AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM EN HIATUS
plus d'infos ici
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez
 

 you could be the fire, i could be the ash | awsten

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Awsten Reed
Awsten Reed
Date d'inscription : 01/06/2020
Messages : 303
Pseudo : merricup
Avatar : zayn malik
Crédit : gainsboro (av) + SIAL (sign)
Multicompte : zachary, jade & megan
you could be the fire, i could be the ash | awsten E56dce27697674007697bdf13f53dd62
Âge : vingt-six ans pour l'éternité, en réalité ça fait cent deux ans que tu erres dans ce monde.
Pouvoir : un pouvoir vampirique que tu n'utilises que très rarement, une bague de jour qui ne quitte pas ta main, par habitude.
Allégeance : il y a eu un clan auquel tu ne t'es jamais attaché, aujourd'hui dissout. tu es désormais loyal au groupe, mais surtout à toi-même.
Métier : batteur des brand new saints si c'est considéré comme un métier, oisif comme la plupart des tiens, tu occupes tes journées comme tu peux.
Adresse : #017, Victorian District.
you could be the fire, i could be the ash | awsten Bc54f847d0b3c112d0d770ce3421b261433d5654

i just pretend that i'm in the dark
i don't regret 'cause my heart can't take a loss
i'd rather be so oblivious
when i look at you in your eyes
i see there's something burning inside you

you could be the fire, i could be the ash | awsten Empty
deathless
MessageSujet: you could be the fire, i could be the ash | awsten   you could be the fire, i could be the ash | awsten EmptyMer 3 Juin - 15:33



Awsten Reed
< And now you got me where you want me cause i'm on the ropes >
< Nom complet > Ton faciès a connu plusieurs identités car tu as dû te séparer de l'originel ; des prénoms extravagants, classiques, des patronymes passe-partout ou plus exotiques, tu pioches ces syllabes chez des personnes que tu as connues et qui t'ont marqué, te les appropriant comme un gage de loyauté que tu es le seul à comprendre. Depuis quelques années, on t'appelle Awsten, prénom que tu affectionnes seulement pour l'esthétisme, pour la légèreté, pour l'originalité. Reed pour compléter la simplicité, le nom de famille a seulement le don d'être court et facile à retenir, pas trop prétentieux parce que ce n'est pas ton genre. Ajustés ensemble, tu t'es dit que ça rendait bien sur le papier et dans l'ère du temps. <  ge, date et lieu de naissance > Des décennies passées sans vieillir, jeunesse éternelle que certains envient, les traits de ton visage ont à peine franchi le quart de siècle et ne connaîtront jamais vraiment la trentaine, vingt-six ans au compteur lorsque tu as lâché ce que tu croyais être ton dernier souffle. Tu aimes dire que tu as arrêté de compter les années qui se sont réellement écoulées depuis ta naissance, pourtant, tu ne peux t'empêcher d'ajouter un "+1" dans ta tête tous les 18 mai, et le résultat a atteint le nombre fatidique de cent deux ans la dernière fois que tu l'as fait. Un peu plus d'un siècle à traîner ta carcasse sur Terre, c'est encore dur pour toi de considérer que tu es né il y a si longtemps, quelque part dans la campagne indienne, non loin d'Amritsar, là où se trouve désormais la frontière entre ton pays natal et le Pakistan. < Race et pouvoirs > Transformé sans ton consentement bien que cela n'ait plus d'importance maintenant, sauvé in extremis de la mort par deux crocs plantés dans ta chair et un liquide carmin qui constitue aujourd'hui ton unique régime alimentaire ; vampire pour le terme général, suceur de sang pour l'effet plus péjoratif de la chose, monstre indigne pour les anti-crawlers du coin, tu te fiches un peu de l'appellation. Tu as obtenu une bague de jour vers la fin des années 90 parce que tu as toujours été un bon citoyen – à vrai dire t'en sais rien, ce bijou ne constitue en aucun cas une de tes fiertés, mais tu ne peux nier son utilité. < Nationalité et Origines > Pendant les années qui ont suivi ta naissance, les murs de votre maison de fortune se sont imprégnés de murmures étranges vis-à-vis de toi. Ta plus vieille tante te jetait des regards courroucés lorsque tu passais près d'elle, on disait que tu possédais du sang de colon comme on parlerait du Sheitan et il n'était pas nécessaire de s'y connaître en génétique pour constater qu'en effet, tu avais la peau moins foncée que le reste de ta fratrie. Pourtant, tu n'y as jamais cru – tu es d'origine indienne, voilà tout, même si tu en parles à peine et que tu as déjà menti là-dessus. Tu as officiellement obtenu la nationalité britannique après la Seconde guerre mondiale, avant d'être finalement naturalisé américain à la fin des années 80. Le reste, tu diras que c'est du passé et que ça remonte à trop loin pour réellement s'y intéresser. < Situation familiale > Sixième enfant d'une fratrie à rallonge, cinq autres sont arrivés après toi et pourtant, tu ne t'es jamais réellement attaché à l'un d'eux ; l'amour fraternel, ce n'est pas quelque chose que l'on t'a vraiment enseigné. De toute façon, ta famille biologique a sûrement oublié ton existence à l'instant où tu es parti combattre au front, et tu ne pourrais même pas leur en vouloir. Après ça, on pourrait dire que tu as eu plusieurs familles de substitution mais tu n'es pas sûr que le terme soit adéquat, en tout cas peu proportionnel à l'affection que tu leur as porté. Tu as eu des frères d'armes, un clan dans lequel tu n'as jamais trouvé ta place, des amis d'un temps, sinon quoi de plus ? Un groupe, que tu répondrais aujourd'hui à demi-mot, comme peu certain. Pas grand-chose, dit comme ça, juste deux de tes pairs aussi paumés que toi, mais ce sont des liens minutieusement brodés que tu ne voudrais défaire au risque de sombrer. < Statut civil et orientation sexuelle > Tu as eu le temps d'aimer, en cent deux ans d'existence, mais les personnes qui ont su aviver une lumière dans ton cœur éteint se comptent sur les doigts d'une main – la plupart ne sont même plus de ce monde, à l'heure d'aujourd'hui. Tu n'enchaînes pas les conquêtes et ne te laisses pas toujours aborder facilement, cela dépend de ton humeur ; dans tous les cas, tu es célibataire et tu craches n'avoir jamais personne en vue, même si une silhouette ne cesse d'errer dans tes pensées depuis quelques temps déjà. Au fil des années, tu as découvert que tu étais bisexuel, peu difficile sur les genres tant que la personne en face de toi te plaît, chose que tu n'aurais jamais su si tu n'avais pas vécu tout ce temps sur Terre, certainement. < Occupation(s) > On pourrait croire que tu es d'une paresse agaçante, ce ne serait pas tant des mensonges. Tu n'as jamais fait d'études de ta vie, par manque de motivation, ne voyant aucune utilité à décrocher un diplôme dont tu ne te serviras sûrement jamais. Pourtant tu as enchaîné les jobs, pendant ton moitié de tour du monde, principalement des boulots manuels ou qui ne nécessitent aucune réflexion excessive. Aujourd'hui tu es batteur des Brand New Saints, une première pour toi que de t'investir autant dans la musique, du côté de la scène et de la création du moins, mais ça ne te déplaît absolument pas, au contraire. < Situation financière > Relativement aisée. Tu n'as plus grand-chose de ce que tu as dérobé à ton sire il y a quelques dizaines d'années déjà, mais tu as su te refaire un peu d'argent – principalement grâce à tes fréquentations friquées de la fin du siècle dernier, entre autres – et tu possèdes désormais une somme non négligeable dans tes comptes. Pas de quoi t'inquiéter si tu commences à faire de gros écarts financiers, disons. < À Savannah depuis > Courant de l'année 2006. Ce n'est pas la première fois que tu t'y installes, mais ladite première fois, tu n'y étais pas resté aussi longtemps, seulement six ans pour être plus précis. À vrai dire c'est même la seule ville, sans compter Londres qui est un cas que tu dirais "particulier", où tu as habité plus de douze mois. < Quartier de résidence > Tu as toujours vécu dans le quartier de Victorian District, même avant de rencontrer Brett et de commencer une cohabitation un peu trop bordélique à ton goût avec lui – surtout au début, mais tu as fini par t'y faire. Tu apprécies le charme du quartier et tu t'y sens chez toi plus qu'ailleurs, dans tous les cas. < Caractère > Tu es tout le temps nerveux, Awsten, et ce n'est pas tant de ta faute, c'est la vie qui t'a forgé ainsi. Il est très rare de te voir détendu et l'esprit tranquille puisque tu trouves toujours quelque chose autour de toi qui te donne une bonne raison d'être à cran et sur la défensive. Ce sont donc les nerfs constamment à vif qui t'offrent cet air distant et renfrogné digne d'une resting bitch face en puissance qu'on te connaît bien et qui en décourage plus d'un – savoir comment t'accoster sans se faire envoyer bouler semble être un casse-tête sans fin mais, en réalité, tu n'es pas asocial pour un sou. Du moins tu as appris à ne plus l'être, et, contrairement à l'époque, se mêler aux autres ne t'apparaît plus comme un défi à relever, bien que cela s'apparente souvent à un effort à faire plutôt qu'à un réflexe naturel – il y a une sorte de prudence dans tes agissements, toi qui t'attaches lentement mais beaucoup trop intensément pour ne pas finir sans séquelle. Pourtant, aussi contradictoire que cela puisse être, tu ne supportes pas la solitude – tu as besoin d'une présence non loin de toi et ne restes jamais très longtemps à la maison si tes colocataires ne s'y trouvent pas. C'est sûrement parce que tu es facilement sujet à la mélancolie, tu le sais toi-même ; spleen indéniable qui se manifeste finalement sous forme de pessimisme lorsque tu es entouré, c'est plus fort que toi, tu es généralement le premier à plomber l'ambiance. À cela s'ajoute d'ailleurs un sarcasme mordant, des taquineries acerbes, un humour qui se veut  moqueur sur fond de nonchalance et de paroles crues que tu ne maîtrises pas – et que tu ne penses même pas, la plupart du temps –, les personnes vite touchées dans leur ego ont du mal à te supporter ; l'ironie étant que tu es toi-même assez susceptible sur les bords, malgré tes grands airs de I don't give a fuck que tu prends lorsque tu parles.

