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 surrendered to self preservation, from others who care for themselves.

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Alec Musgrave
Alec Musgrave
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moonchild
MessageSujet: surrendered to self preservation, from others who care for themselves.   surrendered to self preservation, from others who care for themselves. EmptyDim 5 Juil - 22:40



Alec Musgrave
< the killing moon will come too soon >
< Nom complet > Alec Musgrave. <  Âge, date et lieu de naissance > Né sous le signe du sagittaire, le 20 décembre 1984 à Warren, Ohio. Banlieue oubliée du Midwest, une inertie pathologique qu’on ne regrette pas. < Race et pouvoirs > Lycan. Subit les syndromes pré-lunaires et les grosses fatigues post-transformation. La bague de lune de sa mère a été perdue. D'autres l'ont remplacée, mais jamais tout à fait. Abandon des transformations forcées quelques années plus tôt, à l’instar de la consommation d’aconit tue-loup —une sacrée merde, si vous lui demandez son avis. < Nationalité et Origines > Américain, américaines. Ses parents le revendiquaient suffisamment, à l’époque. Le pseudo-patriotisme jeté aux chiottes depuis l’époque lointaine où il portait l’uniforme. < Situation familiale > Sa mère s’est barrée à l’aube de sa deuxième année. Tare cachée, contrôlée des années durant à l’aide d’une bague de lune abandonnée derrière elle. Un secret déterré malgré lui. Son père s’est remarié quelques mois après, a eu une fille — les rejetons ont fui ce carcan mesquin et étriqué à la veille de leur majorité. Sally vit déjà une existence honteuse en côtoyant un divorcé. Summum de l’ignominie, il a fallu que le cadet hérite des gènes maternels. Un monstre, plus le bienvenu depuis longtemps. Une cellule familiale éclatée et prétendument oubliée au profit de sa meute de bras cassés, menée par Morales. Un père de substitution, avec toutes les emmerdes qui vont avec. L'allégeance demeure mais menace de se noyer sous les flots de culpabilité. < Statut civil et orientation sexuelle > Se contrefout des étiquettes. S’oublie dans tous les draps, s’y est perdu, souvent. Les histoires sans lendemain ont forgé l’habitude et c’est qu’il s’en satisferait presque, de cette liberté. < Occupation(s) > Brève embauche sur les docks à son arrivée avant d'atterrir dans un tackle shop de Tybee Island à mi-temps, quand il ne bosse pas à la Duchanes Marina durant l'été pour baratiner les touristes et les balader au large de Savannah, écouler des journées tranquilles. Location de bateaux, évaluation des stocks d'appâts et autres merdes futiles ; cette torpeur et les emmerdes insignifiantes qui rythment ses journées de boulot lui font du bien. < Situation financière > Pas terrible. Pas catastrophique non plus. Étonnant de constater à quel point il maîtrise son budget tout en cédant à ses coups de tête (notez le budget bouffe faramineux, cependant). < À Savannah depuis > Trois ans. < Quartier de résidence > Thunderbolt. Mobilhome à l’allure décatie — ne vous y trompez pas. On est loin du taudis crasseux auquel on s'attendrait. Chaque chose à sa place, une place pour chaque chose. Les draps sont tirés au carré et rien ne dépasse des étagères, dont l’alignement méticuleux trahit le penchant maniaque. Se bat contre les fuites et les gonds rouillés, envisage de se tirer bientôt (trois ans qu’il le dit). < Caractère > Logorrhéique, capable de meubler une conversation à lui tout seul. Alec est exactement ce dont il a l’air : un mec cool et sympa. Facile d’abord, toujours une parole pour rire, difficile à supporter au quotidien lorsqu’on tient à une certaine tranquillité, l’intérêt sincère et manifeste qu’il éprouve pour les autres pas loin d’en devenir envahissant. Un besoin d’appartenance et d’acceptation se heurtant à son foutu individualisme — une certaine tendance à ne compter que sur lui-même et en cela, a détesté l’armée et les sports d’équipe au lycée, s’est révélé dans les sports de combat et les compétitions individuelles. A décidé dans un commun accord avec lui-même qu’il ne se prendrait plus la tête pour rien, ni pour personne. Ne se cache pas de grand chose, et surtout pas de lui-même. L’honnêteté d’aujourd’hui n’a pas toujours été, mais il a compris depuis longtemps que le déni, aussi confortable puisse-t-il être sur l’instant, se paye trop cher au bout du compte. Il a conscience de ce qu’il est, de ce qu’il a été, de ce qu’il pourrait redevenir et certains penchants autodestructeurs veillent encore, prompts à défoncer les fondations durement acquises. C'est que le rire facile et les badineries perpétuelles maquillent habilement le mal-être, l’insécurité qui continuent de le ronger, et si tout paraît toujours si simple, avec Alec, les erreurs passées et à venir reviennent par vagues. Tout du chiot survolté, donc, entre deux crises de mélancolie qui ne durent jamais longtemps mais le plongent si profondément dans les erreurs passées qu’il doute, une fois au fond du trou, de jamais en sortir (les lendemain de lune sont difficiles). Mais il en sort toujours, car sans optimisme (à ne pas confondre avec l’idéalisme, voir le bon côté des choses n’exclut pas le bon sens), il n’en serait pas là où il est aujourd’hui. Foutrement empathique, et ça n’a pas toujours du bon, d’appréhender les états d’âme d’autrui. Pas feignant pour deux sous : partisan du mieux vaut trop en faire que pas assez (vaut aussi pour les quantités de pâtes).

