âge, dépassé les cent ans, c’est pourtant bien peu, prétendent les plus anciens, les carcasses d’outre-mer. Et les sorcières le connaissent aussi, les murmures se répandent, on remarque cet unique coven qu’il visite, peut-être trop souvent. Mais il n’en profite pas longtemps, de la pompe des fêtes et des banquets, de cette régence rouge triomphante, parce qu’il fait des remous. Quatre ans qu’il y est, mais on commence à ne plus les tolérer, Ezra et ses protestations. Les lycans ne méritent pas d’être défendus, qu’on dit, ils ne valent pas même le traitement des humains. L’opposition du début s’est peu à peu tue, maintenant on le voit d’un mauvais œil quand Ezra conteste. Il est pas prêt à mourir une deuxième fois, trop de sang encore dont il voudrait se délecter, alors il quitte, laisse la ville derrière une deuxième fois plutôt, une nouvelle petite mort. Il quitte pour vivre son excès, pour boire son soûl, en tout égoïsme, et plus tard il appellera ce départ my greatest cowardly act, et, avec les années qui suivent, son plus profond regret, sa plus secrète honte.

19??, somewhere in North America. Des jours qu’il n’a pas dit un mot, des semaines, sans doute, qu’il n’a pas vu le plus petit rayon de soleil. La bague est pourtant toujours à son doigt, il a simplement décidé qu’il préférait la nuit. Ou est-ce vraiment une décision? C’est peut-être plutôt un simple instinct, aussi animal que tout le reste. Il se redresse, rejette le corps inerte, passe un regard incrédule aux alentours, comme si la forêt brûlait; il avait oublié la luminosité incandescente du jour levant. Il s’est fait surprendre par l’aube, emporté par l’excès. D’habitude, les groupes qui s’aventurent jusqu’à son domaine en pleine nuit sont petits, trois ou quatre hommes tout au plus, venus pour la chasse, le camping, il ne leur a jamais demandé. Peu de paroles sont échangées entre le moment où il entend les battements de leurs cœurs et celui où il retourne, rassasié, dans son trou à rat à même la terre. Cette nuit-là, festin pour le monstre qui vit dans la forêt : dix fêtards venus pour une soirée inoubliable, dix corps trop vite oubliés. Il n’y a plus rien d’humain dans cette carcasse qu’il traîne, rien qui n’y ressemble dans sa manière de se déplacer. Prédateur, et rien de plus. Jusqu’à ce qu’un jour, l’un de ses visiteurs naïfs, dans une conversation qu’il avait toutes intentions d’interrompre dans la foulée, mentionne Savannah. Did you hear about it? They say vampires ruled the city for decades. It’s been liberated now, but it’s still the place to go if you want to see some of those… creatures.

 track three.


1982, San Diego.Fuck Ezra, not that hard…” Le néon rouge comme seul éclairage, les lourds pieds des chaises reposant sur le tapis, les tentures tirées pour un peu d’intimité. Le lieu est underground, mais la déco décadente trahit la clientèle : fortunée, sublime, et assoiffée de sang. Peu d’entre eux hantent les lieux en plein jours, mais Ezra ne partage pas leur préoccupation. Ni même aucune précaution, il semblerait, parce que voilà que la jolie petite humaine, celle dont il est devenu accro au fil des semaines, émet un gargouillis peu gracieux. Retour à la réalité, à mi-chemin entre le plaisir et le repas. Il se détache avec peine de son cou, observe sa nouvelle copine, emprisonnée entre ses mains, qui peine à trouver une gorgée d’air, panique. Il comprends pas trop ce qui se passe, il a oublié combien les corps humains, si frêles, peuvent être si rapidement incapacités. Puis le cerveau se tait, les sensations prennent le dessus. Il goûte sa vie dans sa bouche, la sent qui lui échappe, refuse de laisser la ravissante proie s’éteindre, pas comme ça. “H….. Help,” elle réussit encore à éructer, puis la fin, inévitable. Même s’il ne prétend pas être très brillant, ce moment précis restera gravé dans sa mémoire pour sa stupidité; mais la vérité c’est qu’il panique, pris de court, ne pense pas plus loin. Maladroit, il se perce les veines du bout des dents, y presse les lèvres qu’il connaît déjà si bien. Il a pourtant résisté si souvent à l’appel, celui de sauver cette vie-ci, ou celle-là, parce qu’il s’y refusait. Mais c’est là la différence de la nouvelle version d’Ezra. Perdu dans la débauche, tout paraît futile, tout semble crucial. “Holy shit. I might regret this.