we appreciate power
< La commère du quartier, elle aurait quoi à raconter à ton sujet ? > Qu'il y a tout le temps trop de bruit là où tu habites, déjà, que c'est souvent le bordel et qu'en voyant les deux autres membres du groupe dont tu fais partie, tu ne dois pas être mieux – foutus branleurs qui n'ont rien d'autre à faire que d'organiser des soirées et sucer le sang de leurs invités. Mais à vrai dire, elle a beau chercher, à part des préjugés et des jugements sur tes fréquentations, elle ne trouve pas grand-chose à dire sur toi, la commère. En tout cas, tu n'es pas une bonne source de rumeurs, à tout le temps rester dans l'ombre des autres ; t'as essayé d'y remédier, mais c'est devenu une de tes sales manies, de toujours t'effacer. Tu n'as jamais été à l'aise à l'idée d'être le centre de l'attention, de toute façon.

< Tu penses que Savannah mérite quelle note sur TripAdvisor ? > Tu as vu mieux, tu as vu pire, des capitales extravagantes aux bourgades de campagne, mais Savannah a été ton refuge la première fois que tu y as mis les pieds alors tu ne serais peut-être pas objectif dans ton avis. C'est l'un des seuls endroits où tu te sens vraiment chez toi, où tu retournes quand ça ne va pas, en tout cas. Alors pour l'instant, tu n'as aucunement l'intention de quitter la ville, à cause de l'exposition mondiale des créatures mais aussi parce qu'il y a le groupe. À tes yeux, c'est une assez bonne raison de rester.

< Niveau intégration des races, t’es plutôt peace and love ou chacun pour soi ? > Tu t'en fous un peu, pour être honnête. Tu n'as jamais vraiment fréquenté de lycans surtout parce que tu n'en as jamais eu l'occasion, les sorcières t'intriguent vaguement de loin, les humains... well, tu ne l'avouerais pas mais c'est surtout envers eux qu'émerge ton complexe de supériorité vampirique, bien qu'il soit bien moins prononcé que chez certains de tes pairs. En parlant de ceux-là, tu dirais que tu cohabites avec eux sans problème, même si les plus narcissiques de votre race t'exaspèrent un peu.

< Selon toi, le conseil c'est plus nations unies ou gestapo ? > Tu n'as pas connu la Régence Rouge mais il paraît que c'était plaisant pour les vampires – quoique, du peu que tu en as entendu, tu n'aurais peut-être pas tout cautionné non plus. Pour l'heure, tu fais partie de ceux qui veulent bien concevoir que le Conseil est nécessaire dans un endroit comme Savannah ; le gentil soldat obéissant en toi n'a jamais vraiment disparu alors tu respectes sans rechigner, comme avec toutes les autres figures d'autorité que tu as connues dans ta vie.