we appreciate power
< La commère du quartier, elle aurait quoi à raconter à ton sujet ? > Sa gueule de six pieds de long ne lui a pas franchement plu, à son arrivée, avant qu’elle tolère ce nouveau lycan dans le paysage de Savannah. Un grand bavard toujours prêt à porter ses courses où à raccrocher la gouttière qui se pète la gueule et qui attend sagement qu’on la répare depuis des lustres. On lui pardonnerait presque ses coups de sang et son rire tonitruant, même cette tendance fâcheuse à poser des questions à propos de ce qui ne le regarde pas. Why don’t you mind your own business, for a while, qu’elle a envie de lui dire, mais impossible de décrocher le sourire qui fleurit - c’est que celui d’Alec est contagieux.

< Tu penses que Savannah mérite quelle note sur TripAdvisor ? > L’oasis qu’on lui avait décrite des années plus tôt, à plusieurs reprises. Après des années à fuir un danger potentiel, c’était étrange de sortir de chez soi sans avoir peur de se faire tirer sans impunité. Seulement, c’était pas supposé se passer comme ça. Reyes devait être là et quoi qu’on en dise, le temps est franchement long pour apaiser les peines.

< Niveau intégration des races, t’es plutôt peace and love ou chacun pour soi ? > Se fie aux premières impressions avant de se pencher sur l’appartenance d’untel, prône la tolérance et n’échappe pas à la colère qui lui vrille l’estomac lorsqu’il entend parler de certains massacres commis envers les siens, même ici, à Savannah - comprenez, tout ceux qui ne sont pas humain. Difficile de faire autrement quand on a évolué aux côtés des Morales.

< Selon toi, le conseil c'est plus nations unies ou gestapo ? > On ne peut ôter à Savannah l’exploit de s’être dressé en rempart contre les crimes commis à l’encontre des créatures, d’avoir instauré des règles et établi des systèmes de protection pour les oubliés du reste du monde. Qui est-il pour critiquer ça ? Toute figure d’autorité possède ses travers et le Conseil a probablement les siens, mais tant que ça tient la route, il soutiendra.