1993, Chicago. Regrets. La débauche a un prix, il semblerait. Les soupirs, la discorde, il en voit de toutes les couleurs depuis ce jour fâcheux. C’est qu’elle n’est pas de tout repos, plusieurs fois il a eu l’envie de lui tordre le cou, premier infant prodige ou non. Et si la passion s’est essoufflée, la tension dissipée a laissé place à l’irritation d’un gardien trop las pour les outrances de sa pupille. Quant à l’attachement, celui qu’on comprend à leur compagnie constante, il se contente normalement de la taire. Sauf cette fois-ci. “Listen. I think we both know I’m doing this for her more than for you.” Silence dans la chambre d’hôpital. Ezra reste aux aguets, tend l’oreille, mais pas un son ne perturbe la quiétude de l’aile où ils se trouvent. Pour l’instant. Dans le lit, la respiration trop lente, l’homme le fixe. Il comprend la détermination dans ses yeux, qui s’active. “Does she know you’re here?” Une pause, mais Ezra entend bien la suite, qu’il a pourtant tue. Does she know you’re doing this? Ezra sourit, hausse un sourcil; la situation traîne, la lourdeur le lasse. Vaut mieux agir tout de suite. Il faudrait pas qu’il change d’avis maintenant. “Do you really think she’d have let me come if she knew?” L’hésitation s’immisce dans son regard, Ezra perd patience, se laisse déconcentrer par la bonne odeur de son sang. Elle ne lui a jamais laissé y goûter, proclamant la possession, et surtout l’amour. Ça fait des jours qu’elle passe ses nuits à pleurer, cloîtrée dans leur demeure partagée, dans son déni de venir le visiter. Parce qu’il va mourir, parce qu’elle refuse de le transformer. Peut-être juste parce qu’elle refuse de lui donner raison; à lui, ou à Ezra. “Right. Well go ahead then. I don't care what your reasons are if you're giving me what I want.” Elle lui en voudra, c’est sûr, mais Ezra voit plus loin. Puis, ça le divertit. “Good man. Welcome to the family then, I guess.

2008, Savannah.Il jette l’éponge, peut-être, mais il est pas lâche. Tout sauf ça. Il a assez donné, et au final ça lui a valu quoi? La peur au fond des yeux de ceux qu’il défendait, ça il connaît, il comprenait, mais les insultes, les chasses ouvertes, les paris à celui qui dompterait le sale crawler qui se permet d’infiltrer les rangs des organismes qu’il a pourtant contribué à fonder il y a des décennies, well, ça il s’y fait pas. Une supériorité certaine sur les humains, ça fait longtemps qu’il s’y est habitué, longtemps qu’il a appris à les apprécier pour le sang, mais aussi à les effrayer dès qu’ils en font trop. C’est la nature humaine, de toujours vouloir plus, de croire dur comme fer, sans la moindre cause, qu’ils valent plus que tous les autres, et c’est la nature d’Ezra de les remettre à leur place quand ils empiètent sur un territoire qui doit rester hors de leur portée. Mais avec les années, le pouvoir du groupe prend de l’ampleur, l’orgueil partage maintenant son trône avec un certain pouvoir et une haine publique, dont la source est cette même fichue peur dont il aimait tant se jouer. Ça doit bien faire trente ans qu’il n’avait plus senti cette émotion, trente ans qu’il a passés à satisfaire ses moindres désirs, sans même se donner le temps d’y penser. La démesure, le faste de ses années sociales, loin derrière lui. Il est revenu à Savannah, seule lueur à teinte d’espoir, enveloppé dans sa solitude. C’est peut-être cette émotion, glaciale, qui lui a fait tourner la page sur une énième période de son interminable vie. Celle qui l’a plongé dans ce spleen froid qu’il connaît trop bien, contraste à ces brèves satisfactions apportées par la débauche, qui illuminaient d’un éclat glauque le noir d’encre de son esprit (et parfois encore, s’il en a l’énergie). La haine.