Imminent annihilation sounds so dope

01. C'est à ton arrivée aux États-Unis que tu as rencontré les gens de la nuit – pas ceux qui ne sortaient qu'au coucher du soleil par contrainte comme toi, non ; les vrais gens de la nuit, les fêtards, la jeunesse débauchée, le monde de l'excès. Tu as même côtoyé les étoiles montantes de la musique, ceux qui ont frôlé la célébrité, qui ont empoché des chèques à cinq ou six chiffres mais qui ont fini par tout perdre du jour au lendemain ; les noms aujourd'hui oubliés du show-business, entre autres. Mais c'est grâce à eux que tu as commencé à te forger un véritable intérêt pour la musique, même si tu es loin d'être un immense passionné. 02. C'est donc en te liant d'amitié avec quelques groupes prometteurs que tu t'es mis en tête d'apprendre à jouer d'un instrument, et c'est vers la batterie que tu t'es tourné. D'abord par curiosité, puis par plaisir, on t'a de suite trouvé plutôt doué ; faut dire que l'instrument du fond de la scène était forcément fait pour toi. Tu savais aussi jouer du piano à l'époque, mais tu n'en as plus pratiqué depuis que tu as quitté ton clan, alors tu dois sûrement être rouillé au clavier, maintenant. 03. Tu as appris plusieurs langues pendant ton voyage et il est possible de t'entendre en parler quelques unes à de rares occasions. Les insultes en espagnol ou portugais, les mots affectifs – quasi-inexistants – en italien, une poignée de prononciations en français, sans compter des traces d'accent britannique quand tu parles anglais. Il y a des fragments du pendjabi natal dans ta mémoire, aussi, mais ça fait des décennies que tu ne l'as pas utilisé. 04. Tu as su contrôler ta soif assez rapidement, à l'évidence grâce à ton sire, alors tu t'es toujours nourri proprement même après avoir quitté ton clan. Tu as dérapé une seule fois, mais ça t'a suffi pour te rabattre entièrement sur le Blüd lorsque celui-ci a commencé à se commercialiser. Il t'arrive encore de planter tes crocs dans quelques chairs, mais seulement si la personne te l'a proposé – ce n'est jamais toi qui demandes –  et si tu ne bois pas beaucoup – si peu que les bloodbags de vos soirées ont tendance à s'esclaffer d'un "C'est tout ?!" qui te vexe à peine. Néanmoins, si tu te nourris (presque) exclusivement de Blüd, tu refuses de boire du sang synthétique trafiqué, plus par prudence qu'autre chose. 05. À première vue, t'es le plus calme de la colocation ; en tout cas, t'es celui qui essaye de freiner les besoins d'adrénaline des deux autres membres du groupe qui se seraient déjà retrouvés dans des situations plus que délicates si tu n'étais pas intervenu ou si tu ne passais pas derrière leur cul à longueur de temps. Mais en vérité, lorsque ça commence à se chamailler ou se disputer – qu'importe l'intensité – dans l'immense demeure, il y a de fortes chances que ce soit toi qui aies démarré les querelles ou jeté de l'huile sur le feu. 06. Si ton sire a mis un point d'honneur à ce que ses infants sachent maîtriser leur compulsion, leur permettant même de l'utiliser à leur convenance – en excès, donc, pour le plupart –, tu n'as pourtant jamais apprécié ce pouvoir. Tu ne l'utilises que très rarement, seulement en cas d'urgence ; bien que pour toi, "en cas d'urgence" se définit sûrement par "quand on t'emmerde". 07. Tu adores lire. Tu as dévoré tous les livres de la gigantesque bibliothèque du manoir londonien – faut dire que tu as eu le temps de tous les lire avec minutie – et l'habitude t'est restée. Tu n'as aucun mal à te plonger dans une lecture intensive pendant plusieurs heures sans pause, même dans un environnement particulièrement bruyant ; une chance quand on considère où tu vis. 08. Ta peau s'est vite parsemée de dessins permanents après que tu aies traversé la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Des tatouages d'abord discrets, puis de plus en plus grands et colorés, sur des zones plus voyantes comme la nuque ou les mains. Si certains ont des significations précises et importantes pour toi, d'autres ne sont là que pour l'esthétisme. D'ailleurs, à chaque fois qu'on te demande la signification de l'un d'eux, tu réponds généralement par un simple et vague "Je trouvais ça beau", déjà fatigué à l'idée de te lancer dans de longues explications. 09. Tu es parfois certain de porter la poisse. Digne d'un chat noir errant, superstition sûrement idiote, tu as pourtant l'impression d'amener la malchance avec toi qu'importe où tu vas – à différents degrés, certes, mais tu as une liste non exhaustive en tête pour prouver que ce n'était peut-être pas toujours une malencontreuse coïncidence. C'est ce qui explique aussi ton pessimisme redoutable, certainement. 10. Tu fais attention à ton apparence à moindre mesure. Tu sais bien t'habiller et prendre soin de toi, mais ça ne veut pas dire que tu le fais tout le temps, au contraire. La plupart du temps, tu portes des vêtements très simples – la veste en cuir sur le dos seulement pour entretenir l'image de l'edgy boy du groupe, c'est important selon Brett. 11. Awsten, c'est un garçon que tu as rencontré en Angleterre au début des années 2000. Il n'y a rien eu entre vous, à peine une amitié, une esquisse d'un flirt sans aboutissement, mais il avait quelque chose en lui qui t'a plu – des rêves par milliers dans ses yeux vairons, ce quelque chose qui brillait chez lui et qui s'était éteint jadis chez toi. Alors, en retournant à Savannah, tu t'es permis de voler son prénom, espérant peut-être rallumer cette même étincelle au fond de ton cœur usé.

< Pseudo/Prénom > Merricup mais vous pouvez m'appeler Sarah <  ge > 19 ans, bientôt 20 (oui je me grandis un peu) < Région > Hauts-de-France < briefing > Encore plus branleuse que la dernière fois, une liste d'animes à regarder de 3km sous le bras, des compils de vine en intraveineuse, 100% chill (je crois) < Autre compte > Zachary, le Sherlock Holmes de Savannah < Comment as-tu découvert le forum ? > Appâtée par la gueuserie, entre autres moustache < Avatar > Zayn Malik < type de personnage > pré-lien de @Brett Danton lpb keur < Crédits > kelly. + tumblr



Dernière édition par Awsten Reed le Dim 7 Juin - 20:13, édité 7 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://violent-ends.forumactif.com/t451-you-could-be-the-fire-i-could-be-the-ash-awsten https://violent-ends.forumactif.com/t478-dear-desperado-i-don-t-wanna-be-alone-awsten https://violent-ends.forumactif.com/t857-awstenreed-awsten-reed
Awsten Reed
Awsten Reed
Date d'inscription : 01/06/2020
Messages : 303
Pseudo : merricup
Avatar : zayn malik
Crédit : gainsboro (av) + SIAL (sign)
Multicompte : zachary, jade & megan
you could be the fire, i could be the ash | awsten E56dce27697674007697bdf13f53dd62
Âge : vingt-six ans pour l'éternité, en réalité ça fait cent deux ans que tu erres dans ce monde.
Pouvoir : un pouvoir vampirique que tu n'utilises que très rarement, une bague de jour qui ne quitte pas ta main, par habitude.
Allégeance : il y a eu un clan auquel tu ne t'es jamais attaché, aujourd'hui dissout. tu es désormais loyal au groupe, mais surtout à toi-même.
Métier : batteur des brand new saints si c'est considéré comme un métier, oisif comme la plupart des tiens, tu occupes tes journées comme tu peux.
Adresse : #017, Victorian District.
you could be the fire, i could be the ash | awsten Bc54f847d0b3c112d0d770ce3421b261433d5654

i just pretend that i'm in the dark
i don't regret 'cause my heart can't take a loss
i'd rather be so oblivious
when i look at you in your eyes
i see there's something burning inside you

you could be the fire, i could be the ash | awsten Empty
deathless
MessageSujet: Re: you could be the fire, i could be the ash | awsten   you could be the fire, i could be the ash | awsten EmptyMer 3 Juin - 15:34



It burns beyond the grave
< With lead inside my belly 'cause my soul has lost its way. >

Waiting Between Worlds

Tu es né dans la campagne indienne, quelque part dans le nord-ouest du pays, proche de la frontière de ce que deviendra plus tard le Pakistan. Ta famille est musulmane et ne trouve pas toujours sa place – famille de paysans, surtout, qui cultive la terre et paye les taxes, c'est le leitmotiv. Parce qu'avant de ne jurer que par l'indépendance de l'Inde, ici bas, on crève l'estomac vide. Tu apprends à peine à marcher que tu dois déjà savoir comment survivre, alors qu'on sort d'une guerre mondiale en tirant la langue, que l'argent ne cesse de s'envoler vers l'Empire et que la pauvreté se glisse doucement sous les portes des maisons et autour du cou des gamins. Ça nourrit la colère ; la pauvreté, l'ignorance et l'indignité. Alors ça se bouscule jusqu'aux grandes villes, ça se pousse et se violente, ça manifeste pour des choses que tu n'es pas encore en âge de comprendre. Ton oncle se perd dans les émeutes tandis que tes parents suivent le mouvement jusque dans les rues d'Amritsar ; il paraît que ton père a fait partie des blessés lorsque les Britanniques ont décidé d'ouvrir le feu sur les foules. Et il aura eu beau dire tout ce qu'il veut, Bapu, les choses ne se sont pas calmées aussi vite.
Ça tourne et vrille vite, ça crie et clame fort, trop pour que tu ne puisses saisir ce qui est vraiment en train de se passer autour de toi. On t'apprend à cultiver les champs dès que tu es assez grand pour coordiner les mouvements de tes bras et de tes jambes, tu n'as même pas encore dix ans. Pendant ce temps, loin au centre du pays, on fait tout pour s'échapper des griffes des Britanniques, on récolte le sel de l'Océan Indien, et toi tu grandis et tu ne te rappelles plus de grand-chose. Des années floues parce que tu ne comprenais pas tout, parce que ça te dépassait, tout ça.
Toute ton enfance et ton adolescence se sont passées ainsi. Dans une sorte de tourbillon poussiéreux, la langue pâteuse, la terre sèche, l'ignorance naïve des jeunes de la campagne.