Imminent annihilation sounds so dope

01. Ça ne rigolait pas sous le toit de Jim Musgrave. On se tenait droit à table, sans poser les coudes et surtout, on ne débitait pas des imbécilités lorsque le pater était en train de manger. Les bonnes manières prêtent à faire rire, parfois, et les esquilles de son éducation surgissent au détour d’un lit trop bien fait, d’étagères trop rangées, de la minutie pathologique avec laquelle Alec s’occupe de ses affaires. Rien ne dépasse, et si les mots excèdent parfois (souvent) ses pensées, il lui a fallu des années avant de pouvoir mentir sans chercher une absolution quelque part.  02. Toute pudeur mise au ban du temps de l’armée, définitivement oubliée lorsqu’il vivait dans des squats plus ou moins peuplés, en colocation plus ou moins prolongée avec d’autres pauvres types (souvent des lycans). On s’étonne rarement de le voir se balader torse poil, ni de devoir lui rappeler de mettre un t-shirt pour aller faire les courses, ou de l’entendre dégoiser quelque confession honteuse avec un sourire torve. Il y a peu de secrets dans la vie d’Alec, et après des années à se cacher, ça lui va bien. 03. On avait oublié de lui dire que sa mère, sa vraie mère, Linda, était une lycane. Un secret ayant éclaté deux ans après sa naissance, après des années sous le contrôle d’une bague de lune qui finira par la rendre folle. Elle est probablement morte, tuée par des chasseurs ou sous le coup de sa propre démence. Qui sait. Alec a arrêté de chercher des années plus tôt. 04. L’armée, c’était quelque chose — et il l’a foncièrement détestée. Ce n’était pas tant les horreurs que l’on accole à la guerre, la vue (l’odeur) des corps en décomposition, des cadavres de gamins dont les membres manquants vous arrachait des réflexes oesophagiens persistants. Sûr, c’était atroce. Il en a fait des cauchemars des mois durant — en fait encore, parfois, ne supporte plus l’odeur des barbecues et a mis du temps avant de conduire à nouveau. Mais il y avait surtout le manque d’intimité, devoir se plier à des ordres, quand bien même auriez-vous fait tout le contraire, la vie en communauté, se coltiner d'insupportables troufions et être prêt à se jeter devant les balles pour eux en dépit de tout, pour cette unité pour laquelle vous aviez donné votre vie, promis de servir. Et ce sentiment qu’en définitive, il ne valait rien une fois parti : denrée remplaçable, rouage anonyme dans le mécanisme colossal que sera toujours l’armée. Il respecte les soldats (putain, il sait ce qu’ils sacrifient) mais n’y retournerait pas pour toute la tune du monde. 05. La culpabilité lui bouffe les tripes. Il y a eu des morts mais aucune ne l’a brisé comme celle de Reyes Morales. Un faux frère dont il s’était attribué la responsabilité, grinçant des dents devant la place vacante laissée par Javier. Il aurait dû le surveiller mieux que ça. Mais cette nuit là, le gamin est mort à deux pièces de lui — le nez dans la poudre, le coeur syncopé. La fois de trop. Ils devaient partir deux jours plus tard pour Savannah. Il est retombé dans ses vieux travers à son tour. Du bonheur en poudre ou sous la forme de cachetons colorés, qui égayent trompeusement son quotidien et repoussent par intermittence la mélancolie qui le guette. Toutes les excuses sont bonnes, une addiction contenues aux soirées entre potes, aux raves, qu’il hante encore à l’occasion. Les descentes n’en sont que plus abruptes. 06. Un tatouage s’étale sur les omoplates. Wolf incrusté dans la peau — à l’heure où la résignation s’est muée en acceptation pleine et entière. Alec s’est juré la vérité, rien que la vérité, un pacte avec lui-même.  Quatre lettres pour éloigner la haine de soi ayant pourri son quotidien, ces jours où il était à deux doigts de se foutre en l’air face à la vacuité de son existence, avant la meute, avant la rédemption. 07. La sueur et les coups. Les clameurs des badauds venus se frotter à l’adrénaline des affrontements ou juste se faire du fric en pariant. Se battre était un exutoire à la violence qui roulait sous sa peau mais pas seulement. C’était l’oubli de soi. Une concentration extrême portée sur chaque fibre de son corps, la victoire au bout des poings — des crocs. À une époque, il cherchait encore à tuer une part de lui au milieu de ces cages austères, la rage au ventre, l’ombre de ce gamin qu’il avait été luttant contre l’animal qui l’avait fait grandir trop tôt. Et puis ça avait été pour la gloire. Avant de finir pour l’argent. À ce compte là, il avait déjà perdu de vue ce que devait être la finalité véritable de ces combats. 08. Led Zeppelin. Dire Strait. Joy Division. Les Doors, les Smith, les Cure, les Stones. Il virera sourd à force de s’esquinter les esgourdes sur les vieilles bandes son de son adolescence. Ça crache à plein volume dans les écouteurs à longueur de journée — pas un jour sans que Robert Plant lui gazouille dans les oreilles. Meilleur remède aux gueules de bois jusqu’à ce jour. 09. Désavoué par les géniteurs (ils ont été réduits à ça), il n’y a plus que Sally qui le raccroche encore à sa bourgade d’enfance, son existence loin des emmerdes ; une époque si lointaine qu’elle lui paraît appartenir à une autre vie. Mais les conversations téléphoniques s’espacent, se creusent davantage de silences, et les bulletins de nouvelles perdent de leur complicité d’antan. Il ne sait plus vraiment qui elle est, n’a jamais vu son neveu qu’en photo, et cette distance le tue. C’est que Sally est sûrement fatiguée de devoir s’inquiéter pour lui. Alec ne demande plus rien, s’en veut à chaqu appel tronqué. 10. Shit happens. Il a en horreur ce ton défaitiste, ces banalités qu’on dégoise lorsqu’une tuile vous tombe sur le coin du nez, comme si toutes les embûches que semaient la vie à vos pieds pareils à des pavés instables n’étaient que le fruit du destin et non pas le résultat d’une passivité alarmante. Dans le rejet de la fatalité, partisan de l’idée que l’on est seul acteur de sa vie.