Dernière édition par Ezra Specter le Sam 13 Juin - 3:45, édité 19 fois
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MessageSujet: Re: la stravaganza   la stravaganza EmptyMar 2 Juin - 4:27

wii
On commence à être de plus en plus de québécois hin
J'étais déjà intriguée suite à ton passage dans le coin invité, JE LE SUIS ENCORE + MAINTENANT.
Je veux la suite o
Ah et, bienvenue hearty
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Rafaela Esperanza
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Here we go, here we go, it's my turn to make history. Here we go, here we go, when I'm gone they'll remember me, yeah.

A dreamer with the fever to be great was all I ever want, was all I ever wanted. A finder with the fever for the fame was all I ever want, was all I ever wanted.

Got me singin' like... Bang, bang ! This fire's the weapon. Bang, bang ! Won't stop till we're legend.

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witching hour
MessageSujet: Re: la stravaganza   la stravaganza EmptyMar 2 Juin - 8:10

Le Québec nous envahiiiiit omg
Carrément canon le bonhomme, j'approuve, et puis un antiquaire et musicien ça promet hihi
Bienvenue parmi nous red
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MessageSujet: Re: la stravaganza   la stravaganza EmptyMar 2 Juin - 8:11

hello there oo

tu as bien fait de craquer et de poser tes valises ici, c'est ça qu'on veut ! gnia
le fc est juste parfait, et je sens que le perso le sera tout autant.

je vais suivre tout ça avec intérêt. --
bienvenue ici petit chat ! hearty
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Brett Danton
Brett Danton
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Allégeance : tu n'es fidèle qu'à toi-même mais uniquement les jours où tu arrives à te supporter. ça demande déjà pas mal d'effort.
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deathless
MessageSujet: Re: la stravaganza   la stravaganza EmptyMar 2 Juin - 8:31

tellement contente de voir que tu as craqué, tu vas voir tu vas te sentir comme chez toi en un rien de temps vivi si tu as besoin de quoi que ce soit, surtout, n'hésite pas à venir trouver une admin, on est là pour ça et toujours ravies d'aider bril

non puis alors, ce personnage, ce début, je fall tout m'emballe red et clairement, Reece c'est que du love, ce faceclaim colle tellement à la vision que tu as posé dans les invités ga

j'vais venir t'embêter pour des liens, déjà avec Brett et puis avec mon tc, Rowan, dont la mif était du côté confédéré des choses fp

bref, j'ai hâte, j'veux tout lire, ça brille déjà tellement bave
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witching hour
MessageSujet: Re: la stravaganza   la stravaganza EmptyMar 2 Juin - 9:40

Je sais pas quoi dire tellement je kiffe donc : red

Bienvenue parmi nous ! Le Québec nous apporte que des bons membres c'est digne de sa réputation ! Hâte de lire la suite ! rambo
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moonchild
MessageSujet: Re: la stravaganza   la stravaganza EmptyMar 2 Juin - 17:58

j'aimais beaucoup trop ce qui se profilait dans la partie invités, ravie de voir que tu as craqué, parce que ce début, oh my  drama
c'est presque cruel de nous en faire lire si peu ?
j'ai hâte d'en lire plus  excited
(et on aime le frenglish, on aime les tests de personnalité, et on aime les retours au rp après une pause ticoeur )
bienvenue chez toi love
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flesh and bones
MessageSujet: Re: la stravaganza   la stravaganza EmptyMar 2 Juin - 18:14

les tests de personnalité c'est la vie ui
le personnage qui se dessinait en zone invitée avait sacrément titillé ma curiosité et j'ai déjà hâte d'en découvrir plus red ce début me hearteyes (et reece, quel choix hearty )
bienvenue à la maison love
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deathless
MessageSujet: Re: la stravaganza   la stravaganza EmptyMar 2 Juin - 18:25

merci de votre accueil TT et ravie de voir que vous avez du goût reece plaît, vous êtes beaux aussi yeux

@delilah parker-wright more power to us hin
la suite vient soon, promis oo

@rafaela esperanza oui mais on est gentils cutie merci merci hearty

@rosemary pierce hello again -- merci encore  TT

@brett danton merci, ces compliments fall et pour l'accueil et les encouragements  heart  
puis avec plaisir, ça sonne parfait pour bien embêter ezra siffle

@jude parker-wright comme c'est flatteur hihi merci  hearty  hearty

@maura pace promis je vous torture pas trop longtemps ('fin j'espère) eyes
(mais c'est trop parfait tout ça siffle  heart) et merci keur

@sidney farrow tout à fait, je saurais pas m'en passer ui
merci tout plein  love  
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