The Calling

Tu es parti sans trop savoir pourquoi. Parce que tu ne voulais pas rester chez toi, parce que tu voulais savoir à quoi ça ressemblait vraiment, "une guerre". Y'a un goût de trop grand, de trop loin quand t'y penses et que tu t'engages dans l'Indian Army, mais bêtement tu te dis que ça ne peut pas être pire que les champs familiaux et la famine nationale. Alors tu quittes ta campagne natale et quelques mois plus tard, fin de l'année 1940, tu débarques à Quetta pour rejoindre la neuvième division d'infanterie indienne fraîchement créée pour l'occasion. Tu as l'impression de découvrir un nouveau monde – celui-ci tourne, vrille, crie et clame encore plus fort, tant que tu en as la tête qui tourne. Ce que t'appelleras plus tard ton premier nom est griffonné quelque part dans un registre, Sahaj Anand, et t'as l'espoir qu'on se souviendra de toi – t'as l'espoir de ne pas faire tout ça pour rien. Mais avant que tu ne puisses en douter, tu te retrouves projeter en Malaisie pour défendre un territoire qui t'est pourtant étranger. Tu n'es que spectateur dans ce grand théâtre désastreux, à t'entraîner dans la jungle, le corps à moitié enfoncé dans les marécages, ton sac d'une dizaine de kilos sur le dos, ton fusil dans les mains, ton esprit décousu, tes questions sans réponse. Et les mois défilent, lentement, rapidement, tu commences à perdre le fil du temps. Tu fêtes tes vingt-trois ans dans la boue et la chaleur et quelques semaines plus tard, vous rejoignez le troisième corps d'armée pour repousser l'invasion japonaise. C'est au début du mois de décembre que tu comprends enfin ce que c'est, "la guerre" ; c'est moche et cruel, ça a un goût de tout ça pour ça et se prendre la réalité en pleine face avec autant de violence te fait un peu perdre les pédales. Parce que les japonais sont mieux entraînés, mieux équipés, parce que vous servez de chair à canon, parce que ça dure un an et que le combat se solde finalement par un échec total. C'est en vous enfuyant la queue entre les pattes jusqu'à Singapour que tu t'es mis à repenser à ta famille, aux champs, à la cambrousse malfamée d'où tu viens – une sale gangraine s'est logée dans ton esprit, une masse de regrets qui a commencé à grignoter la moitié de raison qui te restait. Les deux semaines passées à tenter de défendre un bout de terrain pour un Empire qui n'est pas le tien te paraissent désormais comme un rêve, un vieux cauchemar que ton cerveau a inventé. Le 15 février 1942, c'est la première fois en deux ans que tu réussissais à placer le jour même sur un calendrier : on annonce la capitulation, vos armes au sol sonnent le glas et tu fais bientôt partie des quatre-vingt mille prisonniers de guerre emmenés au Japon.
Et si tu savais à ce moment-là que tu étais loin d'être au bout de tes peines, peut-être que tu aurais mis un terme à tout ça quand tu en avais encore la possibilité.


Graven Image

Enfin, il ne faut pas te leurrer, néanmoins. Même en sachant que tu allais passer plusieurs mois dans un camp de prisonniers japonais – des mois à ruminer, à sentir la faim entre tes côtes, à scruter la cruauté sur le visage de vos geôliers, à entendre parler des Canadiens qui subissent un calvaire pire que le vôtre, à t'enfoncer un peu plus dans tes pensées noires –, tu n'aurais pas eu le courage de déserter ou de te mettre une balle dans la tête ; comme tu n'as pas eu le courage de résister lorsqu'on t'a collé le canon contre la tempe et qu'on t'a demandé de changer d'armée, de camp, d'objectif. Tu as senti le courage te quitter, sensation étrange, comme si un bout de ton âme s'envoler hors de ton corps. Tu n'avais pas envie de mourir. Pas pour si peu. Tu n'avais pas envie de mourir sans essayer de comprendre ce pour quoi tes parents n'ont cessé de lutter, et peut-être même qu'ils t'auraient renié s'ils te voyaient là, à hésiter pour une chose qui leur aurait paru comme une évidence. Alors tu as accepté, le souffle court, le cœur vide – Bienvenue dans l'Indian National Army, qu'on t'a dit en te serrant la main, grand sourire. Maintenant, tu tiens avec ceux que tu as essayé de tuer une dizaine de mois plus tôt ; maintenant, tu ne te bats plus pour un bout de territoire insignifiant mais pour l'indépendance de ton pays. Tu trouves ça terriblement ridicule mais tu ne rechignes pas. Au moins, tu quittes le camp de prisonniers, laissant derrière toi des camarades qui n'en sortiront jamais.
Dans le courant, tu apprends que ça fait deux ans que vous avez capitulé à Singapour et, un mois plus tard, tu te retrouves à la frontière entre l'Inde et la Birmanie, perdu dans les collines et les montagnes, dans la première division de l'INA, aux côtés de la trente-troisième division de l'armée impériale japonaise – et tu te demandes si tu es le seul à avoir un goût amer en bouche à l'idée de collaborer avec ceux qui tuaient tes camarades quelques temps auparavant, mais peut-être que tu es trop naïf pour comprendre les réels enjeux. Peut-être que t'es pas fait pour ça. Peut-être que tu ne l'as jamais été. Et de nouveau, entre deux explosions, ton esprit s'effile ; tu as oublié la voix de ta mère, le prénom de tes anciens amis, les prières, tu as oublié la raison pour laquelle tu t'es retrouvé là, tes valeurs, tes espoirs, quelque part dans le champ de bataille. Tu as oublié ce pour quoi tu vis – ce pour quoi tu veux vivre.
Il paraît que la guerre forge la jeunesse. Chez toi, elle a rongé ton âme, entouré ton cœur d'un fil de fer barbelé, bâti des murailles entre toi et les autres, entre toi et un monde qui n'a plus de sens alors que tu tires sur une énième silhouette.


The Way

Les gouttes de pluie glissent sur ton visage, dernier vestige d'une douceur que tu ne connais plus. Tu as mangé l'équivalent d'un repas en trois jours, la bête de la famine s'impatiente et grogne sous ta peau, mais la douleur règne et noie les dernières sensations que tu peux avoir ; tu as reçu une balle dans le ventre. Pourtant, comparé aux blessures que tu as pu voir ces dernières années sur tes camarades ou même tes ennemis, on pourrait presque dire que tu n'as pas à te plaindre, et si ça s'était passé ailleurs à un autre moment, tu aurais peut-être pu t'en sortir. Mais là, ta chance de survie avoisine un zéro pointé.
Vous n'avez plus aucun matériel, plus aucune ressource, plus d'équipement. Bloqués à la frontière indo-birmane, vous avez perdu contact avec les autres bataillons il y a une semaine et demie déjà. Les Alliés ont repris l'avantage et vous savez pertinemment, vous, le peu de survivants que vous êtes, que la défaite est proche. Tu ne tiendras pas assez longtemps pour la vivre, cependant.
Tu ne le sais pas, mais tu as fêté tes vingt-six avant-hier. Si jeune ; c'est peu, vingt-six ans, pour mourir. Mais là, agonisant seul quelque part dans les collines, tu finis par l'accepter. Toi qui te battais pour rester en vie dans les camps, cette fois, tu abandonnes. Tu n'as plus la force de lutter, et lorsque cette idée s'installe une bonne fois pour toute dans ton crâne, elle n'en ressort plus jamais – ça prend racine rapidement ces choses-là, entre les pensées noires et la mélancolie qui servent d'engrais.
Le visage qui se penche tout à coup vers toi est flou, à peine discernable entre tes paupières à moitié closes. Ça fait des heures que t'es en train de crever seul et que ta plaie s'infecte, dégueulassée par la saleté de l'environnement dans lequel tu te trouves, alors t'es prêt à parier que ce n'est qu'une hallucination, ou alors un soldat adverse qui vient t'achever, si il a assez de compassion pour le faire.
La moindre sensation dans ton corps t'a quitté depuis un moment maintenant, alors tu ne sens pas la morsure soudaine – tu n'as plus assez de lucidité non plus pour te demander ce qu'il fout, ce type, alors que ta conscience ne cesse de faire des allers-retours entre les ténèbres et la réalité.
— ...dans la plaie... crois-tu entendre, voix lointaine qui parvient difficilement jusqu'à tes oreilles.
Après ça, ton esprit s'est fait engloutir par les abysses.