< Pseudo/Prénom > alhazen/raph. <  ge > quart de siècle toujours. < Région > west. < briefing > globalement le chill et la dignité d’une courgette quand il s’agit de faire des multis. < Autre compte > Quinnie the lost cause et Sol the sponger. < Comment as-tu découvert le forum ? > on m’a corrompue. < Avatar > Garrett Hedlund. < type de personnage > inventé MAIS on m’a poussée je le jure, cé pa ma fote. < Crédits > hth (tumblr), mathy, alaska, joy division, echo & the bunnymen.



Dernière édition par Alec Musgrave le Lun 6 Juil - 19:59, édité 5 fois
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Alec Musgrave
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MessageSujet: Re: surrendered to self preservation, from others who care for themselves.   surrendered to self preservation, from others who care for themselves. EmptyDim 5 Juil - 23:02



isolation
< play >
but if you could just see the beauty, these things I could never describe, these pleasures a wayward distraction. this is my one lucky prize. - -


20 décembre 1984 — Naissance d’Alec à Warren, Ohio. Premier né d’un couple apparemment sans histoire, si ce n’est celle de tous les familles du patelin ; bien intégrés à la société, middle class, bons chrétiens, ils sont de tous les événements de la ville et ne se démarquent en rien des voisins de la banlieue tranquille dans laquelle ils moisissent.  mai 1986 — Alec n’a pas deux ans lorsque sa mère disparaît. Les circonstances sont troubles, et lorsque, plus tard, il demandera encore à son père where did mommy go, ce dernier restera de marbre, les mâchoires contractées sous l’effet d’une colère contenue. Linda sera à jamais un tabou entre leurs murs — pas de ceux contre lesquels on peste en tapant du poing sur la table, mais qui font détourner les regards ou marmonner des condoléances que son fils ne comprendra que plus tard. décembre 1986 — Jim se remarie. Les choses vont vite et il y a quelque chose d’inconvenant dans cette deuxième union précipitée mais, une fois n’est pas coutume, les ragots ploient sous la sympathie que l’on éprouve pour Jim, on exprime son approbation, on murmure que « après ce que ce pauvre Jim a traversé, c’est bien, qu’il ait trouvé l’amour avec Ruth. » L’accord du prêtre pour les unir en dépit de l’absence de divorce veut tout dire. Et puis, Ruth est un amour de jeunesse, ça suffit à faire fondre les coeurs des commères du quartier et à asseoir la nouvelle épouse au rang de légitime. Linda appartient au passé et sombre dans un oubli volontaire. 9 mai 1987 — Naissance de sa demi-soeur, Sally. 1987/juillet 1999 — Alec et Sally— une enfance partagée sur fond de petites bêtises et de confidences honteuses, un soutien précieux dans l’ambiance pieuse et dénuée d’humour qui règne dans la barraque. Des échange de cassettes, une fouille méticuleuse à quatre mains dans les baquets du disquaire du coin les samedis après-midi pluvieux. Ils écoulent leur argent de poche dans les vinyles, palliant à l’ennui propre aux petites villes industrielles en s’occupant comme ils peuvent. juillet 1999 — Il couve quelque chose depuis des jours, c’est sûr— les courbatures, les cauchemars délirants, et cette fièvre que ni les tisanes de Ruth, ni les attentions bienveillantes de Sally ne parviennent à faire redescendre. On pense à une grosse grippe en dépit du fait que ce n’est pas la saison, on suggère la mononucléose (« Ce foutu gamin embrasse tout ce qui bouge, faut dire, ça n’étonnerait personne »), mais on est bien loin de la vérité. La pleine lune suivante, Alec subit sa première transformation et il faudra toute l’efficacité de Ruth en situation de crise, et la détermination de Jim à ce que rien de cette horrible affaire ne s’ébruite dans la ville, pour endiguer la catastrophe. Des années plus tard, Alec se demandera encore comment il a fait pour ne blesser personne, dans la panique et l’incompréhension. juillet 1999/2003 — Les mois qui suivent (et il les compte, tant ils sont pénibles, régis par des pleines lunes qu’il en vient à craindre deux semaines à l’avance, c’est dire si les mois sont longs), sa vie ne lui appartient plus tellement. Une perte de repère totale, un détachement volontaire de ses amitiés d’enfance, que les silences et les appels manqués