This Is Our Legacy

Ça défile vite dans ta tête ; les informations qu'on te donne, que tes yeux récupèrent, que tu parviens à entendre, que tes cinq sens t'offrent maintenant qu'ils sont revenus. Ça défile à une vitesse monstre et l'impression que tout s'échappe aussitôt entre tes doigts comme du sable fin t'est presque saumâtre.
Il s'appelle Sebastian Braithwaite. L'homme qui t'a sauvé. Le jeune homme plutôt, qui te regarde, tout sourire, et qui vient de t'expliquer la façon dont il t'a tiré des bras de la Mort, ta transformation, ta nouvelle nature, comment il s'est débrouillé pour te faire passer pour un soldat de l'armée indienne – retour du côté des Alliés, donc, girouette interminable – afin de t'éviter les ennuis, comment tu vas devoir vivre, désormais. Tu saisis l'ironie de la chose, même avec ton anglais peu précis qui t'empêche de comprendre certains des mots ciselés sous l'accent british de ton interlocuteur, assis non loin de toi.
Tu ne l'as pas cru, au début – tu as quand même eu un léger haut-le-cœur à t'imaginer boire du sang, lorsqu'il t'a révélé, tout naturellement, qu'il t'en avait versé de force dans la gorge pour finaliser ta transformation –, et tu t'es dit que le Jahannam ne ressemblait en rien à ce que tu t'étais imaginé ; parce qu'à ce moment-là, tu es à peu près certain que le Paradis ne s'ouvrira jamais à toi.
— Non, c'est bel et bien la réalité, a-t-il affirmé calmement.
Tu as passé ta langue par dessus tes canines. C'était bel et bien la réalité.
— C'est quoi ton nom, déjà ?
— Sahaj. Sahaj Anand.
— Oublie-le.
Oublie-le. L'impératif a résonné en toi comme l'écho au fond d'une grotte. Évaporés, ton nom, ta vie, ces derniers vingt-six ans passés à chercher ton chemin en tâtonnant dans le noir comme un arriéré. Effacé, ton existence déjà futile. Ce n'est pas tant surprenant, surtout quand Sebastian s'est relancé dans des explications sans fin simplement pour que tu comprennes que, sur le papier, tu es réellement mort. Néanmoins, ça a soufflé la dernière étincelle qui sommeillait en toi, alors que les racines funestes ont pris davantage de place dans ta cervelle.
Ton nom sur le registre écrit quatre ans auparavant sera simplement rayé, perdu parmi des milliers d'autres syllabes, dans le souffle du temps, dans le gouffre de l'oubli.
Finalement, tu n'as rien dit. Tu t'es contenté d'opiner du chef, bêtement, comme un enfant qui fait croire qu'il a compris les règles du jeu, sans savoir que tu ne serais bientôt qu'un pion sur un immense échiquier. Ça te dépasse déjà.
Ça te dépasse encore.
— Pourquoi moi ?
C'est la première question que tu lui as posé. Pourquoi toi. Pourquoi pas un autre. Pourquoi pas tous ces soldats qui ont poussé leur dernier souffle face contre terre, au milieu de la bataille. Il ne t'a pas répondu.
À la place, il t'a raconté qu'il venait d'une famille riche et respectée de Grande-Bretagne, qu'il côtoyait la couronne, qu'il avait tendance à voir les choses en grand. Il t'a raconté qu'il avait vingt-deux ans depuis trois ans. Qu'il aimait bien expérimenter des choses, raison pour laquelle il a intégré l'armée malgré sa condition – techniquement mort, il n'aurait pu participer à la guerre s'il n'avait pas rejoint la brigade secrète composée uniquement d'immortels, la carte joker de la main de l'Empire, la "six-cent-soixante-sixième brigade de l'armée britannique" comme il s'amuse à l'appeler. Et que, s'il était là, c'était surtout pour dénicher ses futurs infants comme toi.
— Rien de mieux qu'un champ de bataille pour trouver les perles rares, a-t-il ajouté, guilleret.
Alors tu as vite compris que, ce qu'il voit en grand, Sebastian, ce sont principalement ses projets dantesques et sa lignée vampirique, le crâne plein d'ambitions ; tu l'as de suite lu dans son regard sombre, son sourire faussement sympathique, son allure fière.
Pour autant, faute d'avoir d'autres plans, faute d'avoir une issue de secours, faute d'exister aux yeux des autres, tu as fini par accepter de le suivre. D'abord pendant un an jusqu'à ce que Rangoun soit récupéré par les Britanniques ; puis jusqu'au Royaume-Uni lorsque le Japon a enfin capitulé et signé la fin de la guerre ; enfin, dans ses idées pourtant échevelées, pendant peut-être trop d'années.


End Of An Era

L'Angleterre ne ressemble en rien à l'Inde. Tu n'en es pas surpris mais la différence te chamboule plus que tu ne saurais l'admettre et tu sens que tu n'as aucunement ta place ici – après tout, le nom a beau avoir changé, la trombine reste la même. Car, oui, on t'appelle Caesar désormais, c'est ton sire qui a choisi. Trop pompeux pour toi, certainement, mais tu n'as pas bronché.
Pas une seule fois.
Tu suis de loin l'Inde qui prend enfin son indépendance et qui se divise, terre promise pour les fidèles de l'islam ; ce pour quoi tu as combattu, et tu ne peux même pas le vivre sur place. Ta famille a sûrement fait ses bagages pour rejoindre ce qu'ils appellent le Pakistan – enfin, tu dois arrêter de penser à eux. Ça doit faire des années maintenant qu'ils te pensent mort, et tu te demandes si ils t'ont fait une sépulture, là-bas dans la campagne, histoire que ton vrai nom reste gravé quelque part. Tu en doutes.
Sebastian te fait découvrir un monde de luxe dans lequel tu n'oses mettre les pieds. Tu te contentes seulement de suivre docilement, de te cultiver, d'apprendre à mieux parler la langue, de t'habituer au goût ferreux du sang, de lire, de faire de ton mieux, malgré les regards intrigués, le brusque changement de réalité, l'aisance dans les soirées mondaines des autres infants de la lignée que tu ne fréquentes pas tellement. Car, évidemment, tu n'es pas son premier infant, encore moins le dernier. Ton sire dit avoir le flair pour déceler ceux qui valent la peine d'être transformés mais la vérité, c'est que tu n'as jamais su ce qu'il a senti chez toi ce jour-là, alors que tu étais en train de mourir. Joyeuse lignée de jeunes vampires, vous cohabitez tous dans un manoir non loin de Londres, vivant gracieusement sous la coupe de Sebastian qui s'assure de votre obéissance, vous surveille d'un œil un peu trop avare, ne cesse de vous rappeler que vous lui êtes redevables. À chaque fois, tu ne peux t'empêcher de penser que toi, tu ne lui as rien demandé ; tout en marchant dans ses pas comme un gentil soldat, tiré à quatre épingles dans ton costume hors de prix, c'est plus fort que toi.
C'est qu'au final, tu vis sans trop vivre – tu profites de la vie sans trop profiter plutôt. Tu passes tes journées dans le manoir, tes nuits dans les jardins ou les rues voisines, sans jamais trop t'aventurer plus loin, bien moins audacieux que certains de tes pairs. Ce n'est pas que tu as peur de ton sire, c'est que tu commences peu à peu à t'effacer, et tu te dis qu'il n'y a pas grand-chose à faire pour y remédier. Tu n'essayes pas non plus, à vrai dire, parce que tu es trop fatigué de lutter.
Alors ça dure des années. Sebastian a peu à peu ce qu'il désire ; il grimpe les marches, se fraye un chemin jusqu'aux hautes sphères de la société sans l'aide de sa famille, s'enrichit, agrandit sa lignée. Quête de gloire et de puissance, d'une certaine souveraineté nourrie par l'immortalité, Sebastian veut être le mieux entouré possible, le meilleur parmi les meilleurs. Paraît-il que la mégalomanie est courante, chez les vampires – tu penses plutôt que ce sont les origines britanniques qui doivent y être pour quelque chose. En tout cas, tu n'arrives pas encore à saisir toutes les lubies orgueilleuses du clan. Toi, tu as du mal à gérer tes sautes d'humeur, sans compter tes nombreuses plongées dans le désespoir, quand tu imagines devoir passer une éternité à vivre ainsi ; peut-être que c'est cela, qui freine tes pulsions narcissiques.
C'est un mal pour un bien. Car, mauvaise parodie du mythe d'Icare, Sebastian a fini par se brûler les ailes. Des histoires de concurrence, de trahison, de jalousie, ces mêmes histoires de la haute bourgeoisie qui ne t'ont jamais intéressé mais qui ont pourtant coûté la vie à ton sire – du moins c'est ce qu'on a rapporté jusqu'au manoir. Il laisse derrière lui une fortune inestimable et une trentaine d'infants paumés, ayant servi sous le blason du clan Braithwaite pendant plus de vingt-cinq ans pour les premiers, soudainement proie à un certain affolement à l'idée de ne plus avoir de sire pour les guider. Et toi, tu te retrouves à mi-chemin entre l'amertume que te laisse l'impression d'être abandonné et l'espoir que te procure ce semblant de liberté ; pourtant tu t'es emparé du second sans réfléchir plus longtemps, et tu as fui sans regarder derrière toi, vers ce que tu espérais être un véritable renouveau.


Facing Demons

Ton premier objectif a été de quitter l'Angleterre, un peu comme on se débarrasserait d'une sensation poisseuse et désagréable qui colle à la peau. Bien sûr, tu n'es pas parti les mains – les poches, plutôt, vides. Devenu prévoyant peut-être, en tout cas tu t'es permis de dérober une certaine somme d'argent caché dans le manoir avant de quitter les lieux, sans prévenir le moindre membre du clan de ton départ. Tu es à peu près certain qu'aucun ne se lancera à ta poursuite si vraiment ils viennent à se rendre compte que tu es parti pour de bon, et qu'aucun ne remarquera non plus le creux que tu as laissé dans l'héritage. Après tout, ce n'est pas un vol, juste le minimum syndical que Sebastian peut t'offrir après tant d'années à lui être resté le plus loyal possible.
Pour autant, tu ne sais guère où aller. Tu ne peux pas retourner dans ton pays natal – trop de mauvais souvenirs, sûrement – et tu as assez pris l'habitude de ne pas t'éloigner pour repousser l'envie d'aller au-delà de l'Océan Atlantique. Alors, presque par dépit, tu te mets à sillonner l'Europe. Tu visites le Portugal et l'Espagne, flannes dans les avenues de Paris, ne restes pas longtemps en Italie, que tu quittes juste avant l'attentat de la piazza della Loggia. Tu apprends aussi à chasser, même si le terme te paraît barbare, la méthode aussi, toi qui avais l'habitude que ce soit ton sire qui ramène de quoi vous nourrir – tu as du mal à gérer ta soif au début, tu finis par y arriver, presque facilement. Trop facilement, même, peut-être.
Tu continues ensuite ton chemin vers le Nord, longeant ce qu'ils appellent le "rideau de fer", ne restant guère plus de quelques mois dans le même pays. Ce n'est pas tant que tu prends plaisir à voyager, c'est que tu ne trouves pas vraiment un endroit où t'installer définitivement, ou en tout cas plus qu'une poignée d'années quasiment insignifiantes. Parce que pour toi, le temps commence vaguement à devenir relatif.
C'est finalement en Irlande que tu termines ton périple européen, et tu aurais pu prendre goût aux paysages si tu n'étais pas retombé sur un infant Braithwaite, un peu par hasard, à Galway. Encore aujourd'hui, tu es persuadé qu'il ne t'aurait pas reconnu si tu n'avais pas eu la bêtise de garder le même nom d'emprunt qu'en Angleterre ; parce que des Caesar Braithwaite, il n'y en a pas des milliers sur Terre. Bien qu'il n'ait montré aucune animosité envers toi – il t'a même raconté que le clan s'était dissout peu après ton départ –, ça a été le déclic. Il fallait que tu partes plus loin. Et après dix ans à jouer le nomade dans tout l'Europe – ou presque, tout l'Europe de l'Ouest en tout cas –, tu te décides enfin à rejoindre l'Amérique avec une nouvelle identité.
Pour autant, c'est d'abord le Sud que tu arpentes. Soixante ans que tu traînes dans les jambes et pourtant, tu as l'allure d'un gamin de dix ans qui découvre tous les recoins du monde – plongé dans le noir, néanmoins, toi qui ne peux pas déambuler n'importe où en plein jour au vu de ta condition, d'autant plus que tu n'as vraisemblablement pas choisi la meilleure époque pour explorer ce côté-ci du globe.
Ce n'est que huit ans plus tard que tu finis par franchir la frontière des États-Unis. Les États-Unis et toutes ses promesses et ses rêves innombrables, et toi qui commences peu à peu à ne bouger que grâce à l'énergie du désespoir. Parce qu'il y a quelque chose, dans l'ombre des rues et sous la lueur de la lune, qui n'a jamais cessé de guetter sur toi. Le spleen tant redouté qui te suit à la trace, son souffle dans ta nuque et la mélancolie qui court sous ta peau, les ronces funestes qui tapissent les parois de ton crâne depuis le jour où tu as accepté d'ouvrir les bras à la Mort, juste avant qu'elle ne finisse par rebrousser chemin. Tu crains de vite avoir fait le tour, et tu n'as même pas atteint le siècle de vie – tu crains l'éternité, surtout, depuis la première fois que ton sire a prononcé ce mot.
Parce que tu te fais enfin une idée du monde dans son entièreté, du monde au-delà des bouquins de la bibliothèque du manoir et, encore une fois, tu en es presque déçu. Le même goût qu'à la guerre. Tout ça pour ça. Tu as beau rencontrer des gens, te lier aux autres, croire avoir découvert ce que sont l'amour et l'amitié, tu finis toujours par couper le fil. Un coup de ciseaux et tu t'en vas, puis le manège recommence, incessant.
Car au final, ce n'est pas l'éternité que tu crains autant ; c'est le fait de devoir la traverser seul.