finiront par éloigner. C’est qu’il vit avec la trouille au ventre, la conscience cruelle que ce qu’il est (et qu’est-il, vraiment ?) devra rester un inébranlable secret. Sally demeurera son seul soutien et le simple fait qu’elle ne le considère pas comme un monstre (un terme que Ruth s'emploiera à utiliser plus que nécessaire) est bien le seul réconfort qu’il tire de ce simulacre de vie dans laquelle il s’enfonce. Alec comprend, à travers les multiples saloperies dégueulées par son père, que sa condition lui vient de Linda. « Cette chienne n’était pas originaire de Warren, comment tu voulais que je sache ce qu’elle était ? La salope a bien caché son jeu, toutes ces années. Ta naissance a foutu en l’air le contrôle qu’elle avait d’elle-même, elle a pété une durite, tu comprends ? Plus jamais revue. J’serais pas étonné d’apprendre qu’elle a été tuée. Y’a des chasseurs, par ici. » C’est que Jim avait espéré qu’Alec n’aurait pas écopé de cette tare génétique dont il ne savait rien. Le père devient un inconnu dont les regards se raréfie, au point qu’il finisse par se sentir invisible. 2002 — Le bijou de lune de sa mère gît dans le fond d’un carton, de ceux que Jim a planqué dans le grenier pour ne plus jamais y toucher. De fait, l’endroit est interdit aux gosses et les pousse immanquablement à partir en exploration dès que les darons ont le dos tourné. Le bijou est une bague. Trop petite, il la porte au petit doigt sans en connaître l’utilité, jusqu’à la pleine lune suivante. 2003 — L’armée n’est pas une finalité en soi. Juste une opportunité donnée pour se sortir de ce trou à rat dans lequel il ne voit ni avenir, ni raison suffisante de rester (Sally a entamé une formation de cuistot et projette elle aussi de se tirer). Alec nourrit l’illusion d’intégrer une université au terme de son service. Les formalités sont couronnées de succès — score maximal aux ASVAB, intégration de l’US Army. Oubliez les lauriers et les félicitations. La nouvelle passe presque inaperçue à la maison, seul un bref soulagement à l’idée de le voir quitter leur toit éclipse le dégoût dont son père le gratifie depuis quelques années. Alec ne sait pas dans quoi il s’engage, voyant dans l’armée une chimère qui lui laissera une énième déception en guise de souvenir. septembre 2005 — La bague de sa mère fait l’objet d’une revanche stupide. Settling of scores between comrades, elle disparaît un soir et avec elle l’espoir de poursuivre son service dans le secret. Il déserte, écope d’un dishonorable discharge, fait une croix sur ses beaux espoirs universitaires. août 2006 —  Le monde apprend l’existence des créatures. Celle d’Alec se complique : en errance totale, il hante les patelins à la manière d’un fuyard. Les rumeurs grondent, renforcent un sentiment d’insécurité latent qui éclate un soir d’été. Un bar anonyme, il attise l’intérêt d’un couple de flics en sortie de service à la mention de l’armée. Passe sous silence les raisons qui ont coupé court à ses ambitions. Les tournées s’enchaînent et la conversation dévie. « J’ai eu du mal à y croire, au début : des créatures ? Mon cul, on nous baratinait encore, je me suis dit, encore une saloperie d’internet. Jusqu’à ce qu’on voit un vampire, un vrai, en plein repas — crois-moi gamin, c’est pas beau à voir, j’en ai encore des frissons. En plein milieu de la ville, putain, ces fils de pute sont vraiment partout. Une fois, on a retrouvé un bonhomme avec les jambes broyées. Un loup-garou, hein Hank ? Celui qui lui avait fait ça avait encore le pied de biche à la main, et qu’est-ce qu’il nous a sorti, Hank ? — Qu’ils avaient eu un accident de voiture et que l’abruti avait eu le malheur d’avoir les jambes sur le tableau de bord quand c’est arrivé. — C’est ça, incroyable. — Qu’est-ce que vous avez fait ? » Les flics avaient échangé un regard étonné. « Rien, qu’est-ce que tu voulais qu’on fasse de ça ? On a fait semblant de le croire et on est partis. Crois moi gamin : fais gaffe à ton cul, ces saloperies de créatures sont loin d’être un mythe. » Alec est déjà loin quand il replace l’origine de la douleur. Il s’est brisé les phalanges, les muscles perclus de courbatures. Ça lui revient : il a laissé les flics au sol, réduit leurs sourires goguenards à des masses de chair tuméfiée avant de se tirer sans un regard en arrière. Le monde a toujours été abject, mais ce qu’il devient lui donne envie de gerber et y trouver sa place paraît soudain absurde, fantasque. novembre 2006 — Sally l’accueille à New-York, dans son petit appartement où les cartons à peine déballés ravivent quelques souvenirs d’avant. Sally est cuistot dans le restaurant nouvellement ouvert d’un chef canadien, divorcé, trop vieux pour elle, avec qui elle entamera une relation qui fera grincer les dents de sa mère. Alec décroche quelques jobs alimentaires mais ne les garde jamais longtemps pour préserver un secret plus pesant encore qu’auparavant. Il encaisse difficilement les pleines lunes en plein coeur d’une métropole galvanisée par la récente nouvelle qui vient de surprendre le monde. Sally partage son appréhension, l’enjoint sans cesse à la prudence, lui avoue, un soir, faire des cauchemars à l’idée qu’il se fasse attraper. Les manifestations et l’antipathie générale à l’égard des créatures le rend nerveux ; il ne sort plus sans regarder par dessus son épaule, ne parvient plus vraiment à se débarrasser de cette tension qui lui bande les épaules en permanence. 2007/2008 — Premier pied hasardeux dans l’ambiance électrisante des free fights illégaux. Argent facile, exutoire à la colère qui lui bouffe les tripes à chaque démonstration de haine à l’égard des créatures. Le gamin serait bon avec un peu plus de discipline, ramène ses hématomes et ses commotions soignées à la vodka de plus en plus souvent, sous le nez d’une Sally plus qu’inquiète, et foutrement désapprobatrice. La cohabitation devient invivable et après plus d’un an à vivre à ses crochets, Alec fout le camp, squatte des canapés et s’enfonce dans une fuite constante, à en devenir fou. 2009 — N’est pas loin de l’être lorsque sa route croise celle de la meute Morales. Chien enragé, chiot mal dressé. Les combats se multiplient et avec les transformations forcées qui le laissent sur les rotules. Alec ne garde pas ses gains longtemps, les écoule en spiritueux et go-pills qu’il s’enfile comme des bonbons, palliant à l’épuisement physique et mental qui menace de le terrasser. Une détresse enragée qui n’échappe pas à Javier. La meute le redresse, retape les fondations branlantes de son existence éclatée, canalise ce torrent confus vitriolant ses pensées. Lui offre une finalité, une solution, une famille. Pour la première fois depuis longtemps, Alec se retrouve. Remet bout à bout les morceaux épars de sa personne, déshumanisée par l’état d’alerte perpétuel et le déni de sa condition.  But son, if you wanna stay, quit this shit or I’ll make you quit it myself. mars 2011 — A trouvé un semblant de paix avec lui-même et les ressources nécessaires pour retourner à Warren, à la poursuite d’un semblant de réconciliation avec son père. Jim n’est plus que l’ombre de lui-même. Le regard vide rivé à un écran de télévision fatigué, les épaules basses laissent voir la faiblesse qui s’est emparée de son corps amaigri. Seule une moue douloureuse accueille le retour de l’aîné. Les eaux de Warren sont polluées et son père n’échappe pas aux statistiques morbides de la région — trois fois plus de cancers que dans le reste du pays, la faute aux eaux usées provenant des anciennes tanneries auxquelles Jim a donné sa vie. Ruth sous-entend qu’il ne décolle pas de son fauteuil favori, pas même pour dormir. Refuse toute médication, et, fidèle à lui-même, ne trahit pas la réalité de la souffrance endurée. La visite est brève et s’achève sur une dernière oeillade. Il n’entendra plus la voix de son père. juillet 2011 — Repéré au cours de ses free fight sauvages, Alec intègre légalement le business. juin 2012 — River « The Mist » Gaffney est un abruti fini, mais il a du talent. Alec est prêt à le reconnaître en dépit de l’envie mordante de lui faire bouffer ses bravades et sa foutue présomption. Sparring-partner depuis quelques semaines, les entraînements sont acharnés mais fair-play, quand River n’intègre pas aux préparations quotidiennes des insultes entre deux crochets vicelards. Les provocations sont bonnes pour le dépassement de soi, il paraît. S’il n’avait pas perdu son calme, ça aurait pu être vrai — il envoie ce con dans un coma dont il n’est, pour l’heure, toujours pas sorti. Sa carrière prend fin aussi vite qu’elle a débuté. Il quitte New-York pour le sud en laissant derrière lui deux notes gribouillées à l’arrière d’un ticket de caisse — une à Sally, l’autre pour Javier.courant 2012 — Croise la route d’une louve en cavale. Ils bourlinguent quelques mois qui forment bientôt une année, pallient à l’ennui latent et à la nervosité des pleines lunes par des vacheries jetées du soir au matin sur un fond d’ivresse crasseuse qu’Alec finit par dégobiller dans les clubs insalubres, où il renoue avec les combats illégaux (à croire que c’est la seule chose qu’il sait faire), devenus son seul moyen de subsistance. Les appels manqués de Javier s’accumulent dans son téléphone, il ne se fend d’aucune réponse, renoue avec la coke et les amphétamines, se fustige mentalement pour cette défection honteuse. After all he’s done for you, that’s how you say thank you. courant 2013 — Une suite d’emmerdes sans nom, l’une d’elle portant le nom de Maura. La salope a disparu de l’hôtel miteux où ils comptaient passer quelques nuits, emportant avec elle les derniers biftons gagnés dans un garage de faux-jetons. Moyennement fier, Alec refait surface auprès de la meute Morales — part pour la Californie, où ils se sont momentanément établis. Le pardon et les bras ouverts que l’alpha lui offre est plus que ce qu’il mérite. Alec promet de se racheter une conduite, se rapproche de Reyes dans le même temps. Le gosse est paumé, creuse sa tombe sous le regard indifférent de son père. 2013/2016 — Les années coulent avec un semblant de stabilité. Le quotidien se partage entre la gym de la meute, les cuites et les drogues récréatives, les jours cuisants sous le soleil implacable de Los Angeles. L’illusion est presque parfaite. février 2016 — Jim décède de son cancer. Ce crevard aura tenu bon avant de céder à la mort, qu’il pense. Sally pleure au téléphone, please say something, elle geint, anéantie par l’absence de réaction au bout du fil. Mais son père n’en a jamais été un, comment pourrait-elle l’entendre. Il n’essaye pas de lui expliquer avant de raccrocher. N’assistera pas aux funérailles où sa présence n’est pas souhaitée, Ruth ne l’a appelé que pour lui dire ça. It’s hard enough without you around. avril 2017 — Décès de Reyes. Le gosse a dix-sept ans, devait l’accompagner deux jours plus tard pour Savannah, devancer la meute, se réjouissait d’un tel voyage. Les plaintes d’Encarna jouent aux trilles sur la fureur qui s’abat sur lui et il encaisse les coups sans broncher — rien qui ne soit pas mérité. You were there. If you hadn’t, none of this would’ve happened. mai 2017 — La nuit commence à mourir lorsqu’il embarque pour Savannah, un sac rempli à l’arrache, lesté d’angoisse. Une nouvelle note à l’intention de Javier — une cicatrice de plus, une défection supplémentaire. C’est qu’il n’a pas eu les couilles d’affronter son regard, s’éclipsant dès l’instant où l’alpha s’est pointé sur les lieux du crime. Un accident, peut-être. A Savannah, achète une caravane à Thunderbolt pour le modique loyer de cent dollars, qu’il compensera en se faisant embaucher sur les docks, job de merde mais physique qui a le mérite de l’empêcher de penser. Y coulera des jours interminables en noyant l’indigence (comprenez, les miracles chimiques existent lorsqu’il s’agit d’oublier la réalité). Finira par s’y faire, quittera les docks presque à regret. fin 2017 — Retour de la meute Morales à Savannah. Renoue timidement avec sa famille d’adoption, que la sécurité relative et le deuil récent menace comme une ombre. L’accueil, cette fois, est froid et distant. Pas tellement le bienvenu au Kennel. 2018/present days — Embauché au Duchasnes Marina de Tybee Island en parallèle d'un boulot à mi-temps dans un tackle shop, se prend de passion pour la pêche et les excursions en solitaire à bord d’une barque avec suffisamment de bières pour passer la journée, balade des touristes et se découvre un talent certain pour baratiner les clients, supporte difficilement sa voisine de caravane (mais ne dit jamais non aux ventrées de cookies qu’elle lui passe par la fenêtre), écume les bars et hante les boxing clubs, jusqu’à West End, où l’attention mordante trahit le manque de l'adrénaline imbibant les arènes.



Dernière édition par Alec Musgrave le Lun 6 Juil - 17:18, édité 5 fois
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Sidney Farrow
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MessageSujet: Re: surrendered to self preservation, from others who care for themselves.   surrendered to self preservation, from others who care for themselves. EmptyDim 5 Juil - 23:03

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Javier Morales
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moonchild
MessageSujet: Re: surrendered to self preservation, from others who care for themselves.   surrendered to self preservation, from others who care for themselves. EmptyDim 5 Juil - 23:04

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MessageSujet: Re: surrendered to self preservation, from others who care for themselves.   surrendered to self preservation, from others who care for themselves. EmptyDim 5 Juil - 23:04

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allez bye
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Rafaela Esperanza
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Here we go, here we go, it's my turn to make history. Here we go, here we go, when I'm gone they'll remember me, yeah.

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Got me singin' like... Bang, bang ! This fire's the weapon. Bang, bang ! Won't stop till we're legend.

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witching hour
MessageSujet: Re: surrendered to self preservation, from others who care for themselves.   surrendered to self preservation, from others who care for themselves. EmptyLun 6 Juil - 0:54

Encore toi drama
Re-bienvenue avec ce... loup qui pue, c'est ça ? mdr
Bon courage pour ce qu'il te reste à écrire hearteyes
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Layla Zapien
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Âge : vingt-deux ans - lil scorpio psycho.
Pouvoir : elle soigne, layla, comme toutes les membres du coven zapien. elle soigne et puis elle sait dégoter des secrets, même si ça lui revient souvent dans la gueule. faire des bijoux de lune et les vendre aux lycans c'est bien moins risqué que de fouiller dans la tête des gens.
Allégeance : descendante et héritière du coven zapien, difficile d'échapper aux responsabilités. malgré ses doutes et ses rancoeurs, elle défendra toujours les siennes.
Métier : elle bosse au compound, soigneuse comme toutes ses soeurs au sein du coven mais elle s'échappe le soir pour aller jouer les barmaids au silver tooth. les lycans la tolèrent parce qu'ils lui achètent des bijoux de lune, secret de polichinelle qui ne fait plus tiquer personne.
Adresse : landmark district, elle occupe un appartement du zapien compound.
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queen of bitchcraft
MessageSujet: Re: surrendered to self preservation, from others who care for themselves.   surrendered to self preservation, from others who care for themselves. EmptyLun 6 Juil - 7:44

Je suis si hypée de te voir craquer si vite ui Surtout pour te ramener avec une bouille pareille ga
On aime les loups, on aime les rustres, j'ai hâte de tout lire, de trouver des liens, de me bousiller les feels en lisant vos sujets TT vite, vite vivi
Rebienvenue à la maison darling, n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit héhé
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Caleb O'Hare
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Âge : 24 ans et déjà cette désagréable sensation d'avoir vécu plusieurs vies
Allégeance : lycan solitaire, le concept de meute ne te tente pas vraiment
Métier : rien d'bien reluisant, ni de très légal, voleur, arnaqueur, mais surtout combattant illégal
Adresse : un appartement miteux de west savannah, le #452
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agrougrou
MessageSujet: Re: surrendered to self preservation, from others who care for themselves.   surrendered to self preservation, from others who care for themselves. EmptyLun 6 Juil - 9:42

Encore un perso qui pue la perfection fall
Ce choix de bouille, j'adhère tellement bave et ce que j'ai pu déjà découvrir du loupiou, ça vend clairement du rêve ! Enfin "rêve", on s'comprend siffle Ça cogne de réalité, et j'aime ça m

Rebienvenue à la maison melt
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Maura Pace
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Allégeance : pas des plus loyales. officiellement virée de la meute hanover pour ses activités louches, elle a rejoint les morales, provisoirement (dit-elle)
Métier : post office pour la légalité, mais ça traîne de plus en plus le bout du museau du côté de west end station, et des bookmakers.
Adresse : #507 west savannah, déménagement récent dans la plus petite piaule du kennel.
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moonchild
MessageSujet: Re: surrendered to self preservation, from others who care for themselves.   surrendered to self preservation, from others who care for themselves. EmptyLun 6 Juil - 10:06

te lire avec mon café du matin = bonheur absolu
fall  fall
j’ai le cœur brisé et en même temps je ricane comme une hyène, merci pour les montagnes russes dès le matin, je



mouha  pervers

Citation :
(notez le budget bouffe faramineux, cependant)
c’est pour ça que Maura lui a piqué un peu de thunes, tu comprends maintenant, c’était juste pour se nourrir… ?

que la suite arrive vite et que tu débarques en rp encore plus vite que ton ombre, amen  bave
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MessageSujet: Re: surrendered to self preservation, from others who care for themselves.   surrendered to self preservation, from others who care for themselves. EmptyLun 6 Juil - 13:01

sans surprise avec toi, c'est encore un personnage de qualité que tu nous offres là, je l'adore déjà mon dieu gnia
en plus j'approuve grave le choix de fc, je fghfghgdgs bave2
avec ta plume, je meurs, c'est trop parfait tout ça ticoeur
rebienvenue chez toi heart
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MessageSujet: Re: surrendered to self preservation, from others who care for themselves.   surrendered to self preservation, from others who care for themselves. Empty

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