See What I've Become

Tu pensais t'être habitué, à tout ce qui tourne et vrille vite, crie et clame fort, à tout ce que tu as du mal à suivre et à comprendre, après tout ce que tu as vu et vécu. Mais les États-Unis te redonnent ce sentiment que tu pensais avoir oublié, celui d'être au centre d'une tempête effrénée, d'être totalement à sa merci, sans abri. Et c'est peut-être l'époque ou c'est peut-être toi qui as du mal à garder le rythme ; pourtant autour de toi, où que tu ailles, tu as l'impression que ça tambourine violemment comme les battements d'un cœur contre la poitrine. C'est presque effrayant, et au début, tu n'y trouves rien de positif. Seulement, tu finis par t'y accrocher comme à une bouée de sauvetage, tout à coup déterminé à ne pas flancher, à ne pas laisser le taedium vitae avoir ta peau – sinon, que te reste-t-il vraiment ?
Tu traverses le pays de long en large et tu essayes de récupérer tout ce que tu as effacé au cours des dernières années. Tu te laisses approcher, tu oses toucher, tu fonces dans la foule, tu tentes de vivre l'instant présent plutôt que l'observer de loin. C'est à ton tour, de vriller et de clamer, dans les fêtes et les soirées, dans les rassemblements nocturnes, les concerts et les festivals. Et pour la première fois de ta vie, tu trouves l'effet grisant ; tu te rends compte que tu as failli crever avant de connaître tout ça.
Puis, pendant un bref instant d'existence, tu as perdu le contrôle. Ce que tu avais appris à maîtriser là-bas en Europe te glisse soudainement des mains ; une petite humaine à l'odeur alléchante qui t'offre sa nuque, mais toi tu ne sais pas t'arrêter et bientôt, c'est un corps sans vie qui pend dans tes bras. Tu paniques, tout ralentit soudainement, et le brouillard te rattrape enfin. Tu n'as même pas eu le courage de la transformer. Tu l'as laissé là, sur le macadam humide, et la culpabilité au ventre, tu as fui jusqu'en Géorgie.
Tu as entendu parler de Savannah au manoir, quarante ans auparavant – déjà –, parmi les chuchotements de quelques infants du clan. Tu l'as vu comme un refuge, mais là non plus, tu n'as pas pu y rester bien longtemps ; six ans environ, plus précisément, juste le temps pour toi de recevoir ta bague de jour avant de retourner en Europe sur un coup de tête. Il n'y avait plus rien dans ta carcasse froide, pas même une étincelle dans ton cœur qui ne palpitait plus depuis des décennies, mais tu as tout de même voulu redonner une chance à l'Angleterre, sans trop de raison. Histoire de rayer un regret de ta liste, au moins parmi les centaines qui y figurent, sûrement.
2006 marque la fin de ton égarement perpétuel. Jusqu'ici tu n'avais jamais eu trop de problèmes avec les chasseurs, mais tu es le mieux placé pour savoir que tu n'es pas invincible – contrairement à la majorité de tes pairs –, surtout face à l'humanité entière, alors tu as décidé de retourner à Savannah avec un nouveau nom, faute d'avoir une meilleure idée.
Et parce qu'entre temps le spleen infernal t'a rattrapé, désormais, tu fais ce que tu peux pour le garder à distance, tout en t'efforçant de trouver un semblant d'équilibre entre l'effacement et l'effervescence. Alors c'est peut-être une chance, que tu sois retombé sur cet idiot de Brett à une soirée dans un quartier huppé de la ville, et que t'aies accepté sa proposition loufoque de former un groupe de musique, un peu au pif. C'est peut-être une chance que Meabh vous ait rejoint quelques temps après, même si t'étais pas d'accord, même si tu lui râles dessus, même si tu dis qu'elle te mène la vie dure, cette tornade. Mais malgré ça, malgré eux, malgré l'endroit où tu vis et le groupe auquel tu t'es attaché, tu ne veux plus te mêler au monde tempétueux qui t'a toujours effrayé d'une façon ou d'une autre, et que tu redoutes aujourd'hui surtout par crainte d'abandonner un nouveau – un énième cadavre dans ton sillage, Awsten.



Dernière édition par Awsten Reed le Dim 7 Juin - 21:31, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://violent-ends.forumactif.com/t451-you-could-be-the-fire-i-could-be-the-ash-awsten https://violent-ends.forumactif.com/t478-dear-desperado-i-don-t-wanna-be-alone-awsten https://violent-ends.forumactif.com/t857-awstenreed-awsten-reed
Invité
Anonymous
you could be the fire, i could be the ash | awsten Empty
Invité
MessageSujet: Re: you could be the fire, i could be the ash | awsten   you could be the fire, i could be the ash | awsten EmptyMer 3 Juin - 16:31

Un vampirou ga Avez ce FC, c'est juste parfait drama
Puis 200 ans, j'ai hâte de voir tout ce qu'il a vécu, déjà le début c'est trop intéressant yay
Rebienvenuuuuuuue
Revenir en haut Aller en bas
Brett Danton
Brett Danton
Date d'inscription : 20/04/2020
Messages : 599
Pseudo : whrcrx, mary.
Avatar : dacre montgomery.
Crédit : bb alhazen (av) chase atlantic, tumblr (sign)
Multicompte : layla (demie) rowan (roberts)
you could be the fire, i could be the ash | awsten Tumblr_p4z6foaJVA1rpe0nao1_540
Âge : membre du twenty seven club pour l'éternité, tu serais en train filer vers tes soixante balais si la mort ne t'avait pas figé dans une jeunesse immuable.
Pouvoir : la compulsion ouvre quand même pas mal de portes, tu ne vas le nier. t'as une bague de jour mais tu ne la portes pas, alors tu peux bien abuser de ton pouvoir de suggestion, pas vrai ?
Allégeance : tu n'es fidèle qu'à toi-même mais uniquement les jours où tu arrives à te supporter. ça demande déjà pas mal d'effort.
Métier : rockstar fauchée au sommet de sa gloire dans les 80's, désœuvré professionnel, heureusement qu'il y a ton groupe, BRAND NEW SAINTS, pour te tenir occupé et t'éviter de devenir fou.
Adresse : #017, victorian district, l'énorme baraque où il y a toujours des fêtes folles.
you could be the fire, i could be the ash | awsten Zf6NzCQb_o



you could be the fire, i could be the ash | awsten 6c361b71db00b44a2ad56af77a83b9e3
you could be the fire, i could be the ash | awsten Empty
deathless
MessageSujet: Re: you could be the fire, i could be the ash | awsten   you could be the fire, i could be the ash | awsten EmptyMer 3 Juin - 17:14

pas prems mais avant @Meabh Reyes donc c'est tout comme cutie
je reviens super

edit : après tant de harcèlement, c'est vraiment beau de te voir craquer cutie plus sérieusement, merci de lui donner vie, merci de compléter le trio, je red j'ai tellement hâte fall
ce faceclaim est parfait et de ce que j'ai pu lire, je suis plus que sous le charme, pfou ticoeur bon clairement, venant de toi, de ton cerveau, de ta plume magique, rien d'étonnant mais à chaque fois j'suis dans mes feels TT et si admirative et heureuse que tu nous honores de ton talent héhé vite vite, j'ai si hâte bave
Revenir en haut Aller en bas
https://violent-ends.forumactif.com/t213-immortals-but-not-for-long-brett https://violent-ends.forumactif.com/t259-i-give-myself-to-the-shipwreck-brett https://violent-ends.forumactif.com/t498-brett-brettdanton#10853
Invité
Anonymous
you could be the fire, i could be the ash | awsten Empty
Invité
MessageSujet: Re: you could be the fire, i could be the ash | awsten   you could be the fire, i could be the ash | awsten EmptyMer 3 Juin - 17:32

encore un (vieux) vampire... la moyenne d'âge à Savannah grimpe fall

puis ce fc et ce pré-lien heart chef's kiss
j'ai si hâte de voir la suite de ta petite fiche cutie
bon puis aussi et surtout, j'ai hâte de voir vos embrouilles avec Meabh, j'avoue o Arrow

re-bienvenue petit loup hearty
Revenir en haut Aller en bas
Maura Pace
Maura Pace
Date d'inscription : 29/04/2020
Messages : 308
Pseudo : alix
Avatar : amanda seyfried
Crédit : alzn blblbl ; thesethingstheycarried ; bahamas
Multicompte : -
you could be the fire, i could be the ash | awsten LCSGFr1
Âge : trente-deux
Allégeance : pas des plus loyales. officiellement virée de la meute hanover pour ses activités louches, elle a rejoint les morales, provisoirement (dit-elle)
Métier : post office pour la légalité, mais ça traîne de plus en plus le bout du museau du côté de west end station, et des bookmakers.
Adresse : #507 west savannah, déménagement récent dans la plus petite piaule du kennel.
you could be the fire, i could be the ash | awsten Empty
moonchild
MessageSujet: Re: you could be the fire, i could be the ash | awsten   you could be the fire, i could be the ash | awsten EmptyMer 3 Juin - 19:16

c'est bon de craquer pour un dc --
mais c'est cruel d'insérer un cliffhanger après ces deux premiers paragraphes d'histoire, j'étais complètement dedans je fall veux la suite très très vite please sadness (et la plume est exquise oh my)
rebienvenue à toi en tout cas, ce trio va vraiment tout démonter love
Revenir en haut Aller en bas
https://violent-ends.forumactif.com/t295-in-sheeps-clothing https://violent-ends.forumactif.com/t359-fair-game-and-warm-bodies
Invité
Anonymous
you could be the fire, i could be the ash | awsten Empty
Invité
MessageSujet: Re: you could be the fire, i could be the ash | awsten   you could be the fire, i could be the ash | awsten EmptyMer 3 Juin - 19:26

Maura Pace a écrit:
c'est cruel d'insérer un cliffhanger après ces deux premiers paragraphes d'histoire, j'étais complètement dedans

je rejoins maura, c'est un coup bas. moustache
rebienvenue à la maison, j'ai vraiment hâte de lire la suite de cette fiche et surtout, surtout de voir en action ce trio infernal du feu de dieu que vous allez former. fall
entre le craquage, le pl et le fc, on est vraiment sur un potentiel explosif ! red
Revenir en haut Aller en bas
Awsten Reed
Awsten Reed
Date d'inscription : 01/06/2020
Messages : 303
Pseudo : merricup
Avatar : zayn malik
Crédit : gainsboro (av) + SIAL (sign)
Multicompte : zachary, jade & megan
you could be the fire, i could be the ash | awsten E56dce27697674007697bdf13f53dd62
Âge : vingt-six ans pour l'éternité, en réalité ça fait cent deux ans que tu erres dans ce monde.
Pouvoir : un pouvoir vampirique que tu n'utilises que très rarement, une bague de jour qui ne quitte pas ta main, par habitude.
Allégeance : il y a eu un clan auquel tu ne t'es jamais attaché, aujourd'hui dissout. tu es désormais loyal au groupe, mais surtout à toi-même.
Métier : batteur des brand new saints si c'est considéré comme un métier, oisif comme la plupart des tiens, tu occupes tes journées comme tu peux.
Adresse : #017, Victorian District.
you could be the fire, i could be the ash | awsten Bc54f847d0b3c112d0d770ce3421b261433d5654

i just pretend that i'm in the dark
i don't regret 'cause my heart can't take a loss
i'd rather be so oblivious
when i look at you in your eyes
i see there's something burning inside you

you could be the fire, i could be the ash | awsten Empty
deathless
MessageSujet: Re: you could be the fire, i could be the ash | awsten   you could be the fire, i could be the ash | awsten EmptyMer 3 Juin - 23:10

@Maddison Blake C'est un vieux de la vieille celui-ci, on peut le dire moustache
Merci beaucoup!! brille

@Brett Danton J'vais commencer à faire du favoritisme si ça continue m
Merci à toi d'avoir pondu un pl aussi perf ouais (mais pas merci de m'avoir poussée au craquage /sort) melt
KLFJFEKFE c'est quoi tous ces compliments que je ne mérite pas, tu veux ma mort ou quoi cry merci mille fois chaton, c'est moi qui suis vraiment honorée là brille je me dépêche pour vite vous rejoindre et foutre le dawa avec vous écrire string hearty

@Pansy Greene Promis, il est jeune dans sa tête /sort hihi
Les embrouilles Meabh VS Awsten, bientôt sur vos écrans, en direct live de Savannah 8
Merci beaucoup jolie demoiselle bril hearty

@Maura Pace C'est marrant, c'est toujours ceux qui craquent pas qui valident les craquages, je dis ça je dis rien perv
Blblblblbl je ne pensais pas que le début ferait autant sensation, promis ça arrive vite !! Merci mille fois en tout cas brille hearty

@Nickie Farrow Promis juré, personne n'échappera au zbeul provoqué par cette bande de gugus fire  
Merci énormément, c'est adorable:melt:
Revenir en haut Aller en bas
https://violent-ends.forumactif.com/t451-you-could-be-the-fire-i-could-be-the-ash-awsten https://violent-ends.forumactif.com/t478-dear-desperado-i-don-t-wanna-be-alone-awsten https://violent-ends.forumactif.com/t857-awstenreed-awsten-reed
Invité
Anonymous
you could be the fire, i could be the ash | awsten Empty
Invité
MessageSujet: Re: you could be the fire, i could be the ash | awsten   you could be the fire, i could be the ash | awsten EmptyJeu 4 Juin - 16:48

@brett danton gngngngn

Spoiler:

fais chaud par ici
t'es trop belle
i love you
viens briser mon coeur
Revenir en haut Aller en bas
Bluebell Wilkes
Bluebell Wilkes
Date d'inscription : 20/04/2020
Messages : 369
Pseudo : elska
Avatar : florence pugh
Crédit : all souls & mathy
Multicompte : moon moon (aka caleb)
you could be the fire, i could be the ash | awsten 23432b6db53eaaa809fc4268974acd4c65ec89f1
Âge : la liberté illusoire de la majorité, 22 ans, encore fraîche et innocente
Allégeance : activiste pour toutes les causes qui lui semblent justes, notamment la cause pro-créature
Métier : étudiante en sociologie, ouvreuse au barden hall
Adresse : skidaway island, à la recherche active (ou presque) d'un appartement loin de ses parents
you could be the fire, i could be the ash | awsten 6MRJdtzo_o
you could be the fire, i could be the ash | awsten Empty
in the house of gold & bones
MessageSujet: Re: you could be the fire, i could be the ash | awsten   you could be the fire, i could be the ash | awsten EmptySam 6 Juin - 21:46

Mais j'étais sure d'être passée par ici !
Ce perso, encore une petite merveille sous ta plume red ce début d'histoire, j'aime tellement rolala bave Et puis ce prélien, on en parle du taux de sexytude qu'il y a dans cette foutue baraque ?! Si ça s'trouve c'est pas seulement pour Brett que Blue vient squatter à la moindre fête que vous y faites oo

Rebienvenue à la maison mon chat melt
Revenir en haut Aller en bas
https://violent-ends.forumactif.com/t220-ill-be-your-best-kept-secret-and-your-biggest-mistake-blue https://violent-ends.forumactif.com/t284-i-don-t-wanna-be-heard-i-want-to-be-listened-to-bluebell https://violent-ends.forumactif.com/t339-blbllwlks-bluebell-wilkes
Contenu sponsorisé
you could be the fire, i could be the ash | awsten Empty
MessageSujet: Re: you could be the fire, i could be the ash | awsten   you could be the fire, i could be the ash | awsten Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
you could be the fire, i could be the ash | awsten
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» a hell of a night (awsten)
» @awstenreed — Awsten Reed
» dear desperado, i don't wanna be alone | awsten
» (1f) when will the fire in her blood burn her skin off ?
» putting out the fire with gasoline (sidel)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
VIOLENT DELIGHTS / VIOLENT ENDS :: DOWN WITH THE SICKNESS :: last young renegades :: signed, sealed, delivered-
Sauter